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Grandeur d'âme, épisode 14 : DERNIER EPISODE !

Par MacLeodAlbion le 4/8/2002 Ă  0:51:15 (#1909507)

Le dernier Ă©pisode :) Soyez courageux :lit: , il est nettement plus long que les autres, mais bon, cÂ’est le dernierÂ…



Pour ceux qui n'ont pas lu les 13 premiers Ă©pisodes :

http://macalbion.ifrance.com/macalbion/

Pour les autres :

*****

Épisode 14 : LA FIN


Maintenant que les esprits des morts et des vivants ont parlé, moi le Conteur puis vous dévoiler la véridique histoire à laquelle mon Maître prit part. Voici comment se termine cette histoire…

Un bruit sourd de carreau d’arbalète. L’expression étonnée de Defers, alors qu’il s’écroulait. Panda, l’arbalète à la main, tombant à genoux, ruisselant de sang et murmurant « Je l’ai eu, ce salaud », Mac ne vit pas tout cela, les yeux emplis de sable.

-« Panda ! » s’écria Diandra. Elle venait juste de soigner Soir, et Mac se relevait. « Ne bouge pas, je vais te soigner ! » Elle se précipita vers le mercenaire.

Un cri de rage résonna, dans le village les géants étaient à nouveau libres ! Un bruit de course, des pas imposants, ils venaient !

« Pas le temps de le soigner ! » cria Mac. Il courut aider Diandra à mettre Panda à cheval. Ils n’eurent que le temps d’enfourcher les selles et de lancer le galop, les géants étaient là !

En quelques minutes ils mirent de la distance entre eux et les Géants, mais alors qu’ils avançaient vers le défilé ils virent, devant eux et coupant leur retraite, une autre troupe de Géants.

-« Demi-tour ! » cria Diandra ! Les chevaux hennirent, ils repartirent au galop dans l’autre sens. « Je connais un petit chemin qui passe par les hautes collines et qui mène à un bac. Nous fuirons par-là ! »

Mac répondit :

-« Tu es sûre de toi ? »
-« Oui. Lawyld et moi nous nous baladions beaucoup dans le coin, avant que les Géants ne s’y installent. La rivière est profonde et rapide ! Une fois de l’autre coté, nous couperons les cordes du bac et nous serons tranquilles, même les Géants ne peuvent passer cette rivière ! »
Le voyage fut rapide et épuisant pour les humains, surtout ceux blessés. Mais plus encore pour les chevaux, la dernière montée n’en finissait pas de sinuer le long de la haute colline, les animaux s’essoufflaient, fatiguaient et baissaient leur allure. Arrivés en haut, ils jetèrent un coup d’œil vers le bas, le paysage froid et sauvage était calme, pas de traces de géants. Ils continuèrent, passèrent sur l’autre versant et virent enfin la rivière. Le bac était de l’autre coté, et la cabine du passeur semblait tranquille.

Diandra prit le temps de soigner Panda, d’invoquer la protection divine, et armes à la main ils descendirent et investirent les lieux. La cabine était déserte. Le système de treuil était en bon état. Plusieurs cordes constituaient des sortes de rails guidant le bac à travers la rivière, sombre et menaçante. Une manivelle permettait à un seul homme de ramener le bac vers cette rive. Mac, le plus en forme du groupe, s’y mit aussitôt, faisant rouler sa puissante musculature pour faire traverser le bac le plus vite possible, environ dix à quinze minutes… Les chevaux enfin pouvaient souffler, ils tremblaient de tous leurs membres, Diandra se chargea de les calmer. Soir décida d’explorer les environs, en attendant, et se fondit dans le paysage. Panda, lui, remonta vers le col de la haute colline. De là haut il verrait les Géants arriver de loin.

Il passa le col et scruta l’autre versant. Il n’osait pas s’éloigner plus, il ne voyait déjà plus ses compagnons. A tout hasard, il prit son arbalète à la main. Le long et sinueux chemin était toujours aussi calme, toujours pas de Géants.

Un petit arbre fut brutalement arraché, un Géant apparu et frappa Panda de sa lourde masse ! Il n’eut que le temps de parer avec son arbalète ! L’arbalète vola en éclats, la masse toucha le mercenaire à l’épaule et il fut projeté au sol, sonné. Le Géant s’approcha et leva la masse pour porter le coup de grâce.

Une ombre se matérialisa près du Géant. Soir, apparu comme par magie, poignarda le géant et lui assena un puissant coup d’épée. Le Géant, capable de supporter plusieurs coups comme ceux-là, se retourna contre l’assassin. Puis il s’écroula… Soir était content d’avoir gardé un peu de ce poison très puissant…

-« Merci » souffla Panda, qui essayait de se relever. « Décidément c’est une habitude de se sauver la vie, entre les membres de cette compagnie ! Appelons les autres.
-Non. J’ai vu plusieurs traces entre les arbres. Il vaut mieux les rejoindre sans faire de bruit, il y a peut-être d’autres Géants pas loin. »

Soir aida Panda Ă  marcher, et ils reprirent le chemin vers le bac. Panda reprit :

-« Le clan McKeen te sera reconnaissant, en particulier mon père, Thobald.
-Thobald ? Je cherche un certain Thobald Mahakin… »

Panda fronça les sourcils. « Deux sarrasins comme toi viennent d’arriver au clan, ils portent ce nom… » Soir fit un grand sourire et répondit « Il faudra que je parle à Thobald ! » Ils arrivèrent au col, Diandra les vit et alla les aider.

Mac avait enfin ramené le bac. Il firent monter les chevaux et s’installèrent. Le dispositif qui, sur le bac, permettait de le faire avancer, pouvait être manipulé à deux, Soir et Mac s’y mirent. Diandra, à nouveau, soigna McKeen. Amusé, Mac leur jeta un coup d’œil et dit « Je me demande si certains ne se font pas blesser uniquement pour que tu leur mettes tes jolies mains dessus… »

Ils plaisantaient mais étaient nerveux. Les Géants pouvaient apparaître à n’importe quel moment, et s’ils coupaient les cordes avant que le bac ne soit de l’autre coté… ce serait les rapides, les chutes et la mort probable… Ils jetaient des fréquents coups d’œil vers le col de la colline.

Un claquement, et d’un coup le bac fit un bond dans le sens du courant. Panda glissa, faillit tomber, fut rattrapé par Diandra. Du coté de leur destination, un géant venait de couper une des cordes maintenant le bac. Mac hurla : « Diandra ! Nous n’arriverons jamais avant qu’il ne coupe les cordes, et nous n’avons plus d’arme de jet ! Foudroie-le ! »

Diandra laissa Panda finir de se rétablir, se tourna vers le Géant.. et dis : « Désolée, je ne peux pas. Je n’ai plus assez de force pour me concentrer… »

Ils regardèrent tous le Géant. Celui-ci leur fit un signe ironique, et se prépara à les envoyer en enfer.

Un cri de guerre retentit ! Un paladin, sur destrier, chargeait, lance en avant.

-« Lawyld ! » s’écria Diandra.

Le Géant s’était tourné vers le nouveau venu, levant sa hache. Mais le paladin fut plus rapide, percuta le Géant de plein fouet, le déséquilibrant et le projetant à l’eau. Les passagers du bac poussèrent un cri de joie, auquel répondit une clameur de fureur. Là-haut, derrière eux, les Géants dévalaient la colline. Mac et Soir redoublèrent d’ardeur, tournant la manivelle aussi vite qu’ils le pouvaient. Sur la rive, Lawyld mit pied à terre et se mit à tourner la manivelle de son coté.

Les Géants coupèrent les cordes alors qu’humains et chevaux sautaient à terre… Furieux de voir leurs prisonniers leur échapper, ils lancèrent des insultes, puis décidèrent, impuissants, de faire demi-tour.

Les retrouvailles entre Lawyld et Diandra furent brèves mais chaleureuses. Puis il fallut prendre des décisions…

« Le Roy est en danger. Nous devons le prévenir. » Le ton de Panda McKeen était sans réplique.

« Je sais où l’attentat doit avoir lieu. » répondit Diandra. « J’ai entendu les hommes en noir en parler. Si on fonce, on peut prévenir le Roy et éviter l’embuscade. »

Diandra avait aussitôt approuvé Panda, et le regard admiratif qu’elle lançait parfois au mercenaire n’échappait pas à Lawyld. Il dit, d’un ton cynique, « Vous y allez tous les deux ou on vous accompagne ? »

Mac intervint : « Allez secourir le Roy. Personnellement, il faut que je détruise la Pierre. »

Lawyld leva un sourcil surpris vers Mac, ne sachant pas de quoi il parlait. Panda répondit « Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Tu es fou ? »

Visiblement le chef des mercenaires avait été mis au courant et savait, lui, de quoi il retournait. Mac reprit :

-« Oui. Toute cette histoire pue. L’âme du Roy Arthur est enfermée dans la Pierre, qu’il soit d’accord ou pas. On veut me sacrifier, on tue des Albionnais, tout cela sens le mal.
-Et les paladins savent sentir le mal ? » demanda Panda sur un ironique. Mac répondit :
-« Je sais ce que j’ai à faire, en tout cas. Faites ce que vous devez, et moi je ferai ce que j’ai à faire. »

Panda sortit son arme. « Tu ne feras rien par toi-même. S’il y a quelque chose de louche là dessous, c’est le Duc qui décidera. Qu’Arthur souffre si c’est nécessaire pour gagner la guerre ! »

Mac sortit Ă©galement son arme. Diandra explosa.

« Stop ! Vous n’êtes pas des gamins et on est tous dans le même camp. Panda, on va prévenir le Roy. Mac fait ce qu’il veut, et si tu n’es pas d’accord, je te paralyse sur place ! »

Panda se détendit, rangea son arme et reprit « Tu as raison, on a plus important à faire. Et de toutes façons, la Pierre est protégée par les magiciens et les autres. » Il ajouta, avec un coup d’œil à la prêtresse, « Tu es jolie quand tu es en colère, Diandra. » Lawyld leva les yeux au ciel, Mac rangea son arme.

Le groupe se sépara ; Diandra, Lawyld et Panda partant sauver le Roy, Soir et Mac se dirigeant vers les terres du Duc. En chemin ces derniers rencontrèrent Louvéa. Le Duc était de retour, l’attaque des Midgardiens ayant tourné court. Louvéa leur confia également que le Duc semblait craindre une attaque contre la Pierre, et que la nuit prochaine la Pierre serait discrètement transférée dans un lieu secret, les gardes restant autour de la chapelle pour tromper d’éventuels attaquants. Lawyld avait disparu du château sans explications, et Louvea était chargée de suivre ses traces. Mise au courant de la situation, elle partit sur les traces du groupe de Diandra, Lawyld et Panda.

En regardant Louvéa s’éloigner, Soir dit

-« Le duc est de retour. Je sais où ils amènent la Pierre, puisque j’ai surpris leur conversation. Mais à quoi cela nous mènera-t-il ? Panda a raison, la Pierre est bien protégée, même sans les gardes. Tu n’as aucune chance. »

Mac Ă©tait songeur. Il avait un plan et lÂ’exposa Ă  SoirÂ…

-« Je ne suis pas convaincu, Mac. Peut-être, si tu es vraiment, mais alors vraiment chanceux, tu pourras détruire la Pierre. Mais tu n’y survivras pas… Ils te tueront. Je t’aiderais, mais je ne suis pas un paladin. Je ne pense pas que je me jetterai dans la gueule du loup.
-Je ne peux t’en demander plus, Soir. Si tu joue ton rôle dans la première partie du plan, cela me suffit. Tu n’es pas paladin, et je n’aime pas les méthodes des sicaires. Toutefois, j’ai appris à te connaître et à t’apprécier. Je suis content que nous soyons devenus amis. »


Soir sourit et hocha la tête : « Moi aussi, Mac. Et puis, nous ne sommes pas encore morts ! Dépêchons-nous si nous voulons faire tout ce que nous avons à faire ! » Ils s’élancèrent au galop.


Plus tardÂ…

Dans la vieille chapelle abandonnée qui servait de nouveau refuge à la Pierre, le Duc Nakron marchait de long en large, nerveux. Il s’adressa à Elmonchan : « Je n’aime pas être éloigné de mes hommes alors que je pense que ceux-ci vont être attaqués ! »

-« Je vous rappelle, Seigneur Duc, que la Pierre est ce qu’il y a de plus important. Si comme vous le craignez, les forces au service d’Hibernia attaquent, elles attaqueront au mauvais endroit ! De plus, vous avez laissé la-bas des forces conséquentes… »

Narfarielle intervint : « Je ne crois pas à l’attaque d’un groupe important dans vos propres terres. Mais nous n’avons pas de nouvelles de Mac Leod. C’est lui le danger, s’il décide de trahir, il peut détruire la Pierre. J’espère qu’il ne trouvera pas. »

Fenerik l’archer intervint. « Et même s’il nous trouvait ? Il y a le Duc, deux magiciens, moi, et la ménestrelle nous rejoindra plus tard. Nous l’arrêterons sans problème. Surtout un paladin farci de principes, qui probablement voudra provoquer le Duc Nakron en duel.. » L’archer éclata de rire.

L’ambiance ne prêtait pas à rire. La vieille chapelle désaffectée était à moitié plongée dans la pénombre, la lumière de quelques torches ne parvenant pas à chasser les ombres qui dansaient entre les colonnes et les gravats. Les bruits de la nuit semblaient murmurer une chanson de mystère, et le froid des Highlands pénétrait vêtements et armures. Sans s’en rendre compte, chacun dans le groupe évitait un endroit de la chapelle, un mur à moitié effondré avec une statue d’un saint guerrier, un endroit qui suintait le malaise, le froid glacial, l’inconfort…

Ainsi, moi le Conteur, mettait ma propre touche dans la partie, influençant tout le monde, même mon maître…

Fenerik leva le visage, renifla lÂ’airÂ…

« Cela sent la fumée ! Attendez, je vais voir… » Il sortit, le Duc sur ses talons. Ils revinrent presque aussitôt. Le duc dit :

-« Il y a deux foyers d’incendie ! Et on vient de voir Mac en allumer un troisième, pas très loin d’ici ! »

Elmonchan, d’un ton surpris, répondit : « Et cela nous menace ? »

Fenerik dit : « Pour l’instant pas vraiment. Mais vu comme est disposée cette chapelle, si on laisse Mac allumer plusieurs feux, il se peut que l’incendie prenne bien et que la fumée nous tue tous sans même que nous combattions ! »

D’un ton dégoûté, Nakron dit : « Je suis déçu de cette tactique de la part d’un paladin. Quoiqu’il en soit, nous ne pouvons pas le laisser faire. Fenerik et Elmonchan, suivez-moi, on va l’arrêter ! Narfarielle, restez ici et protégez la Pierre. » Narfarielle hocha la tête. Les autres étaient pris d’une frénésie guerrière, et se précipitèrent dehors.

Une petite minute après leur départ, Mac Leod surgit de derrière le mur effondré, à coté de la statue du saint guerrier, son lourd marteau au poing. Sans hésiter, il courut vers la Pierre, il n’avait qu’un coup à frapper avant que Narfarielle n’intervienne.

Ce fut une course entre Mac désirant briser la Pierre et Narfarielle lançant une incantation. Mac fut très rapide mais la magicienne ne prononça qu’un seul mot, un nom. Et Mac perdit.

Alors que son lourd marteau s’abaissait vers la Pierre, une épée s’interposa et avec une puissance incroyable, stoppa la course du marteau. Surpris, Mac se retourna vers l’apparition… il poussa un cri de surprise, le Maître-Démon se tenait devant lui. Un rapide coup d’œil à Narfarielle confirma son horrible soupçon, elle souriait, c’était elle qui avait appelé la créature infernale…

Mac se prépara à attaquer. Il savait n’avoir aucune chance face au Maître-Démon, mais si Narfarielle mourait, le démon repartirait…

Aussi, il bondit vers le démon et, au dernier moment, d’un puissant et rapide mouvement, dirigea son marteau vers la magicienne. Le Maître-Démon intercepta facilement le coup. Puis d’un revers de son épée, frappa Mac, le projetant au sol.

Celui-ci se releva avec difficultés, le corps endolori. D’un ton incrédule il demanda à la magicienne « Comment peux-tu trahir ton pays et en plus pactiser avec un démon ? »

Elle répondit : « Oh… Hibernia me donne vraiment beaucoup d’or pour que cette Pierre fonctionne. Avec l’âme d’Arthur prisonnière à l’intérieur, torturée par le Maître-Démon, c’est une sorte de relique inversée que l’on a fabriquée.. Quelque chose qui mine le moral et les forces des Albionnais, qui entraînera leur défaite… Mais cela n’a pas d’importance pour moi, qui gagne cette guerre ou la perd... Pour moi, l’alliance avec le Maître-Démon représente un gain de puissance que tu ne peux même pas t’imaginer… »

Mac s’était relevé. Le Maître-Démon le regarda en souriant. « Pauvre mortel. Il existe une guerre plus importante que la vôtre, la guerre entre le Bien et le Mal. Et aujourd’hui le Mal marque un point. »

Il ponctua ses paroles d’un geste et d’étranges flammes semblèrent entourer Mac. Elle ne brûlaient pas vraiment, nulle trace sur ses vêtements ou son armure. Mais il se tétanisa sous la douleur, comme si son âme même brûlait. Le marteau à la main, immobile, il ressemblait à une illustration d’un damné en enfer. Une boule d’obscurité se forma dans la main du démon, qui reprit :

« Je t’avais dit que je te tuerais lentement. Tu sais comment ces boules tuent.. Tu te rappelles de ton amie Alfania ? A tes yeux elle est morte presque instantanément, de vieillesse… Et bien pour elle cela a pris exactement cinquante-huit ans, trois mois et huit jours… dont elle a vécu chaque seconde parfaitement consciente, consciente de son horrible douleur, et de votre présence immobile à ses cotés… Je peut t’assurer, Mac, qu’elle a eu largement le temps de regretter d’avoir intercepté la boule qui t’étais destinée… Et elle a fait cela pour rien, car tu vas mourir de la même façon qu’elle. »
Le Maître-Démon s’interrompit, une expression de surprise sur le visage, se tourna vers Narfarielle et cria NOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN !

Narfarielle s’écroulait, mortellement blessée par les armes et le poison de Soir, apparut à ses cotés. Mac, libéré des flammes, se jeta sur le Maître-Démon, qui chancelait, perdant sa substance au fur et à mesure que la magicienne agonisait. D’un puissant coup de marteau, le paladin écrasa le crane du démon, qui tomba mort devant l’autel.

« Tu ne repartiras nulle part, démon… » souffla Mac. Il s’approcha de la Pierre, et d’un unique et puissant coup de marteau, la brisa. Puis il se tourna vers Soir. « Tu étais presque en retard, tu sais. »

Soir sourit. « Et bien, le temps d’enclencher le retardement de tous mes appareils à incendie, de me débarrasser de l’armure à tes couleurs et de venir ici sans me faire repérer par ceux qui me cherchent, pardon qui te cherchent… » Soir haussa les épaules. « Enfin, ton plan a marché, ils m’ont vu et ont crus que c’était toi, ils ne se sont pas doutés que tu étais dans la chapelle avant qu’ils n’y arrivent… »

Mac sourit et lui tendit la main : « Je suis heureux que finalement tu aies décidé de jouer ton rôle dans le plan jusqu’au bout. Merci mon ami. »

Le Duc, l’arme à la main, se précipita dans la chapelle, suivi de Fenerik, et plus lentement du gros Elmonchan et son familier jaune. Mac et Soir jetèrent leurs armes et se rendirent.


***

Voilà, mes amis, nous sommes à la fin de l’histoire. Comme vous le savez peut-être, Diandra, Panda et Lawyld arrivèrent à temps pour prévenir le Roy, et participèrent à la traque des hommes en noir. L’inquisition se mêla de l’affaire, pour juger Mac et Soir. Ils furent blanchis, et le complot d’Hibernia était déjoué.

Quant Ă  moi, dans la guerre qui oppose le Bien et le Mal, je venais de marquer un point, pour le BienÂ…

Il est maintenant temps que je vous quitte. Je vais d’ailleurs aussi quitter mon maître, pour en choisir un nouveau, un jeune que je vais former et modeler pour mon prochain acte de cette guerre éternelle… Je me demande quelle apparence je vais adopter, cette fois-ci…

EPILOGUE

Dans l’obscurité de la forêt, une étrange créature jaune s’éloignait. Elle regarda le ciel, se transforma en un magnifique oiseau bleu et s’envola.


-FIN –



***



Voilà, c’est fini :cool: . Je suis content :D d’avoir mené cette histoire à son terme, même si cela m’a, l’avouerais-je, ému d’écrire le mot FIN.

Je remercie les joueurs qui m’on fait suffisamment confiance pour me prêter leurs personnages, Diandra, Panda, Louvéa et Sélicia. Et Yzabeau, qui est apparue dans un dialogue de Mac sans être nommée :) .

Je voudrais surtout remercier toutes les personnes qui ont lu mes textes et qui m’on encouragé à écrire la suite, sans vous je n’aurais pas trouvé la motivation de continuer. Ce fut une expérience intéressante pour moi et dans laquelle j’ai appris. Pour cela merci encore :merci: :merci: :merci:

Par Diandra le 4/8/2002 Ă  1:59:48 (#1909791)

:lit: :lit: :lit: :amour: :amour:

Ah ben c'est vrai c'est la fin, j'ai plus besoin de mettre ":lit: " :D

Très bien cette fin... j'ai découvert qui était le conteur à la moitié, j'aurai dû le voir plus tôt, pfff.

Lawyld, Mo Chridhe, si jamais tu lis, c'est toi que j'aime pas Panda ! hein hein, tu le sais n'est-ce pas ? Ne fais pas attention à ce que raconte mon cher frère.. :hardos:



*************************************

Et la version éditée tant attendue par Panda :

...

Panda le plus beau, l’arbalète à la main, tombant à genoux, ruisselant de sang et murmurant « Je l’ai eu, ce salaud », Mac ne vit pas tout cela, les yeux emplis de sable.

- « Panda ! » s’écria Diandra. Elle venait juste de soigner Soir, et Mac se relevait. « Ne bouge pas, je vais te soigner ! » Elle se précipita vers le mercenaire le plus fantastique de tout le royaume d'Albion.

...

Il courut aider Diandra à mettre Panda toujours aussi bel homme même blessé à cheval.

...

Diandra prit le temps de soigner Panda (Ouiiiiiiiiiiiiii je l'ai touché pour de vrai, quel bonheur !), d’invoquer la protection divine, et armes à la main ils descendirent et investirent les lieux.

...

etc etc
ndr : étant donné que Panda ne m'a pas encore payé, je préfère ne pas terminer le travail de réédition :ange:

Par Sdol McKeen le 4/8/2002 Ă  10:18:20 (#1910451)

Bon j'ai lu en dialgonal ... je vais editer tout cela et le lire tranquillement :D

Mais bravo c'et bien Ă©crit

Par Panda Mc Keen le 4/8/2002 Ă  15:32:19 (#1911682)

Je constate que pas une suele fois Pandaflashgordonqu'ilestbeau, n'a pronocé le cri de guerre du can pourtant si connu : SNAKE PLISSKEN !!!


Sinon, Diandra, continue, tu es sur la bonne voie :D

Beau boulot MAc:merci:

Par Diandra le 4/8/2002 Ă  18:30:40 (#1912757)

Nous n'avons pas dĂ» bien nous comprendre cher Panda.. il est oĂą mon mithril pour que je puisse continuer ? hein hein ? :ange:

Par MacLeodAlbion le 5/8/2002 Ă  7:51:06 (#1916451)

Provient du message de Diandra
Nous n'avons pas dĂ» bien nous comprendre cher Panda.. il est oĂą mon mithril pour que je puisse continuer ? hein hein ? :ange:


Un mithril ? Pff me suis fais avoir moi j'ai eu que 2 golds !

Sinon, :merci: pour les appréciations, Diandra, Panda et Sdol :) !

Par Tanagra et Damork le 5/8/2002 Ă  14:46:45 (#1918338)

FĂ©licitations :lit:

Bien mené, bien construit, ...prête à lire de nouvelles aventures dès maintenant :ange:

Tanagra

Par Panda Mc Keen le 5/8/2002 Ă  15:28:01 (#1918584)

Mac prépare sa nouvelle saga : Grandeur de Pieds :D

Par Irvain le 5/8/2002 Ă  15:52:26 (#1918742)

magnifique, merveilleux, ... les qualicatif manquent pour decrire cette saga. Cependant un seul vient et se positionne devant les autres, "court" mais peut etre est ce le sentiment du lecteur qui fini l'aventure, la reli, puis se dit, "bon sang de bonsoir, deja terminé, je m'attachais aux personnages moi :(" et se relance dans la lecture d'une aventure epique passionnante :D

Bravo, et encore bravo. J'espere pouvoir me regaler encore avec ta prochaine aventure que, je n'en doute pas une seconde, tu as deja commencée.

clap clap clap.

Par Selicia le 5/8/2002 Ă  20:15:58 (#1920677)

Cela a été un plaisir de jouer un rôle dans cette histoire ... même si Hibernia fut repousée.
Mais je suppose que l'on ne peut pas tout avoir.

Par MacLeodAlbion le 6/8/2002 Ă  7:33:51 (#1923401)

:merci: merci beaucoup, Tanagra, Irvain et Selicia :)

Moi aussi je me suis attaché aux personnages :D . Mais dès le départ (sur la première page du site) j'ai dit que c'était une nouvelle, et le texte fait une taille raisonnable pour une nouvelle.

Bien que cela soit tentant, je ne vais pas écrire d'autre récit, car écrire une histoire structurée comme cela prend pas mal de temps, hors... dans mon temps de libre, à part jouer, il y a l'écriture d'un scénario de film, pas mal avancé, et il faut que j'ai du temps à y consacrer :cool:

Maintenant, vu la taille des pieds de Panda; il est vrai qu'une quête épique Grandeur de Pieds serait appropriée :p

Par Irvain le 6/8/2002 Ă  10:34:32 (#1923829)

quel domage, mais sache que j'attends ton film avec impatience :D

Par MacLeodAlbion le 7/8/2002 Ă  8:03:27 (#1928715)

Provient du message de Irvain
quel domage, mais sache que j'attends ton film avec impatience :D


Il n'a rien à voir avec DAOC, cela se passe dans une station sous-marine, un peu comme dans Abyss ou Sphère. Et c'est un loooooooooong travail il faudra être très patient :) ! Hors scénario, rien que la partie purement technique (description de la station) demande pas mal d'investissement. Heureusement il y a des gens sympas comme la Comex ( http://www.comex.fr/ ) qui me donne un coup de main pour cette partie-la.

Provient du message de Selicia
même si Hibernia fut repousée.
Mais je suppose que l'on ne peut pas tout avoir.



aaah mais le Mal a été vaincu :) ! Si cela se trouve, le Conteur est maintenant en Hibernia, où, pour sa lutte contre le Mal, il va aider à déjouer un complot Albionnais ;)

Excellent Ă©pisode...sniff c'est fini

Par Yzabeau le 7/8/2002 Ă  13:36:58 (#1929975)

Mon très cher Mac,

Je te félicite encore et suis très fière d'avoir un petit rôle, même anonyme, dans cette histoire.
J'espère que tu avances bien dans ton autre projet et que peut-être nous pourrons dans quelques temps revoir Mac, Diandra, Panda, Soir et les autres...
Ils vont tous me manquer...

Ton Yzabeau...:amour:

Re: Excellent Ă©pisode...sniff c'est fini

Par MacLeodAlbion le 8/8/2002 Ă  21:39:14 (#1936604)

Provient du message de Yzabeau
Mon très cher Mac,

Je te félicite encore et suis très fière d'avoir un petit rôle, même anonyme, dans cette histoire.

Ton Yzabeau...:amour:


Je dédie cette histoire à Yzabeau :) :amour: :)

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