Comme toutes les recherches, et à priori, surtout en psycho, tu cherches ce que tu veux montrer, avec un angle choisi.
Effectivement, il y a un côté addictif, fuite du réel...etc.
Comme dans quasi tout ce qui procure du plaisir.
Comme pour le JdR, dans les années 80, cela fait causer.
Que sont devenus ces adeptes des jeux de rôle ?
Je ne nie pas que pour certains individu "fragiles" cela peut accentuer un problème déjà présent, voir le révéler.
Je ne crois pas que le MMORPG soit la cause.
Etre vigilant pour un proche qui montre des signes de trouble psy, d'accord, stigmatiser une population aussi diverse que celle des joueurs, est une connerie.
Les derniers outils de communication, internet...etc, n'offrent-ils pas un autre type de sociabilité ?
Je suis pour la recherche du plaisir, aussi souvent que possible, donc.....
Je défend l'idée que la fuite a du bon, donc.....
Suis-je malade docteur ?
Quel remède ?
Cotoyer des gens qui ne m'intéressent pas ?
Parler avec eux de tout et de rien, mieux, débattre, échanger nos idées ?
Déambuler dans les grands magasins, aller au cinéma, au théâtre, au musée, à l'aquabidule ?
Participer à une association, faire du ping-pong, de la sculpture ?
Mieux, faire de la politique ?
Et si tout cela ne m'attire pas ?
Ensuite, pourquoi devrions nous être sociables ?
Parce que nous vivons dans le même monde, au même moment ?
Parce que nous sommes de la même espèce animale ?
Non, pas la peine de répondre, je sais pourquoi JE dois être sociable.......un minimum.
Je sais ce que m'apporte mes amis, peu nombreux, choisis. Voilà la société que je souhaite autour de moi.
En plus, une grande partie de mes amis jouent aux MMORPG, ça tombe bien, non ? :-D
A partir de quelle limite est-on associal ?
On peut aussi penser que l'abus de sociabilité est un problème grave pour qui en souffre.
La sociabilité, choisie, mesurée, oui.
Le reste du temps, la société, je la subie, n'en déplaise à la majorité.
Comme toujours, l'individu isolé, indépendant, hors norme, dérange la société, car il est moins utilisable.
Etre incapable de solitude, de ne rien faire, de ne pas consommer, de ne pas voter, de ne pas travailler, de ne pas se marier, est un trouble grave de la personnalité.
Pour finir, je me méfie des idées généralement admises, souvent diffusées par nos média, nos élites culturelles, nos pouvoirs.
Je n'aime pas notre organisation sociale.
Je travaille.
Je paye mes impôts.
Je me suis même reproduis pour assurer la survie de l'espèce.
Voilà ma contribution à votre société, Messieurs les journalistes.
Non, de rien.