Politique et économie au Royaume-Uni

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The Times reported that a source had said the US Secretary of State Mike Pompeo was “really furious” over the planned research facility.
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Ahead of the meeting the US Under-Secretary of State for Economic Growth, Keith Krach, was reported in the Times as calling Huawei “an extension of the Chinese government”.

He was quoted as saying: "They [Huawei] are after the people and technology. They want to co-opt the researchers and talent from one of the most prestigious universities."

https://www.cambridge-news.co.uk/new...l-1bn-18488453
Angela Merkel : Le Royaume-Uni doit vivre avec les conséquences de liens plus faibles avec l'UE
Le Royaume-Uni devra "vivre avec les conséquences" de l'abandon par Boris Johnson des plans de Theresa May de maintenir des liens économiques étroits avec l'UE après le Brexit, a dit Angela Merkel, durcissant le ton dans la perspective d'un scénario de no-deal à la fin de l'année.

Après plus de trois ans où la chancelière allemande a répété avec emphase son ouverture à un accord qui maintiendrait les flux actuels d'échanges du Royaume-Uni avec l'UE, elle a suggéré que la porte menant à un tel compromis était maintenant fermée.

"Nous devons lâcher cette idée que c'est à nous de définir ce que la Grande-Bretagne devrait vouloir.", a dit Merkel à plusieurs journaux européens, "Que c'est aux Britanniques de le définir - et nous, l'UE27, répondrons de manière appropriée."

Ce changement de rhétorique de la chancellerie semble discréditer la spéculation de la presse britannique que Merkel pourrait adoucir les lignes rouges de Bruxelles afin d'assurer un accord de dernière minute. "Avec le premier ministre Boris Johnson, le gouvernement britannique veut définir lui-même quelle relation il aura avec nous après que le pays nous quitte", a dit Merkel. "Il aura alors à vivre avec les conséquences, bien sûr, ce qui est à dire avec une économie moins étroitement interconnectée."

"Si la Grande-Bretagne ne veut pas avoir de règles sur l'environnement, le marché du travail, les standards sociaux qui se comparent à celles de l'UE, nos relations seront moins proches."



... Le Daily Express - qui est quand même une merveille, un régal - interprète cela en écrivant qu'Angela Merkel entérine le choix de la Grande-Bretagne de décider des règles qu'elle veut suivre, demande à l'UE de cesser de contester cela, et qu'elle s'adresse spécialement à Michel Barnier qui n'arrête pas de le faire, en particulier sur les pêcheries.



Pour contextualiser, le Royaume-Uni semble avoir fait le choix d'agir en satellite agressif pour l'avenir, escomptant que le trio USA - Chine - Japon pourra lui servir d'appui suffisant.
Mais il lui faut négocier avec ces trois puissances économiques, et le temps et les ressources lui manquent, d'autant que ces puissances soit se contrecarrent, soit cherchent à prendre pour référence ce qu'il a obtenu de l'UE pour décider de ce qu'ils demanderont. Le Royaume-Uni cherche donc à sortir au plus vite des négociations européennes pour être au clair, s'organiser pour une politique économique dure vis-à-vis d'elle (no-deal), et dégager des ressources humaines et organisationnelles pour conclure les autres accords dans un délai de six mois.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 27/06/2020 à 12h21.
Un point intéressant sur les investissements chinois en GB, qui éclaire les débats sur le centre de recherche de Huawei à 1 Milliard à Cambridge et la 5G


Citation :
C’était il y a cinq ans, autrement dit une éternité. Xi Jinping était en visite d’Etat au Royaume-Uni. David Cameron, le premier ministre conservateur britannique, n’avait ménagé ni le cérémonial ni les bonnes grâces. Le président chinois avait répondu avec un carnet de chèques généreusement ouvert, y compris la signature officielle du cofinancement de la centrale nucléaire d’Hinkley Point C, construite par EDF dans l’ouest de l’Angleterre. « L’âge d’or » des relations entre les deux pays, autoproclamé par les Britanniques, battait son plein.


Citation :
de 2000 à 2019, les entreprises chinoises ont investi 50 milliards d’euros au Royaume-Uni, le double de ce qu’a reçu l’Allemagne et le triple de la France ou de l’Italie



Citation :
Après avoir beaucoup hésité, sous pression des Américains, Boris Johnson a autorisé, en janvier, la participation de Huawei dans le réseau téléphonique 5G britannique, mais dans un maximum de 35 % des équipements et hors des éléments stratégiques du réseau. Le locataire du 10 Downing Street semble maintenant sur le point de durcir sa position. En juillet, il doit annoncer une nouvelle politique, sans doute pour limiter encore plus l’accès de Huawei aux télécoms britanniques.
"Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain, a enfoncé le clou, le 16 juin, affirmant que les Etats-Unis étaient « prêts à aider nos amis au Royaume-Uni (…) que ce soit pour construire des centrales nucléaires ou développer des réseaux de 5G ».



Citation :
Pour les tenants du Brexit, les tensions entre Washington et Pékin représentent un dur rappel à la réalité. Eux rêvaient d’une « Grande-Bretagne globale », qui s’éloignerait de l’Europe pour mieux se tourner vers le reste du monde. « Les deux pays dont ils voulaient se rapprocher étaient les Etats-Unis et la Chine, analyse Nick Witney, du groupe de réflexion European Council on Foreign Relations. Pas de chance ! Avec Donald Trump, la relation avec les Américains est un peu compliquée en ce moment, et les Chinois ont eu une attitude très agressive pendant la pandémie. »


Washington ou Pékin ?
Citation :
Londres se retrouve à devoir jouer un numéro de funambule entre les deux superpuissances. Tout en essayant de ménager les relations avec Pékin, les Britanniques donnent la priorité à un accord de libre-échange avec Washington, dont les négociations commerciales sont en cours.

politique intérieure
Citation :
Puis, la politique intérieure britannique s’en est mêlée. Au printemps 2019, une cinquantaine de députés conservateurs ont créé un groupe intitulé le China Research Group, pour s’opposer au rapprochement avec Pékin. « Nous avons mené la rébellion au Parlement », résume Tom Tugendhat, le député conservateur qui le préside. Pour l’essentiel, ces agitateurs ont eu gain de cause. « Politiquement, Downing Street n’a aujourd’hui pas d’autre choix que d’adopter une ligne dure avec la Chine »,


investissements chinois
Citation :
La réalité des investissements chinois s’est aussi révélée très compliquée, rendant tout âge d’or difficile à concrétiser. « Il y a beaucoup d’interférences politiques dans ces projets », note Yu Jie. L’exemple des Bourses de Londres et de Shanghaï le démontre. Après de longues tractations, les places boursières ont signé, en 2019, un accord permettant aux entreprises chinoises de lever des capitaux directement dans la place britannique, et réciproquement. Mais, en janvier, Pékin a suspendu l’accord pendant trois mois. La décision n’a pas été expliquée, mais elle faisait suite aux protestations des autorités britanniques contre le traitement des manifestants à Hongkong. L’accord a finalement repris.



Citation :
Pour Londres, le travail d’équilibriste continue…
bon et ils ne parlent pas vraiment de Hong Kong qui est la grosse pomme de discorde


https://www.lemonde.fr/economie/arti...4273_3234.html
Ah le Délire Express, comment ai-je pu l'ignorer si longtemps ?

Les français en colère font vœu de briser la loi pour obtenir du poisson britannique.
Sur la base d’Émilie, pêcheuse de homard française, qui dit que elle, elle le fera.
Le R.U. et Bruxelles se tournent l'un vers l'autre pour la prolongation de l'incertitude de la City
La Grande-Bretagne et Bruxelles se sont accusés l'un l'autre de retenir une décision sur la capacité de la City de Londres à agir sur les marchés européens à partir de l'année prochaine, prolongeant l'incertitude des services financiers de l'état quant au futur.

Les deux parties s'étaient accordées sur la mise en place de régulations sur les services financiers pour le Mardi 30 Juin, escomptant qu'ils auraient trouvé des équivalences leur permettant de poursuivre leurs affaires l'année prochaine. Mais cette date butoir est probablement passée et les deux parties sont dans le noir.


Michel Barnier a dit au think-tank Eurofi que le Royaume-Uni n'avait répondu qu'à quatre des vingt-huit questionnaires que Bruxelles lui avait envoyé, à la recherche d'informations sur la régulation de ses services financiers.
"Alors nous n'y sommes pas, pour l'instant.", a t-il dit. "Nous n'accorderons que des équivalences dans ces domaines qui sont clairement de l'intérêt de l'UE ; de notre stabilité financière. De nos investisseurs et nos consommateurs."
Il a réitéré un avertissement que cette équivalence ne pouvait pas légalement être donnée a des assureurs, prêteurs de crédits commerciaux et dépôts (- je n'ai pas la traduction exacte : c'est : providers of insurance, commercial bank lending or deposit-taking).

En réponse, un porte-parole du Trésor a comparé le travail lent de la commission avec l'efficacité de Whitehall à examiner les niveaux d'équivalence des deux systèmes de régulation.
Il y a une inquiétude dans le gouvernement britannique que l'UE désire retarder cette décision jusqu'à que les négociations commerciales et sur la sécurité soient au clair. Il a été compris que le gouvernement a reçu de l'UE mille pages de questions en Avril et Mai, avec le dernier arrivage de 248 pages le 25 Mai. Et les officiels britanniques sont frustrés que les questions posées sont bien plus larges que nécessaire à ce qu'il faudrait pour qu'une décision d'équivalence soit prise.

[...]
Citation :
The two sides ended the week’s talks – the first held in person since February – a day ahead of the jointly agreed schedule amid evident frustration at the lack of progress in bridging what both Barnier and his UK counterpart, David Frost, described as “serious” disagreements.
(..)

Citation :
The EU has hinted at a willingness to drop its initial asks of EU state aid being incorporated into domestic UK legislation, non-regression from the bloc’s environmental, social and labour regulations and the effective continuation of the common fisheries policy.
Citation :
But the EU negotiator said Downing Street needed to reciprocate with new proposals, adding there would be no deal without “level playing field” conditions in any potential treaty including on state aid.

(..)


Citation :
The two sides are due to resume talks next week in London.
EU-UK trade talks break up early over 'serious' disagreements

https://www.theguardian.com/politics...michel-barnier
Voila les gens pour qui ils ont voté :
https://www.lemonde.fr/economie/arti...5601_3234.html

Et franchement, cela ne donne pas envie et on comprend mieux pourquoi les anglais se sont fait rouler mais profondément dans la farine. Le retour de baton risque d'être fort, d'ailleurs, je serai européen, je m'empresserai de voir ce qu'il est possible de faire pour qu'il paye sa politique de déréglementation.
Le gouvernement est prêt à lancer sa campagne "Soyez prêts pour le Brexit", Lundi. Les entreprises attendent des détails sur les régimes auxquelles elles vont faire face.
C'est un brouillon de 90 pages sur les nouveaux arrangements frontaliers qui jette là de nouveaux formulaires qu'elles vont rencontrer au 1er Janvier, qu'il y ait accord ou non. L'ensemble paraît complexe : il y a des flux et des processus, des indications d'étapes qu'elles vont devoir suivre, trois pages de glossaire.

Des sources disent qu'un prochain brouillon est en passe de faire plus de 100 pages et va donner aux entreprises les premières informations fiables sur l'ampleur du défi auquel elles vont faire face en moins de six mois de temps.
[...]

Et les lorries alors ? On les oublie, les lorries du Kent. Vous vous souvenez de l'expérience, la simulation pour voir l'engorgement induit par des contrôles à Dover ?
Bon. Eh bien, ça avait bien engorgé, on va dire.
Alors des mois après, le gouvernement a secrètement acheté 11 hectares (360 mètres x 360 mètres) de terrain à 20 kilomètres de là, pour y faire patienter les camions en attente de contrôles si le système se congestionnait.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 12/07/2020 à 20h56. Motif: 11 ha, pas 11 000 ha.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Le gouvernement est prêt à lancer sa campagne "Soyez prêts pour le Brexit", Lundi. Les entreprises attendent des détails sur les régimes auxquelles elles vont faire face.
C'est un brouillon de 90 pages sur les nouveaux arrangements frontaliers qui jette là de nouveaux formulaires qu'elles vont rencontrer au 1er Janvier, qu'il y ait accord ou non. L'ensemble paraît complexe : il y a des flux et des processus, des indications d'étapes qu'elles vont devoir suivre, trois pages de glossaire.

Des sources disent qu'un prochain brouillon est en passe de faire plus de 100 pages et va donner aux entreprises les premières informations fiables sur l'ampleur du défi auquel elles vont faire face en moins de six mois de temps.
[...]

Et les lorries alors ? On les oublie, les lorries du Kent. Vous vous souvenez de l'expérience, la simulation pour voir l'engorgement induit par des contrôles à Dover ?
Bon. Eh bien, ça avait bien engorgé, on va dire.
Alors des mois après, le gouvernement a secrètement acheté 11 000 hectares (360 mètres x 360 mètres) de terrain à 20 kilomètres de là, pour y faire patienter les camions en attente de contrôles si le système se congestionnait.
Ca me paraissait un peu petit 360 mètres x 360 mètres pour garer beaucoup de camions, du coup j'ai fait le calcul et je crois que ca correspond à 13 hectares. Il doit y avoir une erreur de conversion quelque part.
Citation :
Publié par Murmures
Ca me paraissait un peu petit 360 mètres x 360 mètres pour garer beaucoup de camions, du coup j'ai fait le calcul et je crois que ca correspond à 13 hectares. Il doit y avoir une erreur de conversion quelque part.
Citation :
The government has secretly purchased 11 hectares (27 acres) of land

....

1.2m square foot
Yup.
Citation :
Publié par Murmures
Ca me paraissait un peu petit 360 mètres x 360 mètres pour garer beaucoup de camions, du coup j'ai fait le calcul et je crois que ca correspond à 13 hectares. Il doit y avoir une erreur de conversion quelque part.
Non, un PL ça occupe grosso modo 100m² au sol une fois bien parqué en tenant compte d'une marge d'accès. Ca permet donc de stocker environ 1100 camions ce qui est déjà pas mal.
Les anglais ont déjà prévu des scénarios sur lesquels la voie de droite ( voir les deux voies de droite ) seraient intégralement occupées par des PL en attente.

De toute façon, ça va être la merde.
Le gouvernement Johnson se prépare à recentraliser et à revenir sur l'autonomie de l'Écosse et du pays de Galles.

Boris Johnson accused of plan to 'emasculate' UK devolution
https://www.theguardian.com/politics...evolution?CMP=


Sinon, il y a eu des négociations cette semaine, mais aucune nouvelle, je suppose qu'ils avancent ? Les dernières informations, c'est la construction d'un parking géant à Ashford.

Dernière modification par znog ; 13/07/2020 à 08h38.
Citation :
Publié par znog
Le gouvernement Johnson se prépare à recentraliser et à revenir sur l'autonomie de l'Écosse et du pays de Galles.

Boris Johnson accused of plan to 'emasculate' UK devolution
https://www.theguardian.com/politics...evolution?CMP=

C'est une déclaration de guerre ça, surtout les écossais vont jamais accepter un truc pareil et là ça va dépasser le cadre des indépendantistes.
Sérieux tu voudrais faire progresser justement le camp indépendantiste, tu t'y prendrais pas autrement..... ou comment agiter le chiffon rouge.
Préparations du Brexit
Les trois-quarts des entreprises ne sont pas prêtes pour la fin de la période de transition du Brexit, à commencer qu'elles ne savent pas ce à quoi elles devront faire face (le document brouillon est sorti il y a trois jours...),

Mais de leur côté, ceux qui ont voté Leave non plus, car comme l'a constaté le gouvernement : ils sont moins enclins à se préparer comme ils ne croient en aucune conséquence négative.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Les trois-quarts des entreprises ne sont pas prêtes pour la fin de la période de transition du Brexit, à commencer qu'elles ne savent pas ce à quoi elles devront faire face (le document brouillon est sorti il y a trois jours...),

Mais de leur côté, ceux qui ont voté Leave non plus, car comme l'a constaté le gouvernement : ils sont moins enclins à se préparer comme ils ne croient en aucune conséquence négative.
Ben bien entendu qu'ils sont pas prêt. Et c'est pareil de l'autre côté, en réalité personne n'est prêt, puisqu'il n'y a aucun exemple à suivre aucun équivalent dans l'Histoire. Jusque là c'était une succession d'avancée, pas un recul de 50 ans.
Et puis les leavers sont dans leur univers parallèles, où l'UK va retrouver sa grandeur et reprendre le contrôle. Comment veux tu à partir de là, qu'ils puissent se mettre dans l'idée que ça sera compliqué, que ça pose tout un tas de questions et problématiques. Ca reviendrait à reconnaître qu'ils ont tord.

Quand à ce cher Boris, il va sûrement pas dire les choses clairement, il a jamais commencé, depuis le début il est dans un registre de réécriture de la réalité, et de prétendre que tout ira bien et tout est prêt. Là aussi changer de discours, reviendrait à dire "j'ai menti". Il le fera pas;


Bref bonne chance aux anglais, surtout quand je vois ce genre d'info passé


Citation :
9h21

Le PIB britannique en chute de 19,1 %

Le ralentissement économique provoqué par le coronavirus et les mesures de confinement ont fait chuter le produit intérieur brut du Royaume-Uni de 19,1 % entre mars et mai comparé à la période de décembre à février, indique l'Office national des statistiques (ONS). L'activité a toutefois rebondi de 1,8 % en mai, au moment où ont été levées certaines mesures de confinement.
Franchement y a quelqu'un pour penser que dans ce contexte, ça va bien se passer le Brexit ? il mange déjà le mur avec la crise sanitaire, parce que c'est violent 19.1%
Alors imaginez ce que ça donner avec en prime un hard brexit....

Les américains se sont sabordés en élisant Trump, ben les anglais se sont hara-kiri en votant le Brexit. Problème c'est qu'avec leur connerie, ils vont entraîner l'Europe avec eux....
Et le pire c'est que le climat pourra même pas dire merci, parce que y aura d'autres régions du monde pour prendre le relais de croissance, et que pour retrouver nos niveaux de croissance on risque de faire tout et n'importe quoi quitte à en oublier nos "bonne volontés" .
A tout point de vue, ça s'annonce comme un immense gâchis et fiasco.

Sauf peut être sur un point tout de même non négligeable, l'absence de l'UK durant cette crise, a sûrement permis de faire avancé la question des dettes communes. Parce que très certainement que si l'UK avait encore été dans l'UE, jamais y aurait la proposition Merkel/Macron.
Citation :
Publié par Thesith
Sauf peut être sur un point tout de même non négligeable, l'absence de l'UK durant cette crise, a sûrement permis de faire avancé la question des dettes communes. Parce que très certainement que si l'UK avait encore été dans l'UE, jamais y aurait la proposition Merkel/Macron.
Et à mon avis, des exemples comme celui-là, il y en aura d'autres.
Citation :
Publié par Thesith
Les américains se sont sabordés en élisant Trump, ben les anglais se sont hara-kiri en votant le Brexit.
Je pense qu'on a oublié à quel point un unique vote peut tout renverser dans un pays. On a tellement l'habitude de voter pour des partis globalement consensuels, de technocrates habitués au compromis, pour décider si le taux à appliquer à telle mesure est de 0,9 ou de 1,3%, ou si telle avancée sociétale doit passer maintenant ou dans 5 ans, que l'on a perdu de vue que malgré les mesures de sécurité destinées à rendre nos sociétés résiliente, un unique vote où ça se passe mal peut amener à des conséquences titanesques.
Plusieurs sociétés sont à présent moins prêtes pour un Brexit no-deal qu'elles ne l'étaient il y a un an. La conséquence de la crise du coronavirus, c'est que les stocks ont été touchés, les effectifs liés à la gestion du Brexit redéployés, et le cashflow sérieusement tari. 61% des entreprises n'ont encore fait aucune préparation pour la transition de fin d'année et plusieurs firmes ont mangé leur réserves de cash pour les "jours pluvieux" juste pour rester à flot, argent qui aurait pu sinon être utilisé dans les préparatifs du Brexit.

Une conséquence du manque de cashflow est que leur capacité de stockage de ressources et de produits finis risque d'être réduite en fin d'année, au moment où il faudrait qu'elles soient plus grandes.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 19/07/2020 à 10h58.
1) À Hyde Park, à Londres, ils se paient une manifestation de centaines d'anti-masques Covid, d'anti-vaccins et d'anti-5G.
'I will be not be masked, tested, tracked', 'Save human rights. No to 5G. No to vaccinations.'

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Les masques sont obligatoires dans les transports en commun, et vont le devenir aussi dans les magasins le 24 Juillet (nous, c'est dès demain, rappel), au risque d'une amende de 50 à 100£.

2) Les tensions avec la Chine (sur Huawei et la 5G, Hong-Kong) amènent le gouvernement britannique à envisager 120 000 étudiants chinois de moins dans les universités du Royaume-Uni, l'année prochaine. Problème : neuf d'entre-elles en dépendent financièrement à 20%.

3) Le Royaume-Uni commence sa vaste campagne pour joindre le million d'expatriés britanniques
Les invitant à s'assurer qu'ils pourront bien rester (et dans quelles conditions) dans le pays où ils sont, en Janvier.
Demandant aussi aux pays européens de garantir qu'ils pourront bien y demeurer.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
2) Les tensions avec la Chine (sur Huawei et la 5G, Hong-Kong) amènent le gouvernement britannique à envisager 120 000 étudiants chinois de moins dans les universités du Royaume-Uni, l'année prochaine. Problème : neuf d'entre-elles en dépendent financièrement à 20%.
quand tu vois que le coût pour les étudiants anglais est de £9,250/an (et le coût de la vie étudiante de £12,200/an hors Londres), 20% cela fait une somme considérable donc au total
Citation :
The UK has more Chinese students than any other country and they account for £1.7billion in tuition fees every year.
arf
Citation :
A minister told The Sunday Times last week that officials were 's******g themselves' at the prospect of less Chinese students joining British universities.



Géopolitiquement, la GB a choisi le pire moment pour faire son Brexit

Bullying Xi, predatory Trump: where does Britain turn in a divided world?
https://www.theguardian.com/commenti...-divided-world


en fait on parlait de souveraineté, avec certains ici soutenant que le Brexit apportera un surcroît de souveraineté. En fait pas du tout, le Royaume-Uni se retrouve tout simplement libanisé.
Citation :
Leaders of UK businesses in Beijing were summoned to a meeting where they were apparently told by a Chinese government official that their operations could suffer because of growing tensions with Britain.

It is thought some of the UK's biggest companies on the world stage like Jaguar Land Rover, BP and GlaxoSmithKline could all be targeted.

Liu Xiaoming, China's Ambassador to the UK, said last week that Chinese businesses could pull out of Britain following the Huawei decision.



Je pense aussi que les système universitaires des pays les plus "capitalistes" et peu redistributifs souffrent plus de la crise du Covid, on le voit avec les universités américaines et maintenant anglaises, qui sont devenues trop chères pour que cela "vaille le coup" de financer des études. Et ils avaient déjà une crise de la dette étudiante avant, mais elle est fortement aggravée.

Dernière modification par znog ; 19/07/2020 à 20h51.
Conséquence pratique du Brexit : la perte du "Expédié par Amazon" / Amazon Prime entre le RU et l'UE

Citation :
The Amazon FBA Brexit bombshell has dropped which will significantly impact your Amazon business from the 1st of January 2021. Amazon’s UK FBA operations will be split from the EU with no more EFN (European Fufilment Network) and an end to Pan-European FBA inventory transfers between the UK and EU.


https://tamebay.com/2020/07/amazon-f...ds-for-uk.html
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