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Marches et crèves

Par Osvalt Ketiran le 27/11/2002 Ă  21:03:24 (#2659544)

Le soleil se couchait doucement sur Corellia, il n’avait pas encore totalement disparu à l’horizon mais la lumière avait déjà considérablement diminuée, l’heure du départ allait bientôt sonner.
-Et fais attention Ă  toi surtout Termina Maelia dans mon comlink
-Tu me connais murmurais-je en coupant la communication
-Bon gamin, t’attends quoi pour monter, on est au complet, le convoie viendra pas à nous lâcha Bull, le commandant des opérations terrestres, un homme d’âge déjà avancé, mais quel charisme, il pourrait motiver des tribales pour attaquer l’Empire à eux tout seul. Ce qu’il fait déjà pensais-je en souriant.
Cela faisait maintenant 4 mois que j’étais au service de ceux que je méprisais encore quelques mois auparavant, je l’avais fait pour moi, pour donner un but à ma vie, pour me venger de la mort de ma petite sœur… pour faire avancer notre galaxie dans le sens que je jugeais bon…

Hey, tu penses Ă  quoi lĂ  !
-Oh ? ! euh rien pardon, jÂ’arrive !
-Dis moi pas quÂ’un gars comme toi flipperait en face dÂ’un peu dÂ’action
-Tu déconnes j’espère dis-je amusé en montant à bord .
Je m’asseyais à côté d’Arak, un jeune Nautolien d’à peine 17 ans, il tremblait, et semblait appréhender la suite des événements. Il tourna sa tête vers moi lentement se forçant à sourire pour ne pas faire passer sa crainte, mais il crevait de peur.
A sa place j’aurais eu peur également me dis-je, il savait à peine manier un blaster et le voilà propulsé dans une force d’interception rebelle, tous les soldats de notre centre avaient eu une assignation, et nous étions les 13 qui devions nous charger d’un transporteur blindé de Bacta, chose qui commençait à manquer cruellement.
Le bruit des turbines me « réveilla », le transporteurs à 8 roues dont nous disposions commençait son chemin vers le point de débarquement, une zone située à l’entrée de la foret.

-Poulalah, ça tremble de partout. se lamenta Recco
-Et ouais, que veux tu, on roule pas sur les crédits répondit Bull
-[DĂ©gueulasse que ce soit encore une fois lÂ’Ă©quipe Bleue qui se paie le luxe dÂ’avoir le speeder] termina Oyak, le Rodien dans sa langue natale.
Il fallait bien admettre que le voyage n’allait pas être des plus reposants, les énormes roues du transporteur faisant trembler toute la structure de l’engin à la moindre déformation du relief. Prendre un vaisseau était impossible pour rester discret et invisible au radar ennemi.

Une grosse demi heure passa et nous arrivions tout juste à l’entrée de la foret. Bull se mit au milieu de nous tous et se mit au travail.

-Bon les gars, c’est pas sorcier, un transport, une escorte pratiquement inexistante, rayons paralysants donc, d’après les renseignements le convoie arrivera à 22H30 standard au point de rendez vous, on a en gros 1H de marche dans la foret et ensuite une vingtaine de minutes pour leur préparer un comité d’accueil.
-« Pratiquement inexistante ? » demanda Anoy
-Tu crois franchement quÂ’ils laisseraient du bacta tout seul dans la nature ?
-EuhÂ… oublies ma question.
-Bon, le transporteur s’arrêta et le bruit sourd des turbines laissèrent place à un silence de mort, Bull frappa du poing sur la commande d’ouverture de la porte qui déclencha le déverrouillage de la soute on est parti dit-il en se marrant
-J’espère que les prédateurs nocturnes ne seront pas dans le coin… dit Langonzo en faisant la moue
-Ils vont fuir en nous voyant arriver héhé répondit Stensor sûr de lui
-Je savais que t’étais laid Stens’, mais à ce point là… tout de même lâcha Raid l’air sérieux en sortant du transporteur, alors que tout le monde se marrait
-Tu mÂ’le paieras Raid !
-Ouais ouais ! souffla Raid en levant la main sans se retourner genre : « cause toujours tu m’intéresse ».
Je sortais à mon tour du blindé en vérifiant mon matériel, souriant, puis je me retournais vers Arak, il restait figé sur la banquette paralysé par la trouille et même avec le faible éclairage intérieur du transporteur, je pouvais voir que le vert de sa peau était très clair, signe de crainte chez cette race.

-Un problème Arak ?
-… non moi prêt ! dit-il timidement et lentement, ses connaissances en basic étaient limitées.
-Alors debout soldat.
-Oui ! sÂ’exclama-t-il en se levant, je mÂ’approchais de lui pour le soutenir, histoire de montrer quÂ’il nÂ’Ă©tait pas seul dans cette mission
-T’inquiètes pas, tout se passera bien…

[Ă  suivre, enfin on verra j'sais pas encore :p]

Par Osvalt Ketiran le 28/11/2002 Ă  21:26:10 (#2667513)

Iceberg droit devant!
Vite tournez Ă  droite!
Mais non rah, c'est dans le scénar, faut rentrer dedans et couler.

Plus sérieusement, si vous lisez faites signe, j'ai pas envie de me péter le c** dans le vent lol. (surtout que j'ai des articles à écrire à côté :D)

Par Geshir Kaos le 28/11/2002 Ă  22:08:09 (#2667812)

Ah, oui, vivement que ca pète, on attend furieusement là :p

Par Maelia Ketiran le 30/11/2002 Ă  19:13:54 (#2681118)

Hop...
je reconnais bien là ton dynamisme et tes idées de ti bou de saleté adorable :)
comprenne qui pourra... m'enfin la suite bref...
ah mais on se magne :)

Par diara le 30/11/2002 Ă  19:38:59 (#2681284)

tien un revenant ds le BG :D sa fesai lgtps que j'avais pas lu un texte a toi osv :) sa fé plaisir ds lire un nouveau :)

aller la suite et que sa saute :D

Par Osvalt Ketiran le 1/12/2002 Ă  13:41:50 (#2685079)

-Mais non il est trop nul ce truc. Comment tÂ’oses comparer un Z-95 tout miteux avec une Aile X.
-Bah si ça coûte moins cher et c’est presque aussi maniable.
-MĂŞme pour tout lÂ’or du monde je piloterais pas cette daube.
Les deux pilotes de formation que sont Jonsen et Mapo ouvraient la route dans la foret silencieuse, seule leur conversation troublait ce silence.
-Vos gueules les mecs !
Bull commençait à désespérer de les faire taire.
-Ouais ça va ! On parle pas si fort qu… Ouch
Mapo venait de tomber, ce qui l’avait fait trébucher ne mit pas longtemps à se montrer. Une sorte de gros chien sauvage armé d’énormes dents
-Ah ! vite ! butes cette merde ! ! !
La bête sauta sur Mapo mais fut fauchée en plein vol par un tir de blaster de Jonsen
-Oh merci JonsÂ’ tu me sauves la vie.
-Ca te coûtera la moitié de tes heures de repos ce mois-ci. répondit il en ce marrant l’air de rien
-Pas de bobo ? J’étais sûr que y allait avoir des saletés dans cette foret je vous l’avais dit.
Le groupe entourait maintenant Mapo qui se relevait tant bien que mal avec tout son matériel
-Surtout m’aidez pas. Lâcha-t-il
-Comme tu voudras. rigola Raid
-GRRR
-Bon les mecs, pas le temps de déconner, on est dans les temps mais faut pas traîner. Mapo t’es Ok ?
-Ouais m’sieur répondit l’intéressé en frottant son uniforme
-Bien, alors on y va, il doit rester une vingtaine de minutes de marche.
Bull toujours aussi précis regarda sa montre et tout le groupe se remit en marche, l’attaque de la bestiole qu’avait subit Mapo lui avait remit les idées en place et il se contentait d’assurer pleinement son rôle d’ouvreur tout comme Jonsen, le reste du groupe les suivait à une dizaine de mètres de distance, Arak et moi fermions la marche.


Jonsen et Mapo revenaient en courant vers nous et firent leur rapport Ă  Bull
-C’est bon, la plaine est déserte, comme prévu il y a des herbes hautes, elles camouflent facilement un soldat allongé.
-Parfait, on pourra répartir 6 soldats de chaque côté. Sal’Ik tu resteras en retrait cependant, j’ai pas envie qu’il t’arrive malheur.
SalÂ’Ik, est un Trandoshan qui sÂ’occupe de la communication, il est le seul lien entre le groupe, DÂ’Ah Cos qui est dans le transporteur et la base.
Il faudra pas se rater, les 6 qui seront du côté opposé de la foret n’auront pas de moyen de retraite si ça tourne mal. Des volontaires ?
Personne ne répondit
Ok, Anoy, Osvalt, Arak, Recco, Oyak et moi nous serons du côté des hautes herbes. Les autres vous resterez planqué dans la foret et en sortirez quand je vous ferais signe.
-JÂ’aimerais savoir comment tu sais quÂ’ils passeront exactement au milieu de nos deux lignes. demanda Anoy
-L’informateur nous à filé les points de passage du transporteur, l’un d’eux est ici, en bordure de foret.
-Ouais bah faut espérer qu’il nous a pas pigeonné, sinon on aura fait toute cette marche pour rien. râla Langonzo
-On verra bien, alors Stensor et Raid vous posez le Blaster Mitrailleur lourd ici, on compte sur vous si y a beaucoup de monde, arrosez la zone.
-Pas de problèmes.
Les deux artilleurs partirent poser le trépieds et le canon là où Bull leur avait dit de le mettre
-Langonzo, Jonsen et Mapo vous sortirez de lĂ  quand je vous ferais signe ! Pas avant ! compris ?
-Ouais t’inquiètes pas.
-Bon…. préparez vous, on a 25 minutes à attendre. Restez sur vos gardes dès maintenant. Bon, vous 5 on y va.


Ca faisait maintenant 20 minutes qu’on attendait, Arak était allongé sur le ventre à mes côtés et attendait avec une grande appréhension la suite des opérations.
-Tu n’es pas rassuré Arak n’est ce pas ?
-Non, moi peur.
-CÂ’est normal, avec le temps on sÂ’y fait. Tu verras.
-J’espère, j’aime pas guerre, Nautolien pas aimer guerre.
-Pourquoi nous as tu rejoins alors ?
-Empire pas aimer non humains.
-Je comprendsÂ… esclavagisme ?
-Oui, moi Ă©vader puis arriver Corellia, et toi ?
-Vengeance personnel, lÂ’Empire mÂ’a prit quelque chose de cher.
-Vaisseau ?
Sa remarque me fit rire
-Non, quelque chose de cher, dans le sens quelque chose de très important.
-Oh, dÂ’accord.

Notre discussion fut interrompu par Bull qui rangeait ses macro-jumelles
-Les voilĂ .

Par diara le 1/12/2002 Ă  14:13:33 (#2685272)

aaaaaaaaaaa la suite risque d être explosive a mon avis :D aller tu ns fé vite fé la suite tit gars ;)

Par Osvalt Ketiran le 1/12/2002 Ă  18:24:09 (#2686941)

Bull s’allongea à côté de nous en vérifiant son blaster
-Préparez vous, j’ai vu que le transporteur ça me parait louche mais restez sur vos gardes !
Il se redressa légèrement et laissa juste apparaître sa main hors des herbes de façon à ce que le groupe caché dans la foret voit le signal lumineux
-Alors, ma question de tout à l’heure n’était pas si stupide râla Anoy
-On en reparlera plus tard tu veux bien. Le truc doit avancer Ă  une vitesse de 50 km/h il sera lĂ  dans 30 secondes.

Le silence accompagna ces 30 secondes d’attente, le bruit des répulseurs devenait de plus en plus fort et c’est alors que Bull donna l’ordre de sortir de nos planques, il se plaça devant la route du transport et tira un coup sur la partie métallique se situant sous ce qui ressemblait à la vitre blindée cachant le conducteur. Il fut vite rejoint par Langonzo qui comme le reste du groupe dans la foret était sorti de sa planque. Nous autres entourions le transporteur avec une sale impression.
-Bull où sont les invités ? demanda Langonzo
-J’en sais rien, l’addition sera moins salée… mais c’est vrai que c’est étrange.
-Bon on peut ouvrir ça alors ? demanda Jonsen qui se portait déjà près de la commande d’entrée situé sur le côté droit du transporteur.
-Attends… une seconde lâcha Bull en portant sa main à sa ceinture où était accrochée une lampe torche, il regardait fixement la vitre qui était censée cacher l’équipage qui pilotait le transport
-Nan cÂ’est bon Mapo tÂ’es prĂŞt ? jÂ’ouvre.
-NON JONSEN ATTENDS !
Trop tard, en appuyant sur la commande d’ouverture, Jonsen déclencha la bombe planquée dans le transporteur, l’explosion souffla tout le monde mais pire encore, ceux qui étaient assez éloignés pour ne pas être soufflés se retrouvaient mitraillés par de nombreux morceaux de taule projetés par l’explosion. J’eus à peine le temps de plonger sur Arak pour le protéger des morceaux du transporteurs, j’en sentis certains me blesser le dos, les jambes et les bras. Ceux encore vivants hurlaient de douleurs alors que des coups de blasters se faisaient entendre, un piège… nous étions tombés dans un piège. Je lâchais alors un juron avant de m’évanouir.

-Celui la est mort commandant.
-JÂ’en ai un qui bouge ici !
-Achevez -le.
Ces phrases raisonnaient dans ma tête alors que je reprennais peu à peu mes esprits, il ne fallait pas que je bouge, il ne fallait pas que je montre un quelconque signe de vie, c’était ma seule chance, Arak était allongé à côté de moi et ses grands yeux noirs me regardaient
-Ne bouges surtout pas. lui murmurais-je
J’entendis les herbes bouger à côté de moi, un soldat impérial était penché sur moi, j’espérais être suffisamment blessé pour que le sang dissuade ce dernier de tirer un coup de blaster qui signifierait à coup sûr ma mort.
-Ces deux la sont morts. dit-il à l’intention de son supérieur la voix étouffée par le casque
-Bien, cette mission est un succès, félicitations à vous tous, à ce train là ces rats de Rebelles ne seront que de l’histoire ancienne. En formation.
Ils partirent dans la foret que nous avions nous même emprunté… j’attendais 2-3 minutes avant d’essayer de me lever mais, je n’arrivais pratiquement plus à bouger et ce, au prix d’un effort incroyable.
-Arak ?
-Oui ?
-CÂ’est bon, ils sont partis, aides moi maintenant. SÂ’il te plait.
Il se leva et vint mÂ’aider pour me relever, mon dos me faisait atrocement mal, ainsi que ma jambe droite
-Ca va toi.. ?
-Oui moi pas blessé.
-Ok… on a eu une chance folle tu sais, ils ont fait preuve de zèle, normalement ils auraient vérifié méticuleusement chaque corps…
Je regardais alors autour de moi… tous étaient morts… tous sans exception…même Stensor et Raid, ils avaient été prit à revers par les impériaux qui étaient sortis de la foret semblait-il, Jenson et Mapo… étaient en morceaux, Langonzo avait été achevé par un soldat, et Bull devant l’épave à ses côtés ne bougeait plus.
-Voilà pourquoi moi détester Guerre…
-OuaisÂ… tÂ’as raisonÂ…
Bull se redressa péniblement devant nous, je m’appuyais toujours sur l’épaule de Arak
-Bull ! On te croyait mort !
-Moi aussi… quel con ! je lui avais dit d’attendre. Toutes ces morts auraient put être évitées ! Si seulement il avait attendu que j’éclaire cette saloperie de cabine…
-QuÂ’est ce quÂ’il y avait Ă  voir dans cette cabine ?
-Rien justement elle était vide, un pilotage automatique, ou un truc comme ça, c’était sûr que c’était un piège.
Bull me regarda
-TÂ’as lÂ’air plutĂ´t mal en point, si Arak tÂ’aides tu arriveras Ă  bouger ?
-Ouais ça devrait aller mais me demande pas de courir dis-je amère
-Vous pas blessé Bull ?
-Non ça va, la partie de devant était blindé, y a pas eu de morceaux expulsés. Heureusement qu’ils n’ont pas suivit la procédure habituelle…
-Ouais mais maintenant comment on fait ? Le matériel de communication de Sal’Ik est HS…
-On va être obligé de retourner à pieds rejoindre D’Ah Cos au transporteur.
-Bah perdons pas de temps, je sais pas si je tiendrais longtemps dans cette Ă©tatÂ….

[A suivre]

Par Maelia Ketiran le 1/12/2002 Ă  18:48:49 (#2687125)

Je venais de sortir de la base pour prendre un peu l'air sur la terrasse surplombant une vallée colorée et odorante, il y avait plusieurs heures que j'étais enfermée dans les sous-terrains à trier et classer le matériel que nous venions de recevoir.

Peu après le départ d'Osvalt, j'avais réintégré mes quartiers au service médical sur un petit monde à quelques années lumières de Corellia. L'air était frais et le soleil, en train de se poser sur l'horizon, ne parvenait plus à réchauffer ma peau qui se hérissa doucement en un frisson désagréable.

Quelques étoiles perçaient timidement le ciel qui tournait lentement au noir, et je levai les yeux vers elles, m'accordant un instant de rêverie. Je soupirai puis croisai les bras sur ma poitrine, je devais rentrer et me remettre au boulot, mais en me retournant mon estomac se tordit brusquement...

Le souffle court, j'arrêtai de bouger, cherchant une cause médicale à ce malaise soudain... Puis mon ventre se calma, mais le sentiment de malaise demeura...

Je regardai mon chrono furtivement, à l'heure qu'il était maintenant Osvalt et son équipe devaient avoir intercepté le transporteur depuis belle lurette... Une terreur glacée remonta peu à peu dans mes entrailles et vint me serrer la gorge, était-ce possible que quelque chose ait mal tourné...?

Je relevai la tête vers les étoiles, tentant de déchiffrer un message que peut-être elles pouvaient me transmettre... Je n'avais aucun moyen de savoir. Tout ce que je pouvais faire était d'attendre.

Je m'agrippai à la rambarde, résistant à l'impression de vide que la panique faisait monter en moi... Puis, tournant les talons, je me dirigeai aussi vite que possible vers le centre de commandement de la base, ils avaient sûrement eu un appel de l'équipe, et Osvalt était sur la route du retour... N'est-ce pas??

Par Aenelia Solaris le 2/12/2002 Ă  22:25:18 (#2697318)

Vivement la suite :)

Par Osvalt Ketiran le 3/12/2002 Ă  20:23:52 (#2704578)

-Bon, Arak, aides Osvalt à enlever son sac et à l’allonge sur le ventre un instant, va falloir réparer ça avant de partir…
Rien que d’y penser j’en avais mal, Arak m’aida à poser mon sac que des morceaux métalliques avaient transpercer à 2 endroits différents, je n’osais même pas imaginer l’état dans lequel j’étais. Bull partit vers le cadavre Raid, il prit la trousse de premier secours rangée dans le sac de ce dernier qui malgré ses compétences réduites en médecine Raid était capable de bien aider sur le champ de bataille. Bull revint à mes côtés rapidement et élargit les trous dans mes vêtements qu’avaient créés les projectiles blindés de façon à voir plus facilement les blessures. Il accrocha ensuite sa lampe torche sur son épaule pour éclairer.
-OuchÂ…
La réaction de Bull ne laissait aucun doute possible sur mon état.
-Ca se présente si mal que ça ?
-Et bien… à première vue, un morceau dans le mollet droit, un autre assez gros dans le bas du dos, et un sur le derrière du bras droit.
-Gros comment celui du dos ??
-T’as pas besoin de savoir ça. Je vais commencer par celui du dos, je te préviens tout de suite, l’anesthésie ne sera pas assez forte pour faire disparaître la douleur…
Il me mit un foulard noué dans la bouche c’est là que je compris que ça allait vraiment faire très mal. Je sentis une légère piqûre à la base de la colonne vertébrale puis une terrible douleur, j’eus envie de hurler mais le foulard m’en empêchait, je me contentais alors de serrer ma mâchoire sur ce dernier et d’attendre que cette séance de torture s’achève. Ces 15 secondes me semblèrent durer une éternité, Bull poussa un soupir de satisfaction en ressortant le morceau de taule, il me le montra, rectangulaire d’à peu près 5cm sur 4, très pointu en ses côtés et surtout tordu plusieurs fois...
-T’as enduré le pire, les autres sont beaucoup moins gros, accroches toi garçon.
Les deux autres furent beaucoup plus simple à enlever, et à mon grand soulagement, presque indolores en comparaison de ce que j’avais subit auparavant. Bull, passa alors une substance cicatrisante et désinfectante sur les plaies et les pansa.
-Arak, on va lÂ’aider tous les deux pour retourner au transporteur. Ok ?
-Oui Commandant.
On n’avait pas entendu Arak depuis un bon moment, il se contentait d’observer attendant qu’on lui assigne une tâche à accomplir.
-Allez debout Soldat.
Les deux m’aidèrent à me redresser, mon dos et ma jambe me faisaient très mal, mais il fallait bien que j’arrive à me déplacer…
Tu y arriveras ?
-Biensur, tu me connais mal BullÂ…
-CÂ’est vrai. dit-il en souriant
Allez accroches toi, en prenant notre temps on en a pour 2HÂ…
CÂ’est alors que nous nous enfoncions dans la foret, les premiers pas furent difficile mais je mÂ’habituerais vite. Je ne devais pasÂ… mÂ’Ă©vanouir. Surtout pas.

Tout le trajet se fit sans problèmes majeurs, je tenais mieux le coup que je ne l’aurais pensé, et bien vite le transporteur fut en vue… du moins ce qu’il en restait.

-Merde… les enfoirés !
-DÂ’Ah Cos est peut ĂŞtre encore en vieÂ… Approchons nous.
Nous étions maintenant aux abords du transporteur, il n’était plus qu’un tas de métal fumant sur 8 roues, impossible de s’en servir pour revenir à la base.
-Arak fais le tour voir si DÂ’Ah Cos est quelque part, jÂ’aide Osvalt Ă  rester debout.
-Oui Commandant.
Il s’exécuta et alors qu’il disparaissait derrière le transporteur, deux Stromtroopers éclaireurs en pleine discussion surgirent de devant. Bull ne put même pas bouger, pas plus que moi, les 2 soldats nous pointaient déjà de leur blaster.
-Ne bougez pas ! dit lÂ’un
-C’est bon ! c’est bon, on ne peut rien faire, mon ami est grièvement blessé.
L’un des soldat s’approcha de nous pendant que l’autre nous tenait en joue, c’est alors qu’arriva Arak, il avait tout entendu et envoya au tapis le premier soldat d’un coup de fusil blaster en pleine tête. Celui qui venait dans notre direction se retourna et subit le même sort. Bull et moi restions alors médusés devant une telle performance de tir.
-Arak ? CÂ’est toi ? ! Incroyable ! Merci !criais-je
-Ne bougez pas tous les deux.
LÂ’absence dÂ’accent dans sa voix, le fusil blaster quÂ’il pointait vers nous, tout Ă©tait clair maintenant.
-Arak ? que fais tu ? ! Bull était incrédule devant un tel retournement de situation.
-Ne m’appelles pas comme ça.
-Ordure ! C’est toi qui nous a balancé ! J’allais me diriger vers lui mais la douleur me rappela vite à la dure réalité.
-C’est exact, on peut dire que vous avez bien marché dans ma combine durant ce mois passé en votre compagnie.
-Tu me donnes envie de vomir. dis-je
-Oui oui, vous aurez tout le temps de vous plaindre aux Impériaux, ils se feront un plaisir de vous recevoir.
Son ton dédaigneux et méchant devenait pratiquement irréel, comment avait-il put tous nous berner.
-Tu vas nous donner ?
Bull était plus déçu qu’énervé
-Oui bien entendu, oh, j’allais oublié, ne faites pas attention au cadavre derrière l’épave, D’Ah Cos a sans doute voulu s’échapper. dit-il en riant alors qu’il venait nous prendre nos armes.
Oh, Osvalt, ce serait sympa de ne pas utiliser ton mini blaster sur moi, veux tu bien me le remettre s’il te plaît.
Il nous connaissait tous par cœur, il avait agit avec intelligence et précision… un vrai professionnel malgré son jeune âge. Je me penchais tant bien que mal pour sortir mon blaster de son étui placé à l’intérieur de ma Ranger droite puis lui tendis l’arme, crosse en avant.
-Héhé, sympa, je crois que je vais le garder pour moi, on en fait plus beaucoup des modèles comme ça. Bon, on va utiliser l’émetteur de moto jet d’un de ces messieurs (il montra les deux soldats impériaux morts) pour prendre contact avec leurs supérieurs, 2 Rebelles dont un commandant, ça doit valoir dans les 40000 crédits. Allez venez, elles sont juste derrières. Et pas de conneries sinon je serais obligé de vous zigouiller.
On est mal barré me dis-je en boitant vers la moto jet…


(A suivre si ça intéresse :D et merci de vos rares commentaires qui sont plutôt positifs ;) *retiendra que ça :D*)

Par kirk le 4/12/2002 Ă  1:42:34 (#2706663)

*fait semblant d'avoir lu*

ouaaaaaaaa trop genial, viiite la suite plz plz :) :) :)

ok je sors :D

Par Elladan Araphin le 4/12/2002 Ă  10:00:19 (#2707468)

Provient du message de kirk
*fait semblant d'avoir lu*

ouaaaaaaaa trop genial, viiite la suite plz plz :) :) :)

ok je sors :D

* fait pas semblant de trouver ce commentaire ridicule et surtout complètement déplacé *

Après tout chaque forum à droit à sa dose de boulets...


Super travail Osvalt. :)

Par Sobert le 4/12/2002 Ă  10:07:06 (#2707496)

Un seul mot a dire : magnifique.

Par kirk le 4/12/2002 Ă  11:32:46 (#2707994)

Après tout chaque forum à droit à sa dose de boulets...


[auto censuré]

Par Fartha le 4/12/2002 Ă  12:07:43 (#2708247)

Je cherche ce que je peux dire...

Pour être tout à fait franc, j'ai les yeux explosé. J'avait pas lu autant et aussi près de mon écran depuis bien longtemps... Cependant, malgré ce léger problème je dois reconnaître que ce fut un réel plaisir.

Bravo! Je n'aurai jamais le courage de pondre un truc aussi long sans qu'à la fin ça devienne n'importe quoi...

Par Osvalt Ketiran le 4/12/2002 Ă  18:07:09 (#2711235)

Arrivés près de la moto jet, « Arak » appuya sur l’interrupteur de communication, une voix se fit entendre.
-Oui DA14 ?
-DA14 et son ami ont eu quelques soucis.
-Qui ĂŞtes vous ? !
la voix de l’officier chargé de la communication semblait soudain perdre toute assurance, ce sale traître d’Arak en profita.
-Peu importe qui je suis, le lieutenant Poyet est il lĂ  ?
-QueÂ… commentÂ… attendez une seconde.

Désorienté, l’impérial devait sûrement demander des consignes à son supérieur. C’est alors qu’un autre sembla prendre le relais.

-Lieutenant Poyet, qui ĂŞtes vous ? encore un de ces pourri de rebelles ?
-Non Lieutenant, cÂ’est Moi, Mayarok.
-Oh, quelle bonne surprise.
-Arretez de vous moquer de moi, vous avez voulu vous débarrasser de moi en même temps que ces rebelles !
-Mais non biensur que non mon ami. Et puis après tout vous êtes vivant, c’est ça le principal non ? Vous serez payés comme convenu.
-Ca fera 10000 crédits de plus.
-C’est moi qui décide combien vous toucherez Mayarok, vous n’êtes pas en état d’exiger quoi que ce soit.
-Non c’est vrai, mais ça m’embêterait de tuer 2 rebelles en parfait état de parler, dont un certain Bull Davayron.
Ma gorge se serra alors quÂ’ils nous regardait tous les deux en souriant diaboliquement.
-Hum… ce détail m’intéresse, nous reverrons sûrement votre prime à la hausse. Ne bougez pas nous vous envoyons une navette. Elle sera sur les lieux d’ici une quinzaine de minutes.
-Parfait.

Mayarok coupa la communication et nous regarda en riant

-Je suis un traître Osvalt, oui, Bull aussi en est un. Un ancien soldat d’élite impérial… humm ça va leur faire plaisir de mettre la main dessus.
-Tu es pathétique .
-Non c’est vous qui êtes pathétique avec votre Rébellion.
Il sÂ’assit sur la selle de la moto jet, face Ă  nous et nous tenant toujours en joue.
Belle nuit nÂ’est ce pas ?
-Tss.

Bull restait silencieux mais me soutenait toujours, cela me faisait penser dÂ’ailleurs que mes blessures ne me faisaient plus aussi mal quÂ’auparavant, celle du dos restait tout de mĂŞme douloureuse, mais les autres Ă©taient beaucoup moins handicapantes. CÂ’est alors que Bull chuchota
-Dès qu’ils arriveront, fonces dans la foret et caches toi.
-Hey arrêtes de lui parler ! hurla Mayarok qui ne voyait que les lèvres de Bull bouger.
Bull me regarda et je lui répondis par un hochement de tête pour confirmer que j’avais entendu son ordre.


La navette fut en vue 20 minutes plus tard. Seuls ses feux de positions et son bruit nous montraient sa présence dans l’obscurité totale de la nuit. Elle se posa quelques mètres derrière les deux moto jets. Mayarok se dirigea alors vers la passerelle de débarquement à reculons ne nous lâchant pas du regard, il se retourna lorsque la passerelle se mit à descendre. Je n’eus pas vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passa, Mayarok fut touché par 3 rayons paralysants en même temps, et s’écroula immédiatement.
-ALLEZ FONCES ! hurla Bull.

Je ne me fis pas prier deux fois et je couru maladroitement vers la foret en utilisant l’épave du transporteur comme bouclier, j’entendis les lasers s’écraser sur ce bouclier de fortune, j’allais trébucher quand Bull m’attrapa par l’épaule pour me soutenir tout en courant... Une chasse à l’hommes allait donc s’engager…


(comme d'hab, Ă  suivre ;))

Par diara le 4/12/2002 Ă  22:00:18 (#2712792)

:eek: a bin tit gars on peu dire que tu a du talen pour metre du suspensse ;) aller la suite et que sa saute ;)

Par Maelia Ketiran le 5/12/2002 Ă  1:39:49 (#2713976)

*remarque qu'elle est encore arrivée tout en bas de la page*
*trépigne d'impatience, adore les histoires de Nonos*
j'exige la suite nom de nom :) :amour:

Par Maelia Ketiran le 28/1/2003 Ă  21:02:57 (#3121390)

*arrive en grommelant...*
non mais quoi que je vois??
c'est pas encore fait cette suite???
ah mais ho!
HOP!!! remonte tout en haut toi petit post histoire que le Nonos il se remette a Ă©crire :ange:

bah quoi?? j'arrete pas de lui demander la suite et il la fait pas... donc je me suis dit que peut-etre si je demandais ici...... :ange:

Par Osvalt Ketiran le 28/1/2003 Ă  21:05:26 (#3121405)

Arf! lol, elle arrive promit :D

Par Guaboo le 28/1/2003 Ă  22:51:39 (#3122109)

Long a lire mais passionnant !

Par Osvalt Ketiran le 29/1/2003 Ă  15:36:47 (#3126453)

Après 5 minutes de course effrénée, Bull qui courrait devant moi s’arrêta derrière une sorte de muret composé d’arbustes, idéale pour se planquer et reprendre notre souffle. Je m’asseyais contre les arbustes et Bull s’installa contre un arbre en face de moi. Il sortit sa carte/boussole et y jeta un coup d’œil tout en disant :
- On se repose un instant ici – dit-il haletant à voix basse - tu tiens le coup ?
- OuaisÂ… Ca peut aller.
- Bon, surtout, ne pas se faire repérer on doit avoir 2-3 minutes de répit.
- Après…… c’est quoi le plan ?
- Le plan ? Premièrement, éviter ces enfoirés d’impériaux, deuxièmement, retourner à l’épave du transport de Bacta, c’est là bas que les recherches seront lancées conformément aux instructions. Troisièmement… prier pour qu’ils n’aient pas envoyé une escouade là bas, sinon…
- Â…sinon ?
- …sinon on est mal barrés.

Nous allions bientôt repartir quand des bruits suspects nous interpellèrent, Bull, vint rapidement se coller contre le muret naturel qui nous cachait et on vit bientôt apparaître un bout de fusil blaster au dessus de nous.
« FA10 Secteur 213-15O R.A.S.… Capitaine, je passe au secteur suivant. » Entendit-on. Cette faible voix provenait de la radio intégrée aux casques de chaque Soldat impérial, on arrivait à vaguement l’entendre grâce au silence qui meublait la nuit.
- FA10, Secteur 213-15O, bien reçu. répondit le soldat posté juste derrière la haie. Il restait posté là sans bouger et Bull se rendit compte qu’il avait laissé dans la précipitation sa carte/boussole au pied de l’arbre. Ca n’avait vraisemblablement pas échappé au Capitaine Impérial !
Ici le capitaine SwanitÂ….jÂ’..
Bull n’attendit pas plus longtemps, il défonça la haie en heurtant violemment l’Impérial, qui, déséquilibré, se retrouva au sol. Il n’eut pas le temps de hurler, ni de faire quoi que ce soit en fin de compte, Bull lui brisa le cou instantanément… moi, je restais bouche bée devant une telle chose. Sans plus tarder, il enfila le casque du Stormtrooper et se mit à parler.
- Ic… Swan… blème de…. nication. Recept…. OK, émetteur…… J… répet…epteur OK, …… metteur HS. Cont….. recherche. Sect… R.A.S.
Bull coupa alors la communication.
- Et voilĂ , ils nÂ’enverront mĂŞme pas de soutien ici.
- In… Incroyable. lâchais-je incrédule Mais comment ce fait-il qu’ils n’aient rien suspecté ?
- Comme l’a dit notre ami Mayarok, je suis un traître impériale. C’est la procédure habituelle, ils n’envoient de réparateur qu’en cas de récepteur défectueux. Ou d’émetteur totalement détruit, hors ce n’est pas le cas.dit-il en souriant… mais vois tu, nous avons fort à faire, je t’expliquerais ça un autre jour. Aides moi à déshabiller ce cher Capitaine Swanit.

Après avoir revêtu l’armure du soldat, Bull habilla Swanit avec ses propres vêtements et l’assit comme si il dormait au pied d’un arbre. L’armure du capitaine était celle standard des chef de section avec une épaulette de couleur rouge.
- Il va falloir en trouver une pour toi.
- De quoi ? Une armure ? !
- Ouais, planques toi lĂ  bas en attendant, je mÂ’en occupe.
A peine m’étais-je caché qu’il tira en plein dans le visage du cadavre, ce dernier fut totalement brûlé par le laser et des messages radios parvinrent immédiatement à Bull
« FA16, j’ai entendu un coup de blaster. »
« FA23, je confirme. »
- Swan… ugitif élim… je rép…. fugi… liminé.
« Bien reçu Capitaine, on vous envoie 2 unités en soutien. »
- AffiÂ…tif
Il regarda dans ma direction.
Ils envoient 2 soldats en renfort, c’est normal… Restes bien planqué. Je m’occupe de tout.
- OkÂ…

2-3 minutes passèrent et Bull se mit à faire signe dans la direction de 2 stormtroopers qui approchaient. Ils coururent le rejoindre et se mirent en face de lui.
- FA16 au rapport mon capitaine.
- FA04 au rapport mon capitaine.
- Bien vous avez fait vite soldats. Celui la est mort, le deuxième est parti dans cette direction. Il pointa dans une direction au hasard.
Pas de bruits surtout, le deuxième est armé. Coupez vos radios.
- Comprit répondirent les deux d’une voix en s’exécutant.
Les soldats passèrent ensuite devant Bull qui se mit à les suivre puis le petit groupe sortit de mon champ de vision. 30 secondes plus tard j’entendis deux coups de blaster. Je m’approchai rapidement sans faire de bruit de ce qui semblait être la source de ces détonations et je vis la silhouette massive de Bull arriver en sens inverse.

- Allez magnes toi enfiles ça, tu es FA16, tu dis : « dernier fugitif éliminé, FA04 mort »
Il me lança le casque de soldat et je fis ce qu’il m’avait dit.
-FA16, dernier fugitif éliminé, FA04 mort.
« Reçu FA16, repli sur position pour départ. »
- FA16, comprit.
Je coupais la radio en regardant Bull
QuÂ’est ce quÂ’on fait ?
- On tente un truc de fou ?
- Je te demande pardon ?
- LÂ’armure de FA06 a lÂ’air Ă  ta taille dit-il en souriant

Par corran/diara/orca le 29/1/2003 Ă  19:42:20 (#3128496)

encore heureux que tu n est pas accompagner d un wooki dans cet histoire ^^

Par Osvalt Ketiran le 29/1/2003 Ă  20:02:23 (#3128638)

oui, et il n'y a pas de réacteur qui fuit :D mdr

Par Maelia Ketiran le 30/1/2003 Ă  3:32:23 (#3131353)

ahah je vois que mes harcèlements ont porté fruits ;)
*franchit le cordon de sécurité*
*dépasse les groupies en furie*
j'peux avoir un notographe siouplé monsieur la star?
(désolée délire perso :p fallait que je la place)

bonbonbon humhum....
bin la suite :) on se repose pas sur nos lauriers jeune homme :)
remue moi ces méninges et pond nous une suite avant le mois prochain cette fois ;)
:ange: :amour:

Par Osvalt Ketiran le 2/2/2003 Ă  20:15:29 (#3156626)

- C’est une très mauvaise idée. lâchais-je une énième fois résigné à faible voix
- Peut être… mais avec un peu de chance ils pourront même te soigner… héhé te faire soigner aux frais de l’empereur. dit-il amusé, j’en devinais presque son sourire sous le casque
- Sérieusement, tu crois qu’on va arriver à entrer dans leur poste avancé aussi simplement ? On a déjà de la chance d’être en vie.
- CÂ’est une occaz Ă  saisir dit-il tout en esquivant une branche sur son chemin.
- Ok maisÂ…
- Quoi ? Tu veux partir ?
Il sÂ’arrĂŞta en me regardant. A bien y penser, on avait une occasion en or Ă  saisir. Ne pas tenter le coup serait stupide.
- Non, tu as raison. Tu crois qu’on aura les possibilités d’apprendre des choses intéressantes ?
- On verra… Je pense avoir accès à des données croustillantes vu le grade de Swanit.
- Ok, mais moi je ferais quoi pendant ce temps.
- Un séjour à l’infirmerie voyons. dit-il en se marrant
- AhÂ… et comment jÂ’explique des blessures Ă  travers une armure intacte ?
- Depuis quand les droïdes médicaux posent des questions ?
- HumÂ… euh okÂ… comprit.
- Tu as la fréquence de mon comlink en mémoire dans le datapad je pense.
Je vérifiais ça rapidement, et en effet la fréquence était en mémoire.
- JÂ’ai la tienne.. une fois que tu sorts de lÂ’infirmerie, envoies moi un message. On se retrouveraÂ…

Quelques secondes plus tard, la foret arrivait à sa fin. Nous nous rendîmes compte rapidement que nous étions bien trop à l’est du point de repli.
Pendant 2 minutes environ il fallut longer la foret vers l’ouest pour distinguer clairement l’éclairage de la navette, il devait être à présent 1 heure 30 du matin.
En arrivant près de la navette, les soldats déjà présent se mirent au garde à vous devant Bull. L’un d’eux s’approcha et commença son rapport.

- Mon capitaine, nous avons encore 5 hommes dans la foret, ils ne devraient plus tarder.
- J’espère bien, que le reste de l’effectif monte dans la navette. ordonna Bull d’un ton militaire.
- Oui, mon capitaine.
Le régiment s’engouffra dans la navette de type Lambda qui les avait mené jusqu’ici. Bull me fit un signe discret et je suivis les soldats déjà montés à bord. Les discussions allaient bon train lorsque je me posa dans le siège à côté d’un gars qui parlait de la modification de son blaster.… Je ne me sentais vraiment pas à l’aise entouré de cette armée hostile… et priais simplement le ciel pour qu’ils n’enlèvent pas leur casque.
Les derniers soldats montèrent à bord, Bull fermait la marche.
Il alla dans le cockpit pour demander le décollage au pilote. Et se mit au milieu des deux rangées parallèles de soldats.

Très beau travail soldats. Nous avons ce soir, écrasé une escouade entière de Rebelles.
A ce rythme là, nous serons bientôt débarrassé de ces rats, une bonne fois pour toute.
La satisfaction des soldats se fit alors entendre, certains restaient toute fois moins expressifs, et parlaient de la mort d’un certain Jokanoski. Le type d’à côté me tapa sur l’épaule amicalement, et me demanda :
- Alors Drokb, ça va tu tiens le coup ?
Un énorme « Merde » raisonna dans ma tête, que fallait-il répondre à ça !
-Et bien … ça peut aller…
- Je suis vraiment désolé pour Jokanoski, je sais que c’était un bon pote à toi.
- OuiÂ… il me manquera.
- Il nous manquera Ă  tous ce comique. Mais je savais quÂ’il finirait par se faire descendre, toujours tĂŞte en lÂ’air celui-lĂ .
- OuiÂ… comme tu dis.
Le soldat se tourna alors pour reprendre sa discussion avec le type à sa gauche, et moi je poussais intérieurement un soupir de soulagement. C’est alors que je regardais la vitre du cockpit à l’autre bout de l’appareil… et une forme triangulaire se dessina au loin, dans l’espace… Ce n’était pas une base qui allait nous recevoir, mais un croiseur… et là, les choses se compliquaient.

(Ă  suivre, enfin on verra si y a encore des gens qui lisent.)

Par Maelia Ketiran le 2/2/2003 Ă  20:29:54 (#3156714)

moi je lis ;)

Par Alastor le 2/2/2003 Ă  20:51:37 (#3156871)

Oui oui, il y en a toujours qui lisent. :cool:

Par corran/diara/orca le 3/2/2003 Ă  0:04:08 (#3157868)

heyyyy tu a cru qu on allai te laisser taper tout sa pour rien ?? :p

moi aussi je lit et je dit bravo tjs aussi bien :)

Par Osvalt Ketiran le 9/2/2003 Ă  15:41:08 (#3202081)

Un Destroyer de classe Impérial se profilait de plus en plus clairement devant nous, une question vitale se posait maintenant… comment allions nous ressortir de ce truc…
Je prit le Datapad rangé dans l’une des cache de ma ceinture et essayai de trouver où se situait l’infirmerie. Des informations étaient miraculeusement disponibles et contenaient des plans détaillés de la structure d’un Destroyer.
Le choc qui secoua la navette lorsque celle ci entra en contact avec la structure d’appontage du croiseur me sorti de mes recherches. Je rangeai alors le Datapad à ma ceinture en le laissant activer. La passerelle descendit et tout le monde se leva à l’intérieur de la navette. Bull descendit le premier et tout le reste de la troupe suivit.
Il se posta en bas de la rampe et confirma la présence de chaque élément. Ceux-ci se mettaient l’un après l’ordre en ligne attendant que tout le monde soit passer. Je fis de même et une fois le pointage terminé Bull s’approcha de nous et nous invita à retourner dans nos quartiers.

Le rang se disloqua et je repris rapidement mon Datapad à la main, regardant le trajet à emprunter pour me rendre à l’infirmerie la plus proche. Je plaçais un marqueur dessus et me mis en marche. Bull m’interpella alors que je commençais à partir.

- Hey vous lĂ  bas ! Je vais avoir besoin de vous pour le transfert du prisonnier.
- Bien mon capitaine !
Je me postais à côté de lui et nous montâmes à bord de la navette en croisant les pilotes qui eux, sortaient.
- Ouvrez le SAS soldat.
J’appuyai alors sur le bouton de commande du SAS au fond de la navette. Je ne l’avais même pas remarqué pendant le voyage… Lorsque la porte coulissa c’est avec une certaine joie que je vis apparaître ce sale traître. Mayarok était menottes aux poignets, assis contre la parois de taule. Il semblait encore tout engourdit.
- Allez debout ! ordonna Bull.
L’autre n’eut comme réponse que de brèves phrases dans sa langue natale et Bull lui mit alors un coup de pieds.

- Tu ne mÂ’as pas entendu chasseur de primes ?
Il se leva péniblement et Bull le tira brusquement hors du SAS… nous sortions alors de la navette en direction des turbo élévateurs.
- J’aimerais savoir de quoi je suis accusé.
- De ne pas coopérer avec l’Empire sans demander une somme d’argent en échange. répondit sobrement Bull.
- Et alors, c’est mon droit ! lâcha-t-il alors que nous nous postions devant l’élévateur.
- C’est notre droit d’essayer d’avoir les informations d’une autre manière !
- OuÂ’tchak !
la porte de l’élévateur s’ouvrit et Bull poussa fortement Mayarok contre le bord de l’entrée du SAS de l’ascenseur.
- Mais attention, regardes oĂą tu marches voyons ! sÂ’amusa Bull
- Si les rôles étaient inversés vous feriez moins les malins tous les deux.
- Oui, mais ce nÂ’est pas le cas. Dommage.

Le reste du voyage se passa sans problème, nous arrivâmes rapidement au bloc de détention, Bull semblait connaître le vaisseau par cœur… Il se présenta devant le quartier maître qui lui demanda les informations sur le prisonnier.
- Ce chasseur de primes a été capturé sur Corellia, il refusait de coopérer.
- J’en ai été informé mon capitaine. Je vous laisse le soin de le mettre dans sa cellule ?
- Oui, nous allons nous en occuper.
- Bien, cellule F12.
Nous avancions dans le couloir jusqu'à la cellule indiquée puis nous ouvrions le SAS en le jetant à l’intérieur. Bull entra à peine à l’intérieur.
- Vous me le payerez, puissiez vous crever en Enfer.
Bull souleva alors son casque à moitié tournant le dos aux caméras pour cacher son visage. Les grands yeux noirs de Mayarok semblèrent grandir encore sous l’effet de la surprise.
- Je t’y attendrais. dit-il en souriant puis il sorti et verrouilla la porte. Je cachais un immense sourire de satisfaction sous mon casque et nous sortîmes du bloc de détention sans oublier de prévenir le quartier maître d’une chose :
- J’ai oublié de vous préciser que ce renégat à assassiner 2 des nôtres aujourd’hui… veuillez à prendre bien soin de lui…
- Bien comprit mon capitaine dit-il avec un sourire entendu.
Il ne faisait aucun doute que cÂ’Ă©tait la torture qui lÂ’attendait, et jÂ’en Ă©tais plutĂ´t heureuxÂ…


(A suivre patati patata)

Par Maelia Ketiran le 9/2/2003 Ă  17:56:46 (#3202762)

Super mon Ti Bou :)
Te lire est un plaisir :ange: tu as beaucoup de talent je te l'ai déjà dit souvent ;)
chiche?? nan!!! j't'adore!!!!!!!! :amour:

Par Osvalt Ketiran le 9/2/2003 Ă  18:07:05 (#3202808)

moi aussi j't'adore :amour:

Par corran/diara/orca le 9/2/2003 Ă  20:04:08 (#3203451)

et encore une histoire de c.. qui commence :p

Par Osvalt Ketiran le 9/2/2003 Ă  20:36:14 (#3203602)

Pendant le court voyage en turbo élévateur, nous parlâmes de la stratégie à adopter concernant une hypothétique évasion.
- Comment allons nous sortir de ce truc ? demandais-je sceptique
Bull réfléchit un instant avant de répondre.

- Je vais tâcher de trouver un moyen, pendant ce temps vas à l’infirmerie.
- A vos ordres chefÂ…
Il lâcha un petit rire, et l’élévateur nous amena enfin à destination.
- Bonne chance gamin.
- A toi aussi vieux.
Nous nous séparions, je détachais alors mon Datapad vérifier le plan… ce n’était pas aussi compliqué que je ne l’aurais craint. Je me mis en route sans plus attendre…

Après une petite dizaine minute de marche, j’arrivais devant ce qui semblait être l’infirmerie, en entrant un droïde médicale s’activa immédiatement.

- Veuillez vous identifier. lâcha le droïde la voix robotique.
- FA06 au rapport.
- Bienvenue soldat Drokb, déshabillez vous je vous pries. dit-il en pointant une cabine.
Je me déshabillais rapidement… ce qui est un exploit à signaler vu l’armure que je portais et revins voir le droïde médicale. Il me montra une table d’examen médicale.

- Allongez vous sur le ventre s’il vous plaît.
Je suivis les instruction du droïde et celui-ci commença à m’examiner. Je remarquais un peu plus loin des cuves de bacta… certaines étaient occupées.
- Blessure profonde dans le bas du dos. Deux autres moins importante sur le milieu du mollet droit et sur le derrière du bras droit.
- C’est ça.
- Programme de désinfection.
Un produit glacé fut appliqué sur les 3 blessures, nettoyant les plaies sans que je ne ressente une seule douleur.
- Désinfection terminée. Vérification des lésions. Cicatrisation normale trop longue et handicapante. Intervention chirurgicale obligatoire .
- Euh c’est obligé ça ?
- Anesthésie générale en cours.
Je sentis une aiguille pénétrer la peau de mon dos, je n’eus même pas le temps de protester, je tombai immédiatement dans un sommeil artificiel… paradoxalement, j’eus l’impression d’ouvrir les yeux une fraction de seconde après les avoir fermés. Le droïde venait de me réveiller.
- Bonjour Soldat Drokb.
- QuÂ’est Â….. JÂ’ai dormit combien de temps ?
- 9 heures 30 minutes et 01 secondes depuis injection.
Miraculeux que personne ne m’ait démasqué avec un tel sommeil… le soldat Drokb ne devait pas avoir beaucoup d’ami… heureusement…
Vos blessures ont été traité. Vous pouvez vous habiller et partir. Continua le robot
Je ne me fis pas prier et jÂ’enfilais le plus rapidement possible mon armure pour quitter ces lieux.

Tout en me dirigeant vers la sortie, je composais la fréquence de Bull, sa voix me parvint.

- Swanit.
- Mon capitaine, Soldat Drokb au rapport.
- Oui Lieutenant je vous Ă©coute.
Il semblait ne pas être seul vu la réponse.
- PrĂŞt Ă  reprendre du service mon capitaine.
- Parfait Lieutenant, rendez-vous dans la zone du générateur principal, Swanit terminé.
- Bien reçu, Drokb terminé.
Qu’est ce que ce vieux Bull avait encore en tête… je ne perdis pas de temps et consultai mon Datapad, direction le générateur principal.

(A suivre, courage c'est bientĂ´t fini... enfin je crois)

Par Maelia Ketiran le 9/2/2003 Ă  20:51:13 (#3203673)

Super :)
J'parie que Maelia va râler grave en voyant le boulot des droids impériaux... Son beau Nonos tout charcuté par des Imper... elle va rager et il va passer un sale quart d'heure d'engueulade sur la prudence en mission :p ...




















Ceci bien entendu après les retrouvailles ma foi très heureuses :ange: :maboule:

Par Osvalt Ketiran le 9/2/2003 Ă  20:53:59 (#3203688)

Faut qu'il revienne vivant pour ça lol :mdr:

Par Maelia Ketiran le 9/2/2003 Ă  20:55:19 (#3203699)

Alors lĂ  mon ptit gars c'est toi qui va passer un sale quart d'heure :ange: et y'aura pas de retrouvailles heureuses avant :p

Par corran/diara/orca le 10/2/2003 Ă  11:51:57 (#3206619)

- Parfait Lieutenant, rendez-vous dans la zone du générateur principal, Swanit terminé.



pffffff c trop simple tu compte faire sauter le générateur principal :p

ms en tt cas très intéressent comme histoire ;)

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