Oui mais non. dans l'absolu le spectateur à toujours les meilleurs solutions, mais vu la psychologie de Walt, s'il était comme tu dis il aurais accepté l'aide financière de son pote dans la saison 1 et il n'y aurais jamais eu de breaking bad.
Faut pas sous-estimer l'orgueil qu'il a. Genre la scène du repas avec Marie et Hanks, où il sous-entend à Hanks qu'il n'as pas attrapé le vrai Heisenberg. Avec le recule c'est illogique de faire ça mais ça soulageait sa fierté, je pense que c'est pareil ici.
Garder une trace (un trophée) de ce qu'il a accomplis.
Oui, exactement.
D'ailleurs c'est pour ces deux choses qu'il mérite un peu ce qui lui arrive, je parle pas du cancer hein.
Enfin, un gars comme Gus Frings n'aurait jamais eu cette bouffée d'égocentrisme lors du repas ou il sous-entend que Hank n'a pas attrapé le vrai Heisenberg.
Walter White, avec son Heisenbergitude, n'est au final qu'un petit bandit qui joue dans la cour des grands, avec son intelligence et sa débrouillardise comme seules armes (et les 99% de pureté de sa meth bien sur ).
Il lui manque la vue d'ensemble, le futur n'existe pas pour lui, il n'est que dans le moment. Un problème survient, pas de soucis ! Mon QI élevé va m'en sortir ! C'est sa femme qui joue ce rôle.
Mais alors quand c'est son château de biftons qui commencent à être menacés par un bon gros chalumeau, on voit bien que, malgré sa tendance à voir venir, il est quand même bien à la ramasse.
On est vraiment dans le mythe d'Icare en fait.
Sous-entendre à Hank qu'il n'a pas attrapé Heisenberg ne le met pas particulièrement en danger puisque justement il couvre bien ses traces.
Euh... Tu peux me rafraîchir la mémoire ?
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