Pages Volante (4, 5, 6) - Adolescence

Par Floloa Terrae OD le 10/11/2002 à 17:03:35 (#2525671)

Pages volante : Adolescence - 4


Le soleil brille. Le vent frais souffle et joue avec mes cheveux clairs. Ma silhouette c’est enfin affiné, et j’ai appris à vivre dans ce corps qui changeait tant. Mes yeux qui était bleus on pris une étrange teinte violette.
Depuis l’attaque des gobelins, Frère Tillandsia m’a appris les premiers sort de soin… sort de lumière, pour éclairer chacun sur la route, sort de soin pour soigner de mon mieux les blesses qui arrivent au temple, sort pour repousser les morts-vivants qui s’aventurent a l’extérieur du cimetière devant lequel il m’arrive de passer pour porter des messages du temple.

Le vent souffle sur la cote, les pluies d’hiver ne cesse de tomber, ballet incessant, le ciel est noir, chargé de vibration… Plus que jamais mon cœur est troublé … À chaque fois que mes yeux se pose sur un passant dans la rue, je ne peux qu’apercevoir la peur qui émane du plus profond de leur cœur. Au combien cette capacité à savoir lire le cœur des hommes en plongeant mon regard dans leurs yeux est douloureuse.

La tension monte, tout un chacun est agité dans la ville. Les troubles ne sont que plus répétitifs, chaque jour apportant un lot de malades, de souffrants, les esprits malveillants rependant leurs flots de colère contre notre petite ville.
Il y a de plus en plus de gens d’horizon divers qui viennent au temple. Blesser a l’extérieur de la ville, trop aventureux, de plus en plus jeunes… Chaque jour je me sert de ce sort de soin appris part ce cher Frère. Il m’a même convaincu d’en apprendre un plus puissant, étant donnés la fréquence a laquelle on les utilise, cela m’épuise.


~18 ans~


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Pages volante : Adolescence - 5


Petit à petit j’apprends à utiliser cette nouvelle capacité. La guérison importante. Pas si dur a maîtrisé, mais le fait de l’employer si fréquemment aide à l’apprentissage…
Frère Tillandsia m’a surprise un matin. La tête dans les mains, mes yeux violets déversants un flots de larme. Je me suis livré a lui, lui expliquant… que je savais dans quel état d’esprit était les gens. Qu’à ce moment même il était inquiet pour moi. Que je savais quand mon frère mentait a ma mère. Quand mon père était en colère contre ma mère. Il m’a calmée, puis ma emmener tout au fond du temple. La nous avons pénétrer dans l’aile de la bibliothèque ou peu on accès, et en tout cas pas les jeunes apprentis. Il pris du temps pour m’expliquer, que rares étaient les élus à savoir lire le cœur d’autrui. Il me recommanda d’utiliser avec sagesse cette compétence particulière et de na pas révéler a qui conque cette capacité…

Yeux embrumés. Le soleil n’a même pas commencé à darder ses premiers rayons. La lune pale se fait discrète et les étoiles s’éteignent petit à petit. Une brume commence à s’élever, à s’étendre le long des chemins. Des cristaux d’eau s’instillent sur l’herbe. Douce rosée qui plonge cette aurore dans une lueur étrange. L‘air est chargé d’une imperceptible électricité. Excitation ou Dévastation ? Je me rends dans la commune du temple, pour y prendre un frugal petit déjeuner. Un morceau de pain et un bol de lait suffiront. A peine arriver j’aperçois par la tenture le monde présent dans le temple. Si tôt le matin ? Je vois arriver Frère Tillandsia. Au lieu de me parler du travail qui nous attend il prend de mes nouvelles ; Pourquoi est il si prévenant ce matin ? Non qu’il m’ignore en d’autre temps, mais je ressens son attitude. A mesure que je plonge lentement mes yeux dans son regard je peux y lire tristesse, inquiétude, pitié. La rumeur enfle dans la salle commune. Des brides de conversation arrive à mes oreilles, des mots rechapés que j’aurais ne jamais souhaitez entendre. Attaque, Défense, Mort.
Je ne finis pas mon pain, ni mon lait. Je me précipite dans l’arrière salle du temple ou reposent les blesser… Il y en beaucoup plus qu’a l’accoutumé. Une attaque a eu lieu cette nuit. Les mots courent, virevoltent… Attaqué par des hordes de morts-vivants, de sombres Ogrimariens venus attaquer notre ville. La garde n’a pu venir assez vite. Les habitant on du d’abord se défendre d’eux même. Mon père s’est retrouvé en première ligne. Mort. PAPA ! *Mon cœur se sert, broyer par la douleur. Etau qui ne lâche pas sa prise… MAMAN ? Elle est vivante. Blésée par les froides lames de ces morts vivants. Le corps déchiqueté de part en part. Ils on bien fait leur travail. Son cœur bat encore, un mince fil la retient encore en ce monde.

Deux mois se sont écoules. Mornes et semblables en tout point. Je passe mes journées au chevet de ma mère, espérant qu’elle puisse me parler avant de s’éteindre et de rejoindre mon père qui l’attend dans les brumes du monde de l’au delà. La nuit, un rayon de lune c’est attardé sur son visage. Ces yeux cillent. Où est ce la lumière qui me fait croire ça ? Non, un murmure s’élève. Je m’étais assoupi, mais instantanément au son de cette voix je me réveille.
Ici je retranscris ces derniers mots, ces derniers soupirs :
« -Ma fille… tu attend depuis si longtemps… Mais je ne reviendrais pas. Lasse de me battre contre ce froid… Envie de rejoindre ton père… Il est juste la, je n’ai plus qu’a lui tendre la main. Mais avant ma fille, j’ai rarement pris le temps de discuter avec toi… Je connais ta rancœur. Ne laisse pas ta haine envers ces être malfaisants prendre le dessus sur ta vie. L’Harmonie t’aidera en tout temps. Je ne le criai pas sur les toits, mais sache que ta mère suivait les préceptes de Dalaï. Seul l’amour et la paix saura aider les hommes ma fille. »
Un dernier soupir… et voila que son âme est emportée. Elle rejoint mon père et ensemble ils parcourent les derniers pas conduisant à cet autre monde.

NON !!


~19 ans~


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Pages volante : Adolescence - 6


NON !! Je ne me souviens pas m’être mis autant en colère. La rage m’aveugle. Les larmes on coulés si longtemps. Le flot de désespoir ne cessa pas de s’écouler. Je me suis perdu dans la lecture la bibliothèque regorge de vieux vélins, que je parcours avec frénésie, cherchant a toujours en savoir plus sur ce monde ou je vie. Artherck et Ogrimar les deux opposés, les enfants d’Artherck : Syl, Séléne, Brehan ; plus loin dans la roue du temps les nains, les elfes ; la prophétie qui plane sur nos terres, l’alignement des étoiles, le peuple centaure et tout ces mystères…
Alors que je commençais tout juste à sortir la tête de cette mer de larmes et de livres, je viens d’apprendre que mon frère a été tué lors d’un affrontement en service. Commence alors le tourbillon infernal. Hivers sur mon cœur. Doux chant mélancolique des flocons qui tombe sur la terre froide. Langueur du murmure du vent cinglant et piquant. Lumière blafarde qui s’étend devant moi. Plus rien n’a d’importance.

Je suis un fantôme au temple. Alors qu’auparavant je passai mon temps libre a aidé les prêtres dans la salle des soins, que mon rire résonnait sous les arabesques menant au potager ou j’aidais les frères dans le potager, que je chantai en allant au lavoir… Aujourd’hui, je suis une muette à l’heure des repas en commun, une relique qui prend la poussière dans la bibliothèque, un scribe qui ne commente plus les aventures de Frère Tillandsia. Ma rancœur grandi chaque jour… envers les hommes qui on tués mes parents, ma famille ; mais également envers ceux qui n’ont pas pu les sauver… La Garde royal et la Milice aurait du être la a temps et combattre a la place de ces malheureux paysans, les prêtres qui ne sont pas arriver a temps pour les soigner…

Je part. J’ai appris dans les livres et auprès de Frère Tillandsia des sorts de protections, et de défenses. Un nouveau sort de soin plus puissant. Il semble que j’ai des facultés pour apprendre ceux la. Le feu ne cesse de me brûler et la glace de briser mes doigts. Je ne sais pas si je reviendrai jamais dans ce temple… Le jour de ma mort ? Je fuis pour trouver des réponses. Pour épancher toute cette haine. Le cœur brisé par un étau de pleurs et de tristesse.
Mon sac est bien léger, tout juste quelques vivre, mon livre de sort bien peu fournis, ce carnet qui m’ai si cher, les dernières recommandations de mon seul ami restant, Frère Tillandsia dans le cœur : « Cherchez la Lumière, elle vous guideras sur tout les chemins tortueux. ». Celle de ma mère graver au lus profond de mon être : « Seul l’Amour mon enfant peut apporter la Paix. ».
Oh combien ces paroles raisonne d’un son mat et faux. Je m’en vais pour me venger. Je ne serais jamais satisfaite tant que vivront sur ces terres ces immondes créatures. Je vais leur montrer, à ces indignes combien ils ont tord et ne mérite pas de vivre, ni de recevoir de jugement.


~20 ans~


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Pages volante (1, 2, 3) - Enfance

Par Drazhar Ul'Gar le 10/11/2002 à 17:07:38 (#2525709)

Un texte au style tres talentueux.

Par Iwakura Shin OS le 10/11/2002 à 17:11:55 (#2525742)

:lit:

Superbement écrit Flo :)

Par Yganor Wallace MIP le 10/11/2002 à 17:20:35 (#2525800)

:lit:
C'vré que c'est tres beau ! :)

Par Gabriel Thylin MSF le 10/11/2002 à 18:56:43 (#2526690)

:lit: :amour: pas si vite petit post retourne vite tout en haut :p

Par Cyphox le 10/11/2002 à 19:48:32 (#2527219)

:lit:*aide Gaby à soutenir le post tout en haut* :)

Par Laverna Earth le 11/11/2002 à 1:59:04 (#2531103)

:merci: (*Regarde au loin au cas où le vent lui apporterai de nouvelles pages de la vie de Floloa*)