[Broc] La cinquième nuit de Quartz

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Cela fait maintenant quatre nuits que malgré nos efforts et nos sacrifices le Val de Quartz reste aux mains de nos ennemis. Malgré nos assauts incessants et les sacrifices héroïques de mes compagnons nous n'arrivons pas à rehausser le fier drapeau de notre royaume au sommet de ce fort qui doit être à nous, qui doit nous appartenir. Le fier marteau de Thor doit flotter au sommet des murailles, il ne peut en être autrement, il en va de l'honneur de nos Dieux.

J'ai passé la journée à prier Kelgor pour qu'il puisse m'apporter la force nécessaire. J'ai affûté mes griffes comme jamais, les maîtres forgerons nains eux-mêmes en seraient surpris. Je veux les voir luire à la clarté de la lune, voir le sang de mes ennemis glisser sur leur surface étincelante, les voir perforer les lourdes cottes de mailles et entendre le déchirement du tissu des magiciens à chacune de mes attaques. Je me sens prêt, calme, reposé, serein avant le combat. Le calme avant la tempête ...

Je vois les sages Gothis s'avancer, ils sont sereins eux aussi. Ils savent que nous ferons tous pour que Midgard domine ses ennemis. Evlilltire, déjà concentrée, est en face de moi, elle se prépare pour appeler Bogdar à son aide et mener ses guerriers squelettes au combat. beaucoup d'agitation, partout de fiers combattants se concentrent et se retrouvent au centre du cercle que forme les Gothis, fermer les yeux, ne plus penser à rien, se préparer à vaincre. Les yeux fermés je peux encore ressentir l'agitation gui gagne mon compagnon de chasse. Zaff parle encore, il parlera toujours, cette fois-ci avec un puissant disciple de Loki-le-fourbe.

L'air se sature, je vois les mains des mages du transfert dessiner de larges cercles, ils incantent, enfin, ils nous conduisent directement aux combats, ils nous souhaitent bon courage, bonne chance ... La chance ne peut nous aider, pas dans ce combat. Nous devons juste faire confiance aux Dieux et nous reposer sur nos compagnons. Se faire confiance, s'entraider, combattre ensemble, crier notre rage face aux ennemis, charger, incanter, du sang ... la victoire sera-t-elle avec nous ce soir ?

Nous ouvrons les portes du fort, de fiers Huskarl sont là, ils étaient là quand je n'étaient encore qu'un jeune apprenti, ils seront encore là lorsque mon esprit rejoindra mes compagnons déjà tombés au combat. Nous voyons d'autres fiers combattants, la plupart invoquent Ymir et sa toute puissance, Ymir est avec nous, je me sens plus fort, plus rapide, plus précis, plus ... prêt au combat. Nous répartissons les combattants en divers groupes, bous devons nous diviser pour être plus aptes au combat, nous devons rester ensemble pour rester plus fort.

Nous entendons au loin des cris d'agonie. Parfait, nos assassins nous montrent la voie à suivre et commencent déjà à semer le doute dans l'esprit de nos ennemis. Des chasseurs viennent au rapport, l'air dépité, de mauvaises nouvelles disent-ils, Albion a le double de nos hommes et les mages d'Hibernia font déjà crépiter le val de leur mana surpuissante. Je leur réplique que cela ne sont que de bonnes nouvelles, que le combat n'en sera que plus beau. les Dieux seront fiers de nous, je me sens encore plus déterminé que lors de mes prières, je sens Kelgor poser sur mon épaule sa main forte. Je sens ses forces et sa détermination coller en moi, je mourrai peut-être ce soir, mais j'enrênerai avec moi bien plus d'ennemis que de compagnons. Je l'ai décidé et il en sera ainsi ce soir.

Je regarde mes compagnons et je les sens aussi prêts et déterminés que je le suis. Le doute n'est pas là ce soir, le doute a été chassé aussi loin de nos esprits qu'il est possible de le faire. Nous ne désirons qu'une chose ce soir, que les eaux de Quartz soient rouges du sang de nos ennemis. Je prends enfin la corne en main, je la porte à ma bouche et je sens le regard de mes compagnons peser sur moi, ils n'attendent que le son que je tirerai de cette corne divine. Ils attendent ce moment depuis si longtemps. Je prends une longue inspiration et fait rugir tout Quartz du terrible cri de la corne. Midgard est là ! Je peux déjà voir la crainte se dessiner sur les visages albionais et hiberniens à l'entente de ce bruit sorti tout droit de nulle part. Je devine aussi les sourires de nos assassins, les renforts arrivent, bientôt ils ne se contenteront plus d'une pauvre âme perdu sur le champ de bataille mais pourront eux aussi se dévoiler au grand jour, quitter les ombres et nous aider à prendre ce fort.

La troupe s'élance, lentement au début, mais Bragi ne l'entend pas de cette oreille, ses disciples entament les chants de Midgard qui nous font gagner de la vitesse, toujours plus vite, toujours plus près du combat, toujours plus déterminés, toujours plus forts. Là ! J'aperçois le fort, rien que de voir les couleurs d'Arthur se dessiner sur ses remparts le dégoût me prend à la gorge et mon envie de combat grandit de plus belle pour atteindre son extrême limite. Je crie à mes compagnons ma rage de vaincre, ils me répondent comme jamais je ne les avait entendu crier auparavant. Nous voilà prêt, nous ferons ce fort nôtre cette nuit, quoiqu'il puisse nous en coûter. Nous arrivons sur le pont de pierre nous séparant de nos ennemis, déjà l'on aperçoit la lune se refléter sur certaines armes ennemies, je sens mes griffes chauffer au creux de mes mains, elles luiront plus que n'importe quelle arme ce soir.

Hibernia ! Ainsi donc Hibernia a vaincu Albion et attend devant son fort, ne pesant pas que nous pourrions être une menace ce soir, grave erreur que de penser ça, sûrement la dernière de leur nuit. Nous arrivons dans leur dos et leurs magiciens se relèvent, leurs guerriers tentent de s'organiser pour les protéger mais ils sont eux-aussi sur le coup de la surprise. J'entends Bragi entonner son chant de puissance, nos armes étincellent de leur plus bel éclat, ne demandant qu'a frapper, ne demandant qu'à s'abattre sur les ennemis de Midgard. Qu'Eir soit avec nous ! Je vois ces elfes, lurikens et autres firebolgs bloqués sur place, endormis, ou tétanisés de peur. Ils ne peuvent plus bouger, leur muscles sont tétanisés. Il faut en profiter tout de suite ! Nos mages incantent à leur tour et monte qu'Hibernia n'est pas le seul royaume de magie ce soir, des ennemis explosent déjà sous les sorts dévastateurs d'Odin et de Hel. Nos haches sont sorties et s'abattent déjà sur les cranes fragiles. je vois un compagnon tomber à ma droite, je regarde qui a pu le terrasser si vite, un magicien elfe tente de s'éloigner mais je le rattrape bien vite, mon compagnon sera vengé mage ! Mes griffes sont sorties, elles vibrent, elles réclament leur part du festin, j'invite Kelgor à m'aider et abat sa colère toute puissante sur la tunique de ce petit mage, à force d'incanter il faut croire que les magiciens ont oublié de se protéger, je frappe son corps comme si le tissu qu'il porte n'existait pas, je sens mes armes rentrer dans sa tendre chair et son sang chaud se répandre sur la garde de mes griffes. Je sens sa chaleur sur mes mains maintenant, ce n'est qu'un début, mes mains seront rouges ce soir, qu'il en soit ainsi !

Je me retourne sur mes compagnons et j'apprécie le spectacle. Ces braves guerriers de Midgard ont déjà porté haut le nom des Dieux. L'hécatombe au sein des elfes est terrible, seuls quelques rescapés ont pu s'échapper avec juste assez de sang dans leurs veines que pour les porter à leur propre fort. Mais ils se sont bien défendus, certains de mes compagnons gisant morts, étendus sur la terre rougie. Puisse Eir les ramener à al vie pour les prochains combats, la nuit ne fait que commencer et nous aurons besoin de toute notre force pour affronter les prochains combats. Soudin un chasseur sort de l'ombre et me murmure à l'oreille qu'Albion a envoyé des renforts pour protéger son fort. Je crie à mes compagnons de se tenir prêt au nouveau choc ! Albion est venu se défendre d'Hibernia, il y trouvera Midgard, plus fort que jamais ! A ne pas en douter, la surprise sera de taille, et elle leur sera très désagréable, j'en fait le serment.

Les voilà déjà arriver, tirés vers le combat par leur ridicules ménestrels, pauvre oisillons chanteurs. On peut lire toute la surprise que nos haches leur inspire, au-delà de la surprise je devine leur peur, je peux la deviner, la sentir flotter dans l'air tellement elle est grande. Grand bien m'en fasse, leur peur sera mon courage, leur sang sera ma force, leur craintes seront réelles cette nuit, Midgard charge !

Le choc est terrible, Quartz ressemble à la fin du monde cette nuit, les trolls rugissent et crient leur puissance à la face de ces frêles bretons agitant dans les airs leurs longues épées, espérant sans doute nous faire peur, il n'en est rien, nous rigolons de la puissance qu'ils pensent posséder ne les frappant. Les épées s'entrechoquent avec des haches, mes griffes déchirent l'air lui-même, nos combattants sont déchaînes et provoquent dans les rangs ennemis plus de ravage qu'une épidémie de peste noire ! Le combat fait rage, je ne sais plus qui je suis, je sens juste Kelgor me donner se force, Bradi chantonner sa puissance dans mes oreilles, Eir faire couler sa magie dans mes veines. Je vois un compagnon tomber devant moi, je charge de plus belle, il ne sera pas mort pour rien, finissant d'un coup de griffes animal un magicien albionais je sens la chaleur d'une de leur boule de feu mais je tiens bon. Je dois rester en vie, je dois continuer le combat, je dois protéger mon royaume et mes compagnons. Je reste debout et sent Zaff m'aider et user de toute la puissance d'Ymir pour me tenir en vie, je vois des éclairs frapper mes ennemis et se former dans les airs de gigantesques marteaux de puissance frapper un groupe entier de disciples d'Arthur ! Je vois un squelette frapper avec moi un fier paladin, non je n'ai pas la raison qui flanche, je devine Evlilltire à mes côtés m'aider de son mieux avec son armée de non-vivants. Encore une proie, la suivante, sûrement pas la dernière, mais je la vois partir, cette frêle magicienne décide de se retirer, et je vois qu'elle n'est pas la seule, serait-ce déjà la fin ? Je m'arrête et regarde autour de moi ... victoire ! Que les Dieux soient bénis, nous avons remportés une grande victoire. beaucoup de mes compagnons ont trouvé la mort, Eir s'attelle à la tâche tandis que le bélier est assemblé aux portes du fort.

Ce soir il sera nôtre ! Des coups contre les lourdes portes résonnent dans la nuit silencieuse, des bruits sourds et forts, prêts à réveiller les morts. Les portes tremblent mais ne tombent pas encore, ce n'est qu'une question de temps. Soudain d'autres bruits me parviennent, le bélier s'arrête de marteler les portes et on entend au loin des bruits de pas, où sont donc nos chasseurs ? Pourquoi ne suis-je pas prévenu de renforts ennemis ? Qui vient-là ? Qui ose encore vouloir nous affronter ? Je me retourne et je vois mes frères de combat reculer petit à petit, je les harangue de plus belle, je leur crie ma rage de sang, on ne peut reculer si près du but ! Mes compagnons me prennent les bras, il faut partir me disent-ils, nous ne sommes plus assez, Hibernia vient prendre sa revanche et Albion en veut pas perdre son fort, nous devons nous regrouper, reprendre des forces pour mieux revenir par la suite. Je ne veux pas ! Ce fort doit être à nous cette nuit ! Evlilltire et Zaff eux aussi m'enjoignent de quitter le Val pour cette nuit, nous ne tiendrons pas le choc si affaiblis, même nos soigneurs sont à bout de force. C'est l'esprit triste que je m'éloigne du fort. Bragi nous aide pour notre retrait mais son chant n'a plus la même contenance, il est triste pour nos compagnons morts, triste pour ce fort toujours tenus par l'ennemi, mais son chant nous promet d'autres combats, encore plus intenses, encore plus forts. Je m'éloigne, notre fort apparaît enfin, les Huskarl nous voient arriver et même si nous n'avons pris le fort cette nuit ils nous félicitent du combat au nom du royaume tout entier. Midgard peut être fier disent-ils, nos ennemis ont peur, ils savent que nous reviendrons plus tard, encore plus forts, toujours plus déterminés.



Le fort sera à nous, il nous appartiendra. Le fier marteau de Thor flottera au sommet des murailles, il ne peut en être autrement, il en va de l'honneur de nos Dieux. Ce n'est qu'une question de temps.







( Voilà. Ce "petit" message pour remercier tous les participants de cette merveilleuse soirée au Val de Quartz où les 3 royaumes se sont affrontés sans relâche et où les combats furent épiques. Puissions-nous encore en avoir beaucoup d'autres comme celui-ci. )
euh pkoi m'avoir édité? je trouve réellement le dernier paragraphe excellent meme si je n'ai lu que ca ....

ho et puis après tout, je pourrais dire : ouaissss moi aussi je me susi fait éditer sur jol !!
Très joli récit , dommage, je n'ai pas eu la chance d'être là pour cette grande bataille, mais je lis la gazette quand même

Il n'empêche que nos Mages ne devaient pas être en forme ce soir là pour que vous ayez pu leur tenir tête ne serait-ce qu'une seconde !


On se retrouvera... !
Citation :
Publié par Skeggjold
Soit dit en passant, je ne pensais pas qu'il puisse se passer tant de choses dans un crâne de troll...
çanouavoirdresséça çabonnecayasse !
çapabonpourblabla maisçabonpourpifpaf çasûr çavrai

Citation :
Publié par JLF
Il n'empêche que nos Mages ne devaient pas être en forme ce soir là pour que vous ayez pu leur tenir tête ne serait-ce qu'une seconde !
sisisi çamageavoirforme, çanouplufort picétou nadabord !
La horde charge. Dans ce fragment de Bifrost, dans ce lieu si loin et si proche à la fois de Midgard, le sol tremble, l'herbe est foulée par les pieds lourds et chargés de fureur de ses trolls, véritables colosses au visage déformés par leurs cris de haine. Les deux masses se rencontrent, l'impact a lieu, mais il n'est pas harmonieux, il n'est que violence, masse contre masse, pierre contre de métal. Les défenseurs tentent de tenir bon, engoncés dans leurs carapaces de mithril, leurs lourds boucliers brandis à deux mains, les muscles crispés de douleur, alors que les trolls continuent d'avancer, balayant de leurs bras tels des troncs les fétus humains, nettoyant les rangs par de lents mouvements déterminés, fauchant les corps des défenseurs.

Mais Albion n'est pas faible, loin de là, et si, comme nous, ceux d'en face ne sont que des néophytes envoyés ici pour faire leur preuve, le sang du fier peuple qui domina le monde connu coule encore dans leurs veines. Dans chacun de nos adversaires, il y a un peu d'Arthur, et les lances sont vite plantées au sol, leurs pointes pénétrant les mailles, les pierres et les chairs, la charge s'arrête, impossible d'avancer, la mêlée commence. Chacun tient sa position, les lames sifflent, fendent l'air - et les crânes.

Le métal se met à étinceler, des traits de lumières se mettant à la terre le long des hampes et des gardes. Certains, ceux qui sont, à notre échelle, des vétérans (pensez ! ils ont jusqu'à quatre combats derrière eux !), reconnaissent un signe avant-coureur, et n'ont que le temps de se protéger de leur avant-bras. De l'arrière des lignes ennemies, le feu magique nous frappe, nous englobe, fait griller nos sourcils, nos cheveux et nos chairs. Le troll à mes cotés chancelle, semble hésiter, puis, sans un bruit, s'affaisse. À la place de ses yeux, deux trous noirs, insondables, d'où s'échappent une fumée graisseuse. C'est les yeux remplis de larmes que j'assiste, impuissante, à ce sacrilège. Un Maître est tombé.

Ma bouche s'ouvre, haineuse, dévoilant mes crocs. Sans y penser, de fureur, mes griffes s'échappent, se referment sur mon bâton, s'enfoncent dans son bois. Je le lève, alors que de ma gorge sort un cri, non le miens, mais celui de tout une Meute, entité centenaire que les païens albionnais ne peuvent pas comprendre. Jamais ils ne comprendront que la mort de ce troll inconnu m'affecte plus que celui d'une mère ou d'un père, jamais ils ne comprendront combien je souffre de ce blasphème, de voir que cet être divin, vénéré, n'est plus qu'une carcasse à mes pieds, d'assister à ce symbole de la déchéance de ceux qui modelaient Ymir alors que les hommes cessaient seulement de griffonner les murs de leurs grottes. Ma fourrure est hérissée, crépitante des restes de la charge magique qui décima nos rangs, et mes yeux fendus se contractent sur celui qui en est la cause, un être fin, fier, dans sa robe superbement ouvragée aux couleurs d'Avalon.

Ses bras s'agitent à nouveau, dessinant dans l'air les gestes précis, automatisés, des figures apprises et répétées mille fois dans les couloirs de l'Académie, ses doigts courbés, sa bouche psalmodiant les mots de pouvoir qui vont appeler à nouveau le feu de Merlin sur ses ennemis, sur nos hordes, sur Midgard. Prêt, ses mains se lèvent. Puis s'abaissent. Jusqu'au sol. Les yeux horrifiés, la lèvre tordue dans un affreux rictus, il observe les moignons achevant ses bras, d'où s'écoulent ses os devenus liquides. Il tremble, non de peur, non de douleur, mais de sentir son corps devenir flasque, liquide, sa précieuse charpente réduite en miette. Pas de formule magique. Pas de précises incantations. Uniquement la foi. Bodgar est à mes cotés. Ce soir, homme, tes os sont miens.

Mais ce sang qui s'écoule n'étanche pas ma soif de vengeance, il ne faut que l'attiser. Plus, il m'en faut plus, je dois réduire à néant ces êtres qui ont osé lever les yeux sur les Maîtres. Il faut que la Meute soit fière de moi, que nous accomplissions notre part du contrat, de nos antiques promesses. Ceux qui nous ont sorti de la bestialité, nous on offert l'intelligence, doivent être vengés, doivent, ce soir, festoyer sur les cadavres de leurs ennemis. Je lève mon bâton dans un rugissement sauvage, alors que Bogdar se répand sur le champ de bataille.

Le regard fier, la mâchoire dure, il avance. Monstre humain, tout de muscle, de sueur et de fierté, le tartan, symbole de son clan, au vent, il cherche quel combattant est le plus violent, le plus sanglant, afin de l'affronter. Il dégaine une gigantesque épée, effectuant quelques moulinets pour s'échauffer, avant de frapper. Le troll, surpris, n'ayant vu le coup, met quelques instants à s'en remettre, sonné. Il serre ses griffes, les mains contractées de rage et de douleur. Le second coup fait jaillir des étincelles alors que la lame frappe la pierre, mais il est cette fois prêt, et la contre-attaque est violente, les bras du highlander lacérés. Les combattants se toisent. Un sourire à ses lèvres. Un nouveau fait d'arme à son actif. L'épée se lève, elle fend l'air, vise la tête.

La lame s'enfonce à moitié dans le crâne avant de s'arrêter net. Deux yeux vides observent le combattant, semblant loucher sur sa corne improvisée, alors qu'il lui adresse -forcément- un sourire. Puis les bras décharnés lèvent sa lame rouillée, et avant que le maître d'arme n'ait pu récupérer son bien, il passe à l'assaut. Même morts, nous servons la Meute. Même morts, nous combattons pour les Maîtres. Même morts, Bogdar nous guide. À deux contre un, désarmé, nul doute sur l'issue du combat. Même morts, nous vaincrons !

Mais déjà, les rumeurs parcourent l'arrière garde, où j'assiste à la bataille, reprenant des forces. La bas, derrière, sur le pont, les armées d'Hibernia ont été aperçues. Soupirant, je me retourne, prête à me battre sur les deux fronts...
__________________
http://membres.lycos.fr/nof9lefou/DAoC/Evlilltirre.jpg
Citation :
Publié par Kaheel
Le fort sera à nous, il nous appartiendra. Le fier marteau de Thor flottera au sommet des murailles, il ne peut en être autrement, il en va de l'honneur de nos Dieux. Ce n'est qu'une question de temps.
Et nous le reprendrons alors pour le plaisir de faire brûler ces hardes aux couleurs de vos idoles barbares sous le Chaudron de Dagda.

Le temps joue pour nous, mortel.
Tres joli récit ^^ .

C'est vrai qu'il se passe quand meme de tres beau combat sur quartz , dmg que les hib ne comprenne tj pas que de camper le fc ne peut apporter que du rip et surtout je dois avouer que l'organisation n'est pas la , c'est un gros bordel sur le cc et pas tj simple de faire suivre les 24 autres hib ;

Exemple du cc/bg quartz :

<put1 on c fait own par un fg alb pm>
<nous on est ph on rez une ombre>
<kikou on est 2 grp de 4 on peut fusio ? )))>
<GOGOGO prendre le FCC j'apporte un belier> ( apres avoir rip a 18 sur 8 alb donc je n'imagine meme pas avec l'ensemble des pnj du fort , les midoux etc :/ )
<PLAUPE je duo avec un pote tpm sa se passe ou ?>
<nerf on est 3 rip ruine vs pouvez vnir nous rez ?>
<put1 mais vs vs chiez dessu , aller gogo bélier! >

Bref des hib tres mal organisés face à des albs qui jouent only pm et fc donc souvent difficile a kill et des mid TRES bien orga ( peut etre parcqu'il tourne a 1 fg et quelques fufu ^^ )


ps : Merci les alb de me flood log quand je rip devant pm j'ai bien aimer les tambour , une belle ceremonie :>

Ceamthorth , faucheur
Citation :
Publié par RominOo
Bref des hib tres mal organisés face à des albs qui jouent only pm et fc donc souvent difficile a kill et des mid TRES bien orga ( peut etre parcqu'il tourne a 1 fg et quelques fufu ^^ )
( Je ne parlerai que point de vue Mid, puisque je ne peux juger l'organisation des autres

Pour les Mid, durant 3 soirées de suite, rien en organisation, mais quand je dis rien, c'est vraiment rien, il y a avait plus souvent 3 groupes de 2 et 2 mecs qui se baladaient tout seul ( pas les fufus ) qu'un seul groupe de 8. Le 4° je sais pas pourquoi, il y a eu un semblant d'organisation, on a bien rigolé, bien déconné, mais on a bien mangé surtout ^^ Et tout d'un coup, le 5° soir, on s'est retrouvé a 20 personnes ( du jamais vu pour Quartz selon moi ^^ ), et l'organisation a mis du temps à se mettre en place, mais a encore bien tourné je trouve ^^
On s'est organisé un peu avant le départ, on a tenté de répartir les combattants dans les groupes etc ... Et ensuite on a testé, on a du se manger 3 grosses raclées pour finalement y arriver ^^

Ce que j'ai apprécié ce sont nos quelques fufus qui étaient là et qui demandaient à rejoindre le cc afin de nous donner des infos, ça nous a servi plus d'une fois et je les en remercie encore



Mais parfois ça campe pas mal, il faut quand même l'avouer. Je vois le camping au pont Mid, juste devant le fort ou encore au tp Mid. Les gens font ce qu'ils veulent et ils jouent leur soirées comme ils le désirent mais moi je n'aime pas rester à rien faire à un endroit en attendant que l'on vienne à moi, je préfère aller les chercher
Les 2 fois où je peux dire que j'ai " campé ", sont nos 2 tentatives de prise de fort ( toutes les 2 échouées d'ailleurs ). Mais bon, on peut pas essayer de prendre le fort en courant de tp à tp non plus =^.^=


pour un autre texte ... euhhhhhhh ... je suis pas un " pondeur de texte " donc bon, on verra Peut-être après une excellente soirée de jeu, qui sait )
Récit très agréable à lire, ça donne envie .
On ne peut que te (vous) souhaiter d'aussi belles soirées, riches en émotions, pour nous re-sortir d'aussi jolis textes.

-- Fee
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