Combat rituel des Vents.

Par Faël HarLeaQuin le 30/6/2002 à 21:23:27 (#1735920)

Depuis trois jours déjà il se trouvait au Pic des Vents. Il alternait la méditation et la maîtrise de Vents froids comme le voulait la tradition. Le temps et l'espace étaient altérés dans ce lieu sans âge, la Vie et la Mort elles mêmes devenaient des notions très relatives.

Soudain il la sentit approcher, les Vents chauds semblèrent sortir de leur torpeur, ils s'élevèrent en tornades rugissantes, de terribles éclairs s'écrasant au sol lorsqu'ils se frottaient aux froides dépressions. Il la vit enfin, majestueuse comme à son habitude, vêtue de noir et ses runes crépitant de l'énergie des Elus des Vents. Aina.

Ils savaient tout deux qu'il ne s'agissait pas d'un entrainement, les coups seraient réellement portés. Leur attention devra être maximale sous peine d'une issue fatale pour l'un des combattants. Telle était la règle dictée par les Vents eux même. Toute faiblesse se payerait cher, très cher. Leurs sentiments personnels n'existaient plus, un Prêtre et une Elue allaient s'affronter dans un combat sans merci à l'issue incertaine.

Aina se plaça au centre de la plaine. Son bâton face à elle en signe de défit. L'électricité crépitant dans ses yeux, sur ses runes. Face à elle ne se tenait pas son fils mais un éventuel Elu. Prêt à en découdre plus que jamais.

Abaissant son bras, elle attaqua en premier. Les incantations en spéréthiel des deux elfes se mêlant aux rugissements des Vents. Les brûlures s'alternant avec les cristallisations de givre. Le sang coulait, les blessures n'étant pas évitées.
De forts tourbillons de Vent chaud s'opposant à de cinglants Vents froids. Les robes se trouvaients lacérées, brûlées, givrées. Les plumes volaient, coupées net.

Ce combat Rituel sembla durer plusieurs heures. Aucun des deux adversaires ne semblant vouloir plier. Puis finalement, l'Elue maitrisant mieux ses Vents fit plier le Prêtre.
Faël tomba à genoux. Signant la fin de l'affrontement. Il ne restait plus qu'à Aina de porter le coup final ou non. A elle de décider si son fils était digne d'être Elu.

Le combat était fini, il avait jeté ses dernières forces dans un dernier assaut meurtrier, mais la logique avait été respectée, elle était debout, il était à genoux. Il voulait se relever pour affronter la décision mais les forces lui manquaient, sa vision se troubla et s'effondra au sol sans connaissance.

Il se réveilla soudain, seul et mortellement touché, ses Vents le maintenant en vie. Il avait été jugé digne, il prendrait la succession de son père le jour venu. Un petit sourire se dessina sur son visage malgrès la douleur puis il reperdit connaissance.

Aina n'avait pas porté le coup final. Faël était digne de succéder à son Père. Elle savait qu'il allait vivre. Elle repartit comme elle était venue, en silence. Ses vents s'appaisant derrière elle. Elle soignerait ses propres blessures une fois au calme. Le seul signe de sentiments à ce moment là était un sourire glacial de satisfaction après un combat bien mené.

Il ne restait plus qu'à attendre le retour de Parcifal.

Roleplay écrit en commun avec Aina.
http://perso.wanadoo.fr/brehan/signatures/ainasig.jpg

Par Eoll le conteur le 30/6/2002 à 22:02:54 (#1736110)

:lit: :amour:

Tres joli, et bravo au nouvel Elu.:)


Eoll-toujours admiratif devant la profondeur du BG de certains personnages-Le Conteur

Par SirWish Hills le 30/6/2002 à 23:09:30 (#1736453)

Deux silhouettes s'affrontaient sous le sombre couvert d'une forêt maudite.
Même la Lune ne pouvait éclairer le visage des combattants, si dense était le toit végétal de ces lieux.
Les formes des arbres donnerait le frisson à n'importe quel voyageur osant s' y aventurer.
Ici, la Nature était pervertie... engendrée par le Chaos pour le Chaos.

Et c'est dans cet endroit plein de folie, de souffrance et de peur, que se battait son fils.


Je suppose que ta Maitresse t'envoit pour m'éliminer...
Encore un autre qualité, ou défaut au choix, qu'on peut lui accorder. Elle est vraiment tétue!

Cela le fit sourire.
Ce qu'il avait pu changer pendant tout ce temps où il avait erré en nomade, à travers milles lieux différents.
Combien de temps s'était écoulé déjà? Il ne le savait pas. A vrai dire cela ne lui importait plus. Il avait cesser de compter depuis déjà longtemps.

Son fils avait changé oui. En mieux cela va sans dire. Plus fort, plus sûr de lui, plus solide, plus expérimenté.
Il lui ressemblait de plus en plus.
C'était bien ça le problème...
Sans la chevelure chatain-blond qu'il tient de sa mère, on aurait pu croire que c'était lui, SirWish Hills, qui s'appretait à combattre une fois de plus dans ce bois obscur.


Vous êtes Parcifal Hills. Fils de SirWish Hills le traitre. Elu de dieux aussi mineurs que sans importance. Ma mission est de vous détruire, pour la Gloire de la Reine.

Aucune expression sur se visage froid et impassible.
Un assassin, sans état d'âme, une machine à tuer au service de la Tisseuse.
C'était le troisième Golem de Guerre que Feyd envoyait pour intercepter son fils. Les deux premiers n'ayant pas eu de succès, celui-ci semblait plus fort, plus aboutit.

Mais il ne s'inquiètait pas. Il était là, comme les deux premières fois, aux côtés de son sang, de sa chair.


Qu'es ce qu'il faut pas entendre... Hum, et bien soit. On va vérifier tes dires Golem. J'espère pour toi que tu as raison et que mes dieux soient vaiment aussi... "sans importance" .

Alors que Parcifal sortait LA Lame de son fourreau d'argent, il se remémora la scène dans la grotte, face à Feyd.
A l'instant où il avait lancé cette même lame vers le plafond rocheux, blessant au passage la face de la Reine, il savait qu'il avait gagné contre Elle.

Un immense cimeterre apparut dans la main du Golem, qui en passant mesurait lui-même trois bons mètres, et se mit en garde, commençant à tourner autour de sa cible.

Les Vents se mirent à souffler, les branches pourries des arbres à se plier sous ce souffle divin. La lame de Parcifal brillait légèrement de bleu, comme ses yeux pouvaient briller d'une inquiétante lueur violacée.


Allons y Golem! Sinon je risque d'être en retard à mon rendez-vous... Et l'on sait comme les enfants peuvent se montrer impatients.

Il eu ce sourire en coin... Le combat pouvait commencer.

Par SirWish Hills le 1/7/2002 à 2:22:35 (#1737313)

Hum... Il avait oublié un petit détail... Qui a son importance tout de même.
C'est Lorsque Parcifal esquiva la première charge du Golem qu'il s'en rendit compte.
Un séraphe.
Il est sûr que là, on ne pouvait confondre le défunt père et son fils.


Parcifal était donc au dessus de son adversaire, battant de ses grandes ailes blanches, le maintenant à un niveau où son ennemi avait plus de mal à l'atteindre.
On pourrait penser à ce moment là, que si Parcifal était si pressé que ça, il pouvait toujours continuer son chemin.
Mais l'on sait qu'il est toujours dangereux de laisser un adversaire derrière soit. Surtout aussi hargneux.

Le Golem montra à cet instant une des premières nouvelles qualités qui faisait de lui un combattant bien différent des deux premiers rencontrés.
Il exécuta un bond proprement inoui, qui l'envoya au dessus même du séraphe, plongeant ensuite la pointe de sa lame vers le visage un peu surpris de Parcifal.

Son fils eu juste le temps de placer son épée devant lui pour contrer le coup formidable du Golem "bondissant".
Sous la violence du choc, il fut propulsé vers le sol, qu'il atteignit avec un bruit sourd et un nuage de poussière le faisant disparaitre un moment, dans un rale désapprobateur.

Le Golem quand à lui, se réceptionna parfaitement et ne perdit pas de temps pour foncer dans le tas de poussière, l'arme ne avant.
Il disparu à sont tour une seconde, alors que le nuage tourbillonait dans l'air avec de plus en plus de vitesse.

La nuage explosa!
Le Golem fut projeté en arrière, alors que Parcifal se trouvait debout, le regard électrique, les vents déchainés autour de lui.



Père! Le combat ne peut durer. Viens à moi! Viens dans la lame et renvoyons cette chose à son état d'origine.

Qui y a t'il de plus agréable pour un ancien guerrier, que de pouvoir à nouveau venir au combat, même après sa mort.
C'est avec la soif de défi, d'action, uqe l'esprit des Vents vint se fondre dans les Runes qui ornaient la lame d'argent.
Celle-ci brilla de milles feux, pulsant d'une vie propre et prête à pourfendre n'importe quelle armure, jusqu'à l'organe vital adverse.

Le Golem se releva sans sourciller et avança lentement vers l'Elu.
Il était bien campé sur ses jambes d'acier, prêt à supporter un nouveau souffle ravageur.
Parcifal fit exactement le contraire et se précipita sur son ennemi, la pointe de son épée vers le Golem.

Celui-ci se prépara au choc d'un air neutre.
Parcifal arriva à sa hauteur et se baissa tout en faisant un mouvement circulaire sur lui même, visant les jambes.
Le Golem para rapidement en inclinant son cimeterre vers le bas, mais Parcifal continua le mouvement sans s'arrêter une seconde, pour se retrouver derrière l'assassin.
Tout en continuant de tourner sur lui meme, la lame ne s'arrêta qu'en transperçant le dos du Golem, au niveau du coeur.

La surface du corps de ce Golem de Guerre est faite d'acier pur.
Pourtant la lame le transperça sans difficulté et arriva jusqu'à sa cible... Le point faible de la créature.
Au moment où la lame toucha la pierre de destiné qui faisait vivre le Golem, elle fit exploser celle-ci à l'intérieur du corps.

Le Golem s'effondra sans un bruit, enveloppe inerte. Une machine qui venait de perdre sa source d'énergie.


Plus puissant, mais pourtant ce fut plus rapide cette fois...
C'est pas moi qui vait m'en plaindre.
Merci Père.


SirWish ressortit son essence de la lame qui perdit son éclat.
Parcifal rangea l'arme au fourreau, repris un peu son souffle en s'asseyant.



J'espère que cette fois Feyd aura compris l'inefficacité de ses créations face à nous. J'avoue cependant que sans toi je serais peut être mort dès le premier que j'ai affronté.


Il suffit effectivement de connaitre leur point faible Parcifal. Mais je te rassure tu te débrouilles déjà très bien.

Ils sourirent tout les deux, complices depuis que Parcifal avait quitter Althéa pour partir à l'aventure.
Ils continuèrent leur route, vers son destin. Goldmoon attendait le retour de Parcifal, même si ce n'était que pour un court moment.
Il devait raconter son histoire aux enfants. Et surtout... à son enfant...

Par Ibuki Tribal le 1/7/2002 à 12:22:05 (#1738781)

Tres interessant :lit:

Par Syris Lloth le 1/7/2002 à 17:32:01 (#1740197)

Un petit up s'impose pour ce si joli post. =)

Par SirWish Hills le 1/7/2002 à 22:23:50 (#1741608)

Les enfants vont être heureux de te revoir Parcifal j'en suis sur.

Je me demande père... Cela fait tout de même plus de cinq ans que je ne le les ai vu.

Parcifal regardait l'horizon avec une certaine anxiété. Goldmoon avait surement bien changé durant son absence.
Ses amis, sa famille, qu'étaient ils devenus pendant tout ce temps?
Il savait que Aina et Fael allaient bien, il le sentait très simplement. Mais il n'avait pas le même lien avec ses frère de la Lumière, ainsi qu'avec Kelhdarin, Chrys et le reste de la petite famille Osten.

Il repensait souvent à celles qui avaient fait battre son coeur, Lenae, Brume et Lana... Mais tout ça lui paraissait si lointain.
Il avait conscience du changement qui s'était opéré en lui, et se demandait parfois si son ancien soi n'était pas quelqu'un d'autre...

Il inspira pronfondément l'air marin, chargé de sel, qui lui fouettait le visage.
Il arriverait à Windhowl juste avant le coucher du soleil.


Tu as peur de mourir mon fils?

Parcifal fronça les sourcils d'un air désapprobateur.
Puis il sourit, amusé par l'inquiétude de son père.

Oh non père. Pas du tout. Il serait tellement plus facile de s'inquiéter pour ça.... Mais je repensais au passé, et le retrouver à présent que tellement de choses ont changé...

Tout n'a pas autant changé que tu le pense Parcifal. Enfin... à part toi bien sûr. Mais ne t'inquiète pas pour ça, ce n'est que mieux pour tout.

Il était heureux d'avoir son père à ses côtés, jusqu'au bout.
Et bientot ils seraient plus proches que jamais.
Mais on ne part pas sans terminer ses devoirs...


Terre !

Par Balkis Legend le 2/7/2002 à 17:00:19 (#1745473)

Up

trop interressant pour le laissé sombrer

Par Corian Zelor le 2/7/2002 à 20:05:11 (#1746529)

*prends toujours autant de plaisir a lire les écrits de Sirwish*

allez va en haut toi , tu le merite

Par Deux âmes de Feyd le 3/7/2002 à 20:05:31 (#1752643)

Il y a des vents qui ne brassent pas que de l'air, ceux-là sont précieux et paraît-il font partis des premiers que l'on respire quand notre coeur se met à battre...


2'z
Réanimateur [T'es cassé] :hardos:

Par Faël HarLeaQuin le 4/7/2002 à 5:35:37 (#1754736)

ljd SirWish/Parcifal n'étant pas chez lui pour un certain temps j'espère qu'il pourra continuer ce rp sinon ben j'esayerai de le terminer seul de façon la plus cohérente possible

Par SirWish Hills le 5/7/2002 à 14:55:52 (#1762578)

Pas d'inquiétude, je continu le rp. C'est juste que je suis parti dans une histoire un peu plus longue que je le pensais au départ. Quand une idée me vient, y en a tjs dix mille autres qui suivent, désolé. :)
Ce soir, la suite allez.

Par SirWish Hills le 5/7/2002 à 22:59:22 (#1765101)

Le soleil venait juste de disparaitre à l'horison, et la bateau se préparait déjà à repartir après avoir déposé sa cargaison.

Windhowl était plongée dans une semi pénombre, et Parcifal en profita pour se diriger discrêtement mais rapidement dans les rues de la ville, jusqu'aux portes de l'orphelinat.

Il y avait de la lumière dans la maison des Osten, et il hésita un moment... Mais finalement il se dit qu'il pourrait les voir demain, ça pouvait attendre.

Il frappa doucement à la porte de l'orphelinat et attendit patiemment, la cagoule de son manteau rabattue sur le visage.
Un petit rectangle de bois coulissa devant son visage, et il senti un regard l'observer, le jauger... Il eva un peu la tête et sourit. La porte s'ouvrit aussitôt, et on eu juste le temps d'apercevoir une silhouette féminine, alors que Parcifal disparaissait à l'intérieur du batiment.

Ensuite ce fut quelques cris étouffés, de joie peut être, de surprise surement.

Demain serait un autre jour...

Par Aina HarLeaQuin le 5/7/2002 à 23:08:42 (#1765154)

Fin d'une Elue des Vents.

Par SirWish Hills le 8/7/2002 à 2:08:59 (#1774387)

Crrrsssshh.... Tu ne m'échappera pas.... crrrrssssshhh ... Je t'ai maudit...crrssshh... comme toute ta famille....sssshhhh...
Je vous aurais toussssshhhhh....

Il se réveilla en sursaut!
Le souffle rapide et saccadé... Un cauchemar?
Non. Toujours le même avertissement, la même menace toute les nuits.
Jamais il ne serait en paix...

Parcifal décida de se lever, le sommeil ne reviendrait pas avant un moment.
Il sortit, nu, de son lit et se dirigea vers la petite table où reposait la petite bouteille d'hydromel qu'on venait de lui offrir pour son retour.
Il se servit un verre et alla à la fenêtre de sa chambre.
Il faisait chaud. Il ouvrit la fenêtre et fixa la nuit.

Un contact familier s'était brisé lors de son arrivée. Aina... Son esprit ne chantait plus avec les Vents.
Instinctivement il savait qu'elle n'était pas morte. Il l'aurait sentit...
Son fils, Fael, il devait aller à sa rencontre. Mais quand... et où?
Son père lui avait dit qu'il le trouverait le plus surement sur le domaine du seigneur Bane Gwengad.
Serait il assez audacieux pour y aller?
A qui devait il raconter l'histoire en premier... Aux enfants? Au sien?

Il but une gorgé et s'accouda au rebord. Le ciel était dégagé, les étoiles bien visibles, la Lune presque pleine illuminait le jardin de son pâle halo.

Il avait toujours pensé que ce serait Fael qui lui succèderait. Mais à présent qu'Aina... Il ne savait plus...
Son père lui avait toujours dit que le Destin était déjà écrit, quelque part... Même si il avait acquiècé, il ne pouvait s'empêcher de penser le contraire dans ces moment là.
Personne ne pouvait lui donner une réponse sûr. Les Vents... Artherk...

Tu ne dors pas?

Non. Je rêve trop. Et puis j'ai besoin de réfléchir...

Il se tourna vers Lydia en souriant, s'appuyant contre la fenêtre.
La gentille petite Lydia dans sa robe de chambre. Belle et innocente comme une douce fleur.
Cela faisait bien maintenant dix années qu'ils se connaissaient. Comme un frère et sa petite soeur, ou presque.
Elle lui faisait penser à Lenae parfois...
Elle s'assit sur le lit et le fixa de ses yeux bleus pétillants.


A quoi réfléchis tu? Quelque chose te tracasse n'es ce pas?

Oui et non... Je pense à ma famille. A mon fils...

Elle se contenta de le regarder. attendant surement qu'il raconte de lui même.
Il se tourna à nouveau vers la nuit.

Je dois aller à sa rencontre. Mais je ne suis plus sûr de ce que je dois lui dire...
Sa mère... a changé de route.
J'ai peur que lui aussi fasse de même.


Les Prêcheurs... Oui je sais. Mais ils parait qu'ils ne sont pas aussi méchants que les serviteurs de Feyd-Ehlan...

Il sourit, penchant la tête vers le bas.

Lorsque l'on parle de Feyd et de l'Haruspice, on ne peut jamais être sûr... J'en ai suffisement fait l'expérience.

Un moment de silence...

Tu vas aller là bas pour le voir?

Envoyer un message, et il risque d'être intercepté. Les Vents étaient très troublés par le départ d'une de leurs élus... Quel autre choix avait il?
Au moins avait il l'effet de surprise de son côté. Et lorsqu'il serait plus proche, il pourrait l'appeler plus facilement.
Mais il n'en reviendrait peut être pas...
C'est une belle nuit, calme et brillante. Presque rassurante.

Oui.

Alors je viens avec toi.

Pensées.

Par Chrysaor Osten le 8/7/2002 à 22:54:09 (#1778449)

Sur la place de Silversky, aux premières heures du crépuscule, un homme seul, semble attendre, substituant sa hache à une canne. A moins qu'il ne contemple juste la lune, irradiant d'un éclat d'argent ce soir là, éclairant à peine les inhabituelles runes de son arme, ou bien les quelques pièces d'armure dépassant de son long manteau noir.


Je n'avais finalement pas rêvé hier soir, lorsque j'aperçus une ombre, familière, se faufiler jusqu'à l'orphelinat. Il était tard, l'aube serait davantage propice à une vérification... Après tout, je devais avoir rêvé pensais je, voilà déjà cinq ans qu'il était parti, cinq longues années sans jamais avoir de nouvelles. Longtemps j'ai guetté le retour de mon très cher cousin au port de Windhowl, puis il fallut me faire une raison, il ne reviendra peut-être jamais. Je ne pouvais pourtant croire qu'il ne retournerait jamais vers les petits locataires de l'orphelinat, une véritable petite famille. Un espoir fou et insensé s'empara de mes rêves cette nuit là... concrétisé au petit matin, lorsque je poussais doucement la porte de l'orphelinat. Les enfants dormaient encore, la pièce principale était calme, un homme s'activait après un débarras. Son visage avait changé, ses traits semblaient peut-être plus durs, son regard semblaient avoir perdu de cet éclat lumineux, enfantin, mais c'était bien lui, toi...

Parcifal... Pourquoi a-t-il fallut que tu veuilles marquer ton retour sur Goldmoon par un projet aussi dément. "Fael est mon fils, il me faut le retrouver. Sa mère a déjà trahie les vents. Je dois empêcher cette catastrophe de se reproduire." Après tout je te comprend, j'aurais sûrement adopté la même alternative que toi : c'est un prêcheur, un haruspicien, mais avant tout, ton fils. Personne au monde n'aurait pu te dissuader, alors... autant faire mon possible pour t'aider. Tu paraissais surpris, pourquoi me risquerais je pour les Vents, esprits qui ne m'ont jamais été familiers. Je ne sais si tu as compris que je ne me battrai pas pour eux, mais pour toi, pour les orphelins, qui vivraient plus mal que tu ne peux l'imagines une nouvelle disparition. Après tout, j'agirais pour cette poignée d'enfants, pour ces oubliés du royaume, j'imagine qu'il relève de mon devoir de chevalier du roy de leur venir en aide, à eux aussi.

Quoiqu'il en soit, je te montrerais la voie de l'île Gwendad. Ma hache et mes flammes t'ouvriont la voie. Je suis curieux de voir à l'oeuvre la magie des runes gravées de tes mains sur la lame de mon arme. Elles me permettraient de prier ton père, Sirwish Hills de me venir en aide ? Ce serait une drôle de rencontre, avec cet oncle, ex lieutenant de la garde royale...

Par Aina HarLeaQuin le 9/7/2002 à 4:59:57 (#1779381)

Elle ne sentait plus les Vents comme auparavant. Semblant aveugle dans cette tourmente. Mais plus que jamais elle attendait le retour de Parcifal... Celui qui avait souillé son corps des années auparavant. Le père de ce fils qu'elle aime tant. Quoique père n'est pas le terme adéquat... Simple géniteur, ombre furtive.

Toujours au côté de son fils Faël elle se dresserait. Rempart de chair et de sang. Portant haut la bannière de cette Foi commune confinant au fanatisme.
Peu importe les Vents, peu importe... Son fils ne quitterait pas la ligne de son destin.

Par Galius de Vades le 9/7/2002 à 14:52:57 (#1781339)

*Up* =)

Par Chrysaor Osten le 10/7/2002 à 23:48:02 (#1788927)

hep remonte toi ;)