Comme rappelé plus haut, je n'ai pas le souvenir que tu appliques la même logique dans les fils consacrés à la police par exemple.
Tu n'as pas le souvenir de ce que j'appliques à aucun moment, tes posts montrent clairement que tu n'as pas la moindre idée de qui je suis. Arrête ton char, ben hur.
Même si c'était vrai, ce ne sont pas les propos ou les réunions qui sont décriées par la team anti-woke.
Perso, je m'offusque surtout de l'omniprésence d'une certaine catégorie de personnes peu concernées dans le débat (et les teams, je m'en bats les viandes).
Clairement les réunions "exclusives" ne sont pas une bonne idée, par principe : on apprends pas les uns des autres en faisant des conversations exclusives. PAR CONTRE, et c'est aussi une réalité que certains tentent de plus en plus de démontrer, dès lors que le débat s'ouvre à tous, il y a encore et toujours une catégorie de personnes, qu'on ne citera pas par pudeur, qui a tendance à la ramener plus que de raison, à parler plus qu'à écouter, et à monopoliser le temps d'antenne. Et ce, de tout les côtés de la barrière : le raciste conservateur pose tout autant ce problème que le paladin sauveur des opprimés.
La bonne question serait plutôt à mon avis : pourquoi ne pourrait il y participer?
C'est une bonne question et je vais tenter de te donner une piste de départ (avec laquelle je suis personnellement partiellement en désaccord, même si je reconnais totalement le problème) : pour pouvoir se mobiliser et créer un espace de discussion qui amène à un changement, il faut pouvoir créer un espace dans lequel tout un chacun concerné est libre de s'exprimer - or, ici par exemple les femmes victimes de violences conjugales, peuvent avoir un soucis pour s'exprimer face à ceux qu'elles identifient (à tord) à leurs oppresseurs.
C'est juste une piste hein, parce que le débat est trèèèès large sur ce sujet. Par exemple, tu peux très bien dire "bah oui mais le changement, ça se fait à plusieurs, comment est-ce qu'on peut partager des valeurs communes si on peut pas en discuter ensemble?" (c'est largement mon point de vue), mais, de l'autre, on pourra facilement te répondre "dès qu'on accueille les mecs dans des réunions pour femmes victimes de violences conjugales, ils monopolisent la parole, ramène le problème à eux et n'ont aucune considération pour les premiers (premières) concernés" (cf., par exemple, la façon dont BLM aux US a vite été ramené à "All lives matter" : on crée un niveau d'égalité virtuel et concrètement inexistant pour mieux gommer les discriminations elles, bien réelles).
Y'a beaucoup à déballer, et c'est difficile, surtout que personne n'est ouvert à l'auto-réflexion sur ces discussions (cf, ce thread), mais perso je trouve ça intéressant.