Arkenge, où la ressurection d'un meurtrier

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Le monde est déchiré par les guerres incessantes entre Bonta et Brakmar.
Les six dofus ont été réunis, l'équilibre est en danger.
Réunis par un couple, que les dieux décident d'abattre pour préserver le continent mais leurs enfants réussissent à échapper aux envoyer célestes.
Et si tout n'avait été qu'illusion? Et si derrière une soif absolue de pouvoir venant de deux mortel, se cachait un complot immense, mit en place par l'ennemie de toujours du monde des douze, et qui dormait depuis plus de cent ans?


Tome 1: Sacrilège.


chapitre 1:

Obscurité, lumière, est-on forcement bon ou mauvais ? Tout blanc, ou tout noir ? Et ceux qui sont blanc en apparence et qui cachent au fond de leur être, la noirceur des ténèbres… L’inversement à déjà été vue…
Dans cette histoire, on trouve un peu de tout sa. Le monde devient fou, tout se renverse… On ne peut faire confiance à personne… Pas même en soi.

C’est ce que va découvrir brutalement un humain, du nom d’Arkenge, 11 ans au début de l’histoire, fils d’un xelor sage, qui réfléchissait toujours avant d’agir, et d’une iop, qui était son opposé total.
Il ne voyait pas souvent ses parents, toujours à droite et à gauche, en voyage. En faite, il se rendit compte que la seule personne qu’il connaissait était sa sœur, son ainée, Neya, une iop qu’il admirait et avec qui il passait beaucoup de temps, sur les plages et les baraquements de Sufokia.

Un jour, que ses parents étaient la.
Il était allongé sur son lit, à regarder la lune dans le ciel noir. Il était tard, mais avec cette chaleur, il n’arrivait pas à dormir. Il réfléchissait au moyen d’être plus souvent avec ses parents, les entendant discuter fébrilement et rapidement. Il ne saisissait que quelqu’un mots, comme puissance, fuite, ca n’avait aucun sens pour lui.
Il commença à s’endormir, bercer par ce bruit sonore, quand il entendit quelqu’un frappé à la porte.
Une visite, à cette heure la ? C’était fort inhabituel, surtout à Sufokia. Il n’entendit plus rien au rez-de-chaussée, ses parents s’étant tus. Alors les coups redoublèrent de violence, et il entendit des ordres, prononcés haut et fort, mais ne les compris pas.
Il entendit des bruits de pas précipités dans le couloir et se redressa sur son lit. La porte s’ouvrit, dévoilant le visage de sa sœur, qui le prit par la main, et l’entraîna en courant dans le couloir.
Il entendit alors la porte d’entrée se faire fracasser, et sa mère hurler. Il passa au dessus de l’escalier et jeta un coup d’œil. Il vit sa mère se jeter sur des hommes en noirs, son père derrière elle, mettant le feu à des documents. Alors il vit sa mère se faire transpercer la gorge par une flèche, tomber sur le sol, et ne plus bouger.
Il n’eut pas le temps de réagir car sa sœur le tira vers le toit, ou ils montèrent. Alors elle le poussa dans l’eau, et sauta derrière lui. Il sortit la tête de l’eau gelée, et regarda sa maison prendre feu dans la nuit, telle une torche. Sa sœur arriva avec une barque, le prit, et ils s’éloignèrent dans la nuit.


Il se réveilla en sueur, dans son lit de paille. Il chassa de la main la pellicule de sueur sur son front, avant de regarder par la fenêtre. Le soleil brûlait déjà dans le ciel, des palmifleurs se laissaient aller et des crustorails se battaient avec leurs pinces.
Alors il se leva, s’habilla, et rejoins la cuisine.
Cinq ans… Cinq ans, et toujours ce cauchemar, de cette nuit fatidique où tout avait changé. Cinq ans passé à fuir avec sa sœur a travers le monde des douze, de Sufokia, à Asturb, de Tanelia à L’île de Moon, avant d’atterrir ici, sur l’île d’Otomaï.
Neya était la, dans la cuisine, à préparer à manger.
« -C’est qui qui fêtes ses 16 ans aujourd’hui ?
-Ah, oui, j’avais oublié » dit-il en se frottant les yeux.
« -Tiens, va me chercher de la viande, tu prends ce qu’il te plaît, mais ne chasse pas plus que nécessaire. Tu rentre avant la nuit.»

Il sortit, et s’étira, sentant le soleil et le vent maritime sur lui.
Il partit en petite foulée en direction de la plaine… C’était un bon jour.

Après avoir passé l’après-midi à chasser sur le sable chaud des plages de corail qui bordait l'île d'Otomaï et qui donnaient sur une mer magnifique, d'un bleu turquoise, il revient en direction de la maison, avec un cheptel de viande sur l’épaule.
Alors il vit de la fumée… Qui s’élevait de la maison… Non !
Il lâcha la viande et courut en direction de la fumée.
Elle s’enroulait dans les airs, formant des spirales… comme cette nuit la.


Il courut vers la maison, comme un fou. Il n’était peut-être pas trop tard, il avait peut-être encore une chance de la sauver, ou même juste de l’aider.
Il sentait la plaine défiler sous ses pieds, tandis qu’il courait vers la maison. Mais plus il courait, moins il avait l’impression d’avancer et voir que la maison ne se rapprochait pas malgré tout ses efforts était rageant.
Il serra les dents, et se retrouva finalement sur le pas de la porte. Il tentait de reprendre son souffle, les mains sur les genoux, coupé en deux par l’effort.
La porte pendait sinistrement sur ses gonds, et un vent léger la faisait grincer. On n’entendait plus que le crépitement léger des dernières flammes, dont la fumée s’élevait dans les airs, telles des spirales, que le vent effaçait.

Il rentra prudemment dans la bâtisse. Toute la maison avait été retourné, plus rien ne tenait debout, toutes les pièces avait été saccagées. Les meubles retournés, fracasser. On reconnaissait le travail de différentes armes comme une hache ou une épée.
Il y avait eu une lutte acharnée ici, et Neya était seule quand c’était arrivé.
-Neya!! Ou es-tu Neya? Répond-moi!!
Il cria le nom de sa sœur, en fouillant la maison, explorant chaque pièces avec l’espoir de la voir surgir, un sourie aux lèvres, victorieuse. La cuisine avait complètement brulée, et il restait des flammes, auxquelles il n’accorda aucunes importances. Les deux chambres étaient encore à peu près intactes.

Il déboula dans le salon, et la, il la vit, sur le tapis, allongée de tout son long, au milieu des débris de meubles et d’une poussière très importante. Il manquait des morceaux de mur et de plafond. Elle avait les deux mains sur la poitrine et ne bougeait plus. Une fleur de sang s'étalant autour d'elle, sur le tapis et sur le parquet, dégageant une odeur écœurante, donnant à la scène un coté hideux.
-NON!! Neya!! Non... cria-t-il en courant vers elle.
Il se laissa tomber sur les genoux et la prit dans ses bras. Il la secoua doucement, tentant de chercher les battements de son cœur en collant son oreille sur sa poitrine, mais il ne trouva rien. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Il la serra contre lui, il ne s'était plus le battement de son cœur, la chaleur de son corps.
Ses longs cheveux noirs tombaient sur son visage pale et froid, ses grands yeux bleu ouvert, fixant le plafond, dans une expression de douleur et d'effrois, mais aussi avec une infinie détresse. Chacun de ses membres était crispée et raides.
La position de son corps et son état ne laissait aucun doute sur ce que lui avait fais subir les assassins avant d'en finir, et que les dieux, pour permettre une telle chose, n'avait aucune humanité...
Il lui caressa la joue tendrement en murmurant son nom, se balançant doucement. Il voulait tellement la revoir bouger, danser, combattre, vivre !
Pourquoi elle, pourquoi était-il encore en vie ? Elle aurait put survivre, ne pas avoir à affronter une telle épreuve.

Il vit alors le coquillage qu'ils avaient ramassé sur une des berges de Sufokia et dans lequel ils aimaient entendre la mer chanter. Il était fêlé à un endroit et cassé sur un coté. Brisé comme sa vie l’avait été.
Il le colla à son oreille et se rappela tout ses souvenirs avec elle, ses 5 années à fuir, le son de sa voie, les moments de joie, de peur, et les larmes coulèrent lentement de ses yeux. Cinq ans… Ils avaient tenus cinq ans, et voila ou il en était maintenant. Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Ils étaient sur d’être en sécurité sur cette île au milieu de nulle part, une tranquillité parfaite. Trop parfaite. Leur insouciance avait causé la mort de Neya. Mais comment aurait-ils put savoir ? Comment auraient-ils put savoir que des assassins fou et prêt à tout les poursuivrais jusqu’au bout du monde ? Et surtout, pourquoi ? Pourquoi tant de haine envers ses proches, sa famille. Cette haine allait-elle le mettre en danger lui aussi ? Alors il eut envie de hurler. De jeter à la face du monde sa haine, son désespoir. Un long cri qui brisa le silence de l’île, les oiseaux s’envolant de peur dans le soleil couchant.
Il était fatigué… Si fatigué…

Il prit la main de sa sœur et vit la blessure qu’elle cachait. Un trou, au dessus de la poitrine, un trou, de la taille d'une épée...
Elle n'était pas morte sur le coup, non, elle avait eu le temps d'agoniser, seule sur ce tapis, à se vider de son sang, et à prier pour qu'il revienne a temps, qu'elle survive, qu'il la sauve.
Mais il n'était pas rentré, et elle mourut dans un soupir de désespoir.
Pourquoi, pourquoi était-il partit aussi longtemps ? La situation aurait-elle était différente si il avait été la ? Aurait-il pu la sauver ?

Toute sa vie avait été détruite. Après ses parents, sa sœur. Peut-il avoir une vie tranquille ? Peut-il espérer un futur meilleur maintenant ? Ou plus simplement, à quand son tour ? Devait-il attendre sagement que des assassins viennent le tuer, comme la nuit de sa fuite, ou bien comme aujourd’hui ?
Une chose était sur, il n’avait plus rien à perdre.

A croire que tout était contre lui, et que les dieux avait décidés de jouer à un jeu cruel avec lui. Mais il ne rentrera pas dans leurs règles. Non, il était hors de question d’attendre la mort. C’est lui qui allait la chercher, dans son terrier. Et il allait la terrasser et apporter la vengeance à sa famille.


Car maintenant, il n’avait plus rien à perdre. Peu importe ou sa le mènera, il était près a tout pour combler se trou qui s’était creusé en lui.
Document, il ne pensa plus à rien, serrant contre lui le cadavre de Neya. Plus rien. Il ferma les yeux et se laissa porter par le bruit des vagues au loin.
Les dieux payeront pour ça.
Chapitre 2
Il prit le corps glacée et sans vie de sa sœur délicatement, la soulevant du sol. Il se dirigea vers la sortie et marcha en direction de l’arbre Hakam, décidé à enterré sa sœur au pied du plus bel endroit qu’elle n’avait jamais aimée. Il avançait sous un soleil couchant, qui diffusait une lumière rouge, rouge comme le sang. Le sang qu’avait perdue Neya sa sœur et qui semblait se répandre dans les cieux. Il traîna sa peine à travers la vaste plaine herbeuse, jusqu’au pied du magnifique arbre Hakam, qui s’étendait vers les étoiles naissantes, ses branches donnant l’impression de vouloir crever le ciel et atteindre les astres.

Il en sait pas combien de temps il resta la. Il creusa la tombe de ses propres mains, à l’aide d’une simple pelle, puis s’assit devant le trou béant. Il avait perdus tous espoirs… A quoi bon vivre quand tous ce qui comptait pour nous avaient été détruit ? pensa-t-il en jetant la pelle avec rage
Il resta la, assis devant la tombe, ne pensant plus à rien, dans le bruit lointain des vagues et du vent qui faisais bouger les herbes folles de la plaine. Combien de temps ? Il ne savait pas.

Au petit matin, après s’être assoupis, il décida de rentrer à la recherche d’éventuelles indices.
Il arriva devant la maison, s’attendant presque à voir surgir Neya, un grand sourire sur le visage. Mais personne ne surgit de l’embrasure sombre de la porte. La fouille se passa dans le silence. Un silence anormal quand on savait le bruit que faisais sa sœur à elle toute seule. Il sourit tristement en repensant à sa maladresse légendaire.
En fouillant sous une armoire du salon, il finit par trouver un doigt, portant un anneau. Neya c’était bien battue. Il inspecta l’anneau. Il était frappé d’un sceau qu'il n’avait jamais vu, malgré ses cinq ans passés à travers le monde. Otomai, aurait peut-être la réponse sur ce signe. Il décida alors de le rejoindre.
Il attrapa un sac qu’il remplit d’habits divers ainsi que de la nourriture et de l’eau, puis, sans se retourner, quitta la cabane et le lieu de ce sinistre meurtre.

Il arriva au pied de la jungle obscure. C’était des arbres issues d’une végétation tropicale, serrés les uns contre les autres, empêchant la lumière matinale d’atteindre le sol, où la végétation mourrait.
Soudain, il entendit le hurlement d’un mufafah, et le bruit d’un combat. Il se dirigea vers ces bruits et vit une cra, aux prises avec toute une meute de mufafah.
Elle était grande et son visage pale rentrait en contraste avec sa chevelure noir qui lui tombait jusque dans les hanches, accompagnant chacun de ses mouvements. De grands yeux vert et une bouche délicate venais terminer ce portrait parfait.

Il la vit sauter et tirée une flèche explosive, qui enflamma deux mufafah, avant de reculer vivement et de tirer une flèche glacée pour geler un autre ennemi.
Arkenge en vit un lui sauter dessus par derrière et lança un rayon obscur, qui frappa la bête. Celle-ci n’avait rien, mais était maintenant très remonté contre lui.
Le monstre commença à se diriger vers lui, avant de s’immobiliser, foudroyer par une flèche destructive.

-Et bien, jeune homme, il n’est pas bon de se promener ici, dit la cra a son adresse.
Arkenge tenta de dire quelque chose, hypnotisé par cette beauté, mais il réussit à articuler en reprenant ses esprits.
-Je suis à la recherche d’Otomaï le sage. Je compte monter en haut de l‘arbre Hakam pour lui parler.
-Avec des pouvoirs aussi faibles, tu va te faire tuer par la première bête venue. Yu as utilisé un rayon obscur mais tu n’es pas disciple xelor ?
-Non, j’ai hérité de quelques dons que j’ai appris à utiliser de moi-même, car mon père était xelor.
-Humm. Je compte me rendre chez Otomaï moi aussi, faisons le chemin ensemble, ce sera un peu plus gai, dit elle en commençant à partir dans la jungle.
Arkenge lui emboîta le pas et ils commencèrent à discuter de leurs situations.
-Je m’appel Crylia, dit la cra.
-Arkenge.
-Que fais un apprenti disciple xelor sur une île comme celle-ci ? demanda la cra.
-Je vivais sur cette île depuis quelques mois, jusqu’à…
Un ombre passa dans le regard d’Arkenge.
-Je suis désolée, dit la cra en voyant le visage d’Arkenge se décomposé. Qui ?
-Ma sœur, sauvagement assassinée. Je rejoins Otomaï pour qu’il m’en dise plus sur cette bague qui appartenait à un des assassins.
La cra l’inspecta puis eut l’air surprise en voyant le symbole.
-ça c’est étrange, j’ai trouvée le même symbole sur un cadavre dans la plaine herbeuse, à moitié dévoré par les mufafah. Elle sortit de sa poche une bague identique. C’est le symbole des dieux, et je me demande qui pouvais la porter, alors je me rendais chez Otomaï pour avoir des réponses.
-Le symbole des dieux ? demanda Arkenge.
-Oui, ce sont les envoyés des dieux qui portent cette bague et je trouve étrange qu’il y en a eu deux au même endroit, au même moment. Ce sont de puissants guerriers, réputés invincibles, bénit par la grâce du dieu auquel ils ont fait allégeance. Ce sont des maitres des lames diverses et archimage de leurs pouvoirs. Ils ne se déplacent pas pour rien, et s’ils sont sur terre, c’est qu’une catastrophe sans précédent est proche.
Arkenge réfléchit à ses paroles. Des guerriers des dieux, tuées sa sœur ? Ils étaient combien ? Deux au minimum ? Ou alors c’est un hasard ? Mais dans ce cas pourquoi avait-il trouvé une de ces bagues chez lui, sur le lieu du crime ?
La forte chaleur était étouffante et moite dans la jungle, et on respirait avec difficulté. Arkenge avait du mal à réfléchir et il faisait mille effort pour ne pas se prendre les pieds dans des racines ou s'empêtrée dans des lianes qui pendaient des arbres immenses et haut.

-Il faut faire attention, on ne sait jamais quand un monstre va surgir des feuillages, murmura Crylia.
A ce moment, un abrakleur sombre immense, de la taille des arbres environnant ce mit à bouger et agressa les deux explorateurs.

L’abrakleur était immense, plus de trois mètre de haut, et l’écorce qui le composait était d’une couleur sombre. Il se fondait très bien dans le décor. Ses jambes ressemblaient à deux troncs d’arbres, très long, et ses bras touchaient le sol, se terminant par des rondins épais, soulevant une gerbe de feuille et cassant toutes les branches sur leurs passages. Le corps était long et la tête ressemblait à un tronc évidé, dont les yeux se trouvaient à l’intérieur. Arkenge eut l’impression de se retrouver face à un géant et se sentait tout petit.
-ATTENTION ! hurla Crylia, en tendant la main.
L'Abrakleur sombre souleva une gerbe de branches, racines, feuilles quant-il abattit son poing à l'endroit même où se trouvait Arkenge. Il martela la zone avec fureur, chacun de ses coups faisaient trembler le sol.
La crâ réagit alors et décocha une flèche explosive qui percuta le monstre, s’enflammant sous le choc. Il se retourna et se dirigea vers la crâ, qui arma son bras et décocha une flèche magique, décapitant l’arbre vivant en plein mouvement, qui s’effondra dans un bruit assourdissant, mélange de crépitements de flammes et de craquements de branches.
Elle courut vers le cratère qu’avait creusé l’abrakleur à force de frappes, mais ne vit pas le cadavre d’Arkenge. L’endroit était vide, à part quelques feuilles qui retombaient doucement sur le trou. Elle regarda autour d’elle, cherchant à travers les feuillages, sous le cadavre calciné du monstre. Elle leva la tête et songea à l’appeler, mais elle risquait d’attirer d’autres bêtes. Elle chercha du regard entre les branches. Elle finit par l’apercevoir à quelques mètres du sol, perchés sur une branche.
-Comment-est tu monté là-haut ? demanda-t-elle, surprise.
-Je ne sais pas, répondit-il tout aussi désorienté. Une seconde, je suis à moitié mort, la seconde d’après je suis ici dit-il en indiquant les deux endroits.
-Je jurerais que tu as utilisé un sort de fuite, dit-elle en plissant les yeux.
-C’est possible, mon père était xelor, et j’ai hérité de deux trois truc, mais je ne contrôle pas très bien la chose, dit-il en sautant, et en se réceptionnant dans un tas de feuilles mortes.
Crylia l’aida à s’en sortir en lui tendant la main. Le contact fut bref, mais au contact de cette main, il croisa son regard. Ils se fixèrent et elle rougit légèrement.
-Merci, dit-il en baisant le regard, se débarrassant des feuilles mortes pour se donner une contenance.
-Continuons, le chemin est encore long, dit-elle en prenant les devants.

Le silence qui pesait sur cette jungle était étourdissant, tous comme l’atmosphère, difficilement respirable et étouffante. On pouvait entendre un animal à des kilomètres, et les rares oiseaux qui volaient dans le ciel étaient anormalement gros. Arkenge se passa une main sur le front, se débarrassant d’une pellicule de sueur qui commençait à le gêner et a lui obstruer la vue, alors qu’il luttait de l’autre main pour se dégager le chemin, à la suite de la crâ. Chaque pas pouvait coûter une cheville dans ces entrelacements de branches cassées et de racines, et Crylia avançait sans s’en incommoder, avec grâce et légèreté. Elle semblait habituée à se déplacer sur des terrains difficiles et avait le pied sur, ne regardant même pas ou elle marchait. Arkenge avait beaucoup de mal à suivre, mais ne dit rien. Plus vite ils arriveraient, mieux ce serais.
Cela faisait combien de temps qu’ils marchaient dans cette jungle, il ne savait pas, il avait perdus toute notion de temps et toute son attention était focalisé sur le dos de Crylia pour ne pas la perdre de vue et sur l’endroit ou il posait ses pieds, pour ne pas se tordre la cheville. Il avait chaud, il transpirait à grosse goutte et commençait à avoir soif.
Soudain, le feuillage devint moins dense, la lumière commençait à filtrer a travers les branches des arbres, et ils débouchèrent sur une étrange clairière, entourés des grands arbres qui composait la jungle. Un vent léger les accueillit et les rafraîchit.


-Regarde Arkenge, cet arbre est vraiment majestueux. C’est le plus grand arbre du monde, tu ne trouveras pas plus grand, dit-elle en levant les bras vers les branches.
L’arbre était tout simplement immense, majestueux. Il aurait fallut plus d’une centaine d’homme qui se tiennent la main pour en faire le tour. Le tronc, tout comme les racines et les branches étaient d’une couleur jaunâtre, virant sur l’ocre. Racines qui dépassaient du sol, bien plus grandes qu’eux. Et les branches principales accueillaient des milliers d’autres branches qui en accueillaient d’autres milliers, et ceux sur toute sa hauteur. Une seule feuille, géante, d’un vert profond, pouvait servir à faire un toit gigantesque. Cet arbre était tout simplement magnifiquement démesuré.
-Otomaï habite ou ? demanda Arkenge en regardant autour de lui, n’apercevant pas l’ombre d’une construction. Il s’attendait à voir une maison, un laboratoire, de la vie, mais l’endroit était désert. Seule construction, un porche qui permettait de rentrer dans l’arbre.
-Otomaï habite tout en haut de l’arbre dit-elle en indiquant les branches du doigt, au dessus de sa tête.
-Comment ? Tout en haut ? Mais ça m’à l’air d’être un vrai labyrinthe ce truc ! On va jamais y arriver, répondit Arkenge en regardant les milliers de branches au-dessus de sa tête.
-Ah ça, c’est sur, ça va pas être une partie de plaisir, mais les monstres sont plus calme la haut, alors on risque moins de se faire surprendre par rapport à ici.
-Bon, on se pose avant de monter, ou on fonce direct ?
-Non, on va passer la nuit ici, il y a moins de risque que l’on se perde ou de tomber.
Arkenge regarda autour de lui, à la recherche d’un coin tranquille ou se poser, quand il vit un petit camp, avec un feu de camp et un iop, occupé à décortiquer un monstre, qu’il venait de chasser apparemment.
Le iop releva la tête et croisa son regard. Arkenge n’en crut pas ses yeux…
-Hey, Arkenge ! cria le iop en faisant de grands signes de la main.
-C’est pas vrai, il est partout celui-là… dit Arkenge en tournant la tête.
Crylia arriva derrière lui, et remarqua le iop.
-Tu le connais ? demanda-t-elle.
-ça va faire quatre ans que je le connais, il a un don incroyable pour apparaître aux endroits les plus improbables…
Le feu de bois crépitait doucement dans la lueur de la nuit, projetant les ombres des trois aventuriers sur les grands arbres de la jungle qui les entouraient. Jungle qui semblait endormis pour le nuit, s’enfermant dans un silence nocturne, d’où surgissait quelques fois des bruits, des cris de bêtes, qui rodaient autour d’eux, mais tenus a distance grâce au feu. La température avait baissée avec l’arrivée nuit et Arkenge n’était pas mécontent de se tenir proche du feu.
-On peut dire que c’est une sacrée chance de s’être croisé ici, dit le iop.
-Il est vrai qu’il n’est pas fréquent de croisé du monde ici, d’ailleurs qu’est ce que tu fais ici ? demanda Arkenge.
- Petite partie de chasse, répondit le iop.
-Du gros gibier ?
-Tu n’imagine même pas…
-Crylia, Adalrik, Adalrik, Crylia.
-Enchantée, dit la crâ en lui tendant une main.
-De même, répondit le iop en lui serrant. Et qu’est ce que vous faite la ? Et ou est ta sœur Arkenge ?
Arkenge baissa les yeux.
-Elle s’est fait assassiner… Alors que je n’étais pas la. Je n’ai rien put faire, je suis arrivé trop tard.
-Tu les as défoncé j’espère ! dit le iop, scandalisé.
-C’est pour ca que je suis la ! répondit Arkenge en relevant la tête, le regard agressif. J’ai trouvé un drôle de sceau dans la cabane où on habitait, et je compte sur Otomaï pour me dire de quoi il s’agit.
-Hein ? Pourquoi ?
-Parce que je ne connais pas ce symbole, dit Arkenge en lui tendant la bague.
Adalrik la fixa longuement…
-Hum ca me dit quelque chose…
-C’est vrai ?
-Non… non jamais vu… finit-il par dire.
-Ferme-la, la prochaine fois ! dit Arkenge en lui reprenant la bague, sous un sourire bête du iop.
-Et qu’est ce qu’une jolie crâ fais dans un endroit comme celui-ci ? demanda-t-il en se tournant vers Crylia.
-Je souhaite obtenir des informations auprès d’Otomaï moi aussi.
-Donc, vous souhaiter monter en haut de l’arbre, c’est ca ? Ca risque d’être dur sans carte, ou sans guide…
-Je pari que tu va nous proposer une carte, dit Arkenge en soupirant…
-Non, bien sur que non, c’est la mienne, mais je veux bien vous accompagner jusque la haut.
-Mais on ne te l’a jamais proposé…
-C’est pour cela qui je m’invite, répondit-il en mordant dans un morceau de viande.

-Ca va faire quatre ans que vous vous connaissez ? demanda Crylia.
-Une rencontre un pur hasard, tu n’imagine même pas, et depuis, il est la, partout où je m’y attends le moins, et, je le reconnais, nous a aidées plus d’une fois, moi est ma sœur, alors que l’on était dans des positions plutôt délicates.
-Ouais, toujours la au bon moment, sans moi, il serait déjà mort au fond d’un trou.
-Fin, bref, tu vois le genre.
-Mhuahaha…
-Tu as dit que tu pouvais nous guider jusqu’en haut ? Tu connais bien cet arbre ?
-Disons que j’en descends, je traquais la grosse bête quand la nuit est tombée, alors j’ai décidé de monter un camp ici, puis vous êtes arrivés.
-Bon, il est temps de dormir, demain, une dure journée nous attend, dit Arkenge en s’allongeant parmi les feuilles mortes.
-On partira à l’aube, dit Crylia en couvrant le feu.
Adalrik se leva.
-Je prends le premier tour de garde, on ne sait pas ce qui peut nous tomber sur la tronche ici, je patrouillerais donc jusqu’à une heure.
-Je prendrais la relève, lui répondit Crylia en s’allongeant à son tour.
Arkenge entendit les bruits de pas du iop qui s’éloignait en faisant crisser le tapis de feuilles mortes qui s’étendait dans la jungle. Il leva la tête et le vit disparaitre entre deux arbres. Il la reposa et finit par s’endormir, bercé par les bruits de la jungle obscure autour de lui.


Un tic-tic régulier. Une faux se lève. Un cri. Du sang qui tombe en goutte à goutte. Puis le bruit s’arête. Un silence de mort. Quelqu’un respire doucement, un souffle rauque, irrégulier. Un sourire dans la nuit.




Une citadelle énorme composée de douze tours, entourés par un vaste mur d’enceinte. Une forteresse qui s’étend dans les nuages d’un blanc immaculé, sous la lumière d’un soleil radieux.
La citadelle des Douze. Salle de réunion des douze dieux :
C’était une vaste salle, circulaire, ornée d’immenses fenêtres qui donnait sur les nuages. Au centre se tenait une table ronde autour de laquelle se tenaient les douze dieux.
-C’est la que j’ai dit à Enutrof, ce n’est pas parce que je veux coucher avec la déesse Sacrieur que je suis nécessairement sad… commença Ecaflip en parlant à Enutrof.
-Bon s’il vous plait… demanda Feca en levant une main, pour faire le silence
-A tien c’est Feca qui préside aujourd’hui ?
-A boire !!! hurla Pandawa, vautrée sur sa chaise.
-Ca me fatigue toutes ces réunions, dit Sadida en baillant et en laissant tomber sa tête dans ses bras, sur la table.
-Je peux t’endormir une bonne fois pour toute si tu veux, buisson ? demanda Sram, un couteau à la main, se penchant vers Sadida, une lueur étrange dans le regard.
-Comment sa, boisson ? Et moi on ne me sert pas ? demanda Pandawa, outrée.
-Range ce couteau Sram, et toi écoute un peu Sadida, sa te changeras, tu viens de t’enfiler 4 jours de sieste, ça te ferait mal de participer activement ? demanda Eniripsa en lui secouant un bras.
-S’il vous plait ? Je vois avec plaisir que c’est toujours ordre et respect des autres ici… dit Feca
-Attention, Eniripsa fait sa loi, ca change, dit Iop en donnant un coup de coude à Sram, qui rigola.
-Tu veux dire quoi par la, Iop ? C’est clair que ce n’est pas avec ce que ta dans la tête que tu peux faire la loi !
-Je n’ai pas besoin de ma tête pour faire la loi…. Ca veut dire quoi sa ?
- Laisse tomber, dit Cra en éloignant Eniripsa et Iop des mains.
-Quelqu’un aurait l’amabilité de me passer la carafe de vin ? demanda Pandawa en levant son verre, vide.
-Tu te lève et tu viens la prendre, répondit Enutrof. A moins que tu ne payer le déplacement…
-Toi Cra, tu reste à ta place. Il se tourne vers Eniripsa. Je viens de te demande ce que tu voulais dire par la !
-Je pari 200.000k qu’ils se mettent sur la tronche, dit Ecaflip en jetant une bourse sur la table.
-Tenu !!! A moi les kamas ahahaha, hurla Enutrof en se levant et en indiquant Ecaflip du doigt.
-Bon, s’il vous plait ! Enutrof, assied-toi !
-Tu as intérêt à me faire des excuse toi de suite Eniripsa, ou tu va finir en pâté, et nourrir les chachas ! dit Iop en sortant sa lame.
-Ok, ok, je m’excuse que tu ne sois pas en mesure de comprendre le sens profond de chacune des mes phrases.
-Bien ! dit-il en souriant fièrement.
-Tu as perdus, à moi la bourse !
-Merde.
-Tu disais quoi à Enutrof à propos de couché avec moi Ecaflip ?
-Euh… Personne n’a vu Osamodas ?
-Ne change pas de sujet ! Qu’est ce que tu disais sur moi ?
-Bon ca suffit, vous remettrez cette discussion à plus tard ! dit Feca
-Bon, il serait temps de commencer la réunion, on va finir par être en retard, et je déteste être en retard, sa m’énerve et sa me donne envie de tuer tous ceux qui m’ont mit en retard, autour de moi… Ce n’est pas bien d’être énervé… dit Xelor en fixant lourdement les dieux présents autour de la salle, ce qui jeta un froid.
-Merci Xelor, je vais enfin pouvoir commencer…
-Coucou tout le monde, j’ai raté quelque chose ? demanda Osamodas en rentrant.
- Non, installe-toi, on allait commencer…

-Bon, on commence avec les Finance, Enutrof, si tu veux bien en parler ? demanda Feca.
-Tu parle si j’veux !, Euh oui, je vais le faire. Bon, comme vous le savez, les offrandes sont de plus en plus minces et…
-Et on n’aura bientôt plus rien à BOIRE ! cria Pandawa en levant le poing.
-Oui, oui, Pandawa, dit Eniripsa en lui prenant le bras et en la calmant.
-… on va perdre en pouvoir surtout, car nos pouvoirs dépendes de la foi que nos apôtres ont en nous.
-Ce ramassis de bras cassé, qui ne savent pour la plupart même plus tenir une épée !
-On se passera de tes commentaires Iop.
-Il faut donc les pousser à croire en nous, genre envoyer un « miracle » et ainsi ils auront tendance à augmenter les offrandes.
-Et à quel genre de miracle penses-tu ? demanda Xelor
-Et bien il y a toujours la bonne veille méthode de la piste d’un Dofus retrouvé… commença Cra. Déjà la dernière fois il à fallut plus de huit mois pour les calmer. On en savait plus où mettre les offrandes. Ils voulaient tous avoir le Dofus en premier.
-Je ne suis pas d’accord ! dit Sadida en se levant.
-Plait-il Sadida ?
-Et bien on vient de dire que nos pouvoirs s’amenuisaient, il n’est vraiment pas approprier d’augmenter ceux de la masse… Et surtout avec un Dofus ! Vous voulez un remake du sacrieur ?
Tous se souvinrent du faucheur…
- En effet, ce n’est pas le plus approprié… Et tu propose quoi ?
-Envoyons un guerrier puissant sur le monde, celui qui le battra sera reconnus comme un Héros, et…
-Et seul le Dieu du disciple qui battra le guerrier verra ses pouvoirs augmenter ! Et la, Iop et Sacrieur ont le plus de chance d’être concernés, dit Eniripsa.
- Hum, je crois avoir une meilleure idée…
- Sram ? On se méfie de tes idées ici…
-Réfléchissez, qu’elle est le meilleur moyen de tous les rallier, de tous leur redonner foi en nous ? C’est de d’abords les affaiblir au maximum. Ils nous feront des milliers d’offrandes Et la, on leur rend une petite partie de leurs pouvoirs. Ils seront contents, et nous aussi. Et quand on aura consommés toutes les offrandes, on leur rend l’intégralité de leurs pouvoirs, pour qu’ils nous aiment encore plus car ils croiront gagner en puissance alors que non.
-Ce plan est aussi tordu que toi…
-Et comment comptes-tu les affaiblir ? demanda Feca.
-Une grosse épidémie qui ravage tout sur son passage
-Je me rebelle contre cette idée !
-Eniripsa se rebelle, tadadaaam.
-Toi, ta gueule ! Vous êtes en train de me dire que vous êtes près à empoissonner des millions de gens uniquement pour votre petit plaisir !
-Il ne s’agit pas de notre petit plaisir, mais de notre survie et il ne s’agit pas d’un empoissonnement, mais d’une maladie…
-C’est PAREIL !!! Et qu’elle genre de maladie vous voulez lâcher sur ce monde ?
-Je pensais à la peste.
-Pardon ? demanda Feca
-Tu me dégoûte Sram !! Je crois bien que je hais chaque parcelle de ton corps ! dit Eniripsa, dégouté.
-Et moi je ferais bien glisser une lame sur ce petit cou de chaire rose… dit-il en léchant la lame de son couteau.
-Bon sa suffit ! dit Feca en s’interposant entre les deux pour les faires taire. En tant que présidente, j’organise un vote.
-Tu es prête à accepter ça Feca ? demanda Eniripsa, outrée en montrant Sram du doigt. Vous vous souvenez la dernière fois qu’on à fait un truc pareil ?
-Votons !
-Très bien, en attendant le dépouillement, passons a un autre sujet, celui des ressources écologiques, Sadida, a toi la parole.
Sadida ne bougea pas, il était assis sur son siège, la tête tombant sur le ventre, en train de ronfler.
-Sadida ? demanda un peu plus fort Feca en le regardant.
Ce dernier ne bougea toujours pas, les yeux fermés.
Feca leva les deux mains et frappe sur la table de toutes ses forces.
-SADIDA!
Ce dernier sursauta, tomba en arrière dans un raffut pas possible.
-Oui, que, quoi? A oui, les ressources écologiques, dit-il en se remettant sur sa chaise. Bon voila le topo: Les ressources ont atteint un pic incroyable de réserve !
-C'est-à-dire ?
-L e sol n’a jamais été aussi fertile que c’est temps si, il faut donc l’exploiter au maximum. Je propose de leur fournir l’idée de construire plusieurs fermes, un dans le Canyon, une sur l’île d’Otomai, une sur l’île du Minotot, deux sur celle de Moon, est 3-4 a Amakna.
-Bref tout va bien ?
-Oui.
-Bon, troisième sujet, la guerre Bonta-Brakmar, Iop, s’il te plait ? demanda Feca en se tournant vers le dieu Iop.
-La guerre est en constante expansion, tout va bien de ce coter, ils sont très fort pour se mettre dessus…
-De plus, grâce aux nouvelles fermes, ils vont pouvoirs nourrir encore plus de soldats et augmenter leurs rangs respectifs.
-Fais attention a ce que sa ne parte pas en testicule tout de même.
-T’inquiète, j’assure !
-Et enfin…
Feca parut hésiter tandis que tous se regardaient en biais. Elle continua :
- Hum, le dernier, euh... sujet… Comment ça c’est passé Sram, Sacrieur ?
-Ont les a retrouvé sur l’île d’Otomai, mais elle était seule… Et il nous à complètement échappé, on n’a pas pus le contrôler alors on l’a enfermé dans une prison de Brakmar.
Les dieux commencèrent à soupirer et à faire des commentaires. Ce n’était pas possible, on ne pouvait pas le laisser en vie, il était incontrôlable. Oui mais comment le tuer ? De plus il pourrait encore être utile face à l’autre.
-Vous n’avez pas eu l’autre ? demanda Osamoda, affolé, gesticulant sur sa chaise.
- Calme-toi Osamoda…
-Dois-je vous rappeler que leurs parents ont récolté 5 des 6 Dofus primordiaux ? Et qui si les troupes de choc les ont battus c’est uniquement parce que le père n’avait pas son marteau, dans lequel il a implanté trois de leurs Dofus ?
-Terrible forgemagie… Deux étaient dans l’épée de la Iop…
-Mais trois sont ont ne sait où, et si quelqu’un trouve ce marteau, il trouve 3 Dofus.
-Le fils n’est pas mort…
-Plait-il Sram ?
-Le fils n’est pas mort, et c’est lui qui avait le marteau… Je lui aie envois une réception, je sais ou il est, il parlera…
-Du moment qu’il est en états de parler… dit Feca distraitement.
Puis elle reprit :
-Voici les résultats du vote : La peste est acceptée à 8 voix contre 4 ! »
-Non… dit Eniripsa en se prenant la tête dans les mains, les coudes sur la table.
-Les fermes serviront à rependre la peste part le biais du blé et des milirats, le fait que les sols soient fertile permettra d’accroisses une production contaminé un peu partout sur le monde des Douzes, et la bataille qui se prépare entre Bonta et Brakmar servira à appauvrir les populations et créer une famine.
-Vous aviez tout prévus… Tous depuis le début… Vous me faites bien rire tiens ! Oh oui les ressources sont très développées, dit-elle en imitant la voix de Sadida. Vous saviez déjà avant d’organiser cette réunion que vous alliez déployer cette… cette merde ! Je vous le promets ! Si vous faite ça, vous ne gagnerez absolument aucun disciple en plus !


L’arbre Hakam était immense, ses immenses branches et innombrables ramure d’un jaune ocre se déployaient vers le ciel. Il y avait des dizaines de centaines de branches sur lesquelles les aventuriers marchaient pour atteindre le haut et le sage Otomaï. Elles s’entrelaçaient des labyrinthes de bois et de feuilles au dessus et en dessous de leurs têtes, cachant la lumière du soleil et camouflant le sol. De violents rafales de vents venant perturber ces nœuds, les faisant violemment tanguer et grincer.
C’est dans cet enchevêtrement de branches, de lianes, de feuilles qu’avançaient Adalrik, Crylia et Arkenge. Ils avaient du mal à avancer et plus d’une fois ils devaient passer aux bords de précipices vertigineux en se plaquant contre un tronc ou sauter de branches en branches avec des lianes. Heureusement les monstres n’étaient pas agressifs car la progression était assez dur comme ça et ils n’avaient pas besoin de difficultés en plus.
Ils avançaient entre les branches. Adalrik en écarta une.
-Attention derrière, je lâche.
Dans un sifflement, la branche retourna à sa position original, la ou se trouvait la bouche de Crylia, qui se la prit de plein fouet et tomba en arrière.
-Aie, mes dents, j’ai mal ! Tu ne peux pas faire attention grosse brute de iop sas cervelle ?
-ça va, j’ai prévenu.
-Tu pourrais faire attention Adalrik ! Sa va Crylia ? demanda Arkenge en lui tendant une main pour qu’elle se relève.
Cette dernière la saisit. Un court instant, un bref instant, un choc, plus rien. Ils se regardent. Arkenge voit ses yeux pour la première fois, grands, hypnotique. Crylia se relève et détourne la tête. Arkenge aurais juré l’avoir vu rougir.
-Je survivrai… dit-elle en s’éloignant.
Ils continuèrent à avancer de ce labyrinthe, pendant deux heures, entre les lianes et les branches. Arkenge repensait à ce bref moment… Finalement il s’arrêta et s’assit sur une branche, prenant sa gourde et but un coup. Il faisait chaud et lourd, mais un courant d’air filtrait entre les branches, rafraîchissant un peu l’atmoshpère.
-Bon on est ou la ? demanda-t-il en rebouchant sa gourde.
-Tu veux un topo global ou plus précis ? lui demanda Crylia.
-Global ?
-On est paumé !
Arkenge attendis un moment, le temps de comprendre ce qu’elle venait de lui dire.
-Plus précis ?
-On est paumé dans l’arbre Hakam, sur une île, au milieu de nulle part, avec quasiment plus de nourriture n’y d’eau, et s’y on se dépêche pas, dans 3 jours on est morts de soif ou de faim.
- Ah ouais, j’aime…
-Hey, j’ai toujours ma carte magique ! dit Arkenge en agitant la carte au dessus de sa tête.
-C’est a cause d’elle qu’on est la Adalrik. De plus je pense que tu t’es fait avoir le jour où tu as acheté ce bout de papier…
-On peut toujours lui demandé le chemin ? Oh carte, indique nous ou on est !
-Dans l’arbre Hakam.
-Et elle dit sa naturellement en plus… Et avec précision… dit Arkenge consterné en regardant autour de lui. Non mais c’est bien, reprit-il, on aurait put avoir des doutes. C’est vrai, pendant un temps je me suis crus sur Pandala, c’est fou hein ? Et tout à l’heure dans la jungle, je me suis crut dans
-Ouais, ça va, attend, je demande plus de précision. Ou dans l’arbre Hakam ?
-Branche n°458 au sud-est du tronc central.
Arkenge soupira en croisant les bras, regardant la branche.
-Tu voulais de la précisons non ? demanda Adalrik.
-Bon, donne-moi ça, dit Arkenge en prenant la carte. Et ou on doit aller pour voir Otomai ? demanda-t-il à la carte.
-Sur l’île d’Otomai.
Arkenge ne dit rien pendant quelques secondes, puis tendit la carte en direction des deux autres qui le regardait, l’air amusé.
-Bon quelqu’un la prend cette carte, ou je la brûle.
-Vous ne savez pas y faire, dit Crylia en prenant la carte. Ou il est dans l’arbre Hakam, carte ?
- Branche n°689, au nord-ouest.
-Mais qu’est ce qu’on fout sur la branche n°458 ? demanda Arkenge.
-Pas à moi qu’il faut demander.
Crylia nous regarda et s’adressa à la carte.
-Indique-nous le chemin pour atteindre la branche n°689 carte.
-….recherche de l’itinéraire le plus court, merci d’avoir choisit radio-trafic et bonne vacance….
-Je crois que tu t’es fait vraiment avoir le jour où tu as payé cette carte, Adalrik, dit Arkenge.
-Et voila, y a plus qu’à suivre le chemin, tu es mauvaise langue Arkenge, c’est incroyable.
Crylia se mit à rire. Sur la carte, un itinéraire se traçait tout seul, du point où ils étaient jusqu’à la maison d’Otomaï, tout en haut de l’arbre.

Après deux jours de marche dans l’arbre Hakam, ils finirent par atteindre le Village des Zoths, et sa population, quelque peut particulière :
- J’ai peur…
-ça va Adalrik, c’est juste une petite fille. Aller ramène toi, la maison d’Otomai est là-bas.
-Alors pourquoi elle me fixe comme sa ?
-Comment comme sa ?
-Ce regard vide, comme si elle était morte.
-En même temps, c’est une petite fille égorgée sur le sol et qui se vide de son sang, je la vois mal se lever et te faire la bise.
-Mais sa te choque pas que l’on soit entouré de mort ? demanda Crylia. Le peuple Zoth est composé de fiers guerriers, et seul un monstre aurait put venir à bout de ces hommes.
Ils étaient a l’entrée du village Zoth, les portes avaient été littéralement explosés, ils n’en restaient plus que des morceaux noirci qui pendaient aux gonds, se balançant au rythme des rafales de vent.
Autour de ces portes, des dizaines de cadavres de Zoths, aussi bien des guerriers que des enfants, le sol était rouge et rendus glissant par tous ce sang, et l’odeur de corps en putréfaction mélangé a celle du sang était horrible à soutenir.
-On ne devrait pas s’approcher de ce village, Otomaï est là-bas, venez… dit Crylia en reculant doucement.
Un peu partout, les corps avaient été lacérer, et laisser à l’abandon. C’était un mélange de chair et de sang, d’os et de métal, que la seule vue rendait malade.
Il planait un léger brouillard, et la température était beaucoup plus basse. Une ambiance inquiétante planait sur la zone.
-Tu sais Crylia, les batailles c’est tous les jours tu sais et les guerres de clans, alors la…. dit Arkenge sans grande conviction.
-Attend, mais regarde autour de toi, ce sont des guerriers et des maitres de guerre Zoth qui sont mort ici, moi-même j’ai eu du mal la seule fois ou je me suis fritter avec l’un deux, alors avec ces 50 là…
-Qu’est ce que tu viens de dire ?
-J’ai dit que celui qui a combattu devait être sacrement fort !
-Comment peux-tu être sur qu’il était seul ? demanda Arkenge, soudain très inquiet.
-ça se voit a leurs blessures, tien regarde, celui-là la… dit Crylia en désignant un corps.
-Celui a qui il manque le bras droit et la jambe gauche ?
-Non, l’autre derrière, qui ce vide de ses boyaux, et puis celui-là aussi, qui a perdus la tête…
-Bah quoi ?
-C’est tous la même entaille, que ce soit au cou, aux bras, aux jambes… C’est à chaque fois la même entaille. Faite par un sram, a n’en pas douter, vu la taille de la blessure, une bonne petite dague, FUIIT, et plus rien.
Ils restèrent la, à regarder les corps sans vie. Soudain Adalrik se courba et regarda dans toutes les directions, tout en saisissant son épée.
-On nous observe…
Tous se figèrent. La température était de plus en plus basse. De la buée se formait devant leurs bouches.
-Qu’est ce que tu as dit Adalrik ? souffla Crylia.
-Nous ne somme pas seul…
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