[POGNAX] Politique et économie en Russie

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Publié par Trojan
Il y aurait des rumeurs comme quoi une nouvelle frégate Russe aurait été touchée par des missiles Ukrainiens, sur le live du monde :
Pas mal de gens soupçonnent que ces images soient issues d'un jeu vidéo... Je suis dubitatif, ça me semblerait trop gros. Après...
Citation :
Publié par Aloïsius
Pas mal de gens soupçonnent que ces images soient issues d'un jeu vidéo... Je suis dubitatif, ça me semblerait trop gros. Après...
Il y'a eu plusieurs fakes issus du jeu vidéo Arma3.

Moi même je me suis fait avoir pour l'une d'entre elle (mais je n'ai pas réussi à la retrouver pour l'exemple). C'était une "séquence" de nuit dont la luminosité avait été retravaillé.
Citation :
Publié par Aloïsius
Pas mal de gens soupçonnent que ces images soient issues d'un jeu vidéo... Je suis dubitatif, ça me semblerait trop gros. Après...
C'est un fake j'ai l'impression; regarde légèrement au dessus du bateau tu va voir une ligne verte comme un HUD. Après c'est peut être le drone qui fait ça xD

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Vidéo d'un drone

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Donc a voir !
Message supprimé par son auteur.
On voit l'intérêt très important des drones. Ceux de dernières génération mais aussi des drones peu coûteux. Surtout quand on voit les reconditionnement de drones commerciaux.

Je pense clairement que le pays qui n'investit pas dans les drones va prendre un retard phénoménal au niveau de son armée. Et je ne parle pas uniquement de drones super avancé mais aussi de drone pas cher qui est clairement un atout majeur si ils sont en quantité et bien utilisés.
Citation :
Publié par cyber clochard
Une vidéo passionnante sur les probables objectifs de Poutine:
C'est une vidéo qui aurait peut-être été valable il y a trois semaines, avant le début de l'offensive dans le Donbass, mais là, franchement... Quand il dit "chaque cm perdu par l'Ukraine est définitivement amputé" (une formule dans ce style) alors que les Ukrainiens sont en train de dégager Kharkiv et que la Russie continue de subir de très lourdes pertes matérielles dans le Donbass... Quand à la prise d'Odessa, c'est juste un mirage.

Bref, des banalités d'une part, obsolètes de l'autre.
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est une vidéo qui aurait peut-être été valable il y a trois semaines, avant le début de l'offensive dans le Donbass, mais là, franchement... Quand il dit "chaque cm perdu par l'Ukraine est définitivement amputé" (une formule dans ce style) alors que les Ukrainiens sont en train de dégager Kharkiv et que la Russie continue de subir de très lourdes pertes matérielles dans le Donbass... Quand à la prise d'Odessa, c'est juste un mirage.

Bref, des banalités d'une part, obsolètes de l'autre.
Il ne dit pas que c'est ce qui va se passer, il dit que ce sont les objectifs que Poutine se serait donné, ca me semble plus intéressant que de commenter un twitt, désolé .

Bref, on verra bien qui a raison, je préférerais que ce soit toi, mais on verra car tu n'as pas la science infuse, comme tout le monde.

Et pour le terrain perdu si tu crois que les Ukrainiens vont tout reprendre... Tu te gourre assez sévèrement et donc il a raison quand la guerre sera terminée le territoire perdu le sera pour toujours.

Concernant le manque de munition ben ca me semble logique, on va pas pouvoir fournir éternellement l'Ukraine, et il se passera quoi une fois que les Ukrainiens n'auront plus nos armes et nos munitions ?

Je pense que tu as survolé la vidéo , et que tu as répondu à la va vite, tu ne devrais pas te précipiter tant, le topic ne va pas s'envoler.
Citation :
Publié par cyber clochard
Et pour le terrain perdu si tu crois que les Ukrainiens vont tout reprendre... Tu te gourre assez sévèrement et donc il a raison quand la guerre sera terminée le territoire perdu le sera pour toujours.
Je l'ai déjà dit il y a plusieurs semaines, je prend le pari que si c'est bien une guerre conventionnelle qui continue, quelque soit sa durée, l'Ukraine va repousser la Russie jusqu'aux frontières avant 2014. Y compris la Crimée.

L'armée ukrainienne, qui n'a de loin pas utilisée toutes ses ressources, est bien meilleur à tous les niveaux que l'armée Russe : tactique, organisationnel, logistique, motivation, intelligence (merci les US) et même équipement (merci l’équipement qui arrive tout les jours). Il n'y a vraiment pas photo. La Russie ne peut pas gagner en ayant des pertes tout les jours de 1 à 5, sans avoir aucun soutien, alors que les ukrainiens sont renfloués constamment par du matériel de plus en plus moderne et efficace contre l'Armée Russe.
Citation :
Publié par Aloïsius
C'est une vidéo qui aurait peut-être été valable il y a trois semaines, avant le début de l'offensive dans le Donbass, mais là, franchement... Quand il dit "chaque cm perdu par l'Ukraine est définitivement amputé" (une formule dans ce style) alors que les Ukrainiens sont en train de dégager Kharkiv et que la Russie continue de subir de très lourdes pertes matérielles dans le Donbass... Quand à la prise d'Odessa, c'est juste un mirage.

Bref, des banalités d'une part, obsolètes de l'autre.
la remarque sur la Moldavie et pas mal il y a un risque de conflits
Citation :
Publié par cyber clochard
Et pour le terrain perdu si tu crois que les Ukrainiens vont tout reprendre... Tu te gourre assez sévèrement et donc il a raison quand la guerre sera terminée le territoire perdu le sera pour toujours.
Mouais. Autant je pense personnellement qu'il existe encore une possibilité que la Russie puisse être victorieuse militairement si elle décide de jouer quitte ou double, autant la possibilité que les Ukrainiens reprennent tout les territoires occupés n'est absolument pas à exclure. Les armées ça peut s'effondrer.

Et l'armée russe donne de sacrés mauvais signaux :
Plusieurs mutineries, des officiers qui se font dégommer par dizaines et un moral général extrêmement bas. Encore récemment une unité russe de bouriates a ouvert le feu sur une unité tchétchène
La pression sur les deux camps est terrible pour des raisons différentes et l'un ou l'autre peuvent craquer. Et pour le moment je dirais que la probabilité pointe plus vers l'armée russe. Elle est supposée être à l'offensive dans le Donbass pour donner à Poutine sa victoire du 9 mai or pour le moment c'est elle qui perd du terrain.

Dernière modification par ClairObscur ; 07/05/2022 à 02h45.
https://twitter.com/GrangerE04117/st...43831736332288

Une fuite (?) à propos du Moskva : un rapport sur son état général avant la guerre. En résumé, c'était presque une épave, avec des radars en panne ou interférant avec les communications, des problèmes mécaniques et électriques en tout genre etc.

Citation :
Publié par résumé très court
>AK-630s CIWS guns leaking hydraulic fluid, electronic sensors broken
>Radar is faulty to all hell, antennae jammed, electronics nonfunctional
>When the radar is on the satellite comms don’t work

Guess thats how the Ukrainians sunk her. Sailing blind and defenceless
Ajoutons que l'équipage était constitué d'appelés en large part etc.
La Russie ne peut plus gagner cette guerre, au mieux, elle peut espérer une victoire à la Pyrrhus et même ce scénario semble s'éloigner au fur et à mesure. L'Ukraine semble partie pour récupérer ses territoires.

Toute la question est de trouver une porte de sortie honorable pour les deux pays. La seule inquiétude est la fuite en avant russe sur la question nucléaire. Cette composante est la seule chose qui empêche les pays occidentaux de lui rentrer dedans. Ce qui me fait dire qu'il a assez d'ogive en état pour faire des dégâts.

La Russie est affaiblie pour des décennies et les US vont pouvoir se redéployer sans scrupules dans le Pacifique afin d'y contrer la Chine.
Citation :
Publié par cyber clochard

Et pour le terrain perdu si tu crois que les Ukrainiens vont tout reprendre... Tu te gourre assez sévèrement et donc il a raison quand la guerre sera terminée le territoire perdu le sera pour toujours.
Bah non, il dit "chaque cm perdu est définitivement amputé", alors que l'Ukraine est encore en train de reprendre des territoires perdus. Donc c'est complètement faux.
D'autant plus que même si un cessez-le-feu était négocié dans les semaines à venir, ça ne veut pas dire que l'Ukraine serait incapable de reprendre ces territoires plus tard.
Citation :
Publié par Quint`
Bah non, il dit "chaque cm perdu est définitivement amputé", alors que l'Ukraine est encore en train de reprendre des territoires perdus. Donc c'est complètement faux.
D'autant plus que même si un cessez-le-feu était négocié dans les semaines à venir, ça ne veut pas dire que l'Ukraine serait incapable de reprendre ces territoires plus tard.
Oui, et avant ca il dit :"Le Gouvernement Zelenski insiste pour que la sécurité de l'Ukraine soit garantie par plusieurs pays à l'issue de la guerre [...] dans l'éventualité d'une nouvelle attaque" il dit donc, qu'après de tels accords et donc après la guerre, Poutine ne pourra pas prendre le risque de réattaquer à nouveau et donc de "retenter" sa chance pour avoir de nouveaux territoire, d'où l'intérêt (pour poutine) de la prise d'Odessa via un encerclement et un siège à l'aide de la Transnistrie (parce que tenter d'une autre manière serait de toutes façons trop risqué).

le timer : à partir de 11min48.

Voila voila ... Alors peut-être qu'il a tort, il émet une hypothèse après tout, mais il ne dit pas ce que vous dites et c'est bien le soucis quand on extrait de son contexte une phrase. Le foutage de gueule ca va bien deux minutes.
70e anniversaire de la découverte d'Auschwitz-Birkenau
Auschwitz-Birkenau, 27 janvier 2015. Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement célèbrent le 70e anniversaire de la découverte par l’Armée rouge du camp où plus de un million de prisonniers – juifs pour la plupart – ont trouvé la mort. Un dirigeant, et non des moindres, manque à l’appel : Vladimir Poutine.


Citation :
Le 22 janvier, cinq jours avant les commémorations, le ministre des affaires étrangères polonais, Grzegorz Schetyna, déclarait à la radio que « ce sont des soldats ukrainiens qui étaient présents ce jour de janvier 1945 » où l’Armée rouge a découvert le camp d’Auschwitz.

Citation :
Une affirmation à la fois vraie et simplificatrice. Vraie, car l’unité qui est entrée la première à Auschwitz était commandée par un juif ukrainien, Anatoly Shapiro. Simplificatrice, car le premier front ukrainien – nom du corps de l’armée soviétique dont faisait partie cette unité – ne comprenait pas seulement des Ukrainiens, mais aussi des Russes, des Géorgiens, des Tchétchènes et des Tatars, autrement dit des hommes venus de toute de l’Union soviétique.


et également pour le 70e anniversaire du débarquement en Normandie
Citation :
le 70e anniversaire du débarquement en Normandie. Cette fois, Vladimir Poutine était bien là. Mais il avait dû accepter la présence d’un homologue dont il se serait bien passé : le président ukrainien nouvellement élu, Petro Porochenko. Initialement, celui-ci n’avait pas été convié. Mais, deux mois après l’annexion de la Crimée et le début de la guerre du Donbass, les représentants de la communauté ukrainienne en France avaient finalement convaincu l’Elysée de l’inviter. Ils avaient pour cela trouvé un argument imparable : puisque l’Armée rouge était celle de toute l’URSS et non pas de la seule Russie, pourquoi réserver les honneurs à Vladimir Poutine ? Et pourquoi ne pas faire venir Petro Porochenko, alors que l’Ukraine fut, après la Biélorussie, celle des républiques soviétiques qui subit les plus lourdes pertes pendant la seconde guerre mondiale (un peu moins de 7 millions de personnes, soit 16,3 % de sa population, contre 12,7 % pour la Russie) ?


la guerre mémorielle fait rage
Citation :
Avec le recul, on comprend pourquoi Vladimir Poutine a vécu comme un affront la venue de son homologue ukrainien sur les plages de Normandie, en juin 2014, puis le rappel, en janvier 2015, du rôle joué par les soldats ukrainiens lors de la « libération » d’Auschwitz. Pour le président russe, de telles reconnaissances de la contribution de l’Ukraine à la défaite du IIIe Reich étaient doublement inacceptables. D’abord, parce qu’elles contredisaient son discours attribuant à la Russie le mérite exclusif de la victoire sur le nazisme. Ensuite, parce qu’elles venaient torpiller sa vision d’une Ukraine gangrenée par l’idéologie nazie, autrement dit le prétexte qu’il allait invoquer, le 24 février 2022, pour justifier l’envoi des troupes russes sur le territoire ukrainien : sa nécessaire « dénazification ».



https://www.lemonde.fr/international...4995_3210.html




Si les prorusses magnifient le rôle de l'Union soviétique dans la lutte contre le nazisme et oublient celui de l'Ukraine c'est pas par hasard... l'article complet en PJ

La relecture de la seconde guerre mondiale - Copie-compressed.pdf
Citation :
Publié par cyber clochard
Voila voila ... Alors peut-être qu'il a tort, il émet une hypothèse après tout, mais il ne dit pas ce que vous dites et c'est bien le soucis quand on extrait de son contexte une phrase. Le foutage de gueule ca va bien deux minutes.
Evidemment que Poutine veut prendre le max de territoires avant de signer la paix, il voulait prendre toute l'Ukraine à la base, donc rien de neuf là dedans.

Par contre là où l'analyse est discutable c'est que Poutine n'est plus le maître des horloges, en l'état c'est d'avantage Zelensky et les Ukrainiens qui diront quand la fin de la guerre arrivera et qu'est ce qui est acceptable selon eux (et plus ça va, moins les Ukrainiens sont enclins à négocier, car ils voient que la Russie a des pieds d'argiles). Les Russes ne progressent pas, ils ont déjà perdu une bonne part des territoires conquis et la concentration dans l'Est n'y change pas grand chose, ils continuent même à perdre encore un peu. Si on ajoute à ça que des renforts militaires conséquents arrivent au fur et à mesure des envois occidents (avec chose inédite de l'armement lourd qui pourrait changer le rapport de force) et de la formations des Ukrainiens à ces matériels. Ça donne de très mauvaises perspectives pour une issue favorable du conflit pour la Russie qui va devoir se placer en position de damage control.

Même si ils sont endoctrinés, radicalisés dans leurs idées, si ils persistent dans cette guerre, peut être qu'ils récupèreront effectivement certains territoires, mais au prix de pertes militaires colossales, d'une perte de puissance majeure dans le monde, tant économique, d'influence politique, que militaire et dont la Russie aura beaucoup de mal à se relever. A mon sens d'un point de vue purement comptable, ils ont déjà perdu cette guerre, car le bénéfice engendré par une victoire militaire (qui semble de plus en plus compliquée à obtenir), ne vaut déjà plus tout ce qu'ils ont perdu.
Citation :
Publié par Arcalypse
Evidemment que Poutine veut prendre le max de territoires avant de signer la paix, il voulait prendre toute l'Ukraine à la base, donc rien de neuf là dedans.

Par contre là où l'analyse est discutable c'est que Poutine n'est plus le maître des horloges, en l'état c'est d'avantage Zelensky et les Ukrainiens qui diront quand la fin de la guerre arrivera et qu'est ce qui est acceptable selon eux (et plus ça va, moins les Ukrainiens sont enclins à négocier, car ils voient que la Russie a des pieds d'argiles). Les Russes ne progressent pas, ils ont déjà perdu une bonne part des territoires conquis et la concentration dans l'Est n'y change pas grand chose, ils continuent même à perdre encore un peu. Si on ajoute à ça que des renforts militaires conséquents arrivent au fur et à mesure des envois occidents (avec chose inédite de l'armement lourd qui pourrait changer le rapport de force) et de la formations des Ukrainiens à ces matériels. Ça donne de très mauvaises perspectives pour une issue favorable du conflit pour la Russie qui va devoir se placer en position de damage control.

à voir ce qui arrive vraiment sur le terrain donc, car nos stocks (je veux dire ceux de l'OTAN) ne sont pas infinis non plus.

Même si ils sont endoctrinés, radicalisés dans leurs idées, si ils persistent dans cette guerre, peut être qu'ils récupèreront effectivement certains territoires, mais au prix de pertes militaires colossales, d'une perte de puissance majeure dans le monde, tant économique, d'influence politique, que militaire et dont la Russie aura beaucoup de mal à se relever. A mon sens d'un point de vue purement comptable, ils ont déjà perdu cette guerre, car le bénéfice engendré par une victoire militaire (qui semble de plus en plus compliquée à obtenir), ne vaut déjà plus tout ce qu'ils ont perdu.
Je suis parfaitement d'accord avec ta réponse.
Sur RIA Novostri nouveau texte sans filtre de Akopov Petr qui expose les scénario de victoire de la Russie ... Oubliez les nazi (ici c'est les "anti-russe", "l'Occident" et l'Ukraine est qualifié "d'anti Russie" en tant que contre modèle) et les plans d’holocauste nucléaire. Ce qui est présenté c'est une guerre contre l'Occident avec des échéances allant de 2027 à au-delà de 2030 afin de conduire à un "Nouveau Monde". Enfin il en appel à l'intensification du front qui est selon lui celui le plus important : la lutte contre eux-même avec une généralisation des purges à toutes les couches de la société ... sauf Poutine.

https://ria.ru/20220507/pobeda-1787318806.html
Citation :
Akopov Petr
08:00 07.05.2022 (mis à jour : 08:03 07.05.2022)
La nouvelle Russie et le nouveau monde - après la victoire

Le 9 mai, jour de la Victoire, prend une toute nouvelle signification cette année. Pour la première fois depuis 1945, nous attendons une nouvelle victoire - sans laquelle l'existence même de notre État sera remise en question. Et la nouvelle victoire n'annule pas la grande victoire et non seulement la confirme, elle devient le début d'une nouvelle ère dans la vie de notre pays et du monde. Et sans victoire, il n'y aura pas de Russie. C'est pourquoi il est si important de comprendre qui et quoi nous devons gagner - nous ne pouvons pas ne pas gagner.
L'Ukraine, sous sa forme actuelle, n'est qu'un ennemi visible. Mais il est clair que la question clé est maintenant une victoire militaire sur les anti-Russes sur le champ de bataille. Il s'agit d'une question non négociable, mais pour remporter la victoire le plus rapidement possible, nous devons comprendre contre qui et contre quoi nous sommes en guerre, qui s'oppose à nous et ce qui nous en empêche.
L'Occident collectif, dirigé par les pays anglo-saxons (ou plutôt leurs élites), est sans aucun doute notre principal adversaire dans cette bataille, et elle ne s'arrêtera pas après que les armes se seront tues en Ukraine. La confrontation avec l'Occident a pris la forme à la fois d'une guerre par procuration - où nous sommes combattus aux mains des Ukrainiens qui seront de plus en plus arrosés d'armes - et d'une guerre économique et idéologique totale dont les Atlantistes ont directement déclaré la défaite, l'isolement, l'affaiblissement et le changement de pouvoir en Russie. En d'autres termes, le conflit connaîtra l'une des deux issues suivantes : la capitulation de la Russie avec l'éviction de Poutine ou une crise grave en Occident, qui conduira les Anglo-Saxons à perdre le contrôle d'un Occident uni et à le désintégrer en au moins deux parties, le monde anglo-saxon et l'Europe, avec une crise interne simultanée aux États-Unis, une puissance occidentale clé.

Il est clair que seule la deuxième option est acceptable pour nous, et il existe de bonnes conditions objectives pour cela dans les cinq à dix prochaines années, mais nous devons également nous préparer à une confrontation prolongée, pendant plusieurs décennies, avec un Occident uni, s'il existe après 2030. Autrement dit, nous devons partir du principe que pour préserver le pays, nous devrons vaincre l'Occident - non pas en Ukraine, mais dans une confrontation mondiale. L'ampleur de la tâche ne doit pas nous effrayer - certes, notre force n'est pas comparable à celle de l'URSS, mais l'équilibre mondial des forces et, surtout, les tendances du développement mondial jouent contre l'Occident, contre le projet atlantique de domination mondiale, appelé mondialisation.

Notre victoire sur l'Occident n'est donc pas seulement pour nous (bien que pour nous seuls ce soit pratiquement une question de vie ou de mort) - mais pour la grande majorité du monde non occidental. Et de nombreuses nations du "milliard d'or" commenceront, au fil du temps, à mieux comprendre ce que leur victoire sur la "mondialisation" anglo-saxonne entraînera, de sorte qu'elles ne seront pas non plus des adversaires inconditionnels de la victoire de la Russie.
Parce que la victoire de la Russie sur l'Occident ne signifie pas que l'Occident va se soumettre à nous, ni que nous allons conquérir l'Europe - même les russophobes les plus obstinés ne le croient pas. Non, notre victoire, comme en 1814 et en 1945, signifie la liquidation de la menace que l'Occident fait peser sur la Russie. Mais, à la différence des XIXe et XXe siècles, où le monde entier a vécu à l'époque de l'hégémonie occidentale (ou de l'hégémonie des États occidentaux, puisqu'il n'y avait pas d'Occident unifié), la victoire actuelle sera encore plus importante dans ses implications, car elle signifiera la fin de cinquante ans d'hégémonie occidentale dans le monde. C'est-à-dire que la victoire russe ouvrira réellement un nouveau chapitre de l'histoire de l'humanité - comme on l'a dit en son temps à propos de la révolution d'octobre (dont l'attitude, soit dit en passant, changera également dans notre pays et dans le monde par la suite).

Quelle est la victoire sur l'Occident ? Il y a trois façons possibles d'y parvenir.

Le premier moyen. Alors que la Russie garde le souffle de l'Ouest pendant quelques années, tout en accentuant sa réorientation vers l'Est et le Sud, l'ensemble du système financier, commercial et géopolitique mondial entre dans une phase de restructuration majeure. Dans le même temps, les phénomènes de crise au sein de l'Occident et les désaccords entre les Anglo-Saxons et l'Europe continentale s'intensifient. La crise politique intérieure aux États-Unis conduit à une fermeture auto-infligée, réduisant fortement leurs ambitions mondiales. Dans ces conditions, l'Europe a l'occasion de se débarrasser également de l'influence britannique et commence à se transformer en un véritable projet franco-allemand. La confrontation désavantageuse de l'UE avec la Russie est atténuée, et la recherche de moyens de rétablir les relations ruinées commence, mais sur des bases absolument égales. C'est une victoire pour la Russie.

La deuxième option. Après que la Russie ait repris le contrôle de l'Ukraine, l'Occident consolide un régime de guerre économique totale avec nous pour toujours. Un nouveau mur de Berlin sépare l'Europe et la Russie. Pratiquement toutes les relations sont détruites et tout ressemble à la première moitié des années 1950, mais dans une version encore pire, compte tenu des sanctions et de la tentative de l'Occident d'isoler la Russie non seulement de ses propres marchés, mais aussi des marchés mondiaux. Cependant, ces sanctions ne font qu'accélérer la restructuration du système financier et commercial international, mettant fin à l'ère de la domination occidentale déjà dans la sphère financière. Depuis plusieurs années, la Russie fait un demi-tour vers l'Est et le Sud, oubliant les relations avec l'Ouest - jusqu'à des temps meilleurs. C'est aussi une victoire pour la Russie.

La troisième option est que la confrontation entre la Russie et l'Occident en Ukraine s'éternise pendant des années et s'étende à d'autres régions d'Europe. D'abord en Transnistrie, puis dans les pays baltes (après une tentative de blocus complet de Kaliningrad). Il n'y a pas de guerre à grande échelle entre l'OTAN et la Russie dans ce cas - la Russie ne s'empare pas des pays baltes, se limitant au "couloir de Suvalki" vers Kaliningrad le long de la frontière polono-lituanienne, et la Roumanie renonce à ses projets d'annexion de la Transnistrie, à la frontière de laquelle sortent les troupes russes contrôlant la Novorossia.
Mais après l'Europe, l'Asie s'enflamme - les provocations autour de Taïwan entraînent le déclenchement du conflit maritime sino-américain et la rupture de toutes les relations entre les États-Unis et la RPC. On assiste à un effondrement rapide du système financier, commercial et logistique mondial - le monde est divisé en deux blocs, occidental et sino-russe, dont la confrontation se poursuit dans les meilleures traditions de la guerre froide, partout dans le monde, mais sans conflit armé direct comme la guerre de Corée de 1950-1953.
Dans cette version, la Russie reprend le contrôle de l'Ukraine et le centre de gravité de la géopolitique mondiale (et des tensions militaires) se déplace vers la région du Pacifique. L'ère atlantique, c'est-à-dire occidentale, appartient enfin au passé et la Russie, en tant que puissance eurasienne, devient l'un des centres du nouveau monde multipolaire (car le système à deux blocs ne sera qu'une étape transitoire).

Il est inutile maintenant de deviner laquelle de ces trois voies nous mènera à la victoire, car maintenant tout se décide avant tout sur le champ de bataille. Et là, notre premier objectif est d'empêcher l'Occident de faire traîner les combats pendant des années. L'Ukraine en tant qu'anti-Russie doit être vaincue le plus rapidement possible - même s'il est déjà clair que plusieurs étapes d'une opération spéciale sont à venir et que tout sera fait pour minimiser les pertes de nos troupes et de la population civile de la république non-russe.
À ceux qui se plaignent que les objectifs officiels de l'opération spéciale sont insuffisants ou peu clairs, qu'il y a des pourparlers, nous pouvons rappeler que le principal objectif déclaré est d'éliminer la menace que représente l'ouest pour la Russie, c'est-à-dire l'Ukraine, en tant qu'arme anti-russe, en tant qu'arme atlantique. Et cela est impossible non seulement sans changement de pouvoir, mais aussi sans changer le format même de l'existence de l'État dans cette partie de la Russie historique. Empêcher catégoriquement la possibilité, même théorique, d'une retransformation de l'Ukraine de Malorossia en anti-Russie est une priorité absolue non seulement pour Poutine, mais pour tout patriote russe.

Toutefois, pour ramener l'Ukraine dans la famille des nations slaves fraternelles (comme l'appelle Loukachenko) ou simplement dans le monde russe (si, comme Poutine, nous nous en tenons à la trinité de la nation russe composée de Vélikorosses, de Petits Russes et de Biélorusses), il ne suffit pas d'une victoire militaire et d'une restructuration de l'actuel État ukrainien. Nous avons également besoin d'une victoire sur nous-mêmes - d'ailleurs, sans elle, il n'y aura pas de victoire en Ukraine et pas de victoire sur l'Occident.
La période de transition qui a débuté avec l'effondrement de l'Union soviétique est enfin terminée - nous devons nous débarrasser de toutes les plaies et traumatismes de cette période intertemporelle. Oui, ils ont essayé de les guérir tout au long de ces dernières années, mais l'heure des tests a sonné, et nous avons vu combien il nous coûte cher de nous livrer à des malversations et à des détournements de fonds, à la corruption et à la cinquième colonne, à la shapkozakazativnost et à l'imitation d'une activité vigoureuse, au patriotisme officiel et à la figue dans la poche, à l'espoir du vent et au déplacement des responsabilités. Coûteux dans le pire sens du terme - le prix est payé avec la vie de nos soldats et officiers. Les oligarques offshore et les fonctionnaires voleurs, les généraux incompétents et les russophobes lâches, les "stars du show-business" - nous devons maintenant nous purger de tout cela, non seulement parce que c'est juste et équitable, mais aussi parce qu'il en va de la vie de la Russie en tant que telle. Nous avons besoin de la victoire, mais pas à n'importe quel prix, mais au prix de se débarrasser de tout ce qui est pourri et ne veut pas céder sa place. Mais maintenant, la question de la purification est devenue l'élément principal - nous ne pouvons pas gagner sans elle. Pas en Ukraine, mais dans la bataille pour la Russie, qui vient de commencer.
Nous devons mobiliser tout ce qu'il y a de meilleur en nous et dans la société, tout ce qu'il y a de meilleur dans notre histoire (et dans les modèles de structure socio-économique que nous avons eus), tout ce qu'il y a de meilleur dans notre caractère national. Nous devons non seulement soutenir Vladimir Poutine, qui a pleinement conscience de l'ampleur de sa tâche et de son énorme responsabilité, non seulement vis-à-vis de son peuple mais aussi de ses ancêtres et de ses descendants, mais aussi être honnêtes les uns envers les autres et envers nous-mêmes et être responsables de nos actes et de nos paroles.
Une tâche énorme et difficile nous attend : créer un modèle pour la Russie qui non seulement résisterait à l'épreuve du temps, mais serait stable et se développerait avec succès pendant de nombreuses décennies. Nous avons tout pour cela : les gens, les ressources, la situation mondiale (oui, malgré toutes les sanctions) et, surtout, la volonté et la motivation. Si les Russes veulent gagner, s'ils savent pourquoi ils se battent, aucune force ne peut nous arrêter. Et ainsi la Victoire sera nôtre.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

​
Citation :
Publié par znog
Si les prorusses magnifient le rôle de l'Union soviétique dans la lutte contre le nazisme et oublient celui de l'Ukraine c'est pas par hasard... l'article complet en PJ
[/Troll on] C'est marrant. J'avoue que je m'étais jamais trop intéressé à l'Ukraine à cette période.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Collab...en%20Allemagne.

C'est vrai que ça donne envie.

[/Troll off]

Après, plus sérieusement, tu n'as pas l'air au courant mais une partie de l'Ukraine faisait aussi partie de l'URSS à cette époque, quand les gens parlent de l'URSS, ils ne parlent pas que des russes.
Citation :
Publié par znog
Si les prorusses magnifient le rôle de l'Union soviétique dans la lutte contre le nazisme et oublient celui de l'Ukraine c'est pas par hasard...
Je te préviens que l'ukraine faisait partie de l'union soviétique à tout hasard.

D'ailleurs dans sa premiere allocution de déclaration de guerre "d'opération spéciale" poutine avait bien dit aux soldats ukrainien "vos grands père et arrière grand père ce sont battu contre le nazisme, ne trahissez pas leur combat " ou un truc du genre, ce qui est de la reconnaissance.
Une nouvelle preuve (j'avais fait passer ici plusieurs textes allant dans ce sens) que la propagande et je pense la société Russe n'a pas la même définition de Nazisme que nous :

https://twitter.com/JuliaDavisNews/s...XWx1XT8PKmcpeA

Donc ce n'est pas le totalitarisme, le fascisme, le racisme, l’antisémitisme, les camps, "l'espace vital" etc ... c'est simplement tout ce qui est opposé à la grandeur de la Russie. Au passage on apprend qu'il existe une forme d' "antisémitisme contre les russes".

Dernière modification par Hit0 ; 07/05/2022 à 13h20.
Citation :
Publié par HuPi
La Russie ne peut plus gagner cette guerre, au mieux, elle peut espérer une victoire à la Pyrrhus et même ce scénario semble s'éloigner au fur et à mesure. L'Ukraine semble partie pour récupérer ses territoires.

Toute la question est de trouver une porte de sortie honorable pour les deux pays. La seule inquiétude est la fuite en avant russe sur la question nucléaire. Cette composante est la seule chose qui empêche les pays occidentaux de lui rentrer dedans. Ce qui me fait dire qu'il a assez d'ogive en état pour faire des dégâts.

La Russie est affaiblie pour des décennies et les US vont pouvoir se redéployer sans scrupules dans le Pacifique afin d'y contrer la Chine.
Tout dépend de ce qu'on appelle "gagner".

Il y a un monde où pour moi la Russie a une faible chance de "gagner" sur un plan purement militaire si elle décide de jeter toutes ses forces dans la bataille, de consentir à des pertes effroyables et de continuer de perpétrer des crimes sans nom, de les accentuer même avec les armes les plus destructrices de son arsenal. Une "victoire" qui serait bien entendu complètement pyrrhique; où elle finirait par écraser l'armée Ukrainienne tout en étant toujours dans l'impossibilité de garder le pays sur le long terme et où elle s'affaiblirait tellement qu'elle aurait de grandes chances de voler elle-même en éclat...
Et j'ai peur que ce genre de fuite éperdue en avant ne soit pas totalement du domaine de l'impossible avec Poutine.
Il a tout à fait les traits pour rejoindre le rang des grands criminels de l'Histoire.

Mais dans tous les cas, stratégiquement, cette guerre ne peut qu'aboutir à une gigantesque défaite russe tant elle était insensée. Ce qui va se passer ensuite est incertain mais il n'y a pas un seul scénario où la Russie n'en ressort pas terriblement affaiblie.

A mon avis cette invasion rentrera dans l'Histoire comme une des plus grosse erreur stratégique jamais commise.

Dernière modification par ClairObscur ; 07/05/2022 à 14h26.
Citation :
Publié par Kian/Velatel
Après, plus sérieusement, tu n'as pas l'air au courant mais une partie de l'Ukraine faisait aussi partie de l'URSS à cette époque, quand les gens parlent de l'URSS, ils ne parlent pas que des russes.
tu as sans doute oublié de lire ce qui est en gras dans mon post

l’Ukraine fut, après la Biélorussie, celle des républiques soviétiques qui subit les plus lourdes pertes pendant la seconde guerre mondiale
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