Eve Online est aussi devenu trop facile avec le temps. En 2008, ce jeu était complétement différent et il fallait pas mal de temps pour avoir les skills que l'on souhaitait.
Oui et non.
(est-ce que c'était vraiment utile de se taper les learning skills et les advanced learning skills et entendre tes "pros" de l'époque dire "skill çà d'abord, pendant 2 mois, tu feras rien in game mais c'est important après, en gros: ne joue pas à EVE, mais skills offline"). Non, le jeu avait ses défauts pour l'accueil des débutants et la marge de progression un peu dégueulasse au départ, sans compter si tu fais les mauvais choix raciaux en début de jeu et cafouille sur les choix de tes stats.
Concernant la dite "facilité":
Les anciens qui reviennent te diront que ce n'est pas spécialement le cas ^^
La plupart éprouvent certaines difficultés à s'adapter et à se remettre à jour, notamment pour l'aspect PvP.
Les gameplays de l'époque 2005 // 2010 n'ont rien à voir...avec ce que CCP propose désormais.
Y a du bon et du mauvais, c'est un fait, mais parler de simplicité, je n'y crois pas.
Par contre: le jeu est plus "accessible" pour les débutants.
Mais le jeu est aussi devenu plus complexe: il y a de nouvelles mécaniques, de nouveaux gameplays ajoutés, de nouveaux vaisseaux, de nouveaux rôles qui apportent alors de nouvelles tactiques et stratégies.
Et si le jeu était aussi simple, le taux de rétention serait peut-être plus élevé.
En revanche, l'écart d'expérience dans le jeu (et de skills à up entre autre) entre le newbie et le vétéran s'efface bien plus rapidement qu'avant, c'est à la fois un + et un - ... inutile d'expliquer pourquoi. Sujet maintes fois débattu.
Cela reste un jeu de niche.
L'aspect sandbox en rebute beaucoup et c'est comme d'habitude la liberté qu'il offre qui effraie les nouveaux joueurs qui sont formatés ou trop "habitués" à des contenus linéaires, guidés, type fast food à consommer sans modération ou au contraire rapidement pour passer ensuite à autre chose et ainsi de suite.
On ne consomme plus le jeu-vidéo comme autrefois.
Là encore, les concernés s'adaptent à leur "public".