[POGNAX] L'extrême-droite en France et dans le Monde

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Citation :
Publié par Metalovichinkov
Les rouquins de France vont célébrer cette nouvelle avec un jour de repos !
Paix à son âme, même si le calme c'était pas trop son truc

96 ans c'est assez incroyable quand même, à croire qu'être haineux ça conserve
Je pense pas que c'était quelqu'un d'haineux.

Regardez avec quelle affection il porte cet enfant :
Sans titre.jpg

Et après on parle de racisme...

Une autre séquence historique, quand à la TV les gens pouvaient débattre sans se couper la parole
https://youtu.be/MDg7Wnc7PlQ?t=582
Citation :
Publié par prootch
Je vais acheter ce numéro (de mémoire il y a les caricatures des lycéens pour la commémoration).
Et le prochain: les caricatures vont être drôles (pour le coup).
C'est certain qu'à CHARLIE il ne vont pas le rater

Sinon sur un tout autre sujet vu que Jean-Marie Lepen est mort à 96 ans et qu'il fut élu en 1956 député à l'âge de 27 ans c'est sans doute le dernier député de la 4e République qui disparait.
Citation :
Publié par hoochie
A CHARLIE ils ont dû se dire "P.... le c.. il trouve le moyen de mourir en ce jour de commémoration des 10 ans de l'attentat à CHARLIE"
Oui, un peu comme Dormesson qui meurt la veille de Johnny. Y a de ces éclipses parfois
Il était ce qu'il était mais, en un sens, il me fait penser à Georges Frêche, cinglant et ne mâchant pas ses mots, et donc parfois drôle. J'ai l'impression que c'était plutôt l'époque qui voulait cela. Ce genre de propos ne passent plus, comme ceux de certains humoristes, Desproges ou Coluche en tête : des propos considérés comme racistes/sexistes ou juste outranciers aujourd'hui ne l'étaient pas il y a 40 ans.

Ses propos étaient souvent malvenus d'ailleurs en ce qui concerne Le Pen, poursuivi à raison pour cela, et il m'a souvent donné l'impression d'aller dans l'outrance pour faire parler de lui, un peu comme Mélenchon en un sens. En plus outrancier mais aussi plus perspicace sur certains sujets.

En ce qui me concerne, peu m'en chaut de sa mort, hormis le fait qu'il ait marqué, plutôt en mal, le paysage politique français.
Toutefois, cela m'a plutôt choqué que la majorité des collègues qui en ont parlé "se réjouissent" de sa mort.
J'ai du mal avec le fait de se réjouir de la mort de qui que ce soit, hormis de meurtriers.

A croire que la haine de l'un nourrit la haine des autres.
Ou inversement, c'est selon.
Desproges et Coluche étaient des humoristes. On peut s'attendre à ce qu'un sketch tiennent des propos provocateurs voir choquants. Le père Le Pen tenaient ces propos sérieusement.
Il est né trop tôt, du coup trop en avance sur son temps.
Hélas...

RIP le grand Monsieur. Qui a su fédérer autour de lui et qui a donné son bébé au bon moment.
Je suis en train de rêver, ou des gens, au calme, se disent "Ah, le Jean-Marie Lipoune c'était tellement un trublion, c'est plus comme maintenant, ma bonne dame" ?

Ou pire : "Ah le Jean-Marie, s'il savait ce qu'on peut maintenant balancer au calme, ça lui aurait détendu le nerf électrique"

Des gens se rappellent que 220v dans les couilles c'est pas trop autorisé par la convention de Genève, ou c'est chillax?
Citation :
Publié par smonk
Il est né trop tôt, du coup trop en avance sur son temps.
Hélas...

RIP le grand Monsieur. Qui a su fédérer autour de lui et qui a donné son bébé au bon moment.
Moi j'aurais dit qu'il était né trop tard, il aurait fait une belle carrière chez les SS.
Oui, les réactions de tout bord sont un peu lunaires. Pas toute, y'en a des "normales", y compris à droite et j'apprécie que le communiqué de l'élysée soit plutôt propre, net, concis, allant droit au but tout en faisant une référence à pétain plutôt que d'en faire les louanges sur 5 pages.
Y’a débat au taf. Certains pensent que sa mort va nuir au RN car on va reparler de son passif de facho, d’autres sortent le champagne sans réfléchir, moi je pense au contraire que ça va bien servir le RN. (Au pire pas lui nuire et potentiellement nuir aux autres qui disent des conneries + grosses qu’eux aujourd’hui). Je précise que le débat implique des non français (pour le contexte, pas pour la préférence nationale ).
Citation :
Publié par Attel Malagate
Une terrible nouvelle
Jean Marie Lepen, le menhir breton est mort
https://www.bfmtv.com/politique/fron...501070501.html

Un grand homme politique, un visionnaire nous a quitté.

En son honneur, ses meilleures sorties
Mdr la sortie sur Cohn Bendit au parlement européen et le shampoing Strauss khan .

Ce mec était un sacré troll quand même .
Citation :
Citation :
Publié par Ciriel/Nyl (#31597408)
Ce mec était un sacré troll quand même .


Alala qu'il était marrant ce Jean-Ma !

Une grande perte pour la France à n'en point douter, un vrai trublion.

Nan mais ce qu'il faut pas lire.....
Quand la presse internationale est plus lucide sur Jean-Marie Le Pen que les pudeurs de gazelle d'une grande partie de la presse française :
Citation :
A Holocaust denier and an unrepentant extremist on race, gender and immigration, he devoted his political career to pushing himself and his views into the French political mainstream. [...]

Le Pen saw the loss of Algeria as one of the great betrayals in French history, fuelling his loathing of World War Two hero and then-President Charles de Gaulle, who ended the war for the colony.

During that independence war, he allegedly took part in the torture of Algerian prisoners, something he always denied.

Source : https://www.bbc.com/news/articles/c84z7pl4193o
Citation :
Jean-Marie Le Pen, the founding father of France’s modern political far-right who built a half-century career on rants of barely disguised racism, antisemitism and neo-Nazi propaganda, died on Tuesday in Garches, west of Paris. He was 96. [...]

An arm-waving reactionary with the swagger of a circus pitchman making outrageous claims, Mr. Le Pen ran unsuccessfully for the French presidency five times, making it to a runoff in 2002, riding waves of discontent and xenophobia and raising specters of a new fascism as he excoriated Jews, Arabs, Muslims and other immigrants — anyone he deemed to be not “pure” French. [...]

Mr. Le Pen would have none of his daughter’s reforms. In 2016, he founded and became president of the Jeanne Committees, named after Joan of Arc, a new far-right political party that embodied his longstanding ideologies.

He insisted that “the races are unequal,” that anyone with AIDS was “a kind of leper” and that “Jews have conspired to rule the world.” He called America “a mongrel nation,” dismissed Hitler’s gas chambers as “a detail” of history and said that the wartime Nazi occupation of France was “not especially inhumane.” [...]

His platform flowed from a central idea — that France was in need of purification because it had strayed from its Gallic and Roman Catholic roots in what he called “the natural order, which is family, homeland, teaching and respect for the living world.” He thus opposed the European Union, all income taxes, the immigration of “foreigners,” particularly Arabs and Muslims, and same-sex marriage, euthanasia and abortion. [...]

He insisted that he was not a racist, fascist or antisemite, though he shared the rhetoric of neo-Nazis, drew followers from reactionary elements and spoke often and crudely of racial characteristics. Some of his earliest colleagues in the National Front had been collaborators with the Nazis during the war.

Source : https://www.nytimes.com/2025/01/07/w...-pen-dead.html
Bref on est loin des BFMTV / AFP / Le Parisien / Le Figaro qui parlent de "figures controversée" ou d'homme ayant eu des propos polémiques
Citation :
Publié par Anthodev
Quand la presse internationale est plus lucide sur Jean-Marie Le Pen que les pudeurs de gazelle d'une grande partie de la presse française :



Bref on est loin des BFMTV / AFP / Le Parisien / Le Figaro qui parlent de "figures controversée" ou d'homme ayant eu des propos polémiques
On vit côtoyés par des monstres déguisés avec des costumes qui coûtent cher.

Citation :
Publié par Piergeiron
Il était ce qu'il était mais, en un sens, il me fait penser à Georges Frêche, cinglant et ne mâchant pas ses mots, et donc parfois drôle. J'ai l'impression que c'était plutôt l'époque qui voulait cela. Ce genre de propos ne passent plus, comme ceux de certains humoristes, Desproges ou Coluche en tête : des propos considérés comme racistes/sexistes ou juste outranciers aujourd'hui ne l'étaient pas il y a 40 ans.

Ses propos étaient souvent malvenus d'ailleurs en ce qui concerne Le Pen, poursuivi à raison pour cela, et il m'a souvent donné l'impression d'aller dans l'outrance pour faire parler de lui, un peu comme Mélenchon en un sens. En plus outrancier mais aussi plus perspicace sur certains sujets.

En ce qui me concerne, peu m'en chaut de sa mort, hormis le fait qu'il ait marqué, plutôt en mal, le paysage politique français.
Toutefois, cela m'a plutôt choqué que la majorité des collègues qui en ont parlé "se réjouissent" de sa mort.
J'ai du mal avec le fait de se réjouir de la mort de qui que ce soit, hormis de meurtriers.

A croire que la haine de l'un nourrit la haine des autres.
Ou inversement, c'est selon.
Au calme, on essaie d'invoquer les mânes de Desproges pour défendre les Le Pen. Y a vraiment des gens qui sont nés avant la honte (indice : toi, pas bisou)

Et Coluche est tellement de droite, cette triste tentative de récupération ferait pitié si vous en méritiez un atome. Raté les adulateurs des autocrates, ça ne rentre pas dans le programme.

Dernière modification par Anduric ; 07/01/2025 à 19h32. Motif: Auto-fusion
Citation :
Publié par Kian/Velatel
Au moins avec lui on rigolait ! Sur Cohn Bendit c'est priceless !

(bon il était dans l'abus souvent mais c'était drôle au moins)
Citation :
Publié par Piergeiron
Il était ce qu'il était mais, en un sens, il me fait penser à Georges Frêche, cinglant et ne mâchant pas ses mots, et donc parfois drôle.
Comme le disait le sage :
Citation :
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Extrémistes, extrémistes,
Mon président français de souche,
Mon émigré préféré,
Mesdames et messieurs les jurés,
Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen,
Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen,
Public chéri, mon amour.

Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer ici même récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen, et moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.

Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de monsieur Le Pen en ces lieux voués plus souvent à la gaudriole parajudiciaire pose problème.

Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi, sont celles-ci :

Premièrement, peut-on rire de tout ?

Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?

A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consulter, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.

S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu'elle ne pratique pas l'humour noir, elle, la mort ? Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l'heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d'un coup, ça s'arrête, sans plus de raison que ça n'avait commencé, et le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d'opérette, l'enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui as cru en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, tous nous sommes fauchés un jour par le croche-pied rigolard de la mort imbécile, et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot. Alors quelle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?

Donc on peut rire de tout, y compris de valeurs moins sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule Aryenne au monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable en peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyée de Lisbonne en paquet fado.

Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?

C'est dur... Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine, et la présence à mes côtés d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n'ai rien contre les racistes, c'est le contraire, comme dirait mon charmant ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d'Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'écrie judicieusement à l'adresse du spadassin qui l'accuse d'antifascisme : « Vous vous méprenez, monsieur : ce n'est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième. »
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« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère », disait avec mansuétude le président Senghor, qui est moins pianiste mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.

Je sortais récemment d'un studio d'enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j'aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu'elle a des nichons magnifiques.

Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantain, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir, et sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu'il n'écoutait d'ailleurs pas, cet homme s'écrie soudain : « Eh ben moi, les Arabes, j'peux pas les saquer. » Ignorant ce trait d'esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart :

« Les Arabes, vous comprenez, c'est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j'en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c'est le père qu'a dépucelé la fille aînée ! Ça, c'est les Arabes. »

Ce coup-ci je craque un peu et dis :

« Monsieur, je vous en prie. Mon père est arabe.
- Ah bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D'ailleurs je vous ai vu à Bellemare. »

A l'arrière, bringuebalés entre l'ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte.

« Oui, votre père, je dis pas. Mais alors les miens d'Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l'appartement, et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c'est lui aussi qui l'a dépucelée. Ça s'entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c'est comme les juifs. Ça s'attrape que par la mère. »

Cette fois, je craque vraiment :

« Ma mère est arabe.
- Ah bon? Ahlala, la Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c'est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n'y a pas que la race. Il y a l'éducation. C'est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D'ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n'avez pas une tête d'Arabe. Ça, c'est l'éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l'école, hop, y joue du couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs. »

Je lui donne trente-deux francs.

« Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche !
- Ah, c'est comme ça, me vengé-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs ! »

Alors cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance :

« Crève donc, eh, sale bicot. »

A moi qui ai fait ma première communion à la Madeleine !

Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m'est imparti socialiste, mais pas national, c'est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m'empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes, ou des deux, ou plus simplement de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui sont nés quelque part :

Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire, Contre les étrangers, tous plus ou moins barbares, Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre, Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.

Aussi bien laisserai-je maintenant la parole à mon ami Luis Rego, qui poussa naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : « Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde. »

Jean-Marie Le Pen : Ce vieil homme politique d'extrême droite a le don singulier de rendre sérieux les rigolos les plus chevronnés. La preuve.
Sa mort n'a plus aucune importance, du coup seule le jour de sa mort nous fait nous réjouir un peu lui qui n'était pas Charlie il y a 10 ans c'est une belle ironie du sort. Hallucinant cette bien-pensance de respecter sa mémoire alors que de base de son vivant on ne respectait pas quelqu'un comme ça. Si on est en partie déconnecté de nos politiciens c'est justement car ils ne disent pas ce qu'il faut, joue les hypocrites. Oui sa mort n'a rien de triste ou dramatique, cet homme n'est pas le quelconque produit d'une époque, il était parfaitement conscient de ce qu'il disait c'était pas Alex, plombier qui n'avait pas fait d'études, n'ayant pas le temps de s'informer...

Non ce mec était parfaitement conscient de l'horreur de ses propos sur l'existence des chambres à gaz et de plein d'autres choses, voir un de moins comme lui a quelque chose de réjouissant mais à peine, il était devenu insignifiant et tout le monde l'avait oublié. Son héritage lui survivra, l'extrême droite gagne en influence et au final des "modérés" comme le rn actuel sont plus dangereux.
Citation :
Publié par Anduric
Je suis en train de rêver, ou des gens, au calme, se disent "Ah, le Jean-Marie Lipoune c'était tellement un trublion, c'est plus comme maintenant, ma bonne dame" ?
Au delà des trolls, qui parviennent très bien à leur objectif désolant de provocation, pour les propos qui se veulent sérieux et qui défendent la liberté de parole, le c'était mieux avant, ou le combattant politique (mdr sur toute la ligne, quelle ignominie) ca montre juste ce qu'est devenu l'agora. Déprimant.

Une ordure est morte, la réaction naturelle me paraît être de ne pas y accorder plus de quelques secondes.
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