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DĂ©part pour Silchester

Par Enguerrand le 1/1/2002 Ă  21:35:51 (#646096)

Enguerrand se réveilla en sursaut. Le frère veilleur venait de frapper un coup à la porte de sa cellule et Enguerrand l’entendait déjà s’éloigner. Il regarda la bougie et constata que le trait de matines n’était pas encore atteint. Rapidement il se leva, fit ses ablutions et s’habilla chaudement pour sortir rapidement de sa cellule.

En parcourant les couloirs froid et désert de l’abbaye, les évènement de la veille lui revinrent en mémoire. Tout avait été si vite : un cavalier arrivant à l’abbaye, le père supérieur de l’abbaye le convoquant pour lui remettre la missive. Cette lettre lui annonçant que sa famille, les Silchester, avait besoin de son aide et le mandait au château de Silchester. Cette entretien avec le père supérieur ou il fut beaucoup question des liens de Dieu et des liens du sang. Ce déchirement entre la joie de revoir les siens qu’il avait quitté si jeune et son attachement à la communauté de ses frères qu’il ne reverrait peut être plus jamais. Sa décision de partir finalement.

La chapelle était déserte, éclairée seulement par quelques bougies. Enguerrand s’avança dans la travée et s’arrêta à quelques distances de l’autel. Il s’agenouilla et se mit à prier Dieu. Il espérait tellement un message, un signe pour lui indiquer qu’il avait fait le bon choix. Rien. Dieu restait désespérément muet.

Dans un soupir, il se leva et prit la direction des cuisines. Le chemin serait long et dangereux. Depuis la disparition du Roi, le pays était plongé dans le chaos et les brigands s’aventuraient jusque portes des villes. Il prie du pain et du fromage en suffisance et ouvrit son sac pour y mettre ses victuailles. Sa vieille masse était la dans le sac. Il la regarda longuement, n’osant la toucher. Quand il était entré à l’abbaye d’Amesbury, il avait juré devant Dieu de ne plus jamais s’en servir. Il hésita puis la saisit rapidement, l’accrocha à sa ceinture et se signa, priant Dieu de ne pas avoir à s'en servir.

Quand il atteint le sommet de la colline , les cloches de l’abbaye sonnèrent Matines. Le jour n’était pas encore levé. Engerrand n’osa pas se retourner une dernière fois. Il savait que s'il le faisait, il rebrousserait chemin pour retourner finir sa vie auprès de Dieu dans ce monastère qui lui avait apporté la sérénité. Il s’enfonça dans les ténèbres. Au loin les loups hurlaient.

A suivre ...

Par Quisalas le 1/1/2002 Ă  23:36:08 (#646810)

:lit:

Par angelmisty le 2/1/2002 Ă  4:38:21 (#648836)

sais-tu quand Altamir pourra jouer ?
(il fait bien aprtit de ta famille non ?)

Par Enguerrand le 2/1/2002 Ă  12:40:59 (#650150)

Altamir....

La dernière fois que je l'ai vu, il etait haut comme trois pommes, comme moi.

Les nouvelles arrivent au compte goutte dans un Abbaye. Il parait qu'il enseigne Ă  l'Ă©cole des Elementalistes de Silchester. Est-ce vrai ? Le reverrai-je ? Dieu seul le sait !

Par Kenoine le 4/1/2002 Ă  21:05:58 (#662464)

Oui, mon frère, en effet, la Famille aura besoin de toi.

Je me rappelle encore notre jeunesse, devant le grand tableau ou l'on peut voir le jeune Arthur Pendragon au coté de grand-père Ulfius. Nous jouions au chevalliers, nous mimions les grandes gens, les menestrelles et les conteurs d'histoires. Nous courions autour des banquets. Comme elle fut douce, notre jeunesse, mon frère.
Puis il y eu la Bataille de Badon, et la mort de celui que tout le monde appelait le Duc Ulfius de Silchester. Père s'occupa fort bien de la relève, même s'il souffrit toute sa vie de la comparaison avec son illustre géniteur. Il s'occupa aussi très bien de son fils ainé, Garu. Ainsi allait les choses, le Haut Roi veillait sur Albion et les Cymri étaient en paix.
Maintenant que pére et Garu sont mort, c'est à moi de reprendre le flambeau, mais comment faire ??
Grand-père avait su, à la mort de Uther, lui qui fut l'un des rares rescapés de St-Albans, réunir le Colège Suprème. Celui ci réunissant l'Eveque Beaudoin de Bretagne, et les Ducs Corneus de Lindsey et Cador de Cornouailles. Il avait su reprendre Winchester aux Saxons.

Mais moi ?
Je sais que j'y arriverais, je ne reculerais pas, mais je vais avoir besoin de vous tous, ma famille, mon clan. Je ne suis encore qu'ecuyer, et ma tête est emplie des rèves de notre enfance. Mais tant qu'il restera des gens pour se souvenir, la chevallerie d'Arthur ne mourera pas !

Quand à ces gens qui se pressent à nos frontière, ils subiront le même sort que Dieu inflige aux traitres et aux infidèles, la mort et l'oublie.

Que dieu bénisse Albion, les Serpents périront.

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