ma femme, vision celeste (BG)

Par aelfwin le 20/11/2001 à 0:43:00 (#287852)

*pense à sa femme*
*triste*
*n'a toujours aucune nouvelle*

Après avoir fait la guerre
Je fus chassé de ma terre
Dans un autre hémisphère
Très loin de la mer
Je traversais le désert
Très loin de ceux qui me sont chers

Loin de mon pays celtique
Aux landes magnifiques
De ses légendes féeriques
De ses récits héroïques
Dans un songe runique
M'es apparu ton visage angélique

Je crus à un mirage
En voyant ton image
Quel étais donc le mage
Quel étais donc le sage
Qui avait ouvert le passage
Vers ton si doux visage

Es-ce Dagda, le Dieu
Qui t'a fait de si beaux yeux
Ces si blonds cheveux
Et un corps si harmonieux ?
On ne peut être qu'amoureux
Devant ton charme si merveilleux

Es-tu ma Gwenhwyfar
Toi, dont la beauté me désempare
Une lumière d'espoir
Dans ce sombre cauchemar
Moi qui ne suis qu'un barbare
Laisse moi porter ton étendard

Moi que l'on juge avec mépris
Moi qui suis proscrit
A qui tout est interdit
Par ta magie
Tu m'as anobli
Par ta beauté tu m'as affranchi

Moi qui fut guerrier
Et qui fut exilé
Je m'incline à tes pieds
Prêt à tout de donner
A jamais te protéger
Et te suivre pour l'éternité

[ 24 novembre 2001: Message édité par : Aelfwin De Vald ]

Par Khalid le 20/11/2001 à 4:11:00 (#287853)

Vraiment beau *clap clap*
Gooood job

J'espere pour toi que tu retrouvera bientot celle que tu aimes tant...

Elle a un nom? :)

[ 20 novembre 2001: Message édité par : Khalid Slayer ]

Par Galaad_DcT le 20/11/2001 à 8:55:00 (#287854)

humm tu c'est shan de Vald qui va pas etre content la ! Lui qui pensait etre le seul capable de postuler au titre de barde royal...La commpet est ouverte !!!

Quand a ta femme, nous la retrouverons, ne t'inquietes donc point *sourit*

Par aelfwin le 20/11/2001 à 15:48:00 (#287855)

*regarde le sol*
*en pensant à sa femme, il se met à marmonner quelques mots*

Je suis une rivière translucide gorgée de ternes misères,
Une ondée printanière fugace qui détrempe les regards,
Une flaque d'eau virginale, glacée comme un miroir,
Une perle d'océan, émergée des embruns d'un coeur désert.

Je suis un sillon argenté, tracé sur les visages, en épure,
L'esquisse baveuse du pinceau, trempé dans la morosité,
Une goutte de peinture céleste qui délave les animosités,
Une aquarelle de tendresse, délicatement asséchée par l'azur.

Je suis l'amertume du regret qui brise les amarres du silence,
Une vague douloureusement brisée sur les récifs du souvenir,
Une lame acérée,la crête bleutée, tranchant dans le vif de l'avenir,
Un ressac de sanglots, ravalés sous la main armée de violence.

Je suis le vagissement du nourrisson et l'adieu du moribond,
Le cristal des retrouvailles et l'écumes des amours défuntes,
Le soupir de délivrance et la souffrance, sans autres feintes,
Je suis la pluie de l'âme, surgie des abysses d'un fier rebond.

*pleure*
*aimerait se souvenir d'autre chose que de son visage*

*chuchotte au vent* Je t'aime....

Par aelfwin le 20/11/2001 à 16:38:00 (#287856)

Messire Khalid, j'aimerai m'en souvenir...
mon isolement a fortement atteint mes souvenirs, car en me consolidant mentalement, ils se sont estompés peu à peu...de plus, cet accident...

*baisse la tête*

Par aelfwin le 20/11/2001 à 20:28:00 (#287857)

Mon coeur est un théâtre tragique
Où raisonnent des pièces infâmes
A la triste et boiteuse réplique
Dans lécho de dissonantes gammes.

Et mon âme en est la comédienne,
Seule, elle exhalte des vers frivoles
Sans que jamais personne ne parvienne
A troubler ses fatales paroles

Par Moire le 21/11/2001 à 5:26:00 (#287858)

*fait remonter discrètement le post*

Par Snowwolf le 23/11/2001 à 1:57:00 (#287859)

*Essuie discrétement une petite larme coulant sur sa joue*
C'est une femme chanceuse ...

Par aelfwin le 24/11/2001 à 1:41:00 (#287860)

*une profonde inquiétude étrint son coeur*
*marmonne, une larme glissant sur sa joue*
Mon amour, vais-je un jour revoir tes yeux?


Tel une ravissante féerie, je la vis.

Charmante idylle, emplissant de rêves mes nuits.

Tendre et douce aimée, éblouissant ma vie.

De cette Damoiselle, épris, oui, je le suis !



La sveltesse de son corps ; de ses cheveux, le soyeux

La finesse de ses traits, son petit nez mutin,

Son sourire enjôleur, Son regard langoureux

Le charme de son aura, son esprit vif et taquin.



Chaque heure éloignée d'elle, me semble torture

Que seul de ses nouvelles, parviennent à atténuer.

Distance : Marquant mon cur d'une triste blessure

Que seul ses baisers, réussissent à panser.