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Les racines du passé

Par Conrad_McLeod le 8/1/2002 à 21:33:42 (#686459)

Douleurs insoutenables, lumière éclatante... paix...

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Ce fut une odeur qu'il perçut tout d'abord, un savant mélange de fougères et d'humus qui, par une curieuse alchimie, éveillait un écho ténu en lui. Puis il y eut une sorte de déchirement, comme si quelqu'un découpait lentement une longue bande de papier d'une page d'un grimoire. Et il entendit le gazouillis des oiseaux, le vent qui jouait dans les branches d'un arbre, et les éclats de rire d'enfants qui se poursuivaient. Puis il sentit le souffle tiède du vent qui lui caressait les joues, le soleil réchauffer ses muscles tétanisés. Un fourmillement parcourut ses membres gourds, ses doigts frémirent et il sut, au toucher, qu'il était étendu en partie sur un tapis moussu.

Et les souvenirs oubliés affluèrent en masse, sous ses paupières closes, comme les flots se ruent dans la brèche d'une digue. Il se revoyait enfant, couché dans l'herbe tendre, en train de regarder les nuages se poursuivre dans le ciel, tout en écoutant la vie bruisser autour de lui. Mais, depuis combien de temps ne s'était-il pas arrêté pour regarder les nuages, depuis combien de temps n'avait-il pas prêté attention aux jeux sonores des enfants??

http://www.ifrance.com/Meluzin3/DL/Nuages.jpg
Mais que lui était-il arrivé?? Il se souvenait de l'assaut brutal et inattendu du Gardien Protecteur, à quelques pas du Cercle des Druides, il revoyait ses racines s'agiter dans sa direction, comme autant de fouets et les éclairs que l'Arbr...

Alors Conrad, encore en train de faire l'école buissonnière?? M'dame McBeth, elle finira bien par t'attraper, et elle te collera une fessée monumentale. Elle te l'a promis, que tu pourrais plus t'asseoir, hein Conrad?

Cette voix, elle était si familière!! Mais ce n'était pas possible, ce ne pouvait pas être... Il était...

Le paladin ouvrit les yeux.


Suite de "Pour que cesse la souffrance" écrit par Heresielle.

Il ouvrit les yeux...

Par Conrad_McLeod le 14/1/2002 à 9:57:07 (#714712)

Le paladin ouvrit les yeux. De toute évidence, il était allongé le long d'un talus moussu, et il fixait le ciel où couraient des nuages aux formes fantastiques. Ses muscles tétanisés refusaient de lui répondre, comme s'ils étaient fait de marbre. Tout au plus pouvait-il remuer le bout des doigts. Mais il ne se souciait nullement de sa paralysie, il se sentait bien, merveilleusement bien.
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Il reçut une bourrade dans le flanc gauche.

Hihihih, Conrad, tu fais la sieste? Tu ne veux pas venir te baigner avec moi. Ou alors faire une bagarre?? Je te laisserai gagner cette fois, je te le promets!

Cette fois ci, le doute n'était plus permis. Cette voix aux tonalités enfantines, c'était celle de Jason, son copain d'enfance. Quelles bêtises ils avaient pu commettre tous les deux... Mais Jason avait disparu au cours d'une partie de cache-cache, dans les contreforts rocailleux près du ravin de Locmarier, il y a bien des années.

La voix se fit chuchotante:
T'inquiète pas, ça fait toujours ça au début. Après, tu verras, tu pourras bouger.
Puis, plus fort et comme s'éloignant, elle ajouta:
Je vais prévenir les autres que tu es arrivé. Bouge pas, cabochard... Hihihi, ca serait bien la première fois que tu m'obéirais.

Par Nevaeh/Heaven le 14/1/2002 à 16:07:07 (#716110)

:lit:

De feu et de glace.

Par Conrad_McLeod le 15/1/2002 à 16:07:30 (#721549)

Puis, sans le moindre avertissement, une sensation de chaleur intense partit de son coeur et s'étendit à tout son corps. Et des fourmillements partout, comme la fois où il avait plongé par défi dans le lac dont les berges étaient prises dans les glaces. Il avait fallu le frictionner pendant des heures et des heures. Avec un sourire, Conrad se souvenait de son père qui, sous prétexte de réactiver la circulation sanguine engourdie, lui assénait de grandes taloches sonores avec une joie non dissimulée.http://www.ferniecastle.demon.co.uk/loch.jpgCurieux comme certains souvenirs lui revenaient en mémoire. C'était peut-être cet air incroyablement vivifiant et familier qui le stimulait?

Mais Jason?? Où était-il passé, ce sacripan?? Il fallait qu'il en aie le coeur net!!!

Avec maladresse, le guerrier prit appui sur un coude, pour s'asseoir. Et il chercha du regard sa fidèle VibreLame, la claymore au fil si tranchant dont il ne se séparerait pour rien au monde. En vain. C'est alors qu'il constata qu'il était revêtu d'un simple tartan et d'un kilt. Où était son armure?? Ses bottes en plaques rivetées?? Vaporisées, comme son arme... Il les chercherait plus tard.

La voix de Jason s'était évanouie derrière lui, aussi il se retourna et...

Par Seskemhet le 15/1/2002 à 18:00:40 (#722145)

Et ? :)

Par Duncan McLeod le 15/1/2002 à 18:31:02 (#722269)

attend la suite des aventures de son cousin

Comme l'idiot du village...

Par Conrad_McLeod le 16/1/2002 à 10:49:47 (#724479)

... et il resta frappé de stupeur devant la scène bucolique qui s'offrait à lui: un village paisible de bicoques de bois, un village incroyablement familier puisqu'il y était né!! Les yeux du guerrier s'embuèrent de larmes sous le flot des souvenirs.

Il reconnaissait la courbure massive du petit pont de pierres qui enjambait la rivière paresseuse où il allait avec Jason faire des ricochets. Le secret, c'était de prendre des galets plats, polis par les eaux et de les lancer avec un petit coup sec du poignet. Avait-il perdu la main??

Là, c'était l'appentis où il s'entrainait en cachette au maniement de l'épée, une épée que son père croyait avoir bien dissimulée derrière la lourde armoire dans sa chambre. Conrad se surprit à mettre une main derrière lui, comme si ses fesses lui cuisaient de nouveau après la correction que son père lui avait infligé après avoir découvert son manège. D'ailleurs, curieusement, il lui avait offert une lame plus adaptée à sa force naissante, une lame que le forgeron n'avait pas pu réaliser en quelques jours.

Le forgeron!! Conrad l'entendait marteler le fer sur son enclume. En prêtant l'oreille, il percevait même le ronflement des soufflets de la forge, et le sifflement furieux de l'eau qui combattait l'acier quand le forgeron les mettait en contact dans un baquet, pour tremper la lame. Le paladin mourait d'envie d'aller le rencontrer, pour lui demander si son père avait bien passé commande d'une épée pour lui, avant de soi disant découvrir qu'il s'exerçait dans le hanger voisin. Quelle curieuse idée, le forgeron devait être mort depuis longtemps...

Perdu dans ses pensées, le guerrier s'était avancé, comme hypnotisé par cette vision riante du passé. Et tous ceux qu'il croisait étaient tout sourire, rayonnant de bonheur de le revoir. Les visages lui semblaient tous familiers, et quand il ne parvenait pas à remettre instantanément un nom ou une histoire sur des traits, il lui suffisait de se concentrer un peu pour rafraichir ses souvenirs. Comme si c'était hier que...

Tout en poursuivant sa marche, il salua de la tête le viel Angus McBean qui l'observait depuis le banc vermoulu où il était éternellement rivé. Conrad se souvenait du terrible vieillard, des imprécations tonitruantes qu'il proférait à l'encontre d'êtres invisibles. Il se rappelait comme tous les gamins du village, lui y compris, détalaient, terrorisés par ces vociférations et le chuintement infernal qui sifflait entre ses dents déchaussées. On l'avait retrouvé un matin, tout raide sur son banc, les doigts serrant dans un étau d'acier le fourreau de sa pipe, la bouche entrouverte, comme si la mort l'avait surpris en pleine discussion avec un ami que lui seul voyait. Mais de le voir ici, et bien vivant, ne surprenait pas trop Conrad McLeod. Il commençait à se faire à la situation...

Angus McBean, ce vieux grigou. Son petit-fils était d'ailleurs affligé du même problème d'élocution que son aieul, par un stupéfiant mimétisme. Et la famille, par il ne savait quel hasard cocasse, l'avait prénommé pareil, Angus. Mais peut-être devait-il dire "Anguf, avec un f comme dans foupe de poiffons"??? Conrad sourit...

Là, derrière ce coteau, se trouvait la mâsure des McGregor, il en était sur à présent!! Il aurait pu demander confirmation à Beth McHastur qu'il venait de croiser, mais c'était inutile. Et pas bien loin, un peu à l'écart, c'était le clan McFly qui s'était installé. Conrad s'arrêta, il venait de se souvenir des circonstances étranges qui avaient entouré la disparition de leur fils unique. Tout le village s'était mis à la recherche du petit Zohn, mais les battues n'avaient strictement rien donné. On n'avait jamais retrouvé le corps... Comment avait-il pu oublier??

Il apercevait désormais le castel familial au bord du loch. Le temps avait fait son oeuvre, noircissant les pierres, mais c'était chez lui!!! Et la vue était presque si claire que Conrad se dit qu'il n'allait pas tarder à pleuvoir.

http://eleves.supaero.fr/page-perso/promo_98/clermont/macleod-m.jpg

Une voix enfantine interrompit joyeusement ses réflexions. Coooooonraaaaadddd! Regarde avec qui je viens!!!

Le paladin tourna la tête...

Par Siana McGregor le 16/1/2002 à 15:51:07 (#726121)

:lit:

C'est magnifique...

Par Celine Mithror le 16/1/2002 à 17:40:39 (#726827)

:amour: en plsu c mimi comme tout totes ces images

Par Livie le 17/1/2002 à 1:53:18 (#729837)

:lit: :merci: :eureka:
oui vraiment tres beau et bien illustré il bosse le Conrad

Par Conrad McLeod le 31/3/2002 à 21:41:50 (#1205025)

*Remonte le post*
Trop longtemps que je suis muselé RP, il est temps d'écrire la suite....

Par Bruyere le 31/3/2002 à 21:54:32 (#1205096)

Excellente idee que celle des images!!
Et puis, ca fait plaisir de te revoir/relire.
http://www.smilies.org/basesmilies/applause.gif[

M'man?!? C'est bien toi, m'man??

Par Conrad_McLeod le 4/4/2002 à 20:30:57 (#1226793)

C'était son vieux copain Jason qui arrivait tout guilleret. Enfin, "vieux" n'était pas le qualificatif qui venait immédiatement à l'esprit quand on le regardait, car il était resté tel qu'il était quand Conrad avait commencé à compter laborieusement jusqu'à cent au début de leur tragique partie de cache-cache. Et des bouffées de souvenirs remontaient du passé, scènes de pêches à la ligne, baignades dans le loch, espionnage des grands depuis une meule de paille...

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Il était accompagné de deux femmes. L'une avait une chevelure rousse flamboyante, un teint de lys et un sourire éclatante. Il ne la connaissait pas. Mais Conrad n'avait d'yeux que pour la seconde, dont la silhouette lui était si familière qu'il en ressentait un trouble indéniable. Brutalement, ses yeux se firent larmoyants.

- M'man?? C'est bien toi, m'man??

Il ne posait la question que pour la forme car son coeur lui chantait la réponse. Mais elle ressemblait si peu à la femme qu'il avait vue, clouée au lit de douleurs, d'une pâleur cadavérique et les os saillants sous la peau, comme si la maladie qui la rongeait s'était nourrie des chairs et du sang pendant ses longues semaines d'agonie.

Là, c'était la femme joyeuse et pleine de vie, celle qui jouait avec son fils, qui lui faisait face.

Pour toute réponse, elle lui ouvrit les bras avec un sourire. Il s'y réfugia en pleurs.

- M'man, ça fait si longtemps!!!

Elle ne répondait pas, elle se contentait de le serrer contre elle, contre son coeur.
Puis Conrad se recula un peu. Il était peu coutumier de ces effusions sentimentales.

- Et p'pa, il est pas là? Il est pas v'nu??

Une légère déception filtrait à travers ces quelques mots.
Sa mère lui sourit encore une fois, et lui dit simplement:

- Tu le connais suffisamment, mon fils, pour deviner la vérité.

Et il sut. Il sut que son père si rugueux s'était forgé une carapace virtuelle, que ce qu'il désirait le plus au monde en ce moment même était de voir son fils. Mais qu'il préférait jouer aux dés avec des amis plutôt que de montrer qu'il aimait son fils, comme si c'était une preuve de faiblesse. Peut-être qu'un peu plus tard, quand il n'en tiendrait plus, quand cette carapace se sera suffisamment effritée, peut-être qu'il viendrait, conduit par un "hasard" facétieux. Pour se donner une contenance, et même le change, il lancerait une blague d'un ridicule achevé, style "Tiens, tu es là, toi??" ou alors "On ne t'attendait pas si tôt, tu aurais pu prévenir.".

Il ouvrit la bouche pour dire combien c'était ridicule, qu'il valait mieux laisser ses sentiments s'exprimer. Mais il ne put que bafouiller:

- Je crois que j'ai compris, m'man.

Par Darksoul Zenox le 4/4/2002 à 20:40:00 (#1226836)

:(

Pauvre petit Conrad...mais ca faisait longtemp...content que tu t'y remette ;)

Par Ibuki Tribal le 4/4/2002 à 21:27:45 (#1227067)

j'adore :) et hop :p

Par Conrad McLeod le 5/4/2002 à 7:34:43 (#1228680)

Merci, c'est gentil.

Le choix... ou la décision du coeur.

Par Conrad_McLeod le 7/4/2002 à 19:24:16 (#1243491)

- Tu le verras sans doute plus tard, mon fils. Laisse moi te présenter à Tessa, tu ne le connais pas encore je crois.
- Non, mais son nom ne m'est pas inconnu, m'man.

Sa mère se tourna alors vers la jeune femme qui l'avait accompagné et qui s'était tenue un peu à l'écart et taquinait Jason. C'était l'épouse de son cousin Duncan, dont la crinière de feu ajoutait encore à sa beauté éblouissante. Et comme Conrad pu en juger sur le chemin qui menait au castel familial, elle avait de l'esprit, ce qui ne gâchait rien.

Puis Conrad songea à quelque chose qui le tracassait depuis des années. Il leva un regard interrogateur vers sa mère qui détourna le regard et murmura, sans même attendre la question:

- Non, mon fils, Alundra n'est pas parmi nous...

Et percevant le désarroi de Conrad, elle releva la tête:

- Nul ne sait ce qu'elle est devenu. Pas même nous. Tu penses encore à elle...

Il ne s'agissait pas d'une question.


La petite troupe fit halte à l'ombre des branches d'un chêne majestueux. Conrad s'approcha de l'arbre et posa la main sur l'écorce rugueuse de l'arbre vénérable. Ce simple contact avait le don de lui apporter une sérénité qu'il ne trouvait nulle part ailleurs. Il se tourna ensuite vers ses compagnons.

A quelques pas de là, Tessa s'était arrêté. Elle paraissait écouter avec attention le souffle de l'air. Puis elle tendit la main, et un morceau de tissu d'un bleu azur se matérialisa. Elle ouvrit l'étoffe délicate, et en sortit un lys qu'elle porta à son visage. Après en avoir humé le parfum, elle l'accrocha à ses cheveux avec un large sourire.

- Les vivants ne sont pas si éloignés de nous, mon fils. Pour beaucoup d'entre eux, nous sommes encore vivants dans leur coeur.

http://www.ifrance.com/Meluzin3/DL/PostsRP/lys.jpg

Conrad tourna brutalement la tête vers la droite. Il n'avait pas rêvé, quelque chose s'était déplacé à la limite de son champ de vision. Mais il ne parvenait pas à discerner précisément ce que c'était. Le phénomène reparut à sa gauche, fugace et insaisissable.

- Ce sont tes amis, mon fils. Ils te cherchent, car ils te croient encore vivant. Mais tu ne peux pas les voir. Enfin... Le temps ne s'écoule pas de la même manière entre le monde des vivants et le nôtre. Une journée sur Althea s'écoule en une poignée de secondes ici, mon fils. Et toi, tu es encore entre les deux royaumes. Le temps viendra où il te faudra faire un choix.

Le paladin fit signe qu'il avait compris, même si ces propos le laissaient perplexes. Il ne voit pas les larmes qui perlaient dans les yeux de sa mère. Il s'assit dans les herbes hautes, et laissa la sérénité le gagner.

Puis il vit! Il vit deux ou trois lucioles se déplacer à une vitesse hallucinante aux alentours, passer d'un villageois à un autre comme si elles étaient en quête de quelque chose ou de quelqu'un. Certaines jetaient des éclats dorées, d'autres des argentés. C'était imposs... Les lucioles disparurent, mais il sentait toujours leur présence, désormais rassurante.

- Mes amis, mère?? Mais pourquoi?? Pourquoi me cherchent-ils??

- Peut-être que...

- Peut-être que, mère??

Elle hésitait à finir sa phrase, comme si elle redoutait de la terminer. Comme si la vérité était susceptible de provoquer une catastrophe, dans cette campagne qui respirait la quiétude. Elle secoua la tête, elle ne pouvait pas mentir à son fils... Elle se rapprocha de lui, le serra contre elle et lui dit, presque à regrets:

- Peut-être ont-ils besoin de toi, mon fils?

- BESOIN DE MOI?? Mais comment? Je n'ai rien qui pourr...

L'air devint soudain poisseux, sirupeux. Le moindre mouvement exigeait un petit effort de volonté. Conrad ressentit un poids familier sur le flanc gauche, et baissant le regard il vit VibreLame battre à ses cotés, une VibreLame éthérée.

Il éleva sa main droite pour mieux l'observer: elle paraissait se recouvrir d'une plaque de métal translucide à travers laquelle il apercevait ses doigts. Et, comme ses yeux le lui prouvaient, comme il le constatait en faisant jouer les articulations, cette seconde peau prenait peu à peu de la consistance, comme si un gantelet surgissait lentement du néant. La même métamorphose incompréhensible s'opérait sur ses jambes, son torse...

Il regarda sa mère, incrédule.

- Tu as fait... ton choix, ... mon.... fiiiiiiils.

La voix se faisait trainante, et la dernière syllabe s'était étirée sur près d'une seconde.

A proximité, un éclat lumineux apparu subitement. Il grandit, grandit jusqu'à prendre l'apparence d'une silouhette, celle de son cousin Duncan. Un sourire de satisfaction fleurit sur ses lèvres, comme s'il avait enfin trouvé ce qu'il cherchait. A quelques pas de là, une Siana lumineuse s'approcha à vive allure, tandis qu'un parfum de violette embaumait l'air.

Il comprit et ouvrit la bouche. Il avait tant de chose à dire à sa mère. Combien il regrettait les mots durs qu'il lui avait jeté au visage, un beau jour, à table. Il ne se souvenait même plus des propos, jni de la raison de cet accès de rage, juste de la sensation terrible de honte qui l'avait figé, au moment où ces mots étaient sortis de sa bouche honte d'avoir blessé sa mère. Il aurait voulu lui dire tout ce qu'il n'avait jamais pu lui dire, à elle et à son père, à quel point ils lui manquaient, qu'il les aim...

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Eclair de lumière aveuglante. Douleurs. Le guerrier gémit dans son armure de plaques rivetées, allongé sur le sol moussu de la Forêt des druides.

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Dans la salle du Haut Conseil bréhanite, une gemme se mit à luire faiblement. Puis la petite flamme interne gagna en intensité, et se mit à palpiter.
Comme un coeur qui bat.

Par Gengis Khan le 7/4/2002 à 19:31:04 (#1243552)

respect.. eh conrad ? tas pas perdu tes pages dans le metro cette fois ? :D
:ange: :ange:

Par Killer le Doyen le 7/4/2002 à 20:26:08 (#1243911)

:lit: superbe :)

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