Renaissance d'un ordre

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I) Introduction

http://www.shadesofpyros.com/images/alpha/l.gife vent commençe à souffler, des nuages noirs s’amoncelent au sud, signe d’un orage. Nous avions quitté la vallée en début d’après midi pour commencer notre ascension dans les montagnes où s’érigé autrefois la cité de Pyros.

Je vis mon père regarder le ciel. L’orage se rapprochant, le ciel fonça et l’obscurité fini par nous gagner peu à peu.

- « Il faut se dépêcher de se mettre a l’abris » cria mon père, « on risque d’être pris dans un orange des plus violent, il me semble que des offrandes on été offerte à Hel »

L'orage éclate. D'abord un éclair zébra le ciel, illuminant les pics de montagnes. Puis le grondement du tonnerre se fit entendre d'un bout à l'autre de la vallée. Quelques gouttes de pluie tombèrent.

Je jetai un regard aux alentours et ne vis aucun abri. Mon père redoubla de vitesse. On s était écarté du chemin pour marcher sur les traces d’un ancien sentier.

On atteignit enfin un col quand soudain les éléments se déchaînèrent. Le vent souffla en bourrasque, nous empêchant de marcher facilement. La pluie martelait nos habits de cuir. La tempête se déchaînait autour de nous. Mon Père me fit signe de descendre sur un flanc. L'averse redoubla de violence. A travers un rideau de pluie, je distinguai ce qui ressemblait à un village typique de la région.

Mon père me montra du bout de son doigt une ruine se dressant devant le ciel chargé de nuages sombres et me fit presser le pas. Enfin, on put se mettre à l'abri sous une charpente à moitié détruite. La bâtisse en ruine était adossée au flanc de la montagne. Sous le toit déchiré, on était à peine protégé.

Cependant, je pus contempler à loisir le paysage qui m’entoura. A chaque éclair, un paysage de désolation s’illuminait. Toutes les habitations du village étaient détruites. Des pans de murs s'étaient affaissés. Des toits n'apparaissaient que des poutres noircies.

Pendant ce temps, mon père s'était tourné vers l'antique cheminée. Il cherchait quelque chose. Quand soudain, un pan de la cheminée s'ouvrit laissant apparaître une entrée obscure. Il craqua une allumette. Protégeant la petite flamme dans la paume de sa main, il alluma une torche qu'il avait trouvée dans l'entrée. J’avançai alors dans le couloir taillé à même la roche. Nos ombres furent englouties par les ténèbres avant même que le mur ne soit refermé derrière nous. On descendit une rangée de marche, puis le chemin continua en pente douce. La flamme de la torche éclairait à grande peine cette pénombre. Mon père tenait la lumière en avant, guettant le moindre obstacle. Tout à coup, nous arrivâmes sur une vaste salle tout en profondeur. Il leva plus haut sa torche et éclaira ainsi une voûte sculptée de volutes. Au milieu de l'arche, le blason d'un clan apparaissait plus ou moins nettement.

Il s'affaira près d'une pierre et un feu s'alluma. Il passa ensuite le long de la pièce et alluma une à une, les torches qui l'entouraient, découvrant à chaque fois une nouvelle entrée. Je m’étais approché du feu et tendais mes mains vers la chaleur. Notre escapade sous l'averse nous avait laissés transis de froid. Une fois réchauffés, j’observai alors l'endroit où on se trouvait. Un rectangle de pierre trônait au milieu de la pièce. Le même blason ceignait les flancs de la tombe. Car c'était une tombe, certainement en l'honneur d'un personnage important. La crypte semblait contre toute attente ne contenir que ce monument. Mon père s'approcha du feu pour se réchauffer à son tour. Aussitôt, je le questionnai :

- Comment connaissais-tu ce passage ?

- ton grand père me l a appris il y a fort longtemps. Il faut que tu saches mon fils que la montagne regorge d’endroits semblables à celui ci.

- Qu’ont t’ils de particulier ces endroits ? Raconte moi

- Oh, c'est une histoire qui remonte à si longtemps.

En disant cela, les yeux de Père se perdirent dans le vague, il s'adossa au mur, ferma les yeux et commença à raconter.... une histoire qui allait m'amener vers une longue quête....La renaissance de l'ordre des Shades of Pyros.


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II) A la Rencontre de Ash


http://www.shadesofpyros.com/images/alpha/l.gifes étoiles ont tourné dans le ciel depuis que j'ai quitté mon père. Et les constellations qui alors m'indiquaient la route ont été remplacées par d'autres dans le ciel, elles-mêmes remplacées a leur tour.
Voici donc un demi cycle , que j'ai commencée ma phase d'initiation, mon voyage. Tel que le veut la coutume, mon 21eme cycle achevé, je suis partie découvrir le vaste monde, curieuse de voir ce qu'il pouvait avoir à m'apprendre et rencontrer mes amis.
La tranquillité de la soirée me permet pour la première fois de faire plus qu'un avec le monde m'entourant. Pendant ce temps mon repas, un légume sauvage, plutôt dodu, cuit doucement sur le feu. Les flammes vives animent seules cette nuit bien silencieuse. Tout autour de moi la forêt ne semble pas habiter, le vent ne faisant même pas vivre les grands arbres. Les êtres de la montagne ne sont pas sortis à la nuit tombante, sûrement rebutés par le froid intense qui s'est abattu sur toute la contrée ;
je commença mon repas quand alors un bruit se fit entendre, une branche craqua
- Il y a Quelqu'un ?
Pas de réponse
- Montrer vous ou je n'aurais aucun remord a vous tuer !
Toujours pas de réponse et encore moins de signe visuel d'une moindre personne dans la pénombre de la forêt. Je me remise à manger quand alors un Demi Orc me sauta dessus et m'assomma.
Une sensation... de douleur d'abord... puis une lumière, diffuse et blafarde, là, en face de moi... enfin celle d'être en vie... ou tout au moins, je le croyais. J'émergeai petit à petit de l'inconscience. Où étais-je ? Que faisais-je ici ? Je battis plusieurs fois des paupières afin de réhydrater mes yeux. Oui. Je devais bien être encore vivante.

J'étais allongée sur un sol froid et humide dans une pièce au mur gris et crasseux. Au fond, un tas de paille devait certainement servir de paillasse pour dormir. Près de moi, une porte métallique. Au pied de celle-ci, un plat contenait un broc d'eau ainsi qu'un morceau de pain. L'odeur qui régnait dans ce lieu était infecte. Je me redressai quelque peu et m'adossai contre le mur. Je contemplais le lieu ou j avais atterrie quand une impression de déjà vu me pris à la gorge. Oui c'était bien cela j étais dans un lieu sacré semblable a celui que mon père m 'avait montré. J'ouvris la porte métallique et aperçu le Demi Orc. Il me fixa étrangement et éclata de rire
- Qu avez vous à rire ainsi ?
- Tu as eu de la chance jeune fillette.
- De la chance en quoi ? J’ai failli avoir ma tête réduite en bouillie.
- Pas tout à fait... tu as surtout failli avoir trente centimètres de moins.
- Pour quelle raison ne suis je pas morte alors ?
- Lorsque je me suis jeté sur toi j'étais prêt à te couper la tête c'est alors que je vis un objet sur toi . J'ai réussi de justesse a faire pivoter ma hache pour éviter de te couper la tête mais tu t'ai pris en plein fouet l'arrière de celle ci.
Le Demi Orc ouvrit une bourse et sortie un pendentif.
- Mais, mais comment avait vous cela, il ressemble au mien !
- Oui tout a fait , C'est le symbole d'un vieux clan , si tu l'as pas volé nous faisons surement partie du même ordre.
Je le regardai tout ébailli ne savant pas quoi dire. Il me proposa de m’asseoir à ses cotés et m'offrit une Cervoise. On commença à discuter. Je n'avais bu que quelques gorgées que déjà l'effet de l'alcool se fit ressentir. Je soupçonnais fortement que la bière était agrémentée d'un vieux tord boyaux. Mais peut importe mon mal de crâne s'estompait peu a peu. Je lui parlai de mon père et de ma quête. C’est alors que le silence fut. Il pris un air désespéré comme si un malheur lui était arrivé plus jeune. Il me regarda et me dit :
Nous somme de la même famille maintenant tu as le droit de savoir.
Ma mère et mon père jusqu'alors emprisonnés par des Braves furent pris par des Pecheurs pour appâter les poissons à forte dentition et dut m'avorter dans la barrique de bière [presque vide] qui lui faisait office de cage. Je fus laissé pour mort par ces perfides, et je pus donc continuer mon développement dans une douce bière. Orcuion nu de 30 centimètres bercé par les désirs flottant de la mer ahh la belle époque...
Mais lors d'une soirée arrosée, les marins éventrèrent ma mère et la jetèrent aux poissons, mon père n'eu guère plus de chance il fut découpé vivant quelques jours plus tôt. Il jetèrent la barrique par dessus bord pensant que j allais couler avec elle. Je finis sur la côte quelques heures plus tard .Je compris alors qu'il fallait que je m'enfante tout seul. Les yeux exorbités d'impatience, je sortis ma bouille de Demi Orcuion de la barrique et découvris ce monde. J'avais alors 60 centimètres, mes premiers poils resplendissaient et quelques mouches daignaient bien faire le tour de mon corps.
A peine eus-je le temps de m'émerveiller que des Trolls assoiffés se précipitèrent sur la barrique qui fut sauvagement vidée de ses dernières gouttes et balancée au loin. Après s'être aperçu de mon existence [non s'en avoir couiner plusieurs fois], ils me prirent avec eux et me ramenèrent dans leur village...
Ici commence réellement ma vie, dans ce village Troll n'ayant rien d'exceptionnel, si ce n'est que ses habitants me respectaient comme l'un des leurs, malgré ma petite taille. M'aventurant souvent dans la forêt, je devins rapidement un fourbe désinvolte. Je déshabillais les jeunes lutines et les attachais à un arbre avant de disparaître sous leurs cris apeurés. Je montais sur les arbres et urinais sur les elfes vacants... Bref, au bout de quelques mois, il n'existait plus d'êtres qui n'eut jamais entendu parler de AsH Tepes, comme je fus surnommé....


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III) A la Rencontre de Kaouna

http://www.shadesofpyros.com/images/alpha/c.gifela faisait maintenant deux jours que nous étions en route pour la découverte d'un nouveau sanctuaire.
Notre destin était tout tracé. Je pensais relater ici tout ce que j'ai déjà vécu. Mais j'ai vu tant de choses que je ne pourrais retranscrire ici qu'avec maladresse... J'ai rencontrée tant d'êtres...
J’ai rencontrée des braves vaniteux ou désespérés, des fées d'une gentille naïveté, des elfes tous pareils à eux mêmes, et un étrange petit troll, qui pense que je suis pas fait pour la guerre.
J'ai vu un ogre boursouflé, alors qu'il venait d’engloutir quinze brebis et leur berger, réjoui et rigolant, se mettre à pleurer pour avoir écraser un oisillon.
J'ai assisté aux massacres d’hommes. Tués pour de si bonnes raisons... La volonté d'un Dieu, l'avidité, l'honneur... J'ai contemplé leur cimetière que eux ne voient pas....
J'en garde une impression de gâchis, d'incohérence et d'absurdité mais aussi celle d'une beauté profonde me poussant à toujours aller voir plus loin, pour un jour comprendre pourquoi tout ça.

Ma vie prit un tournant décisif le jour où je rencontrai Ash. Je n'avais pas comprise au premier abord la légende de mon père. Ma quête de connaissance tourna du jour au lendemain à l'accomplissement de la légende du renouveau. Le clan des Shades of Pyros avait disparu déjà depuis 200 ans. Nous étions qu'une poignée de descendants directs de cet ordre ébranlé par les différentes guerres.

Nous devions faire renaître cet ordre de ces propres cendres. Notre but devenait clair aussi bien pour moi que pour Ash. Nous savions que la quête serait épique, mais quelques choses en nous, nous poussait à aller jusqu'au bout.
On avait bien conscience que nous étions les derniers descendant de notre ordre. Mon père m'avait dit que je trouverai de futurs compagnons. Les seuls indications qu'il m'indiqua c'était que chaque esprit de l'ordre était interconnecté spirituellement par notre dieux Pyros.
Il se fait tard, la lune vient de se lever. Demain est un autre jour, demain on continuera notre route. Si les souffles des mondes le veulent bien...
Le chemin qu'on emprunta le lendemain matin nous menait par un flanc de colline à une petite ville qu’Ash connaissait bien, pour y avoir mener cette vie dont il m'en avait tant parlé.
On arriva bientôt aux premières maisons, des fermes pour la plupart, d'où ressortait une activité fébrile, signe du grand travail à effectuer par tous ces habitants en vu de l'hiver. Un travail dur mais nécessaire à la survie de tous dans une ville à la frontière comme celle-ci.
Un Troll s'exclama.
-Ash est de retour !
Mon compagnon se retourna et courut vers le troll
-Lahoura ! Comment vas tu mon ami
- Mal, lors de notre dernière récolte, il y a deux jours, dans la plaine de Thules la moitié des habitants ne sont pas rentrés. Je commence à m'inquiéter
- Deux jours ! Ils ont du avoir des problèmes !
- Oui je pense, Notre gouverneur, inquiet, s'est décidé à lancer une expédition de recherche.
- Mon ami et moi pouvons se joindre à vous si tu le souhaites.
- Avec grand plaisir.
Notre groupe, constitué d'une soixantaine d'individus de toutes races, était mené par trois des meilleurs rangers de la région, tous trois grands connaisseurs des plaines et forêts environnantes. Ash n'avait pas hésité à se joindre à l'expédition, inquiet pour la vie de certains de ses amis. Ses amis communs nous avaient donné tout l'équipement nécessaire ; Roots, un robuste forgeron, m'avait donné un arc effilé et mon ami Ash avait reçu une lourde masse d'arme (chacun connaissant son habileté avec ce type d'instrument). Lahoura nous avait généreusement constitué des sacs emplis de victuailles et de couvertures de son auberge. Les paroles d'amitié et de bénédiction des villageois avaient accompagné notre départ.
Nous partagions le même puissant dodo, montés sur une curieuse selle double. Ceci nous permit de converser tout au long du trajet; nous y commentions les rumeurs qui étaient parvenues à nos oreilles : forêts maudites, mines oubliées, Necromanciers... Je m'émerveillais toujours du talent d'orateur et de la patience de mon ami devant mon ignorance manifeste.
Nous arrivâmes à l'orée de la forêt en milieu d'après-midi. Notre expédition se scinda en trois groupes : l'un allait établir un campement plus à l'ouest, un autre plus à l'est, et un restant sur place. Ash et moi étions du dernier. Nous aidâmes nos compagnons à établir un camp de tentes, disposées autour d'un grand feu. La première nuit se passa sans encombre.
Au petit matin, de petits groupes furent constitués, pour se disperser dans la forêt à la recherche d'indices. Après quelques heures, Ash tapa sur le sommet de ma tête de sa main :
- Hey, Angelic , là-bas!
-N’as-tu pas bientôt fini de prendre ma tête pour un tambourin, par Pyros le tout puissant ?! Que vois-tu?
- Arrête donc de ronchonner. Je crois avoir vu des traces de lutte!"
Une nuée de volatiles s'envola à notre arrivée dans ce qui ressemblait à une clairière où le sol était jonché d'armes abandonnées, certaines venant assurément du village, et d'autres, plus grossières telles que des haches et des masses de bois et de silex. " Armes de gnome, ça... " murmura mon compagnon. Pas le moindre cadavre mais les arbustes et les fourrés étaient brisés en maints endroits, et certains troncs portaient des traces de sang séché, brun rouge en certains endroits, ou verdâtre en d'autres. Qu'avaient donc fait les vainqueurs du combat des cadavres de leurs ennemis ?

Nous retournâmes rapidement au camp pour avertir le reste du camp de notre découverte. De sinistres craquements commencèrent à se faire entendre en provenance de la forêt, et ils semblaient se rapprocher. Tout à coup, sans que rien ne pu nous permettre de prévoir ce qui allait arriver, des formes hurlantes sortirent de toutes parts. L'arme au poing, nous nous jetâmes tous dans la mêlée, rassemblant tant bien que mal nos armes et nos troupes. Je décochait flèche sur flèche, faisant mouche à chaque fois, malgré l'obscurité. La masse d'arme d'ash s'abattait impitoyablement sur toute silhouette passant à ma portée. Voyant notre situation perdue, Ash m'empoigna d'une main et il se précipita dans la forêt, en courant à toutes jambes.
Erreur ! Les gnomes qui possédaient une meilleure vue que nous dans l'obscurité eurent tôt fait de nous rattraper et nous auraient rapidement massacré, si je n'avait pas, dans sa course, retrouvé l'usage de mon arc.

Il jeta un oeil par-dessus son épaule pour contempler la scène et il manqua de s'étaler de tout son long. Les deux gnomes qui nous talonnaient se rapprochèrent encore et le premier n'était plus qu'à un mètre de nous, prêt à lancer sa hache dans un mouvement circulaire qui aurait raison de ma tête. J'eut la présence d'esprit et l'agilité nécessaire pour dégainer son poignard qui pendait à sa ceinture. D'un geste précis, je stoppa net la course du gnome qui s'écroula comme un vieux tronc que l'on abat, raide, et vint s'empaler sur sa hache misérablement.
- Plus qu'un ! criais je dans notre folle course contre la mort. Ce n’est pas le moment de flancher Ash! ajoutai je.
Je continuai à courir.
- Alors, ça vient ? demanda t'il.
- J'l'ai perdu de vue, dit je.
- Grosse maline ! Tu peux me dire comment t'as fait pour perdre de vue un gnome qui était en face de toi ?
- C'est ta faute aussi, si tu avais couru moins vite, peut-être que le gnome aurait eu le temps de nous rattraper.
Ash ralentit et j'essaya de discerner les ombres de la forêt et d'apercevoir notre poursuivant. Pas le moindre astre dans le ciel pour nous éclairer, comme s'ils s'étaient tous éteints. Pas le moindre bruit non plus.
Deux heures que nous cheminions, hors d'atteinte des gnomes. Nous découvrîmes enfin, par le plus grand des hasards, une cavité, alors que mon compagnon se soulageai (ce qui était fait contre toute bonne logique de survie). Nous dégageâmes suffisamment l'entrée de la grotte pour que j'y puisse m'y faufiler . Je m'engage à l'intérieur de la grotte, à la suite d'Ash, la pointe de mon épée vers l'avant, rampant dans l'étroit couloir. Nous n'avions évidemment pas de quoi nous éclairer, mais l'obscurité, on commençait à y être habitué. Lorsque...
- Nom de nom, s'exclama Ash. Aïe.
- Ash ? Qu'est qu'il y a ?
- Ton épée, j'ai ton épée en plein dans les fesses, tu peux pas... ?
- Ça y est, ça y est, je l'ai rangée.... ben alors t'avance ? Je crois que je vais repointer mon ...
- T'ai toi, Angelic, y a un cadavre juste devant moi.
- Un cadavre ? Un cadavre de quoi ? de troll?
- Je ne sais pas, je crois pas.

Quelques secondes plus tard, le cadavre se mit à bouger.
- Ash qu’est ce que tu fais?! Arrête de jouer avec ce malheureux.
- Mais ce n’est pas moi qui le fais bouger.
Le cadavre se leva, nous dégainâmes nos armes prêts à contrer une éventuelle attaque. Le zombie ne paraissait pas avoir une attitude hostile à notre égard. Tout d'un coup une puanteur imprégna la galerie où nous étions. J'aperçu au loin non pas un mais dix zombies qui se rapprochèrent de nous. Nous furent rapidement encerclé par une cinquantaine de morts vivants, ils nous étaient maintenant impossible de nous échapper.
Un vent glacé nous gela jusqu'aux os. Un hurlement maudit hérissa tous nos poils. C’est alors qu'une chose extraordinaire se passa: tous les morts vivants se mirent à repartir vers leur point départ et disparurent comme si ils n'avaient jamais existé.
Une ombre s’approcha, une personne d'environ 1m75 portant une grande cape noir. Il n'y avait plus aucun doute nous étions en présence d'un Elfe noir necromancier.
Il s'approcha de nous et s'écria.

- Je vous attendais , je suis Kaouna dernier grand nécromant de l'ordre des Shades of Pyros....


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IV) A La Rencontre d'Areskeane

http://www.shadesofpyros.com/images/alpha/A.gifpres notre rencontre avec Kaouna le dernier nécromancier des shades Of pyros, mes compagnons et moi deciderent de continuer notre route vers l'ouest.

la nuit ne se fit pas attendre. Le ciel etait clair , la nuit allait être rude et froide. Une auberge, d'une allure acceuillante, en contre bas de la plaine, nous décida d'y passer la nuit.

On s'approcha du comptoir.

Ash ayant plus de voix que moi Cria :

Tavarnier trois cervoises bien fraiche !

Le tavarnier ne se fit pas prier et nous apporta nos trois cervoises.


L'auberge est d'une atmosphère calme on pouvait presque entendre les mouches voler. La fatigue , de notre voyage nous plongea dans une lassitude ou seul nos penssées faisaient office de discussion.

soudain un homme s'exclama rompant le silence qui s'etait installé

Xounamie, cité des elfes Noirs, chez moi. A chaque retour dans ma forêt natale une sombre mélancolie s'empare de moi. Ou bien est-ce la douce ivresse que cette bouteille de vin elfe induit lentement dans les brumes de mon esprit, me poussant à vous révéler à vous clients anonymes de cette taverne un conte que peu de gens connaissent... Las, suis-je encore capable de faire la différence entre le blues de l'alcoolique et le blues du mélancolique. Arf je m'égare et mes pensées sont confuses.
Bien sur vous pensez que seul la soif et le manque d'alcool m'ont conduit ici ce soir a Xoumanie Taverne, pourtant c'est faux. En fait c'est parce que plus que tout autre endroit de Xoumanie je puis appeler ce lieu "ma maison". Je vous vois sourire et ma réputation en est la cause pourtant laissez moi vous plonger dans l'océan de mes souvenirs... tavernier tournée générale c'est moi qui offre !!

(Areskeane pose une bourse remplie sur le comptoir)

Je me souviens de mes parents. Ils étaient les tenanciers de cette taverne, la plus connue de toute la cité. Un couple fier et des parents merveilleux. Oui mon enfance fut belle, dans ce cadre de vie qui me convenait bien (le destin fait parfois bien les choses) car j'y évoluais comme un poisson dans l'eau (ou plutôt devrais-je dire comme un Chevalier dans le vin elfe), au rythme des innombrables bêtises commises avec mes amis (je ne conterai point l'épisode du tonneau) et des soirées passées a écouter les récits des rangers et des chevaliers qui venaient se ressourcer ici après de dures batailles livrées dans la forêt. Bien que blessés et marqués par ces combats ils gardaient toujours un mot gentil pour moi (ainsi qu'un petit verre de vin en cachette parfois).
Enfant turbulent, rebelle et irresponsable je ne me calmait qu'au son de ces fabuleuses histoires de contrées lointaines et de combats contre des créatures mystérieuses ce qui avait le don d'effrayer ma mère et de faire enrager mon père ("Viens donc m'aider a l'alambic au lieu de rêvasser !!! ").

(Areskeane vide son verre d'un trait et tend sa main vers la bouteille pour le remplir)

Je me souviens aussi de alime shootvite... maître Chevalier noir et surtout maître Armurier. Je passais de longs moments à l'interroger sur ses armures et la manière de les confectionner et parfois il me répondait... des réponses brèves et sèches à l'image du personnage.
Vous l'avez compris si vous m'avez écouté mon père n'approuvait pas cette passion, lui voulait que je prenne sa suite à la taverne et en tant que maitre brasseur. Bien sur j'aimait déjà l'alcool et les odeurs subtiles s'échappant des alambics et fourneaux mais l'appel de la forêt était le plus fort.
Il me renia et plus jamais ne m'adressa la parole le jour ou je m'engageai en tant que Combattant de l'ombre. Ma mère en eut le coeur brisé bien qu'elle ne me le dis jamais et continua à m'aimer et me chérir, moi son unique enfant, jusqu'à ce funeste jour...

(Areskeane finit son verre, prend une autre bouteille et le remplit à nouveau)

Je venais d'obtenir mon 5ème gallon et je pourchassais les gobelins des montagnes de casttleforest quand ma mère me fit prévenir qu'elle et mon père devait aller chercher des plantes rares qu'on ne trouve que du coté de l'entrée de forestbone, et elle voulait que je les assiste dans cette tâche. Hélas je refusait, prétextant que si LUI mandait mon aide, il devait ravaler sa fierté et venir me le demander lui-même (Areskeane se frappe la tête sur le comptoir). En vérité je venais de réussir mon premier Plastron et je brûlais d'envie d'aller décapiter un ou deux gobelin.
L'embuscade leur tomba dessus sur le chemin du retour. Je me souviens de leurs dépouilles atrocement mutilées et surtout du regard accusateur des gens. Leurs yeux semblaient me dire: "OU ETAIS TU ??" "POURQUOI N'ETAIS TU PAS LA ??"... Pourrais-je me le pardonner un jour ?

(Areskeane prend la bouteille pleine et la vide d'un trait)

Oui vos yeux ne mentent pas non plus. Je puis y lire la même chose. Ne me jugez pas et écoutez donc la suite de mon histoire...tavernier une autre bouteille pour moi et la même chose pour ces jeunes gens qui ont le courage de rester à écouter divaguer un pauvre Chevalier noir mélancolique...


angelic-mckinley.jpg...
Impréssionnant...

__________________
It's been over a year since I left, but I still get these twinges, these urges to aimlessly shop the 3D maze of the Plaza again, to stand on the Via Rosso sea wall and listen to the gulls again, to grin at the billboards and groove to the throbbing beat from the bars and dance clubs in Pepper Park again, BradSTL
Thumbs up
super
Franchement, c'est fou toute l'imagination qui s'écoule dans la section "La Demeure de Circéliane"
Bravo,
Juste une question... euh, c'est "nécromanciEN" ou "nécromanciER" ?
Ou bien alors les deux mots existent mais ne signifient pas la même chose ?
Bonjour Uriel , c'est bien nécromancien ou Necromant, necromancier n'existe pas , j ai fait une petit faute.

Bon aller je retourne écrire ... Jetez un petit coup d'oeil aux textes écrit par areskeane, ils sont très instructif.


angelic-mckinley.jpg...
Citation :
Provient du message de Davelf
genre t as tout lut Philchow

J'y peux rien si tu peux pas lire plus de 10 lignes.

Rdv au NF, j'attend toujours!
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