[A supprimer merci] Rupture conventionnelle, chômage, reconversion

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Publié par Lilva
Soit j’effectue une formation en parallèle tout en continuant à supporter les conditions de boulot qui deviennent de plus en plus pénibles.
ça me semble pas viable si le taf en lui même est déjà trop à supporter.

La rupture conventionnelle est une bonne option, mais c'est à toi de décider si c'est viable financièrement. C'est ce que j'ai fait, la perte financière vaut largement le confort d'esprit d'avoir quitté quelque chose qui n'allait pas sans me mettre en difficulté financière.

ton CPF ne peut pas financer ? regarde ce que tu as cumulé.
Citation :
Publié par Lilva
Hello tous et toutes !

Je suis dans une espèce de tourmente au niveau de mon avenir professionnel.
En plein burn-out, j’ai été arrêtée 3 semaines + traitement contre l’anxiété. Bref c’est pas la joie et je reprends ce lundi qui arrive.

Cependant, étant donné que ce n’est pas la première fois que cela m’arrive pour ce boulot, je souhaite effectuer des changements et prendre les choses à bras le corps, réellement.

Je songe donc à deux choses:

Soit je demande une rupture conventionnelle à ma boîte mais j’ai peu de chances d’y parvenir car je suis considérée comme un élément important de mon service. Depuis mon absence les statistiques sont désastreuses et mon chef me promet monts et merveilles à chaque fois que je menace de me barrer.
Je précise que c'est à des fins d'obtenir une formation financée par Pôle Emploi.

Soit j’effectue une formation en parallèle tout en continuant à supporter les conditions de boulot qui deviennent de plus en plus pénibles.
Alors les anxiolytiques ça va 3 secondes mais en période de Covid ça va être difficile de trouver de quoi me vider la tête.

J’ai pensé au CIF mais j’ai déjà essuyé un refus et les conditions ne me permettaient pas d’effectuer la reconversion car mes horaires ne collaient soit disant pas. La RH m’a sorti un blabla incompréhensible qui m’a découragée. Je bosse dans une hotline donc les horaires sont relous.

Je me retrouve donc à ne pas savoir quoi faire, quoi choisir.
Aussi, si par miracle j’obtenais une rupture conventionnelle, le montant des indemnités du chômage seront forcément bien inférieures à mon salaire actuel (j’ai fait une simulation).
Donc pour vivre en étant au chômage cela ne sera pas la joie, déjà que je me serre la ceinture car d’autres petits soucis sur le grill (santé).

Je viens donc à vous afin de connaître vos idées, ce que vous auriez fait à ma place ?
La santé avant tout.

Je pourrais m'arrêter là mais tu resterais sur ta faim ! Plusieurs pistes peuvent déjà être creusées. Tu as la possibilité dans certains cas de démissionner tout en bénéficiant du chômage si tu as un projet de reconversion ou de création d'entreprise. Mais c'est quelque chose qui doit être construit en amont et qui se fait en plusieurs mois. A voir donc si tu peux tenir. Si c'est le cas, je t'invite à parcourir ce site (démission-reconversion) qui te donnera plus de précision sur les critères à remplir pour en bénéficier. Tu as un numéro vert que tu peux contacter aussi.

Le CIF n'existe plus depuis 2019. Il a été remplacé par le projet de transition professionnelle qui te permet de mobiliser ton Compte Personnel de Formation (CPF) avec certains avantages comme le maintien de ton salaire.

En revanche, attention, le financement d'une formation par Pôle emploi repose sur de nombreux critères en fonction de la formation et du dispositif de financement mobilisé. Et ce n'est pas toujours possible. Tu souhaites suivre quelle formation ?
Citation :
Publié par Lilva
[...]

Soit je demande une rupture conventionnelle à ma boîte mais j’ai peu de chances d’y parvenir car je suis considérée comme un élément important de mon service. Depuis mon absence les statistiques sont désastreuses et mon chef me promet monts et merveilles à chaque fois que je menace de me barrer.
Je précise que c'est à des fins d'obtenir une formation financée par Pôle Emploi.
[...]
Quand tu en a marre de ton job au point ou tu envisage de demissionner, ne pas accepter de promesses mais des engagements ecrit de la meme maniere que tu dois avoir tes propres objectifs.
A savoir ce que tu veux changer.
Quel forme doit prendre ce changement.
A quel echeance tu souhaite que le changement soit effectif.

Ca permet de voir ce que ton employeur ou manager veux bien faire, et surtout, dans le cadre d'une discussion avec un middle manager, sa marge de decision.
Ca evite les managers qui vont te promettre des changements qu'ils savent parfaitement ne pas etre en mesure de te fournir et permet, si besoin, d'avoir un support pour entamer la discussion avec ton N+2 ou N+X suivant quel est le niveau de management qui puissent t'accorder ta demande.

Par exemple, pour ton probleme particulier, tu peux demander un amenagement d'horaire pour pouvoir suivre ta formation, voir une reduction d'horaire (4/5eme, mi-temps etc...),effectif a partir du debut du deuxieme trimestre 2021 ou quelque soit la date de debut de formation en prenant en compte une eventuelle duree de preavis pour s'assurer que tu puisse mettre ta menace de demission a execution), en alternative a la rupture conventionnelle.
Je ne sais pas si dans ce cadre pole emploi financerai toujours la formation par contre.
Si tu as un peu de budget, je te conseille de voir avec un avocat spécialisé en droit du travail si les éléments matériels dont tu disposes permettent de qualifier un harcèlement moral. Un burn-out reconnu par un médecin constitue normalement une preuve (mais pas toujours suffisante, d'où le : vois avec un avocat). Un avocat me l'a dit en ces termes : ce n'est pas l'état dans lequel tu finis qui qualifie le harcèlement, c'est le comportement de ton employeur. Même si tu ne le vis pas comme tel, ça pourrait bien être le cas.

Avec la menace d'un procès, la rupture conventionnelle sera plus simple à négocier. Et le rapprochement avec un avocat a deux intérêts : d'une part ça te donnera de l'assurance dans la négociation, d'autre part ses conclusions écrites de vos rendez-vous pèseront pour que ton employeur penche en ta faveur.
Au niveau juridique je ne saurais trop aider mais je rejoins un peu Mordreck et le début de son message.

Il y'a une situation de "mal être" et une envie de changement.
Déjà bien évaluer d'ou vient ce mal être, et en quelle mesure il provient du boulot (qui auparavant ne te procurait pas ce mal être) et d'autres raisons personnelles. Ce qui ne rend pas illégitimes ces raisons personnelles, mais ne pourra à priori être résolu dans le cadre actuel de ton travail.

Ensuite quel changement tu voudrais, même sans en avoir le détail et le plan. Il y'a plein de façons de méditer là dessus. Une des façons peut être par exemple, de réellement penser à ce dont tu rêves, même et justement si c'est "irréaliste", si tu pouvais qu'est ce que tu voudrais, quel est ton rêve pas pour le prochain boulot, mais à long terme, selon ton âge comment tu aimerais être dans 10 ou 20 ans. Ensuite il faut le transformer en un objectif "concret", ça peut être un objectif financier, ou un poste à atteindre, ou une combinaison d'objectifs personnels qui te permettraient de le réaliser. Le boulot peut très bien n'être qu'un objectif secondaire de survie, ou même un non objectif, par exemple si ton objectif est de bosser le moins possible et que tu juges que c'est ça le bonheur. Le bonheur, voilà, c'est ce que tu dois viser.

Une fois ton objectif, rêve déterminé et une certaine échelle de temps fixée pour l'atteindre (5 ans, 10 ans ...), il faut le décomposer en unités de temps et paliers plus petites. C'est une partie fastidieuse ou il faut revenir à des critères plus concrets en se fiant sur son expérience, et ses capacités. Mais tout ceci aide à se représenter son parcours idéal, à se mettre dans la peau de cette personne que tu veux être, et à te fixer un parcours rationnel, par étapes, pour progresser vers tes rêves.

Désolé si ça a l'air un peu concon dit comme ça. Mais c'est une méthode, parmi tant d'autres, qui marche relativement bien quand on a la tête dans le guidon, qu'on sait qu'il faut changer cette situation mais qu'on n'a aucune idée de ou démarrer. Idéalement tu peux aussi, une fois que tu as passé la phase de définition de tes rêves, chercher à avoir l'aide d'une sorte de "mentor" pour t'aider dans ta quête. On finit toujours par les rejeter, et parfois on paie un prix (personnel pas financier) élevé, mais ils peuvent grandement accélérer les progrès et te challenger.
Obtenir une rupture conventionnelle ça n'est pas forcément compliqué, il suffit même de lever le pied au travail ou de donner un horizon à ton employeur : si t'es essentiel et que tu fais plus rien, ça se ressent sur la boite et il n'a pas le choix.

D'ailleurs en supposant que tu veuilles vraiment partir un licenciement ou une RC c'est kifkif dans les faits (ne jamais démissionner obviously)

Le problème dans ton cas c'est la partie financière, j'avais regardé effectivement le CPF afin de faire une formation pendant un an et obtenir un maintien de salaire mais il faut effectivement monter un dossier, le maintien de salaire avait pas l'air aussi évident mais dans ton cas c'est la seule solution. Il faut tenir encore un an aussi mais si financièrement tu ne peux pas faire autrement, tu n'as pas le choix...
Citation :
Publié par Nico Fritz
Tip: Depuis le changement du DIF en CPF, il faut rentrer manuellement le compte d'heure du DIF (2014) pour le valider en CPF (Bulletin de salaire de 2014), vous avez jusqu'à Juin 2021.

https://www.service-public.fr/partic...sdroits/F32471
D'ailleurs la date d'échéance est régulièrement décalée puisque trop peu de personnes le font.
Commence par demander une rupture conventionnelle et tu verras bien ce que ça réponds. S'ils te l'acceptent, bah go, sinon, tu verras les solutions pour partir (car il faut partir quand on en est à son Xème burnout dans la même boite...), la médecine du travail peut aider dans ce genre de cas par exemple.

Ca me semble une bonne base de départ.

Ensuite, une fois que tu es au chomdu, pôle emploi peut abonder sur les formations (pas garantie, mais ça peut aider), tu peux utiliser ton CPF, tu peux dans certains cas mettre en œuvre un CPF-Transition (le remplaçant du CIF qui n'existe plus).

Alors au chômage on gagne moins, c'est vrai, mais on a aussi moins de frais, souvent tu peux toper une aide pour les transports en communs, ce genre de choses, donc ça permet de réduire les frais aussi.

Et avant de te lancer dans ta formation, je t'inviterais quand même à bien creuser la réalité de l'emploi dans le domaine. Je ne connais pas plus que ça le secteur des community managers, mais il faut avoir une idée assez précise d'où tu vas, car si la formation est longue etc, tu vas y laisser la majorité de tes droits chômage, tu auras peu de temps pour trouver du taf derrière, il faut être sûr que ça embauche vite, et que ça te plaise.
Il n'y a qu'une toute petite chose à t'insérer dans la tête, façon Inception, et ensuite tout se passera bien pour toi :

"Plus tu es indispensable au yeux de ton employeur, plus tu as de pouvoir."

Maintenant, il faut saisir ce pouvoir et l'utiliser.

Bonne chance.
Citation :
Publié par barbe
Il n'y a qu'une toute petite chose à t'insérer dans la tête, façon Inception, et ensuite tout se passera bien pour toi :

"Plus tu es indispensable au yeux de ton employeur, plus tu as de pouvoir."

Maintenant, il faut saisir ce pouvoir et l'utiliser.

Bonne chance.
Le pouvoir, tu l'as uniquement si tu restes... Le patron a peu d'intérêt à encourager le départ d'un salarié indispensable.
Citation :
Publié par Belzebuk
Le pouvoir, tu l'as uniquement si tu restes... Le patron a peu d'intérêt à encourager le départ d'un salarié indispensable.
En revanche il peut vouloir que son départ s'effectue dans de bonnes conditions pour lui : tuilage avec le ou la remplaçante, rédaction de procédures pour des tâches que les autres personnes prennent difficilement en charge, choix de la date de départ, etc. Toutes choses qui peuvent se négocier en parallèle d'une rupture conventionnelle.
J'allais dire "même réponse qu'ici" mais pour le coup, cela diffère un poil pour 2-3 infos :

- Demande la rupture conventionnelle, si tu demandes pas, tu sauras pas et de toute manière s'il y a réellement burnout (et non crise angoisse légère, me rappelle plus le truc de la sécu car sans antidépresseur et 3 semaines d'arrêt ...), la question de rester ne se pose pas. Suivant le niveau de revenu, cela ouvre droit à des aides. Et la rupture conventionnelle, c'est pas tapis rouge ou pas. C'est que chacun ne souhaite plus bosser avec l'autre.
- Le CIF, si le refus est écrit, refait la demande. Ils ne peuvent refuser ad vitam, quelque soit ta situation ne rentre pas en ligne de compte
- Tu peux bosser en touchant pole emploi, il ne faut pas dépasser un montant pour cumuler
- Il y a un truc récent si tu es en auto entrepreneur, où tu toucherais pole emploi meme sur une demission.


Citation :
Publié par Laadna
Si tu as un peu de budget, je te conseille de voir avec un avocat spécialisé en droit du travail si les éléments matériels dont tu disposes permettent de qualifier un harcèlement moral. Un burn-out reconnu par un médecin constitue normalement une preuve (mais pas toujours suffisante, d'où le : vois avec un avocat). Un avocat me l'a dit en ces termes : ce n'est pas l'état dans lequel tu finis qui qualifie le harcèlement, c'est le comportement de ton employeur. Même si tu ne le vis pas comme tel, ça pourrait bien être le cas.

Avec la menace d'un procès, la rupture conventionnelle sera plus simple à négocier. Et le rapprochement avec un avocat a deux intérêts : d'une part ça te donnera de l'assurance dans la négociation, d'autre part ses conclusions écrites de vos rendez-vous pèseront pour que ton employeur penche en ta faveur.
Au vu du truc, on est au mieux dans du pré burn out, mais pas dans ce qu'on pourrait appeler du burn out. Tout étant que tu inventes une clause de harcèlement sortie de nul part et une causalité entre burn out, harcèlement et le boulot A ta place, je changerais d'avocat.

Ouais, fear la menace du procès. 3ans de procédure, pour prouver un truc qui va être quasiment impossible à prouver et que de TOUTE MANIERE ouvre droit à rien du tout à part du pognon \o/ Autant dire qu'à moins d'un truc béton, c'est juste au mieux, un placement à long terme. Au pire, c'est des frais d'avocats x 2. En attendant, elle continue à bosser dans cette boite ? Va falloir un tenor du barreau pour expliquer ca

Au vu de la miss, c'est juste un job de merde et qu'elle en a pleins le Q. Donc faut se barrer
@Lilva : Je pose juste ce message pour dire que c'est pas pareil dans tous les services clients (B2C ou B2B) et que tu semble vraiment entourée d'incompétents.

Avant de faire des choix de vie drastiques, peut être effectuer le même job dans un environnement sain (donc changer de boîte) te permettrait de te reposer avant d'envisager la prochaine étape. De ce que je comprends t'es Team Lead ?
Citation :
Publié par Jyharl
@Lilva : Je pose juste ce message pour dire que c'est pas pareil dans tous les services clients (B2C ou B2B) et que tu semble vraiment entourée d'incompétents.

Avant de faire des choix de vie drastiques, peut être effectuer le même job dans un environnement sain (donc changer de boîte) te permettrait de te reposer avant d'envisager la prochaine étape. De ce que je comprends t'es Team Lead ?
.

Dernière modification par Lilva ; 02/03/2021 à 14h47.
J'ai l'impression que tu prends trop sur toi, que tu intériorises les difficultés de ta boîte, ce qui est normal, mais à un niveau trop élevé qui devient une souffrance pour toi.

Il est possible que ça vienne de la boîte, mais il y'a probablement une partie qui vient de toi.

Tu dis que ce boulot t'as lessivé, t'as fait perdre ton goût du métier et aussi des compétences. Du coup tu veux changer et repartir sur autre chose.
Mais est-ce que ça ne sera pas la même chose dans ce nouveau métier, ou tu vas repartir à zéro et devoir faire une tonne d'efforts pour retrouver une place, qui te motiveront au début puis finiront par te rincer, car toutes les boîtes ont des problèmes qui finiront par user ta résistance, par pomper toute ta motivation et ta compétence pour te laisser avec ce vide moral ?

Je rejoins Jyharl sur son questionnement, et je réitère mon premier conseil. Quand on a "la tête dans le guidon" ce qui a l'air d'être un peu le cas, on ne prend pas forcément les bonnes décisions, on a tendance à prendre la première qui nous parait accessible pour nous échapper de là. Avant toute chose j'ai l'impression, mais toi seule le sait, que tu as besoin de prendre un break, du recul, et de réfléchir posément et objectivement à la continuation de ta carrière. Quand je te lis, j'ai pas l'impression que juste changer de boulot sans trop savoir quoi faire / ou aller, est vraiment une solution. J'ai l'impression que c'est plutôt une fuite, certainement salutaire, mais sans objectif très positif. Ne prends pas mal ce message, peut être que je me trompe, je souhaite seulement que tu fasses un choix "raisonné" et qui te mette sur le bon chemin.
Les larmes au boulot, sont pour moi une preuve de sensibilité humaine et une réaction normale à l'absurdité, la dureté et parfois l'ignominie du travail. C'est un peu "la même partout" même s'il y'a effectivement de meilleures boîtes que d'autre. C'est aussi une preuve que tu t'attaches au "bien commun", que tu veux donner un sens positif à ton travail, pas uniquement qu'il y'a un gros problème dans cette société. Ce sont des qualités et ton humanité qui sont frustrées, et c'est une très bonne chose de réagir, probablement que tu quitteras ce poste, mais je te conseille de prendre suffisamment de temps pour transformer cette phase en étape constructive.

Dernière modification par Don Patricio ; 08/02/2021 à 11h24.
Citation :
Publié par Lilva
...
Dites vous que ma boite a mis plus d'un an avant de dégager un ancien collègue pour incompétence, fautes graves et comportement violent (il s'est battu sur le plateau, dans le plus grand des calmes). Idem pour deux autres types partis bien avant => l'un avait balancé son pc au sol en menaçant de tuer tout le monde et l'autre a mis un pain à l'un de mes collègues mdr.
...
Ce travail a littéralement l'air de rendre les gens fous, quelque chose ne tourne pas rond dans le management et les process.
Citation :
Publié par Laadna
Si je me souviens bien ton métier c'est infirmier, pas avocat.
Nul besoin d'être Mozart pour jouer du piano.

Sinon, oui négocie la rupture conventionnelle, l'idée de vouloir cumuler taff + formation, c'est intenable, tu vas craquer. Si ton patron refuse la rupture co, il existe des stratégies mais que je n'évoquerai pas ici
Citation :
Publié par Ohrido-Survival-Attitude
Ce travail a littéralement l'air de rendre les gens fous, quelque chose ne tourne pas rond dans le management et les process.
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Dernière modification par Lilva ; 02/03/2021 à 14h48.
Tes responsables te prennent pour un pigeon et ca a bien marché depuis le début. Tu n'auras probablement jamais d'évolution dans cette boite...

Perso, je me serai barré depuis longtemps à ta place !

Après, de la à changé complètements de carrière... A voir si avec ton diplome / exp, tu peux pas postuler a un autre poste plus intéressant et mieux payer (et accessoirement moins stressant/relou).

Ou alors regarde des formations pour un poste qui pourrai avoir un interet dans ton diplome genre "double competence".

car bon repartir de zero dans un autre truc, sans savoir si ca va te plaire et si tu auras du boulot au bout...
Déso de lire que ça ne s'est pas amélioré.

Il y a des trucs que tu décris qui sont abjects de la part de ton management.
Je ne sais pas si c'est volontaire de la part du manager ou s'il se laisse emporter. Est-ce qu'il se rend compte de la différence entre "tirer le meilleur d'un bon élément" et "le presser comme un citron" ?

Perso ça fera bientôt 2 ans que je dis que j'ai trop de boulot alors que j'ai été pendant longtemps celui qui disait pouvoir en prendre +. Bizarrement ça réagit vachement moins dans un sens que dans l'autre.
Je comprends les difficultés auxquelles font face les managers et je sais que je me suis mis dans la merde tout seul à réclamer du taff supplémentaire (et combo pas de chances + résultats persos qui a fait que ce que j'avais déjà en travail s'est démultiplié). 3ème boîte, 3ème fois que je fais l'erreur.

Et effectivement, ça n'a jamais payé


Et t'inquiète pas, des gens irremplaçables, j'en ai vu partir pour une raison X, Y ou Z. Genre démission, burnout ou retraite. On fait sans. Y'a de la casse, potentiellement, mais tant pis. Et c'est jamais, jamais, jamais empêché :/
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