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Le monde est déchiré par les guerres incessantes entre Bonta et Brakmar.
Les six dofus ont été réunis, l'équilibre est en danger.
Réunis par un couple, que les dieux décident d'abattre pour préserver le continent mais leurs enfants réussissent à échapper aux envoyer célestes.
Et si tout n'avait été qu'illusion? Et si derrière une soif absolue de pouvoir venant de deux mortel, se cachait un complot immense, mit en place par l'ennemie de toujours du monde des douze, et qui dormait depuis plus de cent ans?
Tome 1: Sacrilège.
chapitre 1:
Obscurité, lumière, est-on forcement bon ou mauvais ? Tout blanc, ou tout noir ? Et ceux qui sont blanc en apparence et qui cachent au fond de leur être, la noirceur des ténèbres… L’inversement à déjà été vue…
Dans cette histoire, on trouve un peu de tout sa. Le monde devient fou, tout se renverse… On ne peut faire confiance à personne… Pas même en soi.
C’est ce que va découvrir brutalement un humain, du nom d’Arkenge, 11 ans au début de l’histoire, fils d’un xelor sage, qui réfléchissait toujours avant d’agir, et d’une iop, qui était son opposé total.
Il ne voyait pas souvent ses parents, toujours à droite et à gauche, en voyage. En faite, il se rendit compte que la seule personne qu’il connaissait était sa sœur, son ainée, Neya, une iop qu’il admirait et avec qui il passait beaucoup de temps, sur les plages et les baraquements de Sufokia.
Un jour, que ses parents étaient la.
Il était allongé sur son lit, à regarder la lune dans le ciel noir. Il était tard, mais avec cette chaleur, il n’arrivait pas à dormir. Il réfléchissait au moyen d’être plus souvent avec ses parents, les entendant discuter fébrilement et rapidement. Il ne saisissait que quelqu’un mots, comme puissance, fuite, ca n’avait aucun sens pour lui.
Il commença à s’endormir, bercer par ce bruit sonore, quand il entendit quelqu’un frappé à la porte.
Une visite, à cette heure la ? C’était fort inhabituel, surtout à Sufokia. Il n’entendit plus rien au rez-de-chaussée, ses parents s’étant tus. Alors les coups redoublèrent de violence, et il entendit des ordres, prononcés haut et fort, mais ne les compris pas.
Il entendit des bruits de pas précipités dans le couloir et se redressa sur son lit. La porte s’ouvrit, dévoilant le visage de sa sœur, qui le prit par la main, et l’entraîna en courant dans le couloir.
Il entendit alors la porte d’entrée se faire fracasser, et sa mère hurler. Il passa au dessus de l’escalier et jeta un coup d’œil. Il vit sa mère se jeter sur des hommes en noirs, son père derrière elle, mettant le feu à des documents. Alors il vit sa mère se faire transpercer la gorge par une flèche, tomber sur le sol, et ne plus bouger.
Il n’eut pas le temps de réagir car sa sœur le tira vers le toit, ou ils montèrent. Alors elle le poussa dans l’eau, et sauta derrière lui. Il sortit la tête de l’eau gelée, et regarda sa maison prendre feu dans la nuit, telle une torche. Sa sœur arriva avec une barque, le prit, et ils s’éloignèrent dans la nuit.
Il se réveilla en sueur, dans son lit de paille. Il chassa de la main la pellicule de sueur sur son front, avant de regarder par la fenêtre. Le soleil brûlait déjà dans le ciel, des palmifleurs se laissaient aller et des crustorails se battaient avec leurs pinces.
Alors il se leva, s’habilla, et rejoins la cuisine.
Cinq ans… Cinq ans, et toujours ce cauchemar, de cette nuit fatidique où tout avait changé. Cinq ans passé à fuir avec sa sœur a travers le monde des douze, de Sufokia, à Asturb, de Tanelia à L’île de Moon, avant d’atterrir ici, sur l’île d’Otomaï.
Neya était la, dans la cuisine, à préparer à manger.
« -C’est qui qui fêtes ses 16 ans aujourd’hui ?
-Ah, oui, j’avais oublié » dit-il en se frottant les yeux.
« -Tiens, va me chercher de la viande, tu prends ce qu’il te plaît, mais ne chasse pas plus que nécessaire. Tu rentre avant la nuit.»
Il sortit, et s’étira, sentant le soleil et le vent maritime sur lui.
Il partit en petite foulée en direction de la plaine… C’était un bon jour.
Après avoir passé l’après-midi à chasser sur le sable chaud des plages de corail qui bordait l'île d'Otomaï et qui donnaient sur une mer magnifique, d'un bleu turquoise, il revient en direction de la maison, avec un cheptel de viande sur l’épaule.
Alors il vit de la fumée… Qui s’élevait de la maison… Non !
Il lâcha la viande et courut en direction de la fumée.
Elle s’enroulait dans les airs, formant des spirales… comme cette nuit la.
Il courut vers la maison, comme un fou. Il n’était peut-être pas trop tard, il avait peut-être encore une chance de la sauver, ou même juste de l’aider.
Il sentait la plaine défiler sous ses pieds, tandis qu’il courait vers la maison. Mais plus il courait, moins il avait l’impression d’avancer et voir que la maison ne se rapprochait pas malgré tout ses efforts était rageant.
Il serra les dents, et se retrouva finalement sur le pas de la porte. Il tentait de reprendre son souffle, les mains sur les genoux, coupé en deux par l’effort.
La porte pendait sinistrement sur ses gonds, et un vent léger la faisait grincer. On n’entendait plus que le crépitement léger des dernières flammes, dont la fumée s’élevait dans les airs, telles des spirales, que le vent effaçait.
Il rentra prudemment dans la bâtisse. Toute la maison avait été retourné, plus rien ne tenait debout, toutes les pièces avait été saccagées. Les meubles retournés, fracasser. On reconnaissait le travail de différentes armes comme une hache ou une épée.
Il y avait eu une lutte acharnée ici, et Neya était seule quand c’était arrivé.
-Neya!! Ou es-tu Neya? Répond-moi!!
Il cria le nom de sa sœur, en fouillant la maison, explorant chaque pièces avec l’espoir de la voir surgir, un sourie aux lèvres, victorieuse. La cuisine avait complètement brulée, et il restait des flammes, auxquelles il n’accorda aucunes importances. Les deux chambres étaient encore à peu près intactes.
Il déboula dans le salon, et la, il la vit, sur le tapis, allongée de tout son long, au milieu des débris de meubles et d’une poussière très importante. Il manquait des morceaux de mur et de plafond. Elle avait les deux mains sur la poitrine et ne bougeait plus. Une fleur de sang s'étalant autour d'elle, sur le tapis et sur le parquet, dégageant une odeur écœurante, donnant à la scène un coté hideux.
-NON!! Neya!! Non... cria-t-il en courant vers elle.
Il se laissa tomber sur les genoux et la prit dans ses bras. Il la secoua doucement, tentant de chercher les battements de son cœur en collant son oreille sur sa poitrine, mais il ne trouva rien. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Il la serra contre lui, il ne s'était plus le battement de son cœur, la chaleur de son corps.
Ses longs cheveux noirs tombaient sur son visage pale et froid, ses grands yeux bleu ouvert, fixant le plafond, dans une expression de douleur et d'effrois, mais aussi avec une infinie détresse. Chacun de ses membres était crispée et raides.
La position de son corps et son état ne laissait aucun doute sur ce que lui avait fais subir les assassins avant d'en finir, et que les dieux, pour permettre une telle chose, n'avait aucune humanité...
Il lui caressa la joue tendrement en murmurant son nom, se balançant doucement. Il voulait tellement la revoir bouger, danser, combattre, vivre !
Pourquoi elle, pourquoi était-il encore en vie ? Elle aurait put survivre, ne pas avoir à affronter une telle épreuve.
Il vit alors le coquillage qu'ils avaient ramassé sur une des berges de Sufokia et dans lequel ils aimaient entendre la mer chanter. Il était fêlé à un endroit et cassé sur un coté. Brisé comme sa vie l’avait été.
Il le colla à son oreille et se rappela tout ses souvenirs avec elle, ses 5 années à fuir, le son de sa voie, les moments de joie, de peur, et les larmes coulèrent lentement de ses yeux. Cinq ans… Ils avaient tenus cinq ans, et voila ou il en était maintenant. Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Ils étaient sur d’être en sécurité sur cette île au milieu de nulle part, une tranquillité parfaite. Trop parfaite. Leur insouciance avait causé la mort de Neya. Mais comment aurait-ils put savoir ? Comment auraient-ils put savoir que des assassins fou et prêt à tout les poursuivrais jusqu’au bout du monde ? Et surtout, pourquoi ? Pourquoi tant de haine envers ses proches, sa famille. Cette haine allait-elle le mettre en danger lui aussi ? Alors il eut envie de hurler. De jeter à la face du monde sa haine, son désespoir. Un long cri qui brisa le silence de l’île, les oiseaux s’envolant de peur dans le soleil couchant.
Il était fatigué… Si fatigué…
Il prit la main de sa sœur et vit la blessure qu’elle cachait. Un trou, au dessus de la poitrine, un trou, de la taille d'une épée...
Elle n'était pas morte sur le coup, non, elle avait eu le temps d'agoniser, seule sur ce tapis, à se vider de son sang, et à prier pour qu'il revienne a temps, qu'elle survive, qu'il la sauve.
Mais il n'était pas rentré, et elle mourut dans un soupir de désespoir.
Pourquoi, pourquoi était-il partit aussi longtemps ? La situation aurait-elle était différente si il avait été la ? Aurait-il pu la sauver ?
Toute sa vie avait été détruite. Après ses parents, sa sœur. Peut-il avoir une vie tranquille ? Peut-il espérer un futur meilleur maintenant ? Ou plus simplement, à quand son tour ? Devait-il attendre sagement que des assassins viennent le tuer, comme la nuit de sa fuite, ou bien comme aujourd’hui ?
Une chose était sur, il n’avait plus rien à perdre.
A croire que tout était contre lui, et que les dieux avait décidés de jouer à un jeu cruel avec lui. Mais il ne rentrera pas dans leurs règles. Non, il était hors de question d’attendre la mort. C’est lui qui allait la chercher, dans son terrier. Et il allait la terrasser et apporter la vengeance à sa famille.
Car maintenant, il n’avait plus rien à perdre. Peu importe ou sa le mènera, il était près a tout pour combler se trou qui s’était creusé en lui.
Document, il ne pensa plus à rien, serrant contre lui le cadavre de Neya. Plus rien. Il ferma les yeux et se laissa porter par le bruit des vagues au loin.
Les dieux payeront pour ça.
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