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Journal. [Corpus.]

Par Leoll le 1/10/2002 à 22:24:06 (#2267584)

Idées noires.





Mon esprit n'est emplit que d'idées sombres.
Je n'ose pas me lever, sortir de la pénombre.
Pourquoi de telles idées m'habitent ?
Je n'en sais rien, mais elles m'irritent...

Des idées noires, des idées de Mort...
Si elles continuent à m'assaillir, je ne serai pas le plus fort.
Elles finiront par me submerger,
Pour ainsi mieux contrôler mes pensées.

Mes mouvements ne m'appartiendraient plus,
Seul mon mauvais côté serait debout... Le pire ?
Il chercherait par tous les moyens à nuire.

Personne ne serait à l'abri de ses abus.
Heureusement, je ne me laisse pas aller...
Je gère comme il faut ce qui est... Bon, ou mauvais.



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Leoll le 1/10/2002 à 22:26:08 (#2267588)

Pourquoi… ?





OOOOOO Je regarde autour de moi, pensant que je suis seul, malheureusement non. Pourquoi ne pas pouvoir jouir enfin du repos éternel ? L’Amour, je ne le connais pas, l’Amitié ? Voilà longtemps que je l’ai perdue. Je vis seul, attendant, patiemment, que la Mort daigne bien venir me délivrer. Je n’attends que ça. A chaque instant j’espère qu’elle viendra frapper à ma porte et qu’enfin, elle me délivre du poids de la vie. En attendant, je fais semblant. J’ai toujours fait semblant, je commence à y être habitué, je me surprends même quelques fois à y croire…. Mais je me rappelle vite que plus rien à ce monde ne me rattache. Tout est abstrait, plus aucun contact avec les vivants, si ce n’est cet emploi, qui me fait continuer à vivre. Je ne sors plus, je ne dors plus.

OOOOOO Quand je me couche dans mon lit, je garde les yeux ouverts, jusqu’au lendemain, recommençant le même cinéma. Je ne sais pas si quelqu’un peut me comprendre, si quelqu’un ressent le même vide en lui. Je rêve à un monde dans lequel je ne serai pas obligé de faire semblant, pour ne pas paraître différent. Peut-être qu’après la Mort, douce Mort, Libération, je pourrai jouir d’un bonheur parfait, un bonheur qui dans mon esprit à germer sans que je ne sache à quoi il ressemble. Seul mon subconscient sait ce dont je rêve réellement.

OOOOOO Enfin… Le monde est ainsi fait, je ne me plains pas, j’exprime simplement mon attente en ces quelques mots.

Peut-être, un jour, je serai libre… J’espère. En attendant, je continue… Faire semblant… Une façon de vivre, qui m’est propre.



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Leoll le 1/10/2002 à 22:30:32 (#2267613)

Monde perverti, Monde… Immonde.




OOOOO Un Monde irrésistible, dans lequel je rêve de vivre, l’herbe y est verdoyante, merveilleuse. Les fleurs sont omniprésentes, scintillantes de beauté… Tout à coup, j’ouvre les yeux, je m’aperçois alors que ce n’est qu’illusion. Le Monde qui m’entoure est bien différent. Tout y est noir, rien ne semble être éclairé. La pénombre règne, ubiquiste. Je tourne sur moi-même, observant ce désastre qu’ont fait les Hommes. Par peur, je referme les yeux, et mon rêve continue. Malheureusement, comme le Monde réel, les Hommes l’ont perverti. Il n’est plus le même. Le sol herbeux laisse place à de grises routes. Les arbres sont coupés pour construire des cabanes. Ce Monde qui était vierge il y a quelques instants est devenu… si… normal… Normal dans le sens qu’il est comme le Monde d’aujourd’hui est. Il n’est que le miroir de l’âme humaine. Noire, toujours ayant le besoin de s’étendre, d’affirmer son pouvoir. C’est dans ces moments là que je me rends compte que je rejette ce Monde, je me sens à part, je refuse de me compter parmi eux. Ils me font peur, je veux les fuir, voilà pourquoi je suis parti, loin, sans rien. C’est pourquoi je suis devenu marginal, essayant de fuir les hommes et leurs vices.

OOOOO La Mort, peut-être serait le seul moyen de leur échapper, mais je ne la cherche pas, je ne fais que l’attendre. Je ne veux pas précipiter les choses, si elle n’est pas encore venue me chercher c’est que sans doute j’ai encore des choses à faire en ces terres. Alors, je continue à vivre, la peur au ventre, des rêves plein la tête, j’essaie d’oublier.

OOOOO Voilà, que je sens enfin la Mort arrivée à grand pas, vers moi, sans qu’Elle n’hésite. Alors, elle me toucha de son doigt, froid comme le glace. Une glace qui paralyse, qui fige le sang, l’empêchant de circuler dans les veines, le cœur finissant par s’arrêter de battre. La fin est là, à porter de main. J’en suis heureux, je l’avais longtemps attendue, et maintenant qu’Elle m’emporte, je commence à regretter, de n’avoir pas chercher à changer quelque chose à ce Monde. Enfin… J’aurais vécu, j’aurai connu cet horrible Monde. Je ne souhait à personne de vivre ainsi. Si vous lisez ces mots, alors, faîtes tout pour que l’évolution naturelle, amenant à l’anéantissement de tout s’arrête. Battez-vous.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Merci,




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Leoll le 1/10/2002 à 22:32:14 (#2267623)

Bonheur.





OOOOO La Vie ne m’apporte plus rien, je le lui rends bien. Je ne cherche pas à trouver un coupable, encore moins à trouver un égal. Je pense que la Vie sur ces terres est inutiles. L’air y est infesté, les rivières sont malsaines. Et vous, vous élevez vos enfants là dedans ? Pourquoi infliger ceci à des gamins ? Ca ne sert à rien de donner la Vie, c’est pour qu’elle soit reprise à cause des bêtises des anciens. Vous pensez que je critique ce qui a été fait jusqu’ici ? Que je critique les parents, de donner la vie aux mômes ? Non, loin de là, je suis conscient que je fais parti de ce monde, et que je ne fais rien pour qu’il change. De toute façon… Qui le pourrait ?

OOOOO Rien, ni personne n’est capable de connaître le bonheur, il est devenu éphémère, on ne s’en fait qu’une vague idée, sans pouvoir pour autant l’effleurer. Rien… Non rien ne pourra le changer. Le bonheur pourrait être connu, mais personne ne s’en donne la paine. Certains ont essayé, mais ils ont échoué. Normal, puisqu’ils n’étaient sans doute pas sur la bonne voie. La voie du bonheur ? Je ne sais pas, j’avoue que cela peut paraître prétentieux de dire que telle ou telle personne à emprunter le mauvais chemin, mais au moins, je le fais, et je suis capable de dire, ce que je crois être le bonheur. Pour moi, le bonheur passe le respect… Respect ? Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est vrai qu’il semble avoir été oublié par beaucoup, mais je suis sûr qu’ils sont beaucoup à encore y croire. Imaginons une île, vierge de toutes présences humaine – difficile, puisque même dans l’air il y aurait trace de cette présence – sur laquelle vivraient toutes les personnes qui prônent le respect, et qui ont adopté cette manière de vivre. Ne serait-ce pas un paradis sur terre ? Un endroit dans lequel aucune moquerie, aucune envie ? Ah… Oui, c’est impossible, revenons donc à la réalité, dure réalité… Je disais donc, que pour moi, le bonheur passe par le respect – vous trouvez peut-être que j’emploie beaucoup ce mot ? Normal, c’est le titre du texte – ainsi que par l’amour. Et oui, l’amour. Sans ce sentiment aucune attache ne pourrait être créé, l’amitié, c’est de l’amour bien sûr. Alors… Un sacré mélange de respect, d’amour, et peut-être – même sans doute – une pincée d’innocence.

OOOOO Les ingrédients de mon bonheur, enfin, de ce que je m’en fais. C’est sans doute abstrait, mais je ne me sens pas de l’expliquer d’avantage pour le moment, alors peut-être le ferai-je plus tard, – êtes-vous vraiment sûrs que vous voulez que ça continue ? – quand j’aurais mis toutes mes idées au clair.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Merci de m’avoir lu.


OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Leoll le 1/10/2002 à 22:33:47 (#2267639)

Mort.





Elle est partout, à l’affût de la moindre cible.
Elle rôde partout, dans les ruelles, dans les maisons.
On la sent approcher, à son odeur particulière, horrible.
Elle est effrayante, mais je rêve qu’elle m’emporte comme un pion.

Nous sommes tous des pions, joués par le Destin,
Le Destin, qui annonce à la Mort, qui elle doit emporter.
Ce jour là, ce sera toi, un autre, ce sera moi, enfin.
Peut-être, tu as peur, mais moi je l’attends, empressé.

Parfois je la sens me frôler, mais elle se retire aussitôt.
Comme si j’avais encore quelque chose à effecteur ici.
Si Elle croise mon chemin, je lui dirai sûrement merci.

Qu’Elle m’emporte enfin, sans accros.
Je ne me débâterai pas, j’espère son arrivée patiemment.
Elle me délivrera de ma vie ennuyante, en me dorlotant.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Iwakura Shin OS le 1/10/2002 à 22:49:09 (#2267665)

:lit:
[size=-2]Impressionnant... :)

Par Zephirin le 1/10/2002 à 22:51:06 (#2267671)

(euh, c'est le post dédié à la pensée négative ? Faut pas écouter du Tori Amos dans ces moments là, c'est un coup à faire une bétise...)

Par TitPlume Valion le 1/10/2002 à 22:53:30 (#2267686)

Je plaide coupable.


C'est pas beau de donner de l'inspiration aux jeunes ? :p

Par Zephirin le 1/10/2002 à 22:55:33 (#2267699)

Coupable de quoi Titplume ?

Par Yganor Wallace MIP le 1/10/2002 à 22:58:14 (#2267720)

Provient du message de Zephirin
Coupable de quoi Titplume ?


De ma folie :monstre:

Ceci-dit Leoll, le style est très beau :p

Par Nevaeh/Heaven le 1/10/2002 à 23:03:11 (#2267747)

Provient du message de TitPlume Valion
Je plaide coupable.


C'est pas beau de donner de l'inspiration aux jeunes ? :p


Et t'en es fière? :hardos:
C pas bien de donner des idées d'écriture noires à mon Leoll en sucre :sanglote:

Ceci dit je suis autant impressionnée par la qualité de ses écrits...

Par Nevaeh/Heaven le 1/10/2002 à 23:04:38 (#2267753)

( Rhaaa mais il est tout cassé ce forum en plus j'ai doublé le post :hardos:.)

Par Zephirin le 1/10/2002 à 23:17:03 (#2267828)

*commence à comprendre*
Huuuuuuh....
*se tape la tête*
compris Cinok !
*bave*
Chokooo !

Zeph*qui a adoré les Goonies*irin

Par Arilys Shin le 2/10/2002 à 0:21:46 (#2268090)

:lit: :)

Que dire si ce n'est magnifiquement ecrit comme d'habitude Leoll... Certes un fond triste mais une forme que j'adore vraiment.

Par Leoll le 2/10/2002 à 7:29:40 (#2268651)

Merci à tous. :)

Je posterai quelques autres ptites choses sur ce même posts, quand il y aura quelques chose à poster. Que ce soit défaitiste-réaliste, ou encore optimiste... :doute:

Par Carna le 2/10/2002 à 13:54:08 (#2270024)

*séduite*

Par Nevaeh/Heaven le 2/10/2002 à 14:20:51 (#2270146)

Provient du message de Carna
*séduite*

*Kick Carna*
T'approches pas de Leoll perverse dépravée!
Up le post :amour: !

Par Leoll le 2/10/2002 à 15:18:56 (#2270402)

Ce jour là.





OOOOOJ'ouvre doucement les yeux, lentement je me réveille, comme si j'avais peur de quitter mes rêves pour remettre pied à terre et retrouver cette vie morose dans laquelle je suis enlisé. Comme chaque matin, j'ai du mal à quitter mon lit douiller, dans lequel tous les rêves sont permis, dans lequel mes rêves sont établis. Je me redresse donc, toujours dans le noir, j’entends toujours, un bruit de fond, mélange de bruits de voiture - Ah... Les voitures, n'est-ce par merveilleux, les voitures ? - ainsi que le bruit incessant qui m'a ramené à la réalité, le bruit du réveil chantant a tue tête tous les matins depuis trop longtemps.
OOOOOJe finis par sortir les pieds du lit, j'ai du mal à les poser au sol, je ne veux pas toucher ce froid parquet qui finirait de me rattacher à la réalité. Je me lève donc, encore une fois, j'oublie d'éteindre mon réveil - peut-être finira-t-il par rendre l'âme... -, qui fait maintenant parti de ma triste vie.
OOOOOLes premiers pas.... durs. C'est vraiment difficile de coordonner ses pas pour mener à bien cette marche vers l'endroit escompter - la salle d'eau. Je vais passer outre ce qui se passe en cette pièce. Enfin ! Je suis propre... Quel plaisir de sentir sur sa peau les gouttes d'eau, brûlantes, rouler doucement sur les bras, pour enfin s'échapper et s'écraser au sol - dans un cri de bonheur ?
OOOOOJe m'habille, je ne mange pas, je n'ai pas faim, je me suis habitué à ne pas manger, pour me permettre peut-être à rester quelques instants de plus dans mon nid douiller.

OOOOOVoilà donc le moment de partir, je n'ai croisé personne dans la maison - du moins, j'en suis persuadé -, et j'ouvre doucement la porte, regrettant déjà de quitter mon chez moi.

OOOOOMince... J'ai oublié mon manteau. Je suis en pull et il fait froid... Je frissonne alors que je mets un pad au dehors. Je prend mon courage à deux mains - que je mets profondément dans mes poches - et je marche le long des quais de Seine, me dirigeant, tel un zombie vers l'endroit dans lequel j'ingurgite des choses censées me permettre de devenir quelqu'un de bien, plus tard.
OOOOOCette journée est comme toutes les autres, je met un masque souriant, cachant à tous ce que suis vraiment. Je salue gaiement mes camarades de fortune, et j'entame une journée d'instruction, d'élargissement de la pensée. Heureusement, c'est mercredi, je n'ai qu'une demie journée de bagne. Je sors donc, montrant aux gardiens mon laissé passer, un passeport vers la liberté.

OOOOOAyant passé le grillage, je suis assaillis, l'on me presse pour que j'aille manger puis, passer l'après-midi avec ceux qui sont mes amis. Sous mon masque, je peste. Mon masque, lui, sourit, heureux de l'intérêt qu'il entraîne. Alors, je les suis, l'après-midi avance vite.
OOOOOJe n'arrive jamais à me rappeler ce dont on a parlé pendant ces quelques heures... Trou de mémoire ou in intéressement de part ? En tous cas, il est temps pour moi de rentrer. Je décide de rallier les quelques centaines de mètres qui me séparent de mon toit avec les transports en commun, pour me permettre de m'évader, me laissant porter à bon port.

OOOOOJ'arrive enfin à destination, il n'y a personne. Je vais dans ma chambre précipitamment, je l'éclaire docilement, ouvrant les lourds volets. Je me pose à mon bureau... J'ai quelque chose à faire pour le lendemain... J'hausse les épaules, sort une feuille, un crayon et écrit ces quelques lignes.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.

Par Gengis Khan le 2/10/2002 à 15:36:11 (#2270434)

Les Muses sont étonament généreuses ces temps ci , puissent elles ne pas abandonner celui qu'elles inspire afin qu'il s'épanouisse au fil des vers et des récits.
:merci:

Par Leoll le 2/10/2002 à 16:06:58 (#2270491)

Relation.




Voilà maintenant un an que nous nous connaissons,
Depuis le premier jour j’ai été attiré par toi.
Dans tes bras j’aimerais me glisser, ne plus avoir froid.
Je souhaite que tous les deux nous nous aimions.

Malheureusement, tu en as décidé autrement.
Entre tes mains, je suis un pantin, un jouet.
Tu joues avec moi, comme une enfant joue avec sa poupée.
Je suis les mouvements que tu imposes, je ne peux résister.

Enfin, je trouve la force de te dire non.
Aujourd’hui, je me suis laissé aller
A te dire que ne pouvais plus vivre de cette façon.

Je suis parti, sans te dire au revoir, sans même te saluer.
Je suis désolé… Je le devais, je ne pouvais plus.
Peut-être, un jour, serons nous ensemble. En attendant, salut !



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOJe t’aime.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.

Par Heloïse's Lovah le 2/10/2002 à 16:19:28 (#2270521)

*Regarde le dernier texte de Leoll et pense à lui même...* Je te comprends Leoll :(

Par TitPlume Valion le 2/10/2002 à 16:56:31 (#2270810)

THAT'S MY LEOLL !!!!!!!! :amour:

Par Neva Neomenia le 2/10/2002 à 17:03:30 (#2270857)

Provient du message de TitPlume Valion
THAT'S MY LEOLL !!!!!!!! :amour:

C'est le mien ausssssiiiiiiiiii !!!!!!:hardos:

Par Leoll le 2/10/2002 à 17:29:17 (#2271040)

Rêve ?





OOOOO Une nouvelle journée s’annonce, les premiers rayons du soleil pénètrent dans ma chambre, puis peu à peu, elle est inondée de clarté. Pâle clarté à vrai dire. Enfin… Il doit être l’heure de se lever, j’entends dans la maisonnée les cliquetis des couverts – sûrement que quelqu’un vide le lave-vaisselle. Je me lève, me dépêchant, je prends garde à ce que je ne croise personne, je ne me sens pas à la hauteur pour pouvoir parler. Je m’en vais dans la salle d’eau, dans laquelle je me nettoie, j’en ressors quelque minute après, propre, parfumé…. Tout ce qu’il faut pour avoir l’air bien. Je vais m’habiller promptement, puis crie un rapide « Je ne mange pas à la maison, je sors ! ». Puis je m’en vais. J’y ai encore échappé, le repas en famille… La barbe.

OOOOO Je descend, je croise quelque voisin, je les salue poliment puis m’engage dans la rue ensoleillée. Je connais un endroit charmant, dans lequel j’aime à rêvasser. Je m’y rends donc, il me faut du courage, car j’ai une cinquantaine de mètre de montée à parcourir. Je fouille dans ma poche, j’en sors une cigarette. Il n’y a pas de vent, tant mieux, je n’ai aucun mal à l’allumer. Je fume… Pourquoi ? Je ne sais pas, voilà trois années que je m’accroche à ce « bâton de mort ». Il faudrait peut-être que je songe à arrêter. Enfin…

OOOOO J’arrive à l’endroit attendu, un espace de verdure, personne n’y va, tant mieux après tout, je l’ai pour moi. Le ciel est bleu, un bleu azur, comme l’on en voit sur des cartes postales d’îles paradisiaques. Je me demande comment ce fait-il, qu’en plein Paris, le ciel soit si bleu ? Je ne peux apporter aucune réponse, si ce n’est le fait, que peut-être je divague, et qu’une fine lueur d’optimisme naisse en moi. Je m’allonge sur le dos, prenant un brin d’herbe dans la bouche à la cow-boy. Ca a toujours été un grand plaisir, de ressembler aux cow-boys de l’Ouest américain, ils m’ont toujours impressionnés, je ne sais pas pourquoi… Je n’aime pourtant pas les westerns. Mais bon, ce n’est pas si grave, c’est juste mon esprit qui est dans désaccord avec lui-même, ce ne sera pas la dernière fois après tout.

OOOOO Quelques nuages se forment au dessus de moi, je les regarde, cherchant quelconque forme. Parfois, j’aperçois une guillotine, mais c’est que je suis dans un moment de déprime – ce qui n’arrive pas souvent, je vous rassure – et que je ne vais pas bien. Mais cette fois-ci, je vois un cygne. Oui, un cygne. Pourquoi un cygne ? Aucune idée – vous devez vous dire que je ne sais pas grand-chose aujourd’hui, je vous le concède. Puis, apparaît un chat. Je ferme doucement les yeux, et je m’imagine au bord d’un lac, un chat sur les genoux, regardant un cygne. Belle image. Le chat regarde avec attention le cygne, je regarde le chat, et le cygne m’observe. Un cercle se forme alors, un léger vent s’engouffre dans mes vêtements. Je me sens emporter. Je tiens le chat contre moi, il semble apeuré, au moins autant que moi. Le cygne continue à me fixer, je discerne un sourire au coin de son bec – un sourire ? Comment voir un sourire sur un bec ?. Je monte vers les cieux, puis plus rien. Une longue chute commence, je me laisse aller, j’ai peur, je serre contre moi l’animal, qui plante ses griffes sur mon torse. Des perles de sang sortent des griffures, et j’atteins le sol. J’ai l’impression que mes os sont brisés, je me sens mourir. Mais ce n’est pas le cas, je ne suis pas entrain de mourir. Je sens de l’eau sur mon visage, il me semble apercevoir un ange. Un ange, avec un visage sublime, envoûtant. Elle me passe une serviette mouillée sur le front, je la fixe, transi. Elle me regarde avec ses yeux, bleus comme le ciel. Elle me sourit, mon cœur fait des bonds dans ma poitrine. Elle semble s’éloigner, je tends mon bras dans sa direction, puis elle me fait un signe de la main, semblant me dire au revoir.

OOOOO J’ouvre alors les yeux, et le ciel s’est assombrit. Je suis trempé, il pleut des cordes. Je me relève en vitesse et cours à l’abri. Je repense à ce rêve, puis passe ma main sur mon torse… J’y remarque les traces de griffures. J’ouvre ma chemise, je saigne.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.

Par Hôte des Songes le 2/10/2002 à 18:13:27 (#2271330)

:) :)

Provient du message de TitPlume Valion
THAT'S MY LEOLL !!!!!!!! :amour:


No! THAT'S MY RABBIT!!! C'est mon lapin!!! :hardos:

Par Garigue OS le 2/10/2002 à 18:19:52 (#2271374)

Tres joli ecriture quoique un peu tristounette...

Par Garigue OS le 2/10/2002 à 18:20:54 (#2271381)

Provient du message de Hôte des Songes
:) :)


No! THAT'S MY RABBIT!!! C'est mon lapin!!! :hardos:



lolxpdrmdr :mdr: :mdr:

Par Jim West, ZE Only le 2/10/2002 à 18:43:41 (#2271509)

C'est beau mais serieux faudrais arreter de te prendre la tete comme ca hein,t'es jeune profite merde

Par TitPlume Valion le 2/10/2002 à 18:46:02 (#2271523)

On est pas forcément convaincu de ce qu'on écrit...

Je crois que le mot c'est... fictif :)

Par Leoll le 2/10/2002 à 19:04:57 (#2271631)

Accident.




OOOOO Une brise glacée… Voilà la seule chose que j’arrive à ressentir. Un froid, qui me gèle le sang. J’ai du mal à marcher, je continue pourtant à m’avancer dans cette caverne, sombre… Par petits bas, je m’enfonce petit à petit dans ce gouffre infâme. J’ai l’impression d’entrer dans la gorge d’un quelconque animal. Je ne sens rien, aucune odeur, j’ai du mal à m’habituer à l’obscurité, comme si peu à peu je perdais la faculté de voir. Tout à coup… Le noir complet. Je ne vois plus rien. Je mets mes mains en avant, pour ne pas buter contre les parois, elles sont glissantes, gluantes. Aucun son. Je n’entends même pas les bruits de mes pas, par contre, je sens que je marche dans des flaques d’eau glacée. Je ne sens que le froid.
OOOOO L’on dit que quand l’on meurt, on a froid. Je me surprends à frissonner de peur. Malgré le froid ambiant, des gouttes de sueur perlent le long de ma tempe. Je ne sais pourquoi, je continue à avancer, une force étrange me pousse vers le fond du gouffre. J’essaie de résister, mais il n’y a rien à faire. Je continue d’avancer. Ma tête tape contre une stalactite, je suis à moitié assommé, je sens le sang coulé sur mon visage. J’ai terriblement peur, et pourtant… J’attendais cette mort, mais pas comme ça. Non. Pas comme ça.

OOOOO Une violente douleur sur ma joue, plusieurs. J’ouvre doucement les yeux. Je saigne, mon front. Autour de moi, des gens. Je suis au milieu de la rue. Des ambulanciers m’encerclent, j’entends un bourdonnement dans l’oreille. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me souviens pas. L’on me porte sur une civière, puis dans une ambulance. Le bruit de sirène me donne la migraine. Je ferme à nouveau les yeux, et me laisse emporter par le sommeil. Il m’appelle. Je ne rêve plus, la grotte a disparu. A la place, un champ.

OOOOO Je me réveille, après avoir dormi toute une nuit. Ouvrant les yeux, je me retrouve dans une chambre blanche. Mes parents ne sont pas venus me voir à l’hôpital – d’ailleurs, ça ne m’étonne pas vraiment. Il y a juste Elle… Celle qui compte si fort pour moi, celle qui me rattache à cette terre, celle que j’aime. Je ne sais pas pourquoi c’est la seule qui est là. Elle dort, paisiblement, semblant inquiète. Je tends ma main vers son visage. Je le caresse doucement, essayant de ne pas la réveiller. Je suis attaché par des perfusions. Je me dis alors que si j’essaie de les retirer, les alarmes vont sonner. Alors, je me recouche, tournant la tête vers cette fille. Cette fille, magnifique.

OOOOO Je me réveille à nouveau. Elle n’est plus là… déception.
OOOOO Mes parents ne sont toujours pas là… tant mieux.

OOOOO Un médecin vient me voir, il me dit que je peux y aller. Je ne sais toujours pas ce qui m’est arrivé, je n’ose pas poser de questions. Les gens me regardent bizarrement. J’ai la tête bandée. L’on me demande juste une signature, que je donne.
OOOOO Je quitte ce lieu aux blancs mure, je ne vais pas chez moi. Je n’en ai pas la force. Je ne sais pas aller, alors je retourne à l’endroit que j’affectionne tant, là où j’ai rêvé d’un ange. Que vois-je ? Oui. Elle est là. Elle semble m’attendre. Elle tourne le visage vers moi puis se lève. Je marche vers elle, elle vient vers moi. Nous nous arrêtons à un mètre l’un de l’autre, nous nous jaugeons du regard. Je lui lance un « merci » et elle s’en va, sans rien dire. Je me retourne alors, tendant la main vers elle – une habitude ? – mais rien. Elle ne se retourne pas. Elle devait simplement se demander comment j’allais. Elle savait que j’allais bien.

OOOOO Décidément, je ne la comprends pas, peut-être finirons-nous pas nous comprendre, par nous parler… Peut-être… Un jour…



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Leoll le 2/10/2002 à 19:38:45 (#2271815)

Débilité.




Je suis abasourdi par ce dont l’homme est capable.
Il y a des choses, qu’il fait, qui sont détestable.
Se moque d’autrui, sans s’en mordre les doigts.
Comment être si cruel les uns les autres ? Cela m’amène au dégoût.

Laissez vos bêtises, arrêtez cette immonde cruauté.
Ne pensez-vous pas qu’il est mieux de se respecter ?
A quoi vous sert-il de vous détester ?
Je ne comprends pas votre mode de penser.

Je ne me mets pas à part,
Mais je me demande pourquoi.
Pourquoi tant de salopards ?

Pour l’expression, pardonnez-moi…
Mais il ne faut pas se cacher.
Essayez plutôt de changer.



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.

Par Leoll le 2/10/2002 à 21:08:39 (#2272322)

Explications.
- Rétrospéctive -




OOOOO Une plaine verte, personne, une plaine, vide. Vide ? Non, les fleurs l’habitent. Des fleurs, pas millier. C’est magnifique. Je suis hébété par tant de beauté. Je sais que ceci se forme dans mon esprit, lors d’un rêve, mais je suis émerveillé. Je ne veux pas cesser de rêver. Je gambade tel un gamin dans ce vert espace, je cueille quelques fleurs, m’assied dans l’herbe fraîche, m’endors, puis me réveille. Je suis heureux. Le ciel est bleu.
OOOOO Tout autour de moi, il n’y a que beauté. Je n’arrive pas que même en rêve le paradis existe réellement, mais apparemment, je me suis lourdement trompé. Je suis au paradis. Il n’y a aucun doute. Et là… Je la revois. Elle apparaît devant moi. Cette ange, magnifique. Elle pose sa douce main contre ma joue et m’attire vers elle. Elle me prend par la main, je me laisse entraîner. Nous marchons longuement, main dans la main, sans dire un mot. Je suis éperdument amoureux, d’un ange, dans un rêve. Je ne veux pas me réveiller, pour toujours je veux être avec elle ! Je ne veux plus la quitter, non, je ne peux plus. Elle finit par s’asseoir, elle a un visage si fin. Son sourire me fait me rendre compte que je suis ridicule. Je la dévisage, la bouche ouverte. Nous éclatons de rire, de sa bouche, sort un rire cristallin, qui fait gonfler le cœur. Le mien, je me demande comment il fait pour gonfler autant.

OOOOO Je m’assieds à côté d’elle, elle pose sa tête brune contre mon épaule. Je frissonne. Un immense bonheur m’envahit. Je crois être en cet instant le plus heureux des Hommes. Je ne pensais pas que l’on pouvait éprouver tel sentiment. Et pourtant… Qu’il est plaisant de le ressentir ! Quelle liberté ! Nous nous regardons dans les yeux, son regard est profond, il dénude l’âme. Je vois sa tête s’approcher de moi, nos lèvres se coller.

OOOOO J’ai toujours cru qu’après la Mort, l’on vivait dans le plus beau de ses rêves. Voilà pourquoi je désire tant mourir. Mais pas me suicider. Mourir, vraiment mourir. Je veux rejoindre mon ange pour l’éternité. En attendant, je me couche le sourire aux lèvres, certain de la retrouver. Voilà trois mois que c’est ainsi. Chaque nuit je la revois, de purs moments de bonheur. Un bonheur infini. Son visage ne me quitte plus.

OOOOO Mes parents veulent déménager. Un autre arrondissement. Pourquoi ? Pff… Je ne sais pas, vraiment pas. J’aimais mon quartier. Mais je ne savais pas que là où j’allais, je connaîtrai un coin de paradis. Oui, oui, l’endroit dans lequel vous avez entendu parler d’elle pour la première fois. Cette fois, où le rêve s’est mélangé à la réalité. Quand j’ai emménagé, je ne me sentais pas bien. Puis après quelques escapades, j’avais trouvé l’endroit, cet endroit magique. Depuis, j’y vais dès que j’ai un moment, et je m’endors. Je me réveille toujours, un peu déçu, mais le sourire aux lèvres. Mes parents pensent alors que tout va bien pour moi, que j’ai des amis. Tant mieux. Comme ça ils ne m’assomment pas de questions.
OOOOO J’ai également changé d’établissent scolaire. Un nouveau bagne, j’ai été transféré. Mes premiers jours ont été difficiles, mais mon masque s’est vite fait accepter Après quelques semaines, je m’étais habitué. Je ne pouvais pas me plaindre. Je vivais un réel bonheur, avec mon ange, dans mon paradis, dans un autre monde, loin de celui-ci où règne corruption et perversion.

OOOOO Deux mois se sont écoulés. Et la nouvelle d’une nouvelle élève. Je m’en moquais. Mais dès que je l’ai vu… J’étais abasourdi. C’était elle ! C’était mon ange ! Je n’y croyais pas. Je me suis précipité vers elle, retirant mon masque. Mais elle ne me reconnut pas. Elle ne fit pas attention à moi. Alors, mon masque reprit le dessus. Et le contact ne passa pas. Nous nous disputâmes violemment. Nous étions ennemis. Je ne pouvais pas y croire ! Et pourtant… Mon masque détestait mon ange. Je ne pouvais pas aller contre cela. Mais moi, je l’aimais. J’aimais mon ange, que je n’arrivais plus à voir en rêve. Mon paradis s’était transformé en terre désolée.

OOOOO Cette fille ? Oui, c’est celle-la même, celle qui était à l’hôpital. Celle qui m’avait veillé, et qui était partie. Celle que j’avais revue dans mon coin de verdure. Je ne savais pas pourquoi, mais j’y étais allé, et je l’avais vue, comme si elle connaissait cet endroit, comme si… Elle savait.

OOOOO Voilà pourquoi je disais que je l’aimais, que je voulais que l’on se parle. Il fallait que je le fasse. J’allais le faire.
J’irai lui parler, je retirerai mon masque devant tout le monde s’il le fallait, et je lui parlerai, elle me connaîtra comme je suis réellement, et j’espère qu’elle m’aimera, comme moi je l’aime.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Lorme Valion le 3/10/2002 à 1:10:30 (#2273344)

genre ce post va tomber dans l'oublie...

Par Leoll le 3/10/2002 à 9:00:11 (#2274085)

Adieu.




Je vous souhaite à tous le bonheur.
Pour ma part, je l'ai enfin trouvé.
Je vous quitte, sans aucune peur.
La Mort va frapper à ma porte, va m'emporter.

Enfin, je serai délivré, enfin, je retrouverai mon ange.
J'écris ces derniers vers, portés par une mésange.
J'ai été ravi de vous cotoyer, donc... A bientôt,
Mais pas ici, dans un autre monde, Tcho !

Je prépare mes valises, j'entends un bruit à la porte.
C'est l'heure du grand voyage, sûrement.
Merci à tous d'avoir lu mes écrits, littérature morte...

C'est vraiment l'heure, les coups sont violents..
Je me lève chantonnant le dernier refrain.
Je ferme les yeux, et me dirige vers mon destin.


OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOAdieu.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.

Par TitPlume Valion le 3/10/2002 à 12:55:57 (#2275047)

*donne un violent coup de pied dans le post*

Par Neva Neomenia le 3/10/2002 à 21:16:09 (#2277716)

*prend le post par la main et l'emmene en page 1*

Par Leoll le 4/10/2002 à 17:52:46 (#2281920)

Réveil.




OOOOO Je ne suis pas mort, ce n’était qu’un rêve… Heureusement ? Je ne sais pas, je pense que oui… J’avoue que j’aurais aimé dire au revoir à mon ange « réincarné ». J’ai rêve que la Mort me tenais pas la main, une main blafarde, squelettique. Je me demandais même s’il y avait encore quelque morceau de peau. En tous cas, Elle m’avait amené avec Elle, je ne me rendis pas dans mon paradis, bien au contraire.

OOOOO Tout y étais différent, c’était le même endroit mais désolé, angoissant. Le ciel était bas, quelques gouttes s’écrasaient au sol, comme les gouttes qui coulent le long du corps après une douche… A la différence de celles-ci, celles qui tombaient du ciel étaient glacées, l’impression de perdre un morceau de peau à chaque choc était bien réelle. La terre était noire, il n’y avait plus d’herbe. Que de la terre, noire. Le sol était humide, spongieux. Chaque pas était une lutte, un bruit, à chaque pas, le bruit des chaussures emplies d’eau. La Mort avait disparu sans que je ne m’en aperçoive. Je regardais autour de moi. Je cherchais mon ange. Puis je la vis. Elle était là, assise, enfin… agenouillée devant le sinistre lac. Je pressai le pas pour la retrouver. Quand je fus à son niveau, je posai doucement ma main sur son épaule. Elle tourna son visage vers le mien. Elle pleurait. Des larmes de sang, sur son visage lumineux. Des traînées de sang sur ses joues… Je ne comprenais pas, j’étais affolé.

OOOOO Puis je vis de petites ondes au bord du lac, ce qui attira mon attention. Je vis deux cygnes, deux cygnes aux plumes noires, aux yeux rouges. Effrayants. Ils commencèrent à se battre, de violents coups de bec, des plus qui volent puis qui retombent avec grâce sur la surface aquatique, et qui créés de petites ondes. J’avais mal au ventre, je regardais à nouveau mon ange, ma déesse. Elle ne cessait de pleurer. Puis, peu à peu, ses ailes devinrent noires, des cornes poussèrent sur ses temps. Elle aussi m’effrayait, un comble. Je me surpris donc à reculer. Elle sentait que j’avais peur, elle pleura d’avantage. Il pleuvait des cordes maintenant. Le sol commençait à trembler, des plaques se séparaient. Mon paradis se transformait peu à peu en enfer. Des torrents de magma en fusion prenaient forme autour de moi. Mon ange, mon démon disparut. Et à sa place se tenait la Mort, munit de sa faux. Elle ricanait, puis elle s’adressa à moi en ces termes :



« Tu pensais, que Moi, J’allais te mener au paradis,
Ton paradis ? Tu te rends compte maintenant qu’il est détruit.
Maintenant que tu es au courant, réveille-toi.
Change ! T sais ce que as à faire, non seulement pour toi.

Fais ton bonheur, fais celui de ceux qui t’entourent.
Ose parler à ton ange réincarner. Montre-toi sous ton vrai jour.
Enlève ce masque ridicule et montre au monde qui tu es !
Tu as vu ce que peut devenir ton paradis désuet.

Si tu ne fais pas tout cela,
Oublie tes rêves de bonheurs mortuaires.
Si tu ne fais pas tout cela,

Oublie vite ton ange… imaginaire ?
Non ! Tu sais qu’il en ce monde ! Dans ta vie !
Apprend-lui à t’aimer comme elle t’aime ici ! »


OOOOO Puis sur ces mots, elle tendit son doigt vers le centre du lac. J’y allais sans contester. Je m’enfonçais peu à peu dans l’eau trouble. A la surface, le cadavre des deux cygnes morts au combat. Je me fis prendre dans un tourbillon… Puis…
OOOOO Je me réveillai en sursaut, mon réveil qui sonnait. J’étais en nage, en vie, et il fallait que je fasse mon bonheur, et celui des autres. Si je veux que mon paradis reste comme il est, alors je ferai tout.



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Le Pacifiste le 4/10/2002 à 19:17:16 (#2282239)

Bon bah chapeau Leoll. J'ai pas tout lu, mais ce que j'ai lu est comme a ton habitude tres bien écris.
Moi je trouve ton style, certes spécial et plutôt triste, mais ta facon d'écrire est si belle :D. J'espère que ce post ne seras pas trop floodé, sauf par tes très beaux poèmes et récits.

Paci *fan forever de Leoll*

Par Hunk Scorn le 5/10/2002 à 20:41:35 (#2286864)

Tout bonnement... énorme. :doute: *Se replonge dans sa lecture*

*Sort un paquet de mouchoir supplémentaire* :p

Par Leoll le 8/10/2002 à 19:17:57 (#2299559)

Mauvaise journée.




OOOOO Aujourd’hui est ce que l’on peut appeler une mauvaise journée. Comme d’habitude ? Peut-être… Mais depuis que j’ai rencontré la Mort – enfin… rencontré, vous voyez ce que je veux dire -, ma vie me semble moins triste qu’auparavant.

OOOOO Encore une fois, je me suis levé en retard. J’ai eu du mal à me réveiller…même sous la douche – c’est dire… Je suis parti en vitesse de mon domicile, et j’ai marché, et encore marché, me détruisant de l’intérieur, comme toujours. Quand je suis arrivé au bahut, j’ai trouvé dans mon casier un message. Un message, de mon ange réincarné. Elle a un nom magnifique, je ne vous l’ai pas encore dit il me semble. Elle se nomme Lia. C’est un nom peut répandu à ce que j’ai pu entendre, mais il serait préférable qu’il le soit plus, d’après moi, bien sûr. Ce petit mot, écrit d’une plume soignée, semblait me donner rendez-vous quand nous serions de nouveau libre – c'est-à-dire plus dans l’établissement scolaire. Mon cœur battit soudainement vite. Un sourire s’inscrivit sur mes lèvres. Chose rare depuis que j’avais laissé mon masque aux vestiaires. J’vais déjà perdu une grande partie des amis de mon faux-moi.

OOOOO Jusque là, tout allait bien. Cette invitation était une merveilleuse surprise. J’errais bêtement dans les sinistres couloirs de l’établissement attendant la sonnerie annonciatrice des enfermements dans les cellules de groupe. J’errais, un sourire plein de niaiserie sur mon visage. Puis ma contemplation du vide s’arrêta net alors que je la vis, mais elle s’échappa puis la cloche retentit.

OOOOO Passons les heures laborieuses de cours moroses dans lesquels les principales pensées des élèves sont les activités extra scolaires. Le midi, je « mange »à la cantine pénitentiaire, nous devons montrer nos cartes sur lesquelles il y a un code barre nous répertoriant. Nous devons donc les montrer aux différents geôliers en poste. Avant de manger, je fus dépêché par mes camarades de la gente féminines pour aller régler une affaire pressante. Je vous rassure, elles n’en ont qu’à mon statut de délégué de bloc, vilement obtenu par mon autre moi, maintenant inexistant. Je montais donc les escaliers principaux du bâtiment, lui-même principal. Au bout de deux étages, je tombe nez à nez avec un morceau de bois, pointu.

OOOOO Il m’appelait, il m’appelait pour que je le ramasse, il m’appelait pour que je m’en serve… Pour quelles raisons ? En quelles circonstances ?
OOOOO Puis il m’expliqua, tout devint clair. L’idée parut tentante. Je me laissai donc aller sous l’emprise de cette arme fourbe. Je continuais à monter les étages, montant les marches une à une, oubliant complètement mon but premier. Désormais, seule l’idée d’utiliser ce morceau de bois était en moi. Ce dernier semblait être habité par un esprit malin, un esprit sournois, malsain. Ma main se serrait d’avantage sur lui, j’arrivais bientôt à l’étage du responsable de division. J’allais franchir les dernières marches alors qu’à l’étage d’au dessous, une porte s’ouvrit. Je descendit alors cers l’être qui semblait selon moi vouloir m’affronter. Un sourire mauvais se dessina alors sur mon visage. Je le reconnus. Quelqu’un que je n’aimais pas, tant mieux. Il me regarde lui aussi, il était énervé. Une mauvais journée pour lui aussi, je pense. Je m’avançai vers lui avec lenteur, il était comme figé, il fixait le bout de bois. Son regarde se planta dans son flanc en même temps que du sang coula de celui-ci, dû au coups assené par ma personne. Une râle, un corps qui s’affaisse contre le sol, une flaque de sang qui se forme. Alors je suis à genou dans le sang, mon jean rougissant… Soudain, une porte qui s’ouvre, je suis renversé. Le morceau de bois reste planté dans le corps agonisant de mon cher camarade. Un geôlier qui déboule sur le lieu de « l’accident » volontaire. Des cris à l’aide. Moi, je suis ailleurs, je ne suis pas là, j’ai les mains dans le sang que j’ai fait couler. Des bruits de pas, des cris qui m’entourent. Ils sont sourds, étouffés. Je me sens à part. je ne comprends pas trop ce que je ressens.

OOOOO Je suis sorti de mon état léthargique, au commissariat. J’étais entouré de mes parents, d’un médecin, de policiers. Je fus étonné que mes parents soient venus. On m’a assommé de questions, des psychiatres sont intervenus. J’ai réussi à apprendre que l’adolescent que j’avais attaqué inconsciemment était dans le coma, un coma profond. J’étais presque un assassin. Je suis fou. J’ai essayé d’expliquer que mon arme m’avait envoûté, qu’elle était envoûtée. Mais je passais plus encore pour un fou.

OOOOO Voilà, je suis dans une cage, et l’on vient de m’apporter une lettre. Je l’ouvre donc.



Aujourd’hui la Mort tu as presque répandu.
Maintenant, sûrement, je pense que je comprends.
Je te comprends, je comprends ton comportement.
Ma vie est la même, je ne la supporte plus.

Moi aussi je suis dans la même situation.
Je pense que toi aussi tu es pris de passion.
Passion, pour un ange imaginaire, maintenant
Vivant, en moi, toi, tu es mon ange aimant.

Nous sommes identiques, nous devons donc nous parler.
Nous devons comparer nos sentiments, nos rêves.
Je serai donc là, quand tu seras libéré.

Si tu es bien mon ange, si je suis bien le tien,
Alors aimons nous, adorons nous, sans trêve.
Je t’aime, mon ange, je t’ai retrouvé, enfin…

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Lia.


Sur ces vers, je referme la feuille, et je pleure.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi.

Par Ibuki Tribal le 8/10/2002 à 22:46:03 (#2300811)

Eh bien... *:amour:*

Par Destiny-Angel le 8/10/2002 à 23:11:55 (#2300971)

:sanglote: C'est trop boooooooooooooo :sanglote:
:amour: :amour: :amour: :amour:
Je n'ai jamais vu un texte aussi émouvant comme ça!

Par Aina HarLeaQuin le 8/10/2002 à 23:31:23 (#2301086)

Je viens de lire ce post d'une traite... Quel talent LjD Leoll. :merci: :amour:

Par Leoll le 9/10/2002 à 13:26:42 (#2303754)

Avoir des rêves.




Pourquoi dans ce monde tant de misère de haine ?
Quand je regarde au dehors mon âme est en peine.
Tant de vains injustices apparues sournoisement...
Il vaut mieux vivre dans un rêve qui doucement
Devient réalité et s'impose de lui même.
Un rêve merveilleux, dans lequel Cupidon sème
Ses flèches magiques amenant le doux amour
Que l'on aimerait garder pour soi, pour toujours.
Restons à rêver d'un doux bonheur ingénu,
Qu'il soit grand, qu'il soit pur et toujours invaincu.
Puissent nos rêves devenire réalité.
La plus belle des clémences serait nous laisser
Accomplir nos rêves incensés pour que la Mort
Ne nous emporte pas dans vers un inconnu décor.




OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOMoi.

Par Garigue OS le 9/10/2002 à 13:30:34 (#2303781)

Toujours aussi magnifique leoll.:lit:

Par TitPlume Valion le 10/10/2002 à 0:06:28 (#2308158)

Qui n'a jamais souffert n'a rien vécu.

Tit - Mon chaos est intérieur et mon désordre est mental - Plume.

Par Lorme Valion le 10/10/2002 à 0:08:23 (#2308166)

Qui a peur de souffrir ne vivra plus jamais rien

Lorme *ma rage est interieur et ma volonté est extérieur* Valion

Par Dr Iann-Nyo Lewis le 10/10/2002 à 12:21:33 (#2310023)

Monstrueux.

Serieux félicitation :) :amour:

Par Leoll le 10/10/2002 à 18:49:06 (#2312457)

Fin.




OOOOO Je suis resté trente six heures dans la cage. Pendant ces trente six heures, j'ai mangé deux fois - un détail qui semble sans importance, mais c'est pour montrer à quel point il est difficile d'être enfermé dans un commissariat. Je ne cessais de lire et de relire la lettre de Lia, elle me réconfortait. J’ai également apprit que malheureusement pour moi – heureusement pour lui ? – que le jeune homme que j’ai attaqué est mort. Je suis donc un meurtrier… Je suis majeur, je devrais donc aller en prison un certain temps. J’ai peur. J’ai retrouvé mon ange, et je vais le quitter sous peu. Mon jugement est pour dans deux semaines. Je ne sais pas encore si je vais attendre en prison ou chez moi… Présomption d’innocence ?

OOOOO Je viens de rentrer chez moi. Mes parents m’interdisent de retourner au bahut jusqu’au jugement. Ils ne me croient pas coupable, je leur en suis clément. Je ne suis pas coupable, moi aussi j’en suis persuadé. Le bout de bois que j’ai ramassé était envoûté ! Il m’a poussé à agir ainsi. Mais personne ne m croit sauf Lia, et mes parents.

OOOOO Ca fait trois jours que je suis libre. Je vois Lia tous les jours, nous nous donnons rendez-vous dans le terrain vague herbeux dont vous avez déjà entendu parler. Et dans ce lieu, nos rêves communs sont réalités. Nous nous connaissons parfaitement, comme si nous nous étions toujours connus. Elle me dit qu’elle ne veut pas que j’aille en prison… Puis je la serre dans mes bras, en pleurant doucement. Une personne nous a surpris entrain de nous embrasser. Il nous a regardé bizarrement, puis il est parti, les yeux grands ouverts... Aucune importance.
OOOOO Malheureusement, le temps passe et bientôt mon procès va avoir lieu. Mon avocat, commit d’office, m’a conseillé de plaider coupable… pour que la peine soit allégée. Mais je suis innocent, j’ai refusé de plaider de la sorte. Enfin…

OOOOO Voilà, le grand jour est arrivé. Lia est venue, elle est restée au fond, dans l’ombre. J’ai été condamné… Quinze années de réclusion criminelle. Je suis abasourdi. Quinze ans de ma vie… Pour un crime que je n’ai pas commit. A l’annonce de verdict, je suis resté calme, mais je bouillonnais intérieurement.
OOOOO Les portes du tribunal se sont ouvertes, puis se sont refermées. Lia m’a quittée. Elle est partie. Mais j’aurais le temps de la revoir. J’aurais le temps de rêver… pendant quinze ans.

OOOOO Voilà… Ma vie est brisée. Je n’ai plus rien à faire, je suis en prison. Il y a d’autres « enfants » de mon âge. Ils ont tué, ou violé… par plaisir. Je ne suis pas comme eux, non… oh non…


OOOOO Voilà, trois semaines que je suis enfermé, je n’en peux plus… C’en est trop. Je deviens fou… Du moins c’est ce qu’il me semble.


OOOOO Vingt cinq semaines, voilà vingt cinq semaines que je suis là, je m’y suis fait… Je me suis fait à la vie carcérale. Ca me rappelle tristement le lycée…


OOOOO Un an, déjà un an… Cette nuis je vais me coucher tôt. Je veux rêver, rêver longtemps, rester longtemps avec elle. L’aimer, l’aimer plus encore. Je me couche enfin, je n’ai eu aucun problème dans la journée, j’ai la permission. Je me mets dans mon lit – un lit ? Non, une couchette – et je m’endors sans difficulté.

OOOOO Je suis dans mon paradis. Il y fait beau, l’herbe est verte. Une brise légère vient me caresser doucement le visage. Je ferme les yeux et me laisser aller, profitant de ces moments d’uniques bonheurs. Je me rends alors compte que je suis encore dans mon lit… ce lit dur… C’est la première fois qu’un élément réel fait parti de mes rêves. Ce n’est pas grave, je n’y prête pas plus attention. Ce détail ne doit pas gâcher mon rêve.
OOOOO Je l’aperçois, toujours ailée, magnifique, lumineuse. Je l’aime. Elle s’approche de moi, se déhanchant avec grâce, un sourire radieux a prit possession de ses douces lèvres. Je l’aime. Elle arrive au bout du lit et l’enjambe. Elle s’assied en tailleur en face de moi, plongeant son regard dans le mien. Je l’aime. Elle me dit alors de me pencher sur le côté, de ne pas bouger et de ramasser une pierre. L’herbe est froide. Drôle de sensation… on dirait du carrelage. Je me relève, une pierre pointue à la main. Je la regarde dubitativement. Je ne comprends pas. Elle pose ses mains sur les miennes. Je l’aime. Elle tourne alors la pierre vers moi… elle me susurre à l’oreille :


« - Enfonce-la dans ton cœur… Rejoins-moi, je t’en prie… »

OOOOO Sa voix est douce et sereine. Je l’aime. Je ne réfléchis pas, je lui obéis aveuglément. Je l’aime. Je me plante la pierre dans le cœur, guidé par ses mains. Mes yeux s’écarquillent, je tombe sur le côté, une douce lumière m’aveuglant.
OOOOO Puis… rien.

OOOOO Un gardien passe devant la cellule, il aperçoit du sang qui coule jusqu’aux barreaux. Sa lampe torche se dirige vers l’intérieur de la cellule. Puis ce spectacle de mort… Une flaque de sang, opaque. Une masse gît sur le sol. Un suicide semble-t-il. Affaire classée.

OOOOO Des psychiatres avaient reçu l’adolescent incarcéré il y a un an. Ils étaient tous d’accord. L’adolescent était prit de folie. Il était schizophrène. Il s’était inventé un monde qui grignotait peu à peu la réalité. Il a maintenant son rêve.



OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Moi, puis Lui.

Par Destiny-Angel le 10/10/2002 à 19:07:31 (#2312590)

:lit: :amour: :amour:
*n'a jamais vu de texte pareil, si bien écrit*
:eek: :eek: :eek:
Que dire devant un texte comme celui-ci?
:eek: :eek: :eek:

Par Nenya de calis le 10/10/2002 à 19:09:51 (#2312606)

*félicite l'auteur :) *

j'srai fière que ma soeurette elle fasse des aussi bô textes que celui là :)) :rolleyes: :mdr:

Encore Bravo Leoll :)=

Par Bardiel Wyld le 10/10/2002 à 19:10:08 (#2312608)

Provient du message de Destiny-Angel
Que dire devant un texte comme celui-ci?
:eek: :eek: :eek:


Rien, on ne peut qu'apprécier les mots et les tournures, avec un oeil envieux de ne pouvoir faire la même chose... ;)

Par Lereniah le 10/10/2002 à 20:43:40 (#2313227)

Il n'y a pas de mots pour decrire la beauté de ce texte. je suis abasourdie par tant de talent...

magnifique tonton

Par Leoll le 10/10/2002 à 22:33:14 (#2313860)

Merci à tous. :)

Bisou ma puce de nièce. :)

Par Arilys Shin le 11/10/2002 à 0:18:42 (#2314313)

:lit: :eek:

Absolument magnifique...Y'a rien a rajouter...
C'que t'ecrit est si bien tourné qu'on lit tes ecrit...C'est un vrai plaisir pour moi que d'avoir lu ton journal...Et je le relirais.

Encore Bravo ! :p

Par Emerios le 11/10/2002 à 2:21:05 (#2314593)

Pfiou,j'sais pas trop quoi dire sauf que c'est assez impressionant.
On se retrouve forcément dans certains de ces textes,du moin on retrouve certaines de nos pensées.

En tout cas continues tes écrits mais prend garde à ce qu'ils ne te dévorent pas.

Par Leoll le 11/10/2002 à 17:29:53 (#2318076)

Provient du message de Emerios
Pfiou,j'sais pas trop quoi dire sauf que c'est assez impressionant.
On se retrouve forcément dans certains de ces textes,du moin on retrouve certaines de nos pensées.

En tout cas continues tes écrits mais prend garde à ce qu'ils ne te dévorent pas.


S'pas moi qui m'fait dévorer par mes textes, s'ceux qui les lisent qui les dévore, j'ai l'impression. :p

Pour ceux qui lisent ce post, j'suis entrain d'écrire un aut'truc, cette fois ce sera sous Bréto. :) Avis aux amateurs.



*En profite pour up. :p*

Par Emerios le 11/10/2002 à 17:31:25 (#2318086)

On dévore tes écrits mais ce que tu y met a une telle force par moments que l'on ne peut qu'avoir peur qu'ils finissent aps te consumer

edit pour la réponse de Leoll:
faut jamais dire on verra bien,il faut faire en sorte que ca se passe pas,je crois que tu me comprends

Par Leoll le 11/10/2002 à 17:53:05 (#2318242)

On verra bien. :)

Par Lereniah le 11/10/2002 à 18:14:00 (#2318366)

dis tonton tu pourrais vider ta boite de mp paske je peux pas tecrire moua :p ;)

Par Leoll le 11/10/2002 à 18:28:39 (#2318468)

Ca y est ma grande. :)

Par Lereniah le 11/10/2002 à 18:57:08 (#2318674)

regarde tes mp tonton :) :)

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