Ne pas confondre la violence verbale (qui peut-être très relou c'est vrai) avec la véritable embrouille qui finie en balayette/penalty dans la tronche (quand c'est pas le coup de shlass).
Oui mais ça concerne bien plus les hommes. Donc c'est hors-sujet. Quand je me suis fait agressé un jour à 5h du matin parce que, tombé du lit, j'étais allé prendre l'air, je n'ai ému personne au commissariat où je suis allé porté plainte contre X. Par contre si j'avais été une femme et qu'un malotru avait osé dire que celle-là était jolie, oh damn, sonnez l'alarme... Qu'importe que j'y ai laissé une dent et eu une véritable peur pour ma personne. Que j'ai dû payer les frais dentaires car les victimes d'agression sont couvertes uniquement à l'aulne de l'ITT et compagnie. Ça, c'est déjà oublié sous le tapis. Vous avez déjà entendu un mouvement faisant de la grossophobie son combat à l'échelle du féminisme 2.0 sinon ? Non plus. Pourtant le harcèlement, il existe, très clairement. Mais là encore j'imagine que tant que la cible n'est pas une femme, on s'en fout. Les séquelles sont en outre bien plus importantes psychologiquement dans l'estime de soi que lorsque l'on est "dragué". Mais chut... ce n'est pas le sujet. Ce n'est jamais le sujet. Et ça n'a rien à voir avec le fait qu'un combat soit illégitime s'il ne prend pas en compte les autres. Mais que la formulation devrait être dans la lutte contre quelque harcèlement que ce soit. Ce qui n'est pas le cas. Le combat est clivant en ce qu'il oppose les soit-disant opprimées, et les prédateurs. Toujours un côté, et un autre. L'universalité des luttes, c'est pas pour demain la veille, bien au contraire on s'en éloigne toujours plus.
@en-dessous : il t'est venu à l'esprit que ce que d'aucune appelle "drague importune" peut n'en être pas lorsqu'elle est pratiquée en sens inverse? une fois encore le ressenti et la qualification des choses étant on ne peut plus variable, je vois pas bien ce qu'apporte ce graphique... sinon la mise en exergue d'une différence de ressenti, une fois et encore. Pas une différence de faits. Non. Une différence dans le ressenti des faits. Ressenti qui n'est pas nécessairement toujours corrélé aux dits faits. Mais bon... c'est du chinois j'imagine ça.
Edit : et au passage, quid de la proportion de lesbiennes parmi celles draguant les femmes dans la rue? non mais je dis ça, je dis rien... mais étrangement ce n'est jamais évoqué. Ça n'arrive jamais j'imagine? la femme est tellement parfaite...
Dernière modification par Drys Kaine ; 15/03/2021 à 16h13.
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