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Skidda, Shirobako a commencé au printemps 2014, et ne peut donc pas intégrer la catégorie "meilleur nouvel anime 2015"
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04/01/2016, 18h55 |
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JOL d'or 2015 du meilleur anime
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JOL d'or du meilleur nouvel anime :
One Punch man. Un vrai régale cet anime. |
04/01/2016, 19h03 |
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C'est cela. Après, si certains joliens désirent primer tel ou tel anime pour une raison ou une autre, c'est leur droit .
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06/01/2016, 22h46 |
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Metalovichinkov |
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Merci de m'avoir fait découvrir Fate/Stay Night Unlimited Bladeworks
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10/01/2016, 03h15 |
MONSIEUR FRANK |
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Il est l'heure d'y passer ! Je vais voter en mon âme et conscience, en réservant tout de même un bon espace pour expliquer mes décisions et mes préférences pour le tirage de l'année 2015. Je vous invite également à m'interpeller si vous désirez me voir expliciter plus encore l'un de mes choix.
Je tiens enfin à vous prévenir que je ne me suis pas toujours limité au podium de mes trois préférences notées : hors du classement des JOL d'Or, j'ai souvent voulu prolonger l'exercice afin d'obtenir un résultat légèrement plus complet. (Précaution : n'ayez pas peur, après relecture c'est effectivement juste un peu long, même selon les standards auxquels je vous habitue. Mais bon, les Jol d'Or ce n'est qu'une fois par an !) JOL d'or du meilleur anime 2015 1) Death Parade - J'irai au plus simple : grâce à cette série animée Japonaise, j'ai réussi à donner goût aux Animes à des amis se jurant depuis des années de ne pas toucher à ces productions. Death Parade offre la clef et la serrure vers un théâtre grinçant où se jouent des scènes formidables et jamais un seul épisode n'a sonné plus creux que les autres. Tous procurent au spectateur une humble dose de philosophie à des heures où les Animes du genre se dépeuplent et où il est plus courant d'associer au genre des œuvres un peu moites et intellectuellement dispendieuses. Avec une simplicité presque dangereuse, nous recevons une éducation sur les phénomènes graves de notre mortalité et de son ingérence dans nos vies sociales. La série s'achève de façon magistrale avec une dernière épreuve qui me laisse encore tout frissonnant lorsque j'en entends la bande-son et qui cristallise, en apothéose, tout le merveilleux d'une succession d'épisodes plus psychologiquement frappants les uns que les autres. 2) Fate/stay night: Unlimited Blade Works 2nd Season - Certaines choses dans la vie procurent de petits bonheurs et cela faisait des années dans une grande béatitude que j'attendais une mise en scène digne de ce nom pour la bataille psychologique entre Shirou et Archer. Je l'ai eue en 2015 grâce à cette seconde saison d'une reprise décidément incroyable d'UBW par ufotable. Que puis-je dire de plus, sinon que ma vie culturelle s'est sentie grandie après enfin avoir aperçu leur mise en scène de la scène où la mélodie EMIYA, cru 2015, s'enclenche enfin. J'ai beau ne jamais contenir ma joie quand il s'agit de parler sur JeuxOnLine ou ailleurs des productions que j'apprécie, il faut bien dire que cette série animée Japonaise m'a vraiment fait franchir un cap dans mon utilisation des superlatifs sur ce forum et partout ailleurs. 3) Shigatsu wa Kimi no Uso - Il faut de temps en temps de telles séries pour nous aider à découvrir que certains praticiens en France proposent de très bonnes thérapies. Plus sérieusement, il n'y a pas de plus belle souffrance que celle qui opère en musique. Ces jeunes prodiges parcourent des vies émouvantes et je garderai en bonne mémoire les émotions qui me firent conclure ce charmant voyage en leur compagnie. À l'époque, je n'avais pas su patienter de semaine en semaine et à l'aube du dernier tiers de la série je m'étais jeté sur le manga : c'est dire toute mon impatience devant une série qui ne laisse pas de marbre. Aujourd'hui, les petits chanceux qui découvrent Shigatsu wa Kimi no Uso peuvent en dévorer la vingtaine d'épisodes d'une traite, quoique je recommanderai plutôt aux concernés de savourer pleinement une série qui ne possède pas pour l'heure de réels concurrents dans le domaine. Bien sûr, ne vous intéressez pas à ce titre qu'à l'émotion : le "domaine" de cette série tire aussi son succès de la musique classique, merveilleusement appareillée aux vies humaines adolescentes, et de la façon par laquelle l'émotion suffit à donner mille versions différentes d'un même morceau. Je la recommande sincèrement à quiconque souhaite s'émouvoir en musique, sans plus de raisons. ***************************************** 4) Mobile Suit Gundam: Tekketsu no Orphans - La série n'est pas complète pour l'heure mais je m'interroge déjà sur son potentiel pour devenir à l'heure des prochains JoL d'Or le meilleur anime 2016. Nous avons pour protagonistes de jeunes âmes vraiment passionnantes dont la prise en main de leur propre destin est encore maladroite et hésitante. Il me tarde alors de voir comment la seconde moitié de cette vingtaine d'épisodes se développera et quel genre de futur leur sera donné. J'imagine plusieurs issues narratives possibles mais je préfère ne pas avoir trop d'attentes : un syndrome Aldnoah.Zero ferait un tort abominable à une série qui réussit pour l'instant à défendre vaillamment son intention. 5) Parasyte - Il s'agit de l'une des rares séries animées Japonaises de 2015 me donnant l'impression d'avoir réellement comblé toutes mes attentes. Elle a "rempli son quota" en nous offrant une conclusion sérieuse et en n'abandonnant pas le spectateur le long de la route. C'est une fable pertinente dont les incidences philosophiques sont bien plus fortes qu'au premier abord : progressivement, l'anime devient bien plus qu'une série où le protagoniste adolescent possède une main parasitée. Lorsque le scénario évolue dans un bond grandiose vers une narration plus psychologique, Parasyte se dote d'un attribut supplémentaire et gagne alors à être recommandée. 6) Kekkai Sensen - Son univers polymorphe et clairement abstrait lui donne beaucoup de valeur parmi des séries animées Japonaises au succès formidable encore très conventionnelles. Je regretterai comme beaucoup la diffusion d'un ultime épisode extrêmement tardive ayant provoqué chez moi un détachement total des enjeux narratifs et émotionnels. Pourtant, j'ai voulu croire dans le succès global d'une série osant les postures déconcertantes et je pense avoir été récompensé par des épisodes pour la plupart formidables dans leurs narrations respectives. Les protagonistes sont les uns et les autres très attachants, mais c'est là un élément qui me fait regretter la très courte d'une série qui aurait gagné à au moins doubler sa quantité d'épisodes. 7) Charlotte - P.A. Works a réalisé un travail formidable dans la modélisation des émotions chez nos protagonistes et dans la création d'un environnement chatoyant et particulièrement détaillé. Quand je vois la qualité croissante de leur animation depuis True Tears, en passant par Another, Nagi-Asu: A Lull in the Sea ou plus récemment encore Glasslip, je ne peux qu'imaginer avec bonheur leurs prochaines performances. Pour une performance Key par contre, j'ai trouvé Charlotte un peu en-dessous des monuments auxquels ils nous ont habitué. L'univers est effectivement très bien taillé pour une aventure adolescente marquante mais le dernier épisode - pour ne livrer que cet exemple - aurait clairement gagné à être joué sur deux fois vingt minutes au moins : au moment où l'enjeu temporel se transforme, réaliser une telle ellipse narrative peut ressembler à du travail bâclé. La narration en a vraiment souffert à mon sens, dans la mesure où tout le travail fourni auparavant avait servi des intentions tellement plus minutieuses et grandioses. Mais ce n'est là qu'un détail parmi d'autres que je pourrais énumérer et qui à mon avis déclassent Charlotte sur un plan essentiellement scénaristique. 8) Arslan Senki - Je ne peux pas ne pas apprécier tout le faste du cortège d'Arslan alors que la série raconte son évolution vers le trône de Pars. Comme le veut la tradition, d'épisode en épisode au moment de la prévisualisation du contenu à suivre, on nous indique qu'en définitive Arslan obtiendra ce qui lui reviendra de droit, ce qui met clairement en évidence la prévalence du voyage sur la destination. Ce voyage, c'est-à-dire alors toute la substance de l'anime, est-il alors intéressant ? J'avouerai lui trouver des moments forts et des moments faibles, mais à l'heure du bilan je lui ai trouvé bien plus de positif que de négatif : il faut dire que le jeune Arslan est très attachant et que la dynamique de sa relation avec Darîun nourrit mon intérêt durant chaque épisode, au risque d'ailleurs que cela atténue un peu plus encore l'importance des autres personnages du cortège de notre protagoniste princier. J'espère seulement que la série se poursuivra un jour, tant pour l'heure nous ne visualisons aucun aboutissement : des enjeux se font et se défont, certes, mais le gros de l'histoire semble encore hors de portée. 9) Owari no Seraph - L'univers en lui-même fait tout le potentiel de la série animée Japonaises. Les personnages sont évidemment intéressants mais le groupe principal est à l'aube de la seconde saison entièrement éclipsé par la dynamique du duo Yuu - Mikaela que nous sommes en droit d'espérer. Les derniers épisodes de chaque saison précipitent une action qui aurait gagné à se montrer beaucoup plus lente : sur l'enjeu du découpage de l'action tirée du light novel, je trouve que l'anime souffre clairement de quelques lacunes à ce niveau, sans même pourtant avoir lu ledit roman. Il y a d'ailleurs encore tant à faire dans l'histoire : nous sommes perdus au beau milieu d'enjeux qui ont été à peine frôlés et rien vraiment ne donne l'impression que nous avons atteint un semblant de conclusion. La bande-son est de son côté très appréciable, même s'il ne s'agit probablement pas du meilleur tribut au monde par Hiroyuki Sawano durant l'année 2015. Les décors ont, pour finir, fait le plaisir de mes petits yeux avec leur inspiration de crayonné et leur niveau de détail. 10) Plastic Memories - Je voudrais me montrer bien cruel en admettant que mon plaisir auprès de Plastic Memories a dégringolé à cause de la dernière scène de la série, alors que pourtant la narration fut menée de bout en bout d'une main de maître, mais je dois pourtant me résoudre à admettre que je garde une émotion assez mitigée (voire une certaine aigreur) à cause de cette conclusion qui aurait pu à mon sens revêtir mille tournures différentes. Pourtant, je concèderai que ce n'est pas tant la destination que le voyage qui nous importe ici, et clairement cet anime nous aura offert des scènes parmi les plus savoureuses et marquantes des séries animées Japonaises de l'année 2015. X) Avec parmi les mentions spéciales, absentes du classement mais présentes dans mon cœur, qu'il me faut nommer consciemment dans cet ordre, K: Return of Kings, Sidonia no Kishi: Daikyuu Wakusei Seneki, Akagami no Shirayuki-hime, Sakurako-san no Ashimoto ni wa Shitai ga Umatteiru, Noragami Aragoto, Dungeon ni Deai wo Motomeru no wa Machigatteiru Darou ka, Rokka no Yuusha, Overlord et Ansatsu Kyoushitsu. Je souffre réellement quand il s'agit de seulement en désigner trois ; considérez donc cette liste finale comme une extériorisation de mon présent mal-être. JOL d'or de l'anime le plus décevant 2015 1) Tokyo Ghoul √A - Je vais aller au plus simple : j'avais des attentes et celles-ci ont été progressivement piétinées au fur et à mesure de la progression de l'exposé narratif. Tenons compte d'une chose : j'avais lu le manga et je savais alors à quel point la différence scénaristique était marquée entre les deux récits. "Root A" nous promettait un autre alignement pour Kaneki, une autre façon pour lui d'évoluer après ses meurtrissures, mais à chaque épisode je n'ai pas su m'empêcher de regretter l'absence des segments narratifs du manga. "On a perdu au change de long en large" me suis-je dit, et cette pensée n'aura pas réussi à disparaître avant l'ultime épisode de la saison... Heureusement, ce dernier a rattrapé de justesse la vaisselle manquant de glisser de la table, même si la scène la plus mémorable de ces vingt-deux dernières minutes tire maladroitement dans des longueurs impardonnables. Jusqu'au bout, donc, nos protagonistes auront beaucoup trébuché sur cette "route A" qui me donne en fin de compte l'impression d'un raccourci pour ne pas avoir eu à porter à l'écran les nombreux chapitres de la version manga décidément bien plus complète. 2) Chaos Dragon: Sekiryuu Seneki - Quand on sait que le matériel original d'où est tiré cet anime provient notamment des esprits d'Urobushi et de Nasu (oui, le monsieur du Nasuverse) à l'heure où ils menaient une astucieuse partie de jeu de rôle traduite par la suite en light novel de sept volumes, je me demande abruptement où est passé son potentiel au moment de se convertir en série animée Japonaise. Je le sais, les contraintes furent justement nombreuses à l'heure où la pression et les enjeux s'accumulèrent, mais rien ne doit pouvoir justifier un potentiel ainsi gâché. Je suis navré de voir à quelle vitesse des personnages pourtant très intéressants et un univers d'une intéressante richesse ont été secoués et pressés pour ne donner qu'un tel jus pâle au goût amer. Mes attentes n'étaient pourtant pas nombreuses (pour ainsi dire, je n'en avais en vrai aucune), mais tout hélas s'est traduit beaucoup trop vite pour réellement me satisfaire. 3) Gangsta. - Je ne devrais pas tirer dans les jambes d'une série malheureusement incomplète, mais c'est pourtant dans son caractère absolument inabouti que je me dois de relever une déception auprès de Gangsta. L'opening délivrait des promesses - je le célèbre notamment dans mon Top 10 - qui n'ont pas été tenues jusqu'au bout. Le potentiel de cette narration est immense dans la mesure où nous avions enfin droit à deux protagonistes héritant d'un bagage imposant et dont la relation ambigüe pouvait être royalement sculptée, surtout ainsi enrichie de flashbacks rendant plus complexe leur duo fracassant. Malheureusement, le véhicule n'est allé nulle part et nous sommes restés au point mort jusqu'au moment d'une compréhensible impatience. Un potentiel écorché ou gâché ne peut pas rester impuni. Je me vengerai néanmoins de ma tristesse en dévorant un jour le manga correspondant. ***************************************** X) Seraient également éligibles à mon sens : Gunslinger Stratos en quatrième place (trame narrative survolée), Comet Lucifer en cinquième place (excellent univers trop peu exploité) et Aldnoah.Zero 2nd Season en sixième place pour des raisons hélas évidentes. JOL d'or du plus mauvais anime 2015 De la même manière que Pour l'heure en plus, je n'ai ni le temps ni le courage de regarder entièrement des séries animées Japonaises que je n'apprécie pas et je ne saurais me résoudre d'ajouter à mon classement des séries dont je n'ai vu que partiellement l'étendue des échecs. Puisque dès lors je ne peux pas juger ce que je me suis refusé de visionner intégralement, je préfère laisser la tâche aux pionniers les plus courageux en la matière : ils sauront mieux que moi déterminer quels sont les épouvantables ratés de 2015. JOL d'or du meilleur opening 2015 1) Death Parade - 『Flyers』 par BRADIO. - Je n'ai pas passé une seule fois ce générique et si la série s'était dotée de cent épisodes avec lui, je ne m'en serais certainement jamais lassé. Cet argument en béton lancé dans le vent, il faut maintenant défendre cette médaille d'or que je lui donne : quiconque a visionné la série animée correspondante saura à quel point ce générique est déplacé. Je voulais dire "hypocrite" ou "hors-contexte" mais aucun de ces mots ne voudrait vraiment correspondre à la réalité, bien au contraire ! C'est tout à fait contextuel et bien à propos, mais d'une certaine manière ce générique correspondrait en quelque sorte à Never Gonna Give You Up de Rick Astley à votre cérémonie d'enterrement. Il y a un décalage particulièrement violent dans ce générique, une sorte de parjure et de mensonge à l'attention du spectateur, mais tout ressemble en fin de compte à une très juste mascarade - ce même mot se joignant parfaitement à l'intention philosophique de Death Parade. Ce choix de genre musical pour un opening de série animée Japonaise relève enfin de la révolution et c'est à mon sens ce qui donne toute sa valeur à cette chanson absolument démente. - 2) Mobile Suit Gundam: Tekketsu no Orphans - 『Raise your flag』 par MAN WITH A MISSION. - Je vois des orphelins s'époumoner à hurler ce chant de guerre et je me rends compte que ce générique, par sa puissance et son appel à la mobilisation, défend magnifiquement les intentions philosophiques de la série qu'il illustre. Il y a une énergie grandiose qui en émerge et je ressors à chaque fois galvanisé de cette écoute ! Pour un début d'épisode, c'est franchement l'occasion d'amorcer le visionnage sur les chapeaux de roues. La puissance de chaque plan visuel en guise d'illustration pour ce générique ajoute clairement à la valeur d'un contenu qui mérite vraiment cette place dans mon classement. - 3) Noragami Aragoto - 『Kyouran Hey Kids!!』 par THE ORAL CIGARETTES. - Il m'arrive certains soirs de m'emprisonner dans une écoute en boucle de cette musique entraînante et je redoute les moments où je visionne Noragami Aragoto, de peur de devoir après l'épisode relancer une vidéo diffusant son opening pendant près d'une heure. Au-delà de la musique, la performance visuelle à son tour est à acclamer : les plans où se succèdent des torii près desquels se croisent et s'acclament les protagonistes ainsi présentés sont d'une richesse symbolique absolue. En soi, ce générique tout entier est un sanctuaire consacré à nos divins personnages et cette pensée me satisfait magnifiquement. - ***************************************** 4) Aldnoah.Zero (OP2) - 『&Z』 par SawanoHiroyuki[nzk]:mizuki. - Il s'en dégage une impressionnante poésie contemplative pour la planète Terre. L'enjeu musical se noue de façon excellente au contexte géopolitique de la série et les plans visuels reflètent complètement ces mêmes aspects. J'élève ce générique au-dessus de mon choix suivant pour une raison particulièrement simple : l'argument de vente de cet opening est plus contextuel, au moment où les premières secondes nous rappellent dans un appréciable flashback tous les enjeux les plus émouvants de la saison passée. Sa mise en perspective avec le générique de la première saison est un autre point d'une excellente pertinence. 5) Owari no Seraph (OP1) - 『X.U.』 par SawanoHiroyuki[nzk]:mizuki. - J'en ai adoré l'immense sensualité dans la rythmique et la qualité des transitions visuelles. Les paroles ne sont pas non plus inintéressantes : les champs lexicaux sont finalement très adaptés à l'univers de la série et Hiroyuki Sawano révèle une fois de plus sa compétence dans la création d'une bande-son capable d'épouser convenablement les intentions scénaristiques du produit valorisé par sa musique. 6) Shigatsu wa Kimi no Uso (OP2) - 『Nanairo Symphony』 par Coala Mode. - Je retrouve dans cette adorable mélodie toute la volupté de la série : après une entrée en matière en douceur, apparaissent les cadres musicaux plus complexes dédiés aux péripéties et autres spontanéités de la vie, le tout se concluant par une véritable symphonie célébrant la force de vivre de notre délicieuse protagoniste. Mon émotion est à chaque fois renouvelée à l'écoute de ce générique ; n'est-ce pas là son rôle premier, ici parfaitement rempli ? 7) Rampo Kitan: Game of Laplace - 『Speed to Masatsu』 par Amazarashi. - Ce fut mon quart d'heure de nihilisme pour l'année 2015, autant le dire sans le cacher. Les paroles sont limpides et écœurantes, avec notamment de mémorables champs lexicaux de la putréfaction et de la mort mêlés à la sémantique du voyage. Les plans visuels intercalent les figures symboliques du papillon et du voyage en train, des métaphores communément admises de la métamorphose et du temps que l'on peut une fois de plus associer dans un ton pessimiste à la putréfaction (du corps après la mort, n'est-ce pas ?). Tout ce générique fait l'éloge d'une série animée Japonaise aux intentions et à l'euphorie identiques. L'un se marie très correctement avec l'autre. Je regrette de ne pas pouvoir hisser cet opening un peu plus haut, mais avec tous les autres génériques de qualité en 2015 nous devrons nous contenter d'une bonne place en Top 10. 8) Gangsta. - 『Renegade』 par STEREO DIVE FOUNDATION. - Il y a une indéniable force de vie dans ce générique : les trente premières secondes réussissent à concurrencer mon trio de tête et le moment fort de la quarante-troisième seconde réussit à présenter de façon géniale nos deux protagonistes. C'est de la mise en valeur en or. De 0:28 à 0:40 néanmoins, je peine un peu plus à assumer la décision musicale ; dès 0:55 hélas, c'est l'art visuel qui me laisse un peu plus de côté, à partir du moment notamment où le mégot jeté laisse place à une succession de cabrioles à mon sens peu justifiées. 9) Kekkai Sensen - 『Hello,world!』 par BUMP OF CHICKEN. - J'ai longtemps été admiratif de l'expressivité de la mélodie, surtout au moment où elle valorise la qualité visuelle d'un générique malheureusement un peu rapide dans son dernier tiers. Je sais que cela sert à mettre en valeur l'euphorie urbaine de New-York City et les qualités de la crise adolescente du protagoniste, mais à l'heure où la mélodie nous relaxe durant le premier tiers, c'est une accélération tellement trop périlleuse pour moi. C'est ce petit détail en tout cas qui déplace légèrement ce générique vers le bas de mon classement des meilleurs openings de 2015. 10) Charlotte - 『Bravely You』 par Lia. - Je suis une proie facile quand il s'agit des génériques empreints de nostalgie et de plans où nos protagonistes contemplent leur destinée. Mais c'est ici sans compter sur la qualité des plans visuels et des jeux chromatiques qui ramollissent ma petite âme. L'expressivité des personnages, déjà dans le générique, préfigure d'autres plans plus tard à couper le souffle. J'ai évidemment beaucoup d'affection pour les travaux de Lia et je trouve son union avec un autre projet de Key une fois de plus très pertinente. X) Puisque dix propositions ne suffisent jamais, j'aimerais également acclamer ''Boku no Kotoba de wa nai Kore wa Bokutachi no Kotoba'' de UVERworld pour Arslan Senki, "THE HERO!!~Ikareru Kobushi ni Hi wo Tsukero~" de JAM Project pour One-Punch Man et "Brand-New World" de Shiena Nishizawa pour Gakusen Toshi Asterisk. JOL d'or du meilleur ending 2015 1) Kekkai Sensen - 『Sugar Song to Bitter Step』 par Unison Square Garden - Je suis heureux de ne pas me montrer aussi rigoureux pour les endings que pour les openings, où j'avais pour ces derniers conçu une grille de notation établie sur plusieurs critères tels que la probante mise en valeur des atouts de la série, la qualité visuelle ou musicale. L'ending est après tout un moment à part entière en marge de la série, mais c'est aussi à mon sens le "dernier goût dans la bouche" et le tout dernier élément qu'un épisode a à nous offrir. Sur ce point, l'ending de Kekkai Sensen est quelque chose que j'aimais garder à l'esprit chaque semaine après la diffusion de l'épisode hebdomadaire ! La mise en scène est incroyablement conviviale et l'air entraînant nous invite à nous joindre à ce petit portrait familial décidément craquant. 2) Aldnoah.Zero - 『aLIEz』 par SawanoHiroyuki[nzk]:mizuki. - J'ai aimé l'effet de surprise perpétuel qui s'en dégageait durant la diffusion de la série : sa présence en fin d'épisode n'était ni systématique ni semblable à ses précédentes apparitions. Les tons électroniques audacieux se mêlent très bien aux chants puissants qui parsèment la mélodie ; je me montre à ce titre très appréciateur du travail de M. Sawano sur les variations de ce même air musical tout au long de la série, celui-ci hantant de façon merveilleuse et profitable la bande-son d'Aldnoah.Zero. 3) Gakusen Toshi Asterisk - 『Waiting for the Rain』 par Sakamoto Maaya. - Une part de moi se sent un peu sale et honteuse dans la mesure où Asterisk War n'est pas une série que je trouve grandiose : je ne la qualifierai pas de "quelconque", mais les années passant je deviens de moins en moins réceptif vis-à-vis de ces séries au mâle dominant et aux nanas dont les poitrines sont des arguments de marketing. Et je ne parlerai même pas du monstrueux calque avec Rakudai Kishi no Cavalry durant la même saison. Pourtant, tous ces torts mis de côté et puisqu'il ne faut juger que l'ending, je dois avouer que celui-ci m'a bluffé. Il m'a vraiment pris de court avec cette voix cristalline, ses notes de piano et ses basses trop charmantes. La prestation visuelle n'est pas palpitante mais là encore je ne me baserai pas sur la même grille de critères que pour les openings : pour ainsi dire, 『aLIEz』 - en seconde place de mon classement - n'ayant pas à proprement dire d'animation concrète pour son générique de fin (s'achevant parfois tels les films avec des crédits blancs sur fond noir !) aurait été sanctionné si j'avais décidé de seulement me baser sur des paramètres généraux. Il faut parfois laisser parler son cœur et à ce titre je souhaite récompenser le limpide travail de Maaya Sakamoto par une troisième place ! ***************************************** X) Parmi mes mentions honorables, je souhaite saluer "Asayake no Starmine" de Asami Imai pour Plastic Memories et "Lapis Lazuli" d'Eir Aoi (que j'ai l'impression de trahir, pour l'avoir vue en concert - et même entendu chanter celle-ci - et vraiment adoré) pour Arslan Senki. JOL d'or du meilleur nouvel anime 2015 1) Death Parade - Pour toutes les raisons déjà évoquées à sa première place dans mon classement personnel du meilleur anime 2015. 2) Mobile Suit Gundam: Tekketsu no Orphans - Pour toutes les raisons déjà évoquées dans mon classement personnel du meilleur anime 2015. 3) Kekkai Sensen - Pour toutes les raisons déjà évoquées dans mon classement personnel du meilleur anime 2015. Note : Il ne s'agit en fait que d'une reprise délibérée et en fin de compte logique de mon classement personnel pour le "meilleur anime 2015" avec le retrait des séries n'étant pas sorties en 2015, conformément au tri demandé. Ainsi cette liste ne reprend-t-elle bien que les sorties 2015, faisant abstraction des animes dont le point de départ se trouve en 2014 (qu'il s'agisse de la seule saison diffusée dès 2014 ou d'une précédente saison diffusée à cette même époque). JOL d'or de l'anime le plus attendu en 2016 1) Ajin - Au moment où j'ai découvert le manga Ajin parmi les recommandations d'Amazon FR en y faisant quelques emplettes littéraires, j'en ai dévoré chaque tome jusqu'au plus récent avec un appétit immense. Le lendemain, littéralement, j'ai découvert avec la plus grande joie qu'une série animée Japonaise allait également reprendre le récit et que celle-ci apparaîtrait durant le premier mois de cette nouvelle année. C'est donc parfaitement comblé que j'accueille en 2016 la série Ajin, une recommandation que j'émets vraiment pour vous dans la mesure où vous pouvez vous attendre à un récit psychologique et horrifique assez passionnant. La programmation étant pour l'heure très menue (j'entends parler de treize épisodes déjà et seulement), il faudra attendre du studio qu'il réussisse à nous transporter avec leur art visuel particulier (quoique je note leurs progrès auprès de Sidonia no Kishi) et une bonne sélection au casting de seiyū talentueux. 2) Akagami no Shirayuki-hime 2nd Season - Je n'ai jamais vraiment été un enfant capable d'adorer les contes merveilleux remplis d'un amour franchement trop sucré, mais il faut avouer que je suis tombé très rapidement sous le charme du couple Zen / Shirayuki, au point de vouloir apprendre la suite de leurs aventures dès la fin de la première saison. Leur retour en force en janvier prochain me remplit d'impatience et de plaisir : celles et ceux n'ayant pas pris le temps de parcourir la première saison peuvent encore se rattraper ! Il n'est jamais trop tard pour bien faire : vous y gagnerez un cœur allégé par des amours adolescentes. 3) Concrete Revolutio: Choujin Gensou 2nd Season - Je m'étonne moi-même à l'heure où je choisis la seconde saison de cette série animée pour rejoindre la troisième place de ce podium, mais c'est peut-être là la preuve que Concrete Revolutio ne m'a pas laissé indifférent contrairement à ce que j'aimerais penser. La chronologie m'est terriblement confuse mais ce n'est jamais qu'un effet de bord d'une narration osée où se jouent des enjeux historiques et intellectuels passionnants. Et puisque le puzzle n'est pas encore complet, il me faut évidemment réclamer une suite pour obtenir toute l'essence d'un anime franchement unique en son genre. Je suis donc très heureux de voir ce programme réapparaître en 2016 ; il me tarde ! |
11/01/2016, 05h52 |
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Pour rappel : il ne vous reste que quatre jours pour voter. Si vous ne l'avez pas encore fait, ne tardez pas .
Les autres fils JOL d'or du meilleur film : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=1319048 JOL d'or de la meilleure série : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=1319088 JOL d'or du meilleur manga : https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=1319349 |
17/01/2016, 11h31 |
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JOL d'or du meilleur anime 2015
1) Gintama 2) Overlord 3) Gate 4) Shogukeki no Soma JOL d'or de l'anime le plus décevant 2015 1) Ushio To Tora 2) Seraph Of The End 3) Gangsta. JOL d'or du plus mauvais anime 2015 1) Triage X 2) Comet Lucifer 3) Gunslinger Statos JOL d'or du meilleur ending anime 2015 1) Orphans No Namida - Mobile Suit Gundam - Orphans of Blood and Iron 2) MYTH & ROID - Overlord Ending 3) One Punch Man- Full | Hoshi yori Saki ni Mitsukete Ageru | 星より先に見つけてあげる JOL d'or du meilleur opening anime 2015 1) オーバーロード - Overlord Opening (Clattanoia) 2) Kuchizuke Diamond (OP de Yamada-kun to 7-nin no Majo) 3) Kibô no uta - Shokugeki no Soma JOL d'or de l'anime le plus attendu en 2016 1) Gate S2 (mais en vrai c'est Overlord S2 mai vu qu'on ne sais rien) 2) World trigger S2 3) Nanatsu no Taizai S2
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When people shoot me I take damage / please fix... https://myanimelist.net/profile/Isley__ |
17/01/2016, 19h23 |
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[Il est l'heure de laisser @Alandring se charger des comptes d'apothicaire en relevant nos votes !]
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21/01/2016, 04h31 |
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