[Amis de la plume]Un acteur = un jeu

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Salut les Bariens,

Je vous propose un petit jeu qui vaut ce qui vaut... Voici une liste de films dans lesquels Robert Redford a tourné. Seriez-vous capables d'écrire une toute petite histoire contenant l'ensemble de ces titres ?
Citation :
l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux
les experts
l'arnaque
une vie inachevée
Burbaker
Havanah
pieds nus dans le parc
propriété interdite
et au milieu coule une rivière
le dernier chateau
les hommes du président
votez Mac Ky
la kermesse des aigles
l'affaire shelsea deardon
Butch Cassidy et le Kid
proposition indescente
Gatsby le magnifique
la poursuite impitoyable
nos plus belles années
out of africa
personnel et confidentiel
les jours du Condor
A vous de jouer
Il était une fois un homme qui murmurait à l'oreille des chevaux : c'était un expert de l'arnaque et il menait sa vie innachevée avec ses amis Burbaker et Havanah. Un jour, alors qu'il se promenait pieds nus dans le parc, il se rendit compte qu'il était arrivé au milieu d'une propriété interdite avec une rivière qui coulait au milieu. Sur sa droite, des chateaux plus magnifiques les uns que les autres s'alignaient. Arrivé au dernier chateau, il fût intercepté par les hommes du président qui lui dirent "Votez Mac Ky !". Il prétexta un rendez-vous urgent à la kermesse des aigles pour leur échapper.
Le lendemain, il dût résoudre l'affaire shelsea deardon. Il fît pour cela appel à ses vieux camarades Butch Cassidy et le Kid. Ce dernier trouva sa proposition indescente et lui dit de plutôt faire appel à Gatsby le magnifique. Lorsqu'ils arrivèrent devant la maison de Gatsby, celui-ci il s'enfuit ... alors commença la poursuite impitoyable. Heureusement, notre héros réussit à l'arrêter en lui criant "Reviens ! Souviens-toi de nos plus belles années passées ensemble !!!". Mais c'est alors qu'un convoi clandestin avec écrit dessus "out of africa" l'écrasa.
Si je puis vous conter cet évènement personnel et confidentiel c'est parce que depuis les jours du Condor, plus personne n'en a rien a battre de cette histoire à la con ...

Citation :
Publié par Siamoize
Bravo Whidou! et dans l'ordre donné en plus, quelle classe
Merci mais j'ai l'impression que Siegfried avait déjà arrangé un peu l'ordre parce que il y a comme une suite logique avec les premiers...
Très très bon effectivement. Pour être franc ce petit jeu m'a été donné par un ami et j'essaye de mon coté de faire quelque chose également...

J'espère arriver à ton niveau.
Je n’aime pas la kermesse des aigles, c’est chaque année l’arnaque ! Ah, ils sont beaux les experts en tous genre, vantant leur marchandise, faisant des propositions indécentes sous couvert de prix d’amis !

Une tasse ébréchée, vie inachevée qui se cherche un nouveau destin. L’éternel Havana et ses cigares bon marché. Une vieille affiche, originale ma petite dame, de Butch Cassidy et le kid au milieu d’un ramassis invraisemblable d’objets en fin de course.
On déambule à la poursuite impitoyable d’un objet inconnu, désirable, porteur de rêve, qui rappellerait nos plus belles années, ou alors un bibelot ethnique de type out of africa.

Chacun vient avec ses rêves, mais c’est personnel et confidentiel. Au coin, à gauche, il y a un stand particulier, tenu par deux frères. On dirait des agents secrets, des croque-morts ou les hommes du président. Ils ont depuis des années un condor empaillé qu'ils sortent pour la kermesse, les trois jours du condor et ensuite, retour dans sa boite !

A la fin de la rue piétonne, juste avant le dernier château d’eau de la ville, un urbaniste féru de conceptuel a supprimé les anciens pavés, arraché les arbres, et au milieu coule une rivière sensée symboliser je ne sais quoi. Je dis rivière, imaginez plutôt un petit canal coupant la rue en deux. A part se rincer les pieds si on décide de se promener pieds nus dans le parc adjacent, qui par ailleurs est une propriété interdite, je ne vois pas l’intérêt !

Bref, votez McKay qu’ils disaient ! Notre maire, qui se prend pour Henry Brubacker, est un abruti, élu malgré l’affaire Chelsea Deardon. Se cherchant désespérément un style, il déambule déguisé en Gatsby le magnifique.

Moment de plaisir, l’arrivée sur la place et son manège en bois. Enfant, craignant de monter sur les chevaux, ma mère me racontait que c’était l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux pour qu’ils se tiennent tranquilles et sages avec les enfants. Et bien, j’y ai cru durant des années…….


Allez-y c'est très amusant à faire !
Par contre, je suis incapable de faire aussi court que Whidou....
Je dédicace ce texte à cet inconnu, l'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.


Abidjan, 2109

L'arnaque avait fonctionné, et Robert Guérouge rentrait maintenant chez lui. Les experts de la banque se casseront certainement les dents plusieurs jours, avant de comprendre qu'ils s'étaient fait avoir.
Robert traversa la rue principale, dominée par les nouvelles tours d'habitation, dont certaines laissaient pendre des banderoles "European: Out of Africa" par leur fenêtre. Depuis les "changements" climatique du siècle dernier, le continent était devenu un paradis terrestre. L'immigration était permanente, mais comme l'avait dit l'année précédente le jeune président de l'union africaine : "L'afrique ne peut pas accueillir toute la misère du monde !".
Les hommes du président s'étaient alors lancés dans une politique agressive pour limiter l'arrivée massive de réfugiés climatiques, arrivant principalement d'Europe.

Ce n'est pas pour cela que la vie était facile, surtout pour Robert qui était lui même immigré. Sa famille, originaire de Côte d'Ivoire, avait vécu plusieurs générations en France. Mais avec le coup qu'il venait de réaliser, ses rêves pourraient certainement se réaliser. Tout comme dans son livre de chevet, Gatsby le Magnifique, qu'il avait lu des dizaines de fois. Il avait l'habitude d'expliquer à sa fiancée, lorsqu'il l'enlaçait, comment il voyait son futur : - Imagine-toi un manoir immense, du marbre, et un magnifique jardin à l'anglaise. Ce jardin est bordé de fontaines, de statues, et au milieu coule une rivière. Imagine-toi, marchant pieds nu dans le parc de la propriété, la douceur et la fraîcheur de la pelouse te transportant, imagine-toi...
Cela la faisait rire, elle s'imaginait, mais savaient que tout cela n'était que rêves...
Il pourrait lui prouver le contraire. Ce qui lui était propriété interdite auparavant serait dorénavant sien.

L'afrique avait changé. Elle était plus moderne et plus riche que jamais. Ceux qui avaient prédit, quelques décennies auparavant, la montée en puissance de la Chine et de l'Inde avaient occulté la donne climatique. Aujourd'hui, dans n'importe quelle ville du continent, il était courant de croiser des hommes d'affaire immensément riche, cigare Havanah à la bouche, habitant des châteaux toujours plus immense. On les appelait les "Legal Eagles*", rapaces encouragé par les gouvernement à se faire toujours plus d'argent. Pour se faire accepter par la population, ils organisaient des actions, dont la plus importante, la kermess des aigles, permettaient de financer les hôpitaux et services sociaux des pays de l'union.
Le président était parvenu à son poste tel un Brubaker : alors inconnu quelques jours auparavant du grand public, ses relations qu'il entretenait au parlement avaient voté massivement pour lui, les slogans "votez Mc Ky" avaient fait le reste. Il avait juré de luter contre la corruption, instaurer un système communautaire permettant à chacun de vivre au mieux. Mais il était bien évident que les mots ne resteraient que des mots. Et le dernier château en date construit, financé par les deniers de l'état, lui était bien sur destiné.
Enfin, aujourd'hui, cela arrangeait plutôt Robert, qui pourrait profiter de son argent sans se faire inquiéter ! Ils étaient aigles, il serait condor ! Et les jours du condor étaient arrivées !

Traversant la rue menant à son logement, Robert reconnu son ami, Butch Cassidy. Celui-ci avait adopté, deux ans auparavant, "le Kid" un orphelin anglais, qui vivait dans la rue. Butch Cassidy et le kid vivaient maintenant ensemble, le premier nourrissant le second, qui lui, par de menu larcins, améliorait leur quotidien. Le kid était réellement un fils pour Butch, et avec la grande qualité d'être débrouillard.
Robert se dirigea vers Butch, qui sourie lorsqu'il le reconnue.
- Alors Butch, la forme ?
- Rien ne pourrait aller mieux Bob, il faut d'ailleurs que je t'explique, car j'ai reçu un nouveau contrat aujourd'hui même. On va boire un verre ?
Robert acquiesça, et ils se dirigèrent vers le café se situant au bas de leur immeuble.
Il s'assirent dans un coin isolé, commandèrent leur verre, et Butch se lança :
- Regarde, on m'a proposé cela il y a quelques minutes.
Il sorti de sa besace un dossier, noté "personnel et confidentiel" sur la couverture.
- C'est assez risqué, mais ce n'est pas une proposition indécente, je te le promet, et j'aimerai que tu m'accompagnes, cette fois encore.
Robert se doutait que Butch lui ferait une telle offre. Mais maintenant qu'il avait fait ce qu'il avait à faire, il comptait bien décrocher.
- Tu sais Butch, j'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps à tout cela. Nous avons passé nos plus belles années tous les deux, à réaliser ces contrats, mais maintenant, il est temps pour moi de me retirer. Je commence à vieillir, et je ne voudrai pas mourir aujourd'hui, en ayant l'impression d'avoir eu une vie inachevée.
Butch l'observa, un petit rictus se dessinant sur le coin des lèvre.
- Je me doutais que tu me dirais cela, Bob...
Il ouvrit alors le dossier, révélant des photos de sécurités notées "Banque centrale de Côte-d'Ivoire". Dessus, bien visible, se trouvait Robert.
- Mais vois-tu, mon ami, tu n'as pas le choix. Ce contrat, tu y participera, que j'ai ton accord ou non. Seulement, cette fois-ci, c'est toi qui sera de l'autre coté de mon arme !
Robert fixa Butch. Il se savait piégé... Dans un mouvement brusque, il fit alors voltiger la table, et pris la fuite en courant.
Son ancien compagnon, chasseur de prime, pris la suite.
La poursuite impitoyable, où l'amitié n'avait plus aucune valeur, pouvait commencer.


*Legal eagles est le titre original de l'affaire shelsea deardon
Les experts n'ont pas su déterminé si l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux n'étaient qu'un vil imposteur. La possible Arnaque à l'aide de ces animaux, du dénommé Robert laisse penser le contraire.
L'enquête est en cours, mais les circonstances ne sont vraiment pas en faveur de l'accusé. Après une poursuite impitoyable à travers de nombreux Etats d'Amérique du nord, les hommes du président ont été spécialement chargé de cette impitoyable traque à l'homme. Il a enfin été appréhendé hier.

Remontons quelques temps auparavant pour exposer les faits :
Batch Cassidy et le Kid, s'occupant d'un ranch dans le texas rencontrent Robert lors d'une balade à cheval. L'homme à ce moment là, traverse leur propriété interdite, errant et pestant contre une vie inachevée qui l'amène a la démence. A l'approche de l'individu, Batch lui propose de venir en aide à ce cher monsieur, un tel patriotisme paraît déjà très téméraire compte tenue de la précédente affaire shelsea deardon , dont l'effroyable scène n'est plus à décrire. Robert agit de façon très sereine et accepte de bon coeur face à cette providence, mais tout cela dans l'unique but d'accompagner Le kid à la kermesse des aigles.

Se déroulant dans le dernier chateau, construit par la fameuse tribu africaine immigrée et plus connu sous le nom de "out of africa". Composé d'un immense terrain de plus de 5 hectares, le jardin abrite palmier, cocotier, nombreuses extravagances exotiques, mais au milieu coule une rivière afin d'irriguer toutes les plantations; défigurant quelques peu le paysage. L'architecture unique et les objets d'arts ramené par Havanah en 1650, période pendant laquelle Gatsby le magnifique fit ses plus belles oeuvres. Ce courant que l'on situe de façon temporel comme les jours du condor passionnaient le criminel, qui visait alors à s'accaparer de façon personnel et confidentiel toute la collection, en manipulant de façon étrange les chevaux pour qu'ils transportent les nombreuses ouvres d'art. Personne ne soupçonnant un tel subterfuge ne se rendit compte du vol. La plupart des gens étant pieds nus dans le parc regardant l'immense flore fiidèlement reproduite.

De plus on ne sait si Burbaker est son complice, il aurait émi un discours au moment des faits, énonçant de nombreuses propositions indécentes, telles que "VOTEZ MAC KY", extrèmiste Irlandais cherchant à semer la discorde dans toutes les Etats-unis. Simple coincidence ? L'enquête suit son cours.




Ce n'est pas très original je vous l'accorde.
Regretter ? A quoi bon ?


Je t'ai dit pourquoi la Terre est Terre,
Sans pour autant jouer les experts,
Nous parlâmes de Sartre et Kant,
Sans proposition indécente.

Nous foulâmes les sols arides,
Tels Butch Cassidy et le Kid,
Et nous avions pour nous le ciel,
Repaire personnel et confidentiel.

Puis cet endroit te lassa,
Tu voulais aller "out of Africa",
Et nous partîmes pour Amérique,
Rencontrer Gatsby le Magnifique.

Sur l'affiche d'un resto Thaï,
Nous pûmes lire "Votez Mac Ky !",
Et tu pris pour des géants,
Les hommes du président.

Tu voulais vivre plus vite,
Braver les propriétés interdites,
Car tu ne voulais sentir dans tes vieilles années,
Une vie inachevée.

Tu inventas Burbaker,
Tu inventas Havanah,
Tous ces lieux sans sens pour moi,
Remplis d'hommes sans reproche et sans peur.

Mais je voulais une vie plus stable,
Stopper cette poursuite impitoyable,
Simplement partager
Ensemble nos plus belles années.

Mais pour tes beaux yeux espiègles,
Pour ces instants qui valent de l'or,
Nous vécûmes la kermesse des aigles,
Et les jours du Condor.

J'avais fait avec toi le pacte,
Sans malice ni arnaque,
De vivre simplement,
Simplement en s'aimant.

Je ne l'ai jamais jamais regretté,
Je ne t'ai jamais rien reproché,
Car avec toi j'ai exaucé,
Tous mes voeux les plus secrets.

Comme marcher pieds nus dans le parc,
Visiter l'île de Pacques,
Loin, bien loin des "Je t'ordonne",
Loin, bien loin de l'affaire Shelsea Dardon.

Tous ces instants si banals,
Comme observer les étoiles,
Les avoir vécu avec toi,
Fut la plus belle chose pour moi.

Le tout est de ne pas gâcher,
Faisons comme l'homme qui murmurait
A l'oreille des chevaux
.
Vivons, sans autres maux.

Ce désir insatiable qui nous pousse,
Cet impression de mort aux trousses,
Je ne voulais pas mourir trop tôt,
Ni vivre dans le dernier château.

Car, mes amis, la Vie est un désert,
Et, au milieu, coule une rivière,
Profitez, profitez doux agneaux !
Car arrivera un jour où vous n'aurez plus d'eau.
Euh désolé de la remarque mais pourquoi tout le monde reprend la faute "Batch" (c'est évidement Butch...) ça pique les yeux quand même.

Sinon je m'y essaierais je pense mais demain. Enfin aujourd'hui mais après avoir dormi quoi.
Citation :
Publié par korgana
Euh désolé de la remarque mais pourquoi tout le monde reprend la faute "Batch" (c'est évidement Butch...) ça pique les yeux quand même.
Shit, j'avais fait C/C pour cette expression là. Je corrige, j'avais même pas fait gaffe à la relecture -_-'.
Citation :
Publié par korgana
Euh désolé de la remarque mais pourquoi tout le monde reprend la faute "Batch" (c'est évidement Butch...) ça pique les yeux quand même.

Sinon je m'y essaierais je pense mais demain. Enfin aujourd'hui mais après avoir dormi quoi.
Ah tiens, j'ai cru un moment ne pas savoir l'écrire.
Citation :
Publié par korgana
Euh désolé de la remarque mais pourquoi tout le monde reprend la faute "Batch" (c'est évidement Butch...) ça pique les yeux quand même.
En tant qu'informaticien, ça m'avait pas choqué plus que ça Mais j'ai corrigé
Ca vexe quelqu'un si je relance ? Non ? Ok alors j'y vais !!!


Citation :
Acteur : Louis de Funès 1ere partie (eh oui, il y a 102 films au total, je vous mets juste 25)

Films à placer
:

- Le Gendarme (je vous épargne la série ^^)
- La soupe aux choux
- L'avare
- La zizanie
- L'aile ou la cuisse
- Les aventures de Rabbi Jacob
- La folie des grandeurs
- Sur un arbre perché
- Jo
- L'homme orchestre
- Ces messieurs de la gâchette
- Le petit baigneur
- Le tatoué
- Oscar
- La grande vadrouille
- Le grand restaurant
- Les grandes vacances
- Fantômas (là aussi il y en a plusieurs)
- Le corniaud
- Les bons vivants
- Des pissenlits par la racine
- Un drôle de caïd
- Pouic-Pouic
- Faites sauter la banque
- Nous irons à deauville
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