Je suis pas trop d'accord avec toi pour dire que les personnages secondaires de Shigatsu ne sont que des faire-valoir. Je les trouve au contraire très consistants et bien mis en valeur. Sans eux, la série n'aurait clairement pas eu le même impact.
Je m'exprimais dans le même niveau de lecture que Rafa, trouvant apparemment que la série tournait beaucoup trop autour de Kaori et Kousei en laissant derrière tous les personnages secondaires. Je lui répondais en lui disant que si tel était le cas à son sens, le cas échéant ce n'était pas véritablement un problème puisque les personnages secondaires portent bien leur nom et que le traitement magnifique des principaux personnages excuse toute maladresse, notamment dans la mesure où ces personnages secondaires sont d'excellents outils pour encenser le principal fil narratif.
Pourtant, de mon côté et point de vue personnel, crois bien que je partage ton opinion. Tsubaki et Watari enrichissent énormément la série et fournissent à Kousei les outils pour triompher de ses différents obstacles et enjeux. Sans eux sûrement, c'est vrai, nous n'aurions certainement pas eu la même tendresse pour Kousei (gentille rivalité avec Watari et promenades sur la plage au clair de lune avec Tsubaki sont bel et bien de bons moyens de tenir le spectateur en appréciation avec le protagoniste) ni les mêmes rapports adverses auprès de Kaori et des différents obstacles relationnels que cette aventure avec elle lui font manifester.
J'adressais même un petit clin d’œil dans ma réponse à Rafa à ce niveau, en évoquant la dernière scène de la série où apparaît Watari; l'absence de traitement entier des personnages secondaires peut justement être un excellent moyen d'atteindre son objectif et de catalyser le spectateur en le privant d'alternatives et en le faisant converger directement vers Kousei. En soi, dans le duel pour conquérir le cœur de Kaori, si nous avions eu une aussi bonne approche de Watari, son enfance et les événements de sa vie qui l'ont amené à autant être un croque-madame, nous aurions pu probablement ressentir autre chose que de la gêne à son égard à la toute fin.
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