L'enseignement en France et à l'étranger

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Non le plus drôle c'est les scanners à 3200 € pièce pour la correction numérisée (wtf... une évaluation formative à corriger avec des outils de type paint... ) qui ne détectent pas le coloriage. C'est pas comme s'il y avait des exo de carto en géo...

Encore une superbe illustration de la manière dont les technos de Grenelle sont complètement à l'ouest.
Citation :
Publié par Aloïsius
Info


et contre-argument


En tout cas si c'est comme ça, il faut donner cette information à toutes les premières et en même temps, ce n'est pas tant le fait de cibler les révisions que l'équité qui pose problème

Sur le fond, la stratégie de la cheffe d'établissement d'envoyer le même mail à tout le monde fait sens



Citation :
« Tous les profs ont accès aux sujets sur la banque nationale des sujets depuis deux mois, donc évidemment, ça n'allait pas rester secret. De plus, la plupart des sujets sont déjà sur les réseaux sociaux».
Si la banque est assez grande et tant que le sujet précis ne fuite pas.. Mais je crains que ce ne soit pas le cas.

Genre : sur le chapitre 1, thème 1 il existe peu de sujets dans la banque, donc pour ceux qui sont débrouillards, on bosse à l'avance le corrigé..

Dernière modification par znog ; 18/01/2020 à 13h47.
sur les épreuves E3C qui commencent aujourd'hui, un excellent podcast vient de sortir

Citation :
durée : 00:58:04 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Alors que les premières épreuves de contrôle continu de la nouvelle formule du bac commencent ce lundi, et que les syndicats enseignants demandent leur report, Etre et savoir s'interroge : le nouveau lycée tient-il ses promesses? - réalisation : Philippe Baudouin - invités : Marie-Rose Moro professeure de pédopsychiatrie à Paris Descartes et chef de service de la maison de Solenn; Monsieur le Prof professeur d’anglais, actif sur les réseaux sociaux sous ce pseudonyme; Édouard Geffray Directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO); Marianne Elève de première au lycée et autrice d'une lettre ouverte à Jean-Michel Blanquer; Gwendoline Honig Professeure de Français au lycée à l'Académie de Créteil
https://pca.st/i6jz7r0j


Je suis à la moitié, voici 2 infos glanées dans ce que dit le DGESCO et qui répondent à nos questions :
  • la pondération pour le bac d'une des épreuves E3C qui commencent maintenant = 1.67%
  • 400-500 sujets dans la banque "histoire géographie", donc il semble que connaitre le thème laisse tout de même pas mal de sujets possibles à réviser.
Citation :
Publié par znog
sur les épreuves E3C qui commencent aujourd'hui, un excellent podcast vient de sortir



https://pca.st/i6jz7r0j


Je suis à la moitié, voici 2 infos glanées dans ce que dit le DGESCO et qui répondent à nos questions :
  • la pondération pour le bac d'une des épreuves E3C qui commencent maintenant = 1.67%
  • 400-500 sujets dans la banque "histoire géographie", donc il semble que connaitre le thème laisse tout de même pas mal de sujets possibles à réviser.
Je ne suis pas prof d'histoire géographie, donc je ne fais que spéculer à partir des données publiques :
https://eduscol.education.fr/cid1417...-bac-2021.html

Si tu regardes les trois sujets zéros publiés pour l'enseignement scientifique, composés comme pour l'histoire géographie de deux exercices sur 10. Tu verras que sur ces trois sujets, les exercices sont réutilisés sur deux sujets différents.
Dit autrement, sur ces trois sujets, tu n'as pas 6 exercices différents comme attendu, mais seulement 3.


En imaginant que ça soit la même chose en histoire géographie. Disons qu'il y ait n exercices d'histoire et autant de géo.
Alors ça fait un total de n² sujets (chaque sujet d'histoire pouvant être associé à n sujets de géo).

nombre de sujets annoncés par la DGESCO : 400 --> on prends la racine, ça fait autour de 20 exercices d'histoire et autant de géo.
Avec 4 thèmes d'histoire et autant de géo dans le programme, ça veut dire autour de 5 sujets sur un thème.
Ca fait pas tant que ça en fait. A mon avis, le nombre annoncé de 400-500 sujets est un gros foutage de gueule.


Par ailleurs, ça n'est pas le fond du problème. Entre un candidat qui doit réviser 4 thèmes en tout et un qui doit en réviser 2, il est clair que l'un des deux est avantagé, et même sans connaître le sujet. Surtout si c'est le cas dans toutes les matières évaluées.
Pareil sur le fait que dans certains lycées, la semaine entière est banalisée, alors que dans d'autres, même la demi-journée ne l'est pas. En terme de fatigue, c'est le jour et la nuit.
Citation :
Publié par Fnord
nombre de sujets annoncés par la DGESCO : 400 --> on prends la racine, ça fait autour de 20 exercices d'histoire et autant de géo.
Avec 4 thèmes d'histoire et autant de géo dans le programme, ça veut dire autour de 5 sujets sur un thème.
Ca fait pas tant que ça en fait. A mon avis, le nombre annoncé de 400-500 sujets est un gros foutage de gueule.
Je ne suis pas loin d'être convaincu... de toutes manières on verra d'ici quelques semaines comment cela c'est passé : contrairement à une grande partie des problèmes structurels des lycées, les sujets du bac, ce n'est pas le genre de question qui passe inaperçue.


Pour les années suivantes la banque de sujets va soit devenir très grande et il y aura des sujets multiples sur tous les thèmes, soit elle restera limitée et on aura des bouquins avec d'avance les sujets possibles corrigés. Bonne nouvelle pour l'édition scolaire...



Par ailleurs, il me semble que ce n'est pas une bonne idée de communiquer le thème à l'avance, ce serait bien de viser "au moins" les 4 chapitres couverts depuis le début de l'année au lieu d'un seul.



Citation :
Pareil sur le fait que dans certains lycées, la semaine entière est banalisée, alors que dans d'autres, même la demi-journée ne l'est pas. En terme de fatigue, c'est le jour et la nuit.
bah : "en termes de fatigue", ma fille n'a jamais travaillé aussi peu que depuis qu'elle est au lycée : entre le niveau faible et l'indiscipline qui font avancer à petite vitesse, les absences "naturelles" des profs (formation, maladie..), les blocus/grèves et les incidents techniques du genre de celui d'aujourd'hui...
Citation :
Bonjour. Suite à une coupure générale d'eau, le lycée doit suspendre ses cours cet après-midi à partir de 13h. Les cours reprennent demain à 8h00. Le Proviseur.
Parcoursup rouvre aujourd'hui l'occasion de faire le point sur la première année de fonctionnement

Comment Parcoursup a transformé l’accès à l’enseignement supérieur
https://www.lemonde.fr/campus/articl...9_4401467.html



pour ceux qui ont la patience de suivre 40 minutes sur les algorithmes d'affectation, j'ai trouvé cela super bien fait .. et également ses vidéo sur les ordis quantiques et l'IA

pour en revenir à l'article, et contrairement à la vidéo, il est plutôt favorable

Citation :
La plate-forme d’affectation dans l’enseignement supérieur donne aux années lycée un rôle déterminant qu’elles ne tenaient pas jusqu’ici.


Citation :
Le top départ est fixé ce mercredi 22 janvier. Ce jour-là, les candidats – ils étaient 900 000 en 2019, des lycéens de terminale mais aussi des jeunes en réorientation – pourront commencer à renseigner leurs choix sur Parcoursup, cette plate-forme lancée en 2018 qui centralise les vœux d’inscription dans l’enseignement supérieur.

Avec près de 600 formations supplémentaires pour la rentrée de septembre 2020 (Dauphine, les instituts d’études politiques, des écoles de commerce, les instituts de formation aux professions paramédicales…), Parcoursup en rassemble cette année plus de 15 000.


Citation :
  • Quelles sont les stratégies des élèves ?

Sur Parcoursup, les élèves formulent plusieurs vœux, non hiérarchisés – c’est la principale différence avec le système précédent, Admission post bac (APB). La plate-forme permet de renseigner différents choix pour lesquels les candidats auront une réponse. « Les élèves peuvent mettre à plat la diversité de leurs préférences », observe Isabelle Demachy, vice-présidente de l’université Paris-Sud chargée de la transformation pédagogique. In fine, « il y a moins de stratégie à mettre en place qu’avec APB, c’est plus constructif », ajoute-t-elle.
Citation :
  • De quel accompagnement bénéficient-ils ?

« Parcoursup vise à faire de l’élève l’entrepreneur de son orientation, et donc à même de puiser dans ses ressources personnelles pour faire ses choix », poursuit Sophie Orange, maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Nantes.

Lire aussi Parcoursup 2020 : le calendrier et les dates-clés

En théorie, l’éventail des supports d’aide au choix est très large : entretiens avec les enseignants, et notamment le professeur principal, avec les conseillers d’orientation, heures réservées à l’orientation, portes ouvertes dans les établissements du supérieur… Selon l’enquête de l’OVE, 41 % des étudiants se déclarent « très satisfaits » de l’information reçue en amont en ce qui concerne le nombre de places dans chaque formation. Ils sont plus critiques quant à celle fournie sur les débouchés professionnels ou le contenu des formations (28 % de « très satisfaits »).

Lire aussi Parcoursup 2020 : tout ce que vous devez savoir

L’étude souligne aussi que seuls les meilleurs élèves et ceux issus des milieux les plus favorisés utilisent l’ensemble des supports d’aide, et que le soutien familial joue un rôle décisif. « 68 % des étudiants accompagnés par un proche se disent satisfaits de leur résultat obtenu sur Parcoursup, contre une moyenne de 41 % », analyse Isabelle Luciani, coresponsable du secteur formations du syndicat Snesup-FSU.
Citation :
  • Les candidats ont-ils été satisfaits de leur affectation à la rentrée 2019 ?

Parcoursup : après plusieurs démissions, le comité de suivi va devoir se recomposer

En outre, « en fin de procédure, un lycéen général sur cinq n’avait pas encore validé de proposition, ce qui atteste du désir profond de trouver une place qui lui permettra d’accéder au parcours professionnel de son choix », observe Isabelle Luciani.

Mais face à l’attente, tous les lycéens ne sont pas égaux. « Certains n’ont pas la possibilité d’attendre jusqu’en juillet pour se décider, notamment pour des questions de logement, souligne l’économiste Julien Grenet, ex-membre du comité d’éthique et scientifique de Parcoursup. De plus, la procédure s’arrêtant plus tôt, le risque existe de ne pas voir converger l’affectation vers la meilleure formation possible. » Pendant l’été 2018, 35 000 places se sont libérées sans que la plate-forme permette d’établir qu’elles ont été proposées aux suivants sur liste d’attente, lesquels avaient sans doute déjà accepté un autre vœu.

Citation :
  • Quel rôle joue le lycée d’origine dans l’évaluation d’un dossier de candidature ?

Si les candidatures sont anonymes depuis la session 2019, le lycée d’origine de l’élève est apparent, pour permettre, lors de l’évaluation des dossiers, de tenir compte d’une notation réputée plus ou moins sévère.

Les écarts et leur éventuelle prise en compte par les commissions d’examen des vœux constituent un thème sensible, estime le comité de suivi de la loi ORE (loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants). Au ministère, Jérôme Teillard dit « faire confiance aux enseignants dans l’analyse des données transmises ».

Au premier rang des promoteurs de l’affichage du lycée d’origine figurent les classes prépa, comme celles de Stanislas, à Paris. Pour le censeur-directeur, François Jubert, « cette mention est une clé de lecture en complément du classement des lycées établi par le ministère, pour pouvoir nuancer des notes qu’on pourrait considérer comme exceptionnelles », explique-t-il. Une pondération est donc exercée pour garantir « la souveraineté du jury ».

« On comprend bien l’intérêt de redresser les notes, mais on n’est pas bien sûr que cela soit fait de façon équitable », regrette Julien Grenet, qui plaide pour des règles de correction nationales avec des notes redressées avant toute candidature, tenant compte de l’écart entre les résultats en contrôle continu du lycée et les notes au bac.

Inspecteur général de l’éducation, Olivier Sidokpohou voit dans la réforme du lycée l’occasion d’« objectiver » plus de résultats scolaires, notamment les épreuves de spécialités et les « E3C » (épreuves communes de contrôle continu) qui seront corrigées sous anonymat et constitueront « un tamis commun ».
Citation :
  • Les lettres de motivation servent-elles à quelque chose ?

Dans son premier rapport publié en octobre 2019, le comité de suivi de la loi ORE s’interroge sur la pertinence de la « fiche avenir », « difficile à utiliser », et du « projet de formation motivé », « pas regardé dans un grand nombre de cas ».

« Ecrire une lettre de motivation est un exercice d’information et d’autoévaluation pour l’élève, mais les formations non sélectives ne vont pas forcément la lire », confirme Isabelle Demachy, à l’université Paris-Sud.

En revanche, les formations sélectives lisent ces lettres et ont adopté une méthodologie commune d’analyse pour distinguer des candidats ex aequo.
Citation :
  • L’échec en fin de première année de licence a-t-il été réduit ?

Aucun bilan national n’est encore disponible, seules quelques formations ayant communiqué de manière parcellaire sur leurs résultats, la plupart du temps lorsqu’ils se sont améliorés.
Citation :
  • Les dispositifs « oui si » ont-ils fait leurs preuves ?

La mise en place de Parcoursup s’est accompagnée de la création de dispositifs « oui si » dans les universités : concrètement, un candidat peut être admis à condition de suivre des cours complémentaires de mise à niveau.
A Montpellier, en Staps, une centaine d’étudiants ont suivi quarante heures supplémentaires et des TD le samedi, avec un taux de réussite en première année de 40 %. Dans d’autres UFR ayant choisi de monter une première année de licence en deux ans, les étudiants n’ont à ce stade pas encore validé leur L1, rendant impossible un bilan global.

Encore en nombre limité, les formations « oui si » devraient s’étendre à compter de 2021, avec l’arrivée des premiers titulaires du « bac Blanquer », dont les choix d’enseignements de spécialité n’auront pas toujours reproduit les attendus d’une filière.

« La réforme du lycée va faire penser les futurs étudiants de manière complètement différente, prédit Guillaume Gellé. Ils auront appris à personnaliser leur cursus. » Les dispositifs « oui si » seront donc destinés à une mise à niveau, mais au-delà, ils correspondront à une construction de parcours nouveaux.
Ne pas hiérarchiser les voeux à l'avantage de se permettre de faire beaucoup plus de candidatures (22) et donc "d'oser", le long délai de fonctionnement est source de stress, mais donne aussi beaucoup beaucoup de temps pour réfléchir
Et les DHG qui commencent à se dévoiler avec des merveilles pour l'année prochaine (suppressions de postes - réductions de volume horaires des disciplines - batailles entre disciplines pour quelques demi heures avec les options et les spécialités )
On s'en doutait, la deuxième année, elle fait bien plus mal sur les dotations horaires globales !

Mais tout va bien, on va encore réduire le nombre d'heures par semaine des élèves dans les disciplines secondaires (maths, français); après tout, le niveau est bon.
Citation :
Publié par znog
sur les épreuves E3C qui commencent aujourd'hui, un excellent podcast vient de sortir
  • 400-500 sujets dans la banque "histoire géographie", donc il semble que connaitre le thème laisse tout de même pas mal de sujets possibles à réviser.
Pour avoir vu à quoi ça ressemblait, ce n'est pas du tout le cas.
Les combinaisons Partie 1 Histoire et Partie 2 Géo. et le contraire constituent 2 sujets différents.

Donc au final ce sont 3 sujets par thème... ce qui est bien peu

En ce qui concerne mon métier, de manière générale, je me demande ce que le gouvernement cherche à faire ... Supprimer l'école ?
Citation :
Publié par Avrel
Donc au final ce sont 3 sujets par thème... ce qui est bien peu
c'est encore plus facile à préparer qu'un DS classique du coup, le tout c'est d'avoir accès aux 3 sujets possibles sur chaque thème annoncé.

Je sais plus avec qui je discutais l'autre jour et il me disait : les élèves ne savent pas utiliser le numérique hors réseaux sociaux.

Ma réponse était un truc du genre : t'inquiètes, quand ils en ont vraiment besoin ils s'en sortent

Le truc est probablement mieux classé sur ce drive que sur les PC des rectorats
C est fou, les gamins veulent pas passer l'exam,ok, un zéro en note et basta.
Non on fait rentrer les gamins, on cadenasse les portes, on coupe les systèmes de détection incendie, on coupe le réseau téléphonique et ils vont le passer cet exam, pas grave si il y a le feu dans l'établissement, un barbecue avec est offert.

Les mecs sont totalement en roue libre

@xho non mais c est du grand nawak, juste pour faire de la com: tavu j ai réformé, ok rien n'est préparé, mais je l ai fait!!
Puis on sent bien l'art de la négociation LREM, on la sent bien, à quand la prison pour: refus de se soumettre à un examen de l'éducation national !
Ok j'exagère, mais en fait heuuuuuuuuuuuu

Dernière modification par cherubin ; 29/01/2020 à 21h06.
Citation :
Publié par cherubin
C est fou, les gamins veulent pas passer l'exam,ok, un zéro en note et basta.
Il y a déjà eu des bahuts où les élèves ont refusé de passer l'exam. Bon c'est une source syndicale (le mien en plus), donc on pourra m'accuser de pas être objectif. Mais ce que je vois passer sur ma mailing list est assez hallucinant. Ex :
EPTzGsuXsAQagGg.jpg

Après je l'ai pas vécu, je suis en collège et dans l'académie la plus disciplinée du pays. Mais il semble que ce soit un bordel sans nom dans certains endroits. Et ce n'est que la première épreuve des E3C... Ce premier bac Blanquer s'annonce épique.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Je pense qu'il faut de suite envoyer des compagnies de CRS pour faire taire ces dangereux contestataires libertaires, ce nid de rébellion qui se forme et qui risque de grandir, la BAC avec des LDB doit être déployée et ramener l'ordre :
https://www.lemonde.fr/idees/article...8323_3232.html

J'ai toujours dit que le 5ème était un arrondissement à surveiller.
Bon si même eux y vont, comment dire, tout est dit.
Je résume : avec NVB, on a eu une idéologue qui a filé les clés du navire à d'autres idéologues. Avec Blanquer, on a un techno déconnecté du terrain qui applique une politique de techno déconnecté du terrain. Dans les deux cas, ça donne des réformes qui ne ressemblent à rien, des usines à gaz qui ressemblent à des radeaux de la méduse.

Je dirai bien qu'il faudrait un prof avec l'expérience du terrain, quelqu'un qui a une vague idée de ce à quoi ressemble un établissement scolaire, ses problèmes et ses usagers, mais je suis devenu tellement pessimiste que je pense que ce serait encore pire. J'en ai marre de leurs conneries. Quand je pense à la pression de dingue qu'on fout aux élèves de seconde pour les contraindre à choisir des options qui de toute manière ne correspondent pas à leurs besoins...
Citation :
Publié par Xh0
Tu le vois pas le "choc de simplification" ?
C'est comme le scorpion et la grenouille : c'est plus fort qu'eux..

On va tout droit vers un vote Le Pen aux prochaines présidentielles..
Citation :
Qu’on puisse le décrire comme un « enseignant radicalisé » le ferait « presque rire », s’il n’avait pas la conviction que quelque chose de grave se joue sur le terrain de l’éducation. « Au départ, j’étais plutôt partant pour une réforme du lycée, pour changer la façon de travailler, donner plus de choix aux élèves… Et même, confie Nicolas Herla, enseignant dans un lycée de Charente-Maritime, pour toucher à ce totem qu’est le bac. »
Citation :
L’agrégé de mathématiques, qui s’est toujours considéré de centre gauche (« plutôt de sensibilité rocardienne »), s’est laissé tenter par le vote Macron en 2017, comme environ un tiers des enseignants dès le premier tour. « J’avais envie de changement, d’un souffle nouveau », dit-il. Près de trois ans sont passés, et il a le sentiment d’avoir « basculé ». Jusqu’à se prononcer, il y a quelques jours, en faveur de la grève de la surveillance des premières E3C, les nouvelles épreuves de contrôle continu du baccalauréat.
Citation :
« Ma posture n’est pas politique, répète Nicolas Herla. Je suis simplement dégoûté tant par ce qui se passe en classe que par la manière dont on parle de nous dans les médias. On est bien plus qu’une “minorité vocale” [expression utilisée par M. Blanquer], s’énerve ce non syndiqué. A ne pas nous écouter, le gouvernement prend le risque de nous perdre ! »
Citation :
C’est aussi l’avertissement que formule Julien, professeur de philosophie dans le Sud-Ouest, syndiqué « certaines années » mais pas « systématiquement », et qui a requis l’anonymat avant de témoigner. « A mots plus ou moins couverts, l’idée qui revient en salle des professeurs est celle-ci : on a pensé que le vote Macron était évidemment préférable au vote Le Pen ; on se dit à présent que cela n’aurait peut-être pas été pire. J’entends ça dans la bouche de collègues qui n’ont jamais transigé sur leurs valeurs et, franchement, cela m’inquiète », confie-t-il.
Nouveau bac, retraites… Ces enseignants qui ont perdu confiance en leur ministre
https://www.lemonde.fr/education/art...9_1473685.html
via Le Monde
Citation :
Publié par Aloïsius
Je dirai bien qu'il faudrait un prof avec l'expérience du terrain, quelqu'un qui a une vague idée de ce à quoi ressemble un établissement scolaire, ses problèmes et ses usagers, mais je suis devenu tellement pessimiste que je pense que ce serait encore pire. J'en ai marre de leurs conneries. Quand je pense à la pression de dingue qu'on fout aux élèves de seconde pour les contraindre à choisir des options qui de toute manière ne correspondent pas à leurs besoins...
Ou sinon plus simple, on dit à chaque établissement :
"Bon, en fin de primaire, ils doivent savoir lire, compter, faire tels opérations et connaitre ce programme d'histoire géo, en fin de collège ils doivent savoir xxxxx et xxxx… pour le comment, débrouillez vous et faites au mieux".

Et on met en place des plate-formes internet d'échanges de bonnes pratiques entre prof etc pour qu'ils puissent s'auto-gérer et voir année après année ce qui donne les meilleurs résultats, plutôt que de les emmerder avec des pédagogues qui ne mettent plus les pieds dans des salles de classes depuis des lustres ?
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