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Par pur égoïsme (et un peu de vengeance quand même)...

Par Crazy le 6/12/2001 à 22:29:31 (#507503)

... J'exhume mes propres posts des profondeurs jumelles de l'oubli et du vieux forum.

Bon ça se fait pas, j'ai déjà honte, mais vu que le Sergent Jim veut pas que je poste quoi que ce soit à propose de nos discussions RP :(, ben je me console en espérant que j'aurais un plébiscite (on peut rêver) pour que je reposte du RP ici :p

Le Vent dans les saules...

Par Crazy le 6/12/2001 à 22:30:23 (#507506)

* Assise en tailleur sur la plage du Cercle de Windhowl, Herbe-Folle regarde la mer. Le soleil va bientôt se coucher. Le vent souffle doucement, et elle écoute sa voix ainsi que Saule le lui a appris.
Mais ce soir, la voix du vent lui semble vide de sens. Saule ne reviendra pas.

Cela faisait un certain temps qu'elle se doutait qu'il n'était pas de ce monde. Encore plus étranger qu'elle-même, venue d'un continent lointain dont elle ne se rappelait rien. En apparence, il aurait pu être un sujet de Goldmoon, mais lorsqu'il parlait de ce royaume, Herbe ne reconnaissait pas les gens ou les lieux qu'il décrivait. Mais elle se laissait bercer par sa voix et ses histoires.

Elle soupire. Etait-elle jalouse, lorsque cette magicienne est venue lui tourner autour ? Peut-être. Mais la voie que Herbe a choisi ne devrait pas lui permettre un tel sentiment ?

Le soleil couchant embrase les vaguelettes qui viennent mourir à ses pieds. Une larme coule sur sa joue mais elle ne la sent même pas.

Saule est parti pour ne plus revenir.

Mais le vent lui souffle tout de même les paroles de ce jeune apprenti barde, Erlan, qui dit avoir hérité d'une partie de son âme. Est-ce seulement possible ? Les dieux seuls le savent, et Herbe n'ira certainement pas le leur demander.

La nuit est tombée. Bientôt les hordes gobelines de Jarko vont passer à nouveau à l'attaque. Elle se lève, secoue le sable qui s'est collé à son armure, et reprend son épée.

Le vent porte à nouveau un chant joyeux, bien qu'encore ténu.

Elle se demande comment l'épouse du Vicomte nommera son premier enfant. *

La colère du vent

Par Crazy le 6/12/2001 à 22:31:04 (#507508)

*Le vent hurle et fait grincer la coque du bateau. Parfois, un paquet de mer passe par-dessus la coque jusqu'au milieu du pont et vient glacer jusqu'aux os les esclaves parqués dans la soute.
Recroquevillée dans un coin de la cale, elle n'a même plus conscience de ce froid mordant qui anesthésie les blessures de son corps et de son âme. Hier encore les marins sont descendus et lui ont fait subir leurs appétits bestiaux, à elle et à ses soeurs d'infortune. Cette fois-là, elle n'a pas pu se débattre, maintenue comme elle l'était. Mais elle se rappelle avec délectation le visage de l'homme lorsqu'elle lui a arraché les deux oreilles et brisé le nez.

Autour d'elle, les femmes prient, pleurent parfois. Leurs visages cuivrés sont parfois illuminés par un éclair, mais il n'y a pas de trace de peur dans leur regard. La Nature se venge, les venge, et même si elles doivent lui offrir leur vie en tribut, au moins ces vils esclavagistes souffriront les pires tourments de sa main.

La jeune fille - plutôt une enfant précipitée trop vite dans l'âge adulte - est trop épuisée pour leur prêter attention. Jamais elle ne cessera de se battre, même si son corps semble avoir déclaré forfait. Son cerveau enfiévré essaie de trouver un moyen de s'évader, même si sa prison est entourée d'un océan inconnu.

Soudain, des hurlements retentissent depuis le pont, suivis par un gigantesque craquement, puis le navire est ébranlé par un choc sourd. Le grand mât vient de s'effondrer, touché par un éclair. Et sous l'impact, la grille qui fermait la soute aux esclaves s'est fendue. Aussitôt, les prisonnières se précipitent vers le panneau de bois et commencent à tirer de tout côté afin de ménager une sortie.

Sur le pont, les cris sont repartis de plus belle. Sans doute les matelots sont-ils en train de mettre à flot des canots de sauvetage. Les captives, elles, commencent à sortir de leur prison et, saisissant la première arme qui leur passe à portée de main, se jettent sur les marins en poussant des cris de guerre. Chancelante, un coutelas à la main, la jeune fille est parmi elles, tranchant et taillant, purgeant toute la haine qu'elle a pu avoir contre ces hommes qui ont voulu faire d'elle une chose. Le sang rouge coule sur sa peau rouge, et elle hurle toute la colère et la douleur de son coeur.

La tempête ne fait pas mine de se calmer. Le bateau - l'épave - est sans cesse ébranlé par les assauts de la mer, et menace de se fendre en deux. Mais les prisonnières n'en ont cure : elles sont là pour venger leur honneur, et n'ont pas peur de mourir l'arme à la main. Lorsque le navire se fend en deux sous la pression des vagues, seuls les marins crient et supplient leurs dieux de les épargner.*

*Lorsque le soleil réapparaît enfin, il ne reste plus du bateau que quelques morceaux de bois épars, certains d'entre eux aggrippés par une forme humanoïde, morte ou inconciente. L'une d'entre elles est une jeune fille aux cheveux noirs et à la peau cuivrée.

Dérive, délire... Comment peut-elle mesurer le temps qui passe ? Seule la douleur du sel sur ses blessures lui rappelle fugacement qu'elle est encore vivante.

Puis le sol devient solide et rugueux. Une plage. Des voix qui lui parlent dans une langue inconnue, peut-être celle des marins morts. Des mains qui la soulèvent, puis la chaleur d'un foyer et le confort d'un lit. Elle sombre, enfin.*

- Vous allez bien, mon enfant ?

*Frère Giamas tapote du bout du doigt l'épaule de la paladine assoupie. Herbe-Folle sursaute, et lui sourit, un peu honteuse. Ce n'est pas parce qu'elle ne vénère pas Artherk qu'il faut qu'elle prenne son temple pour une auberge !*

- Pardonnez-moi, mon frère, je crois que je me suis endormie.
- J'espère qu'Artherk vous a porté de beaux songes, répond le prêtre en souriant.

*Elle réfléchit un instant. Quelques images d'un navire dans la tempête flottent encore dans son esprit, mais s'estompent dès qu'elle essaie de se concentrer dessus.*

- Je ne saurais dire, mon frère. Je ne m'en rappelle plus.

*Herbe-Folle se lève, s'étire un peu et reprend son épée. Au temps pour les tempêtes et les navires. Il paraît que des arbres démoniaques rôdent aux portes de Silversky. Ils serait temps de leur faire comprendre qu'ils feraient mieux de poser leurs branches un peu plus loin !*

Par Conrad McLeod le 6/12/2001 à 22:31:56 (#507512)

Fais donc, je t'en prie. Tu étais la prochaine sur ma liste imaginaire des rétrospectives. Ca m'évitera de rechercher tes posts.

A noter que je ne suis pas certain que les forums JeuxOnline resteront bien longtemps en vie. Si vous avez des posts auxquels vous tenez, je vous suggère de les retrouver ici (quitte à retravailler un peu la mise en forme, ou alors je peux le faire à mes heures perdues...) et de les faire remonter.

Portée par le vent...

Par Crazy le 6/12/2001 à 22:32:24 (#507515)

* Jylun nha Mhari s'assied dans un coin du temple et observe la foule. Pas de trace d'un autre peau cuivrée comme la sienne, encore moins de la silhouette autrefois familière de sa cousine Erlyn nha Cassi. *
* Les passants sont généralement de jeunes hommes vêtus de ces ridicules vêtements de toile typiques de Goldmoon. Certains portent une armure légère, d'autres la robe des mages. Parfois un Elu apparaît, aussitôt assailli par des nuées de jeunes aventuriers qui implorent sa protection. Jylun elle-même a déjà été sollicitée - elle, une simple servante des Esprits ! - et a eu toutes les peines du monde à faire comprendre, dans ce langage qu'elle ne maîtrise pas encore, qu'elle n'était pas en mesure d'aider ces pauvres démunis. *

* Une des servantes du temple lui lance un regard sévère. Evidement, on juge sa tenue inconvenante, mais il fait si chaud ici ! Elle a déjà dû supporter cette tenue malcommode pendant tout cet interminable voyage, avec la mer démontée, les remarques grivoises des marins, cette langue barbare qu'il lui a fallu apprendre, que la première chose qu'elle ait faite en arrivant a été de jeter ces hardes dans la première poubelle venue. Tant pis pour leur morale ! D'ailleurs, quelque-uns ici semblent faire de même. Surtout les hommes évidement. Société patriarcale... *

* Elle soupire. Elle aimerait parfois que les Esprits ne lui aient pas parlé, cette nuit-là, alors qu'elle terminait son initiation chamanique avec les survivantes du massacre qui avait dévasté le village. Tous les hommes avaient été impitoyablements éliminés, même les quelques enfants qui n'étaient pas à l'enseignement. Toutes les femmes, même les guerrières, même sa cousine Erlyn, avaient été capturées par les assaillants. Peu de gens y avaient échappé. Mais les Mères et les Pères avaient quand même décidé de poursuivre la formations des novices. *

* Et là, les Esprits lui avaient dit qu'Erlyn, fille de Cassi (elle aussi au nombre des morts, comme Mhari, comme toutes les autres prisonnières) avait survécu à la vengeance qu'Ils avaient exercé sur les ravisseurs. Erlyn était vivante, oui, et errait sur les terres de Goldmoon. *

* Alors Jylun avait su que tel était son destin, d'émigrer vers ces terres barbares et de retrouver celle qui était quasiment sa soeur. Mais personne ne semblait avoir entendu parler d'elle. Certes, les servants du temple de Lighthaven avaient peut-être vu passer quelqu'un lui ressemblant, plusieurs mois auparavent, mais ils avaient tant de personnes à soigner et à recueillir ! On lui avait bien parlé d'un Erlan (c'était un homme) ou d'une Elsyn quelquechose (une petite fille), mais pas de trace de SON Erlyn. *

* Elle s'étire un instant et se prépare à repartir. Ce n'est pas en paressant qu'elle retrouvera la trace de sa cousine, sans compter qu'elle doit aussi continuer sa formation ici, avec les moyens du bord. Tout à l'heure, un vieil homme vêtu de rouge lui a proposé d'aller lui tuer des rats. Peut-être que l'exécution de ce genre de tâches lui permettra de nouer plus tard des relations intéressantes, et de pouvoir enfin mener à bien la mission confiée par les Esprits *

http://millarca.multimania.com/t4c/jylun.jpg

Par corian zelor le 6/12/2001 à 22:36:09 (#507540)

Provient du message de Conrad McLeod
A noter que je ne suis pas certain que les forums JeuxOnline resteront bien longtemps en vie.


Ah bon ??? *degouté sur ce coup la* Et pour quelle raison ??

Réponse de Conrad: Désolé, je faisais référence aux forums UBB. Je doute que GOA héberge longtemps un serveur d'archives...

Par MortifeR le 6/12/2001 à 22:42:42 (#507589)

Tsssss viens pas polluer le beau post de mam'zelle Herbe-folle avec tes questions qui ont rien a voir, coco ;)

:amour: You drive me crazyyyyyyyyyyy ! :amour:

Mais qu'est ce que je raconte, moi

Par corian zelor le 6/12/2001 à 22:55:32 (#507666)

Tsssss viens pas polluer le beau post de mam'zelle Herbe-folle avec tes questions qui ont rien a voir, coco


Pff pour une fois que je posais une question serieusement v'la qu'on me dit que je cause pas la France .. c malin

Par Crazy le 6/12/2001 à 23:13:01 (#507768)

heu... tant qu'à faire, si ça vous plaît vous pouvez noter, hein... :p

Par MortifeR le 6/12/2001 à 23:20:08 (#507798)

Bonne idée, au lieu de dire des bêtises on va mettre une bonne note :).
Désolé pour les HRP pas beaux hein.

Par lana le 6/12/2001 à 23:51:06 (#507911)

:)
*note*
sinon, pour archiver vos zairpés, y'a toujours ce site :)

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