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Annulation compromis de vente et pénalités
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#22540 |
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Tout est toujours négociable.
Mais je vois pas pourquoi le mec irait négocier avec toi si t'es dans l'OBLIGATION de payer contractuellement parlant. |
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#22540
Invité
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#22540 |
Alpha & Oméga
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Et plutôt que payer 10% du bien + honoraires et avoir... RIEN.
Vaut mieux pas acheter le bien et le revendre directement derrière ? |
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Alpha & Oméga
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Vaguement. Que sous-entends tu derrière ton agression ?
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Alpha & Oméga
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Faudrait surtout savoir à combien il est l'appart. Si c'est un truc à 400k ou à 130k... Parce que les 10% sont aisément pas les mêmes...
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Tu fais sauter que dalle, t'es totalement engagé par la totalité des clauses du contrat que tu as signé, tant que les dites clauses n'ont pas été dénoncées par un juge.
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regarde sur le mandat qui est en charge des honoraires : le mandant ou l'acquéreur.
Quel est le modèle de mandat ? Tissot ou interne à l'agence ? |
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mandat de l'agence.
merci pour les précisions, nous avions aussi trouvé pour les honoraires, effectivement elles sont dues à la signature de l'acte définitif de vente. |
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Citation :
Petit zoom arrière d'abord, histoire d'être plus clair. Aux termes de l'article 6, I, de la loi du 2 janvier 1970, dite loi "Hoguet", la rémunération de l'agent immobilier est subordonnée notamment à deux conditions : - que la vente ait été effectivement conclue et contenue dans un acte écrit, - que cet acte écrit soit un seul acte et contienne l'engagement des parties. L'écrit dont il est parlé n'est pas nécessairement un acte notarié. L'acte notarié est systématique en pratique, parce qu'il faut un acte authentique pour la publicité foncière. Mais la vente est un contrat consensuel, qui se forme par le seul échange des consentements. En conséquence, un écrit sous seing privé peut très bien réaliser la condition d'écrit de la loi "Hoguet". Dans ce contexte, l'arrêt que tu cites concerne un cas particulier : une promesse de vente avec condition suspensive d'obtention de prêt, et le prêt qui n'est pas obtenu par la faute de l'acquéreur. Lorsque le prêt n'est pas obtenu, alors que l'acquéreur n'y est pour rien, la commission d'agence n'est pas due. C'est une évidence. Lorsque le prêt n'est pas obtenu par la faute de l'acquéreur (hypothèse de celui qui ne démarche aucune banque), la jurisprudence raisonne selon l'alternative suivante : - soit le vendeur invoque les règles du droit civil sur la condition suspensive, lesquelles considèrent comme réalisée une condition qui a défailli par la seule faute du bénéficiaire. Dans ce cas, la commission d'agence est due. - soit le vendeur laisse pisser. Dans ce cas, la commission n'est pas due, parce que la jurisprudence considère que la vente ne s'est pas formée. C'est la règle de l'arrêt que tu cites. Lien vers Légifrance : http://www.legifrance.gouv.fr/affich...T000007454531& Tu peux trouver toute une série d'arrêts dans ce type d'espèce, outre celui que tu cites : Civ. 1ère, 17 nov. 1993 et Civ. 1ère, 9 mai 1996, par exemple. Par contre, hors cette hypothèse de condition de prêt défaillie par la faute de l'acquéreur, la jurisprudence considère que la commission est due si les conditions sont réalisées et que la vente notariée ne se fait pas en raison du refus de l'acquéreur. Par exemple, Civ. 1ère, 28 oct. 2003. Dans une des revues de référence du notariat, il y a d'ailleurs un excellent article sur la question (je dis ça si tu as accès à une bibliothèque universitaire) : H. Mazeron, La défaillance d'une partie engagée par un compromis de vente et la commission de l'agent immobilier, JCP éd. N 1994, prat. 3148, p. 681. |
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