Le voile noir qui détruit (partie 12: Un adieu cruel)

Par Olysser Neptuna le 8/12/2002 à 19:40:46 (#2739054)

Un mois avait passé, un mois qui aurait dû être si court, mais qui paru si long aux yeux d'Olysser. Firekhaag, cet homme qu'elle avait aimé, cet homme à qui elle avait donné son amour, celui qu'elle aimait encore plus que tout, n'était plus ce qu'il avait été; il avait changé; trop changé. Elle qui avait toujours espéré le jour où enfin il la tiendrait dans ses bras, où enfin elle serait en sécurité, elle le regrettait presque. Il ne parlait pratiquement pas durant la journée, passant son temps qui lui semblait si précieux, à écrire quelque chose qu'Olysser ne pouvait voir. Elle désespérait presque. Pourtant son amour pour lui était toujours vivant. Chaque jour elle le regardait, concentré sur sa plume, le regard semblant ne pas la voir, ses oreilles ne semblant pas l'entendre lorsqu'elle lui parlait. Elle avait prit l'habitude d'aller se promener dans les alentours de la cabane pour réfléchir. Souvent elle pleurait en silence. Le silence de son aimé la blessait plus que l'absence qu'il avait manifesté ces derniers mois. Elle s'était même prise à parfois espérer le retour du voile noir, juste pour ne plus avoir à vivre cette douleur chaque jour. Elle n'arrivait plus à vivre dans ces conditions, avec le silence et l'indifférence de celui qu'elle portait dans son coeur. Elle ne voulait plus vivre avec tous les souvenirs qu'elle gardait en elle, avec la mort de sa jeune soeur sur la conscience, avec cette douleur qu'elle portait de son lourd passé. Olysser voulait mourir, enfin partir.

Ce jour-là, elle était rentré à la cabane comme chaque jour; Firekhaag toujours en train d'écrire sur ces foutus parchemins. Son coeur ce sera en le voyant. La nuit allait bientôt tomber. Elle fit son train train habituel, sachant que se serait la dernière fois. Elle fit un repas, un grand et délicieux repas, pour son dernier. Elle cachait si bien son jeu que Firekhaag ne vit pas l'air triste d'Olysser; il ne l'avait jamais vu durant ce dernier mois. La nuit venu, elle se coucha près de lui et attendit qu'il fusse endormit profondément. Le temps s'écoula, lentement alors qu'elle attendait en silence. La respiration de Firekhaag devint ensuite plus calme, plus régulière; il dormait, profondément. Lentement elle se glissa hors du lit. La nuit était déjà assez avancé, mais elle allait pouvoir faire ce qu'elle souhaitait depuis longtemps; mourir. Elle déposa sur le lit, à sa place, un parchemin écrit de sa plus belle main avec les mots:

Mon tendre amour,

Durant ton absence, sache que j'ai vu et vécu tant de souffrance, tant de mal. J'avais alors un espoir: celui que tu me reviennes et que ma vie devienne bonne. Hélas! Tu m'es revenu...mais....au début tout était parfait, mais tu as changé Firekhaag, trop changé. Tu n'es plus celui que j'ai connu et bien que j'eu souvent essayé de te l'expliquer, jamais tu ne m'as écouté. Tu ne veux plus qu'une seule chose: écrire ce que tu me caches chaque jour. Tu es trop absent Firekhaag et ton absence me pèse; ton silence me tue. Je n'arrive plus à vivre avec les souvenirs de mon passé, la douleur que j'ai causer. Je fais aujourd'hui ce que j'aurais dû faire il y longtemps: mourir. Ne tente pas de me retrouvé; je ne serai plus de ce monde.

Sache que je t'aimais, que je t'aime et que je t'aimerai toujours malgré tout. Je fais juste arrêter ma souffrance.

Je suis désolée,
Olysser.

Olysser versa une larme et déposa un doux baiser, son dernier, sur les lèvres de son aimé, et elle partit, sans même se retourner. Elle marcha longtemps entre les arbres, sa dague serré contre son coeur. Elle marcha jusqu'au petite matin. Firekhaag devait être réveillé et avoir trouvé sa lettre maintenant. Lentement, elle s'agenouilla et regarda le ciel bleu. COmme la première fois.....elle leva sa dague vers le ciel et la pointa vers son coeur.....et frappa lourdement.


Mais comme la première fois, elle s'arrêta tout près de son coeur. Elle releva la tête et regarda les alentours de ses yeux noirs comme les ténèbres.

- C'est bien Olysser, fit-il, très bien même. Tu auras réussi à le détruiree lui aussi et ce même sans mon aide. Il sera détruit par ta "mort" et toi, tu continueras à vivre pour moi.

En son âme, Olysser n'en pouvait plus.....encore une fois elle avait échoué et son amour qui allait la pensé morte...... Le voile décida de ne pas retourner à la cabane avant un certain temps, histoire de bien le détruir, pour ensuite espionner cette destruction qu'elle aurait créé........

Par Syndrael le 9/12/2002 à 10:58:56 (#2742376)

:lit: *avoue avoir loupé quelques épisodes* ^^