[wiki] [Economie] Causes et conséquences de la crise économique et financière

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Publié par Prootch
Pour l'instant le sujet n'est pas tranché coté gov allemand, et quelque soient les décisions de justice en la matière, je pense que le gov est bien conscient d'être assis sur une poudriere financière. L'indépendance de la justice a ses limites dures: si une décision effondre l'éco européenne par défaut de soutien des allemands...

@The sith
c'est vraiment pas facile à lire tes sauts de ligne.
Je sais pas pourquoi ça fait ça.... parce que quand je tape mon message ça apparait pas comme ça....

Je pensais que le gouvernement s'en remettait à la décision de la cours constitutionnelle allemande et que celle-ci aurait déjà remis sa décision. C'est quand même curieux cette attente pour rendre la décision publique.
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Publié par Prootch
Ce n'est pas le sujet: le régime d'assurance chomage est une... assurance... pour laquelle les gens cotisent. Il est donc logique qu'ils en touchent le bénéfice.
C'est sympa comme raccourci. C'est pas comme si y'avait un déficit de plusieurs milliards chaque année.
Message supprimé par son auteur.
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Publié par Prootch
ça tournait au delà de 3%, là on est entre 1%et 1.5%. Tu dis que la dette augmente moins que ça ?
Citation :
Avec une inflation faible, un déficit encore à plus de 4%, comment tu peux dire que la dette n'augmente pas et que tout va bien ?
Tu dit que la dette diminue en terme réel, comment ça pourrait être possible dans ces conditions ?
La dette en terme reel se mesure en % du PIB, qui represente bien mieux les prospectives de revenus de l'etat que l'inflation. Par ailleurs, l'inflation est basse parce que c'est la crise, justement. Couper encore plus dans le gras pour "reduire le deficit" a tout prix ne permet pas de reduire le deficit, mais simplement d'augmenter le taux de chomage (et les deficits puisque les chomeurs ne paient pas d'impots, mais prennent des primes d'assurance, ou dans le cas des USA, des bons alimentaires, mais bref, a la place de rapporter ils coutent sur les lignes budgetaires).

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Ensuite, l'endettement des ménages ne s'est pas volatilisé dans l'intervalle: si on cumule la dette fédérale et la dette des ménages,

Alors certes, la crise des subprimes n'est plus à son pic, mais la crise de la dette est loin très loin d'être terminée.
C'est parfaitement exact, mais sans rapport avec mon propos. La crise de l'endettement suite a la frenesie des annees 2000 n'est pas terminee. Si la situation des dettes publiques est maintenant maitrisee (au moins aux USA, et partiellement en europe), l'exposition de la dette privee aux USA continue de maintenir la consommation a des niveaux extremement bas, c'est d'ailleurs une des explications principales de la persistence de la depression, plus de 7 ans apres le choc initial (c'est totalement atypique, meme 1929 etait largement resorbe a ce milestone). En l'absence d'inflation, la dette privee n'a pas diminue, et continue d'agir comme un boulet sur l'economie. On notera cependant que meme sur ce front il y a de l'amelioration, puisque la conso US est mauvaise, ce qui a pour effet de diminuer l'augmentation de la dette privee et de reduire les deficits commerciaux.

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Publié par Thesith
D'autant que les taux risquent de monter si le QE continue à être diminué et d'ailleurs les taux sont remontés si on compare déjà à la situation il y a un an.
C'est pas du tout evident, sauf si les investisseurs pensent vraiment que les US vont faire defaut, ce qui est peu probable, quand meme. Les taux monteront surtout lorsque la croissance reviendra, on n'en est pas la, encore (c'est mieux, mais la mauvaise nouvelle de la semaine c'est les mauvais resultats de la production manufacturiere, c'est pas fini).

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Donc je comprends pas comment tu peux dire que la dette diminue en terme réelle.
Elle diminuerait si y avait une forte inflation, si les taux diminuaient, ou si y avait plus de déficit.
Or aucune de ces conditions là n'est réuni.
Aucune de ces choses n'est probable dans aucun futur proche. La deflation guette, les taux sont a 0 (d'ou l'inefficacite des politiques monetaires normales), et les deficits ne peuvent pas etre a 0 (par construction, si les deficits sont a 0, c'est la decroissance, enfin a part les ecolos tout le monde appelle ca la recession).
Citation :
Aujourd'hui, les assedics indemnisent grosso-modo 3 millions de chômeurs avec 30 milliards par an (bon, c'était les chiffres avant la crise, mais j'ai la flemme de chercher). Si ces 30 milliards, ou une partie de ces 30 milliards, étaient utilisés pour créer directement des emplois (infrastructures et entretien, rénovation & isolation, services aux personnes dépendantes...) on aurait quoi en gros comme ratio de conversion "chômeur indemnisé -> emploi créé" ? J'ai tendance à penser que ce ratio serait faible, ce qui reviendrait à plonger dans la misère la plus noire ceux qui ne trouveraient pas d'emplois alors qu'ils ont cotisé. Idem pour les 10 milliards (à la louche) du RSA : à vue de nez, un transfert ne créerait qu'un emploi pour 5 ou 6 personnes personnes perdant leurs allocs. Ce qui ne me semble pas tenable. Après il y a le blabla sur l'accélérateur keynesien de ce genre de mesure, sur les conséquences en terme de compétitivité et d'attractivité du territoire, mais je doute que ça compense le coût d'émeutes de la faim généralisées.
Disons que l'état n'a plus le droit de subventionner directement l'industrie donc le seul moyen que ces économies sur le versement des aides sociales touche les entreprises est la diminution des charges sociales au niveau des entreprises. Sauf que pour être très franc je ne crois pas un seul instant à la création massive d'emploi en france (dans les pays émergents c'est une autre histoire....) suite à une telle mesure (ou alors juste quelques ouvertures de postes dans le cadre d'opérations de com).

De toutes façon le problème global à l'économie et à l'europe en général est qu'il est difficile de trouver des activités génératrices de richesse à l'échelle du territoire (en dehors des industries qui produisent des produits de luxe et qui s'exportent bien à l'international du fait du rayonnement de la france, comme dans l'alimentaire, le vin, la mode ou le cosmétique) du fait d'un marché local mature (posez vous la question : aujourd'hui en 2014 : de quoi avez vous besoin véritablement au quotidien que vous n'ayez pas déjà ?). Pour trouver une solution durable à la crise actuelle il faudrait trouver un produit ou un service que les autres pays ne savent pas faire (ou moins bien) pour lequel il existe un véritable besoin (et là si vous avez la réponse à ce problème : mettez vous au travail car il y a du potentiel mais vous n'êtes pas seul à vous poser la question) et se positionner dessus. C'est un peu pour ça qu'en 2010 il y a eu toute une communication sur l'innovation et assimilé (d'ailleurs le soufflé est fortement retombé maintenant).

Du coup on peut chercher toutes les reformes possibles et imaginables pour limiter les déficits, dans tous les cas ce ne sera que reculer pour mieux sauter tant que la raison du manque de création de richesse (ou plutôt le manque de croissance puisqu'on ne peut pas vraiment dire que les affaires aillent mal, à part dans l'industrie) sur le territoire français ne sera pas résolue.
Citation :
Publié par Mothra
La dette en terme reel se mesure en % du PIB, qui represente bien mieux les prospectives de revenus de l'etat que l'inflation.
Bof. Le PIB n'est pas nécéssairement directement taxable. Si l'augmentation du PIB est du à une bulle, c'est pas nécéssairement une bonne affaire non plus.
Citation :
Publié par Irvy
(...)Du coup on peut chercher toutes les reformes possibles et imaginables pour limiter les déficits, dans tous les cas ce ne sera que reculer pour mieux sauter tant que la raison du manque de création de richesse (ou plutôt le manque de croissance puisqu'on ne peut pas vraiment dire que les affaires aillent mal, à part dans l'industrie) sur le territoire français ne sera pas résolue.
Admettons qu'une boîte ou une personne ait une idée géniale, ça ne sauverait pas le territoire national pour autant. A partir du moment où une entreprise privée a pour vocation logique de générer le plus de profit le produit sera comme aujourd'hui produit là où c'est économiquement le plus rentable, une prestation (hormis à la personne) étant aussi délocalisée dans le même but.

Si seulement on avait du pétrole ou du gaz... on pourrait alors avoir de riches idées que tout le monde trouverait obligatoirement fantastiques
Message supprimé par son auteur.
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Publié par Prootch
Citation :
Publié par Colqhoun
(...)Si seulement on avait du pétrole ou du gaz... on pourrait alors avoir de riches idées que tout le monde trouverait obligatoirement fantastiques
Ou plus exactement des idées de riche financée par les ressources naturelles.
Je maintiens donc mon "de riches idées" puisque les idées non financées/non finançables, ou émises par des pauvres, n'ont aucune valeur ni portée sur un plan pratique au niveau mondial actuellement. Le moteur c'est: quel peuple domine, qui a le pouvoir. Le reste, la moralité, le bien/le mal, c'est de l'enrobage qui deviendra l'Histoire "officielle" avec le temps. Ce qui fait donc qu'une idée, pour être considérée comme "bonne" au niveau mondial, doit juste être formulée par le "bon" groupe dominant ou reprise à son compte, et donc à son intérêt. Cest alors le statu quo sur le plan du raisonnement en terme économique.

Citation :
Publié par Prootch
Ceci dit, l'innovation reste un vecteur avéré de création de richesse. Mais Irvy a raison sur un point: on a dépassé les limites de la consommation raisonnable pour une bonne partie des populations occidentales, elle va mécaniquement se restructurer sur les fondamentaux à partir du moment ou la gabegie industrielle ne sera plus une option finançable: santé, education, énergies, ressources alimentaires, eau.
Personnellement je ne vois pas un problème de création de richesse mais bien de transfert de celle-ci entre pays. La "richesse" on en crée tous les jours dans ce système actuellement en place... On peut fonder la notion de richesse sur sa monnaie, à la toute petite condition de fonctionner en vase-clos. A partir du moment où l'on décorrèle cette monnaie de tout bien réel, et que l'on est en compétition avec d'autres nations, il faut s'imposer par la force des armes (la "diplomatie" US ou chinoise) ou des choses (pays exportateur de pétrole). Des éléments tangibles en somme.
Une initiative étatique que j'ai repéré en matière d'innovation c'est la création des IRT (Institut de Recherche Technologique), liés aux pôles de compétitivité.
À Nantes par exemple le thème c'est "l'usine du futur", pour l'aéronautique, les constructeurs automobiles et de bateaux.

Ils prévoient de recruter pas mal, et le CEA compte même s'y greffer avec à la clé une centaine d'emplois en interne. Ça fait largement plus si on compte le nombre de boîtes que ça peut aider à créer, idem pour les existantes qui pourront développer leurs activités.
Le financement de l'industrie se fait à travers des projets de recherche, sur le papier ça a l'air pas mal, à voir ce que ça donne dans quelques années.

L'idée c'est de créer des sortes de mini silicon valley, comme à Grenoble sur les nanotechnologies. Maintenant le paradoxe c'est que pendant que la recherche appliquée se fait perfuser, les universités gèlent leurs budgets et ne remplacent même plus les départs (environ 50h sup par enseignant-chercheur chez nous, 7 postes en moins l'année prochaine dans le labo...).
Citation :
Publié par Primura
La R&D de boites privées, ça rapporte des impôts. La R&D du CNRS ou universités, l'Etat doit payer. Elle est là l'explication.
...et comme pour avoir une R&D dans le privé, il faut des conditions fiscales propices à l'installation de boîtes pouvant la générer....

Pas besoin d'être un génie pour comprendre pourquoi il y en a si peu en comparaison avec les autres pays occidentaux.
Je participe jamais a ce thread, d'ailleurs je comprend rien au français que vous parlez, d'ailleurs vous parlez même pas français.

Mais je tenais à dire que la France est dans le top 3 en innovation comme quoi la R&D en France ... Bon après l'innovation c'est plus ou moins proportionnel au nombre de brevets déposés et la R&D certes n'est pas qu'une question de brevet mais de là à dire qu'on pue et qu'on est moche c'est un poil loin.

Mais bon la problème des chercheurs du CNRS et de nos universités, c'est plus qu'ils sont en train de mourir sous les tâches administratives plus qu'autre chose, genre la manipulation c'est une fois par mois ... et encore.
Citation :
Publié par Primura
La R&D de boites privées, ça rapporte des impôts. La R&D du CNRS ou universités, l'Etat doit payer. Elle est là l'explication.
Non mais les IRT ou le CEA c'est aussi sur des fonds publics, et le but est de soutenir et développer la R&D industrielle. C'est un peu un pari, quand on voit les sommes en jeu, le but étant que dans 5 ou 10 ans les activités soient suffisamment développées pour se financer.
Ça rappelle juste qu'en France on est traditionnellement assez mauvais sur la R&D, et que là certains politiques ont décidé de mettre le paquet.
Citation :
Mais je tenais à dire que la France est dans le top 3 en innovation comme quoi la R&D en France ... Bon après l'innovation c'est plus ou moins proportionnel au nombre de brevets déposés et la R&D certes n'est pas qu'une question de brevet mais de là à dire qu'on pue et qu'on est moche c'est un poil loin.
Je sais pas d'où tu tire ça car l'investissement en R&D dans le privé en france est notoirement connu pour être très faible par rapport à des pays comme les USA ou le japon).

ça date de 2005 mais ça reste d'actualité : http://www.journaldunet.com/manageme...oppement.shtml et http://www.senat.fr/rap/r09-493/r09-4930.html

Citation :
Mais bon la problème des chercheurs du CNRS et de nos universités, c'est plus qu'ils sont en train de mourir sous les tâches administratives plus qu'autre chose, genre la manipulation c'est une fois par mois ... et encore.
ça fait un bon moment que l'aspect technique de la R&D est réalisée par les post doc, les thésards et les stagiaires.
J'me souviens dejà d'articles (un ça m'intéresse, oué ) dans les années 90 qui s'inquiétait de voir le budget R&D en France tomber en dessous de la 10e place dans pays développés. Ce n'est pas une situation qui vient de nul part mais une tendance de fond amorcée il y a 20 ans voire plus.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Prootch
Ben c'est clair... les congés payés ou les 35 heures ce sont des idées de riches. De même que la couverture médicale universelle ou les tarifs modérés pour les complémentaires mutuelles dites "sociales". Oh wait... se pourrait t il qu'il y ai de temps en temps convergence d'intérêts ?
Des idées de riches, oui, ou de potentiellement riches à très court terme (spoliés?). Mais clairement pas de vrais pauvres. Quand tu crèves réellement la dalle je ne pense pas que ton esprit divague entre congés payés et nombre d'heures à fournir. D'ailleurs pour la petite histoire cela me fait penser à un coiffeur pas loin de chez moi qui avant de partir en congés met sur sa boutique un beau "en congés NON payés de telle date à telle date". Quand je lis ça sur son panneau je me dis que: 1) il ne meurt pas de faim 2) il a le temps d'être aigri, et rien que ça -avoir ce temps là- devrait le rendre quelque part un peu heureux en fait. Certains n'ont même pas ce temps sur cette planète.

Le reste relève de l'amortisseur social nécessaire pour éviter un énorme dérapage qui pourrait très mal se finir. On va toujours plus vers une société à deux vitesses avec une sphère très qualifiée de plus en plus mobile géographiquement et "le reste" de la population. Je me marre toujours à l'idée que la France de demain devrait être remplie de médecins, de chercheurs, de scientifiques de haut vol, de techniciens hautement qualifiés, d'esprits innovateurs etc... qui constitueraient la réponse à "la crise"... Même dans un tel monde il y aurait les bons, les performants, et les autres. C'est l'essence même du capitalisme, la course à la carotte sans fin et effrénée accompagnée de la distribution du bonnet d'âne.

Citation :
Publié par Prootch
Ou par l'efficacité de ta production...

La monnaie est aussi évidemment un élement fondateur de la richesse. L'europe avec son euro fort, fonde en partie sa richesse sur sa monnaies (ex: moins d'euros que de dollars pour plus de tonnes de pétrole brut). Les US, avec le dollar monnaie de réserve ont pu entasser des dettes qui auraient tué toute autre nation, vivant de richesses à crédit. Les chinois avec le yuan maintiennent leur usine-monde à des niveaux de salaires ultra compétitifs, supportant la richesse industrielle qu'ils exportent.

Le pb de la création de richesse se pose surtout dés lors que le dit créateur de richesse aura l'impression, justifiée ou pas, de se voir soustrait les fruits économiques de cette création, ou s'il ne peut pas financer sa recherche appliquée ou son industrialisation.
La monnaie ne devrait pas être un élément fondateur de ta richesse mais uniquement un révélateur de celle-ci. A partir du moment où le jeu est faussé de fait par les US et la Chine la politique de l'Euro vertueux/fin des déficits est une forme de plaisanterie. Je ne dis pas pour autant que ce doit être la gabegie. Mais une gestion saine ne constitue pas une politique économique en soit; un bon comptable ne fait pas obligatoirement un bon entrepreneur.

Quant à la production, actuellement c'est du passé en quelque sorte. Pour acquérir un avion conçu en Europe les chinois exigent les plans pour le fabriquer chez eux. Dassaut pour fourguer ses Rafales aux indiens fera de même. Reste l'innovation. Innovez! Innovez! Ben oui mais si c'est innover pour ne pas produire soi-même derrière, ou pour revendre des brevets, c'est se tirer une balle dans le pied et attendre que celui d'en face tire la seconde dans l'autre. Car il le fera une fois qu'il sera au même niveau de compréhension technique et d'avancée pour imposer son savoir faire, sa vision, sa méthode, son expertise.

Au rythme actuel et si rien ne change le ciment social français ne peut qu'exploser à plus ou moins long terme puisque l'on vit désormais dans un monde d'échanges globalisés. Après on peut chercher sur la base de critères moraux, humains, à imposer ce modèle à une plus grande échelle (européenne) mais pour cela il faut peser en tant qu'européen sur un plan politique au niveau mondial et arrêter de croire que c'est la course à l'innovation ou un hypothétique produire mieux qui viendra nous sauver en tant qu'entité porteuse de "valeurs humaines".
Un article du Parisien en parlait aujourd'hui. Google n'a pas épuisé tous les recours, ils ont pleins d'avocats et donc de quoi faire durer ça pendant des années de batailles judiciaire. En bref, c'est pas pour demain le gros chèque.
Pour parler de recettes fiscales, vous devez savoir que la plupart des banques suisses ont donné jusqu'à fin mai aux détenteurs de comptes français pour régulariser leur situation auprès du fisc français.

C'est une décision des banques elles-mêmes et non du gouvernement. Elles agissent ainsi pour se couvrir dans l'optique d'éventuelles poursuites "à l'américaine".

Des banques font également de la sorte et pour les mêmes raisons pour les détenteurs de comptes de nationalité allemande.

Bref, on fait le ménage ...

http://www.tdg.ch/suisse/fraudeurs-f...story/30167959

http://www.tdg.ch/economie/ultimatum...story/28076849
Citation :
Publié par Irvy
Je sais pas d'où tu tire ça car l'investissement en R&D dans le privé en france est notoirement connu pour être très faible par rapport à des pays comme les USA ou le japon).

ça date de 2005 mais ça reste d'actualité : http://www.journaldunet.com/manageme...oppement.shtml et http://www.senat.fr/rap/r09-493/r09-4930.html
Je ne vois pas en quoi l'article JDN pointe le fait que la "R&D est notoirement connu pour être très faible en France". Si c'est pour dire que les boites privées dépensent 6x moins en France qu'aux USA en r&d, c'est grosso merdo le même ratio que celui des PIB des deux pays.
Reste qu'effectivement l'intensité technologique privée en France n'est pas au top, si on compare par ex au japon, allemagne, corée, usa.
Mais ça ne veut pas forcément dire que les boites françaises font moins de r&d que les boites allemandes comparables... mais en grande partie que les secteurs n'ont pas le meme poids dans l'économie des deux pays.
L'intensité techno de renault est + ou - la meme que celle de bmw (20%)...

Pour caricaturer c'est sûr que quand tu fabriques de processeurs tu dépenses plus en r&d que pour du camembert et des sacs à main.

(conclusion les incitations fiscales comme suggéré par un autre posteur, ça va souvent finir en effet d'aubaine, les différentes boites françaises faisant déjà un effort r&d comparable à leurs concurrentes).
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