A toi, l'Elfine que j'ai tant aimé

 
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Une missive contant l'amour impossible entre un Albionnais; et une Elfine; et comportant une petite farce à découvrir


Très chère,

Vous n’imaginez pas à quel point je brûle d’impatience
d’à nouveau recevoir l’une de vos missives ;
de goûter à nouveau les délices de
vos vers emplies de grâces enivrant mes sens,
votre chair…
Dansant telle une fée paradisiaque, s’éveille par vos mots.

Je ne sais si je pourrais me retenir longtemps,
Avant d’à nouveau quitter mes terres ; mais
autant d’étroitesse ne peut que contraindre
un esprit libre comme le mien
à l’explosion la plus incontrôlable…
Triste terre en vérité…

Je suis prêt à tout,
Pour à nouveau vous serrer dans mes bras,
Pour vous prendre tout contre moi, et je mettrais
toute mon âme, oeuvrant avec
bien plus d’ardeur encore…
afin de gagner votre cœur.

Pour vous voir ainsi offerte,
Telle une rose à l’humble prisonnier,
Goûtant ainsi un plaisir interdit ;
Car l’amour ennemi ne se conçoit et
je ne peux que constater
Qu’Albion briserait de son joug
Votre immense talent...
La liberté d’aimer ? Que nenni ; Albion est
en la matière, une des plus grande
destructrice d’esprit, tueuse de sens & d’âme ; une
maitresse telle que je n’en ais jamais connu…


Bien à vous,

Firfin
 

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