Ex-Libar 24 : les textes

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Texte N°1 21 80,77%
Texte N°2 5 19,23%
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Cette édition, organisée par Vesper, avait pour thème "Et si on se faisait un petit concert… ? Hein, après tout… pourquoi pas".

Un grand merci aux deux participants !

Et maintenant, c’est à vous de les départager…
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TEXTE 1 :
Citation :
Nouveau soir, nouvelle montée sur scène pour Germain Harper, comme chaque jour depuis trois ans dans ce petit hangar, cette petite salle qu’il aimait à appeler « l’Isoloir ». Pourtant, ce concert n’allait rien avoir de comparable avec ce qu’il avait connu jusqu’à présent.
Seul en scène, armé de son micro et de sa voix pour seul instrument, il allait faire vibrer une fois de plus les murs de la salle. Pourtant, une surprise de taille (réduite ?) l’attendait. Arrivant sur scène, il aperçut un auditeur. Un simple auditeur assis sur l’unique chaise de la salle, ou du hangar. Pris au dépourvu, il hésita avant d’annuler la prestation, cette personne avait quelque peu piqué sa curiosité :

« Qu’est-ce que vous faites là ? Vous vous êtes perdu ?
- Je suis venu vous écouter M. Harper, j’ai appris que vous donniez des concerts ici même.
- Qui vous a dit ça ? Où avez-vous eu cette adresse ? Je n’ai fait aucune publicité, que je sache !
- Vous montrez-vous toujours aussi ingrat vis-à-vis de votre auditoire ?
- Je n’ai jamais eu d’auditoire ! Vous… êtes le premier. »

Une ombre obscurcit le visage du chanteur tandis que l’inconnu reprit de plus belle :

« Vraiment ? Vous devriez être au comble de la joie. Être monté en scène depuis tout ce temps et n’avoir jamais personne pour vous écouter, ça a du être terrible, je salue votre ténacité.
- Êtes-vous stupide ? Croyez-vous vraiment que je sois si mauvais pour n’avoir attiré aucun auditeur jusqu’à présent ?
- Pourquoi chantez-vous si ce n’est pas pour être entendu par un public ?
- C’est ma seule raison de vivre !
- Je n’ose pas imaginer à quoi doit ressembler votre vie si la seule satisfaction que vous en tirez est de chanter seul dans ce hangar minable, sans vouloir vous offenser.
- Vous ne connaissez rien de ma vie ! Et qui êtes-vous d’abord ?
- Vraiment, ça ne vous intéresserait pas de savoir qui je suis… Ce serait un petit peu long à expliquer en plus. En tout cas, c’est dommage de gâcher votre talent ainsi, vous ne trouvez pas ? Pourquoi ne pas en faire profiter les autres ?
- Je n’y vois aucun intérêt.
- Pourtant, la communication, la parole sont une arme. Votre voix peut vous donner un certain pouvoir.
- La parole n’a aucun pouvoir !
- Arrêtez-moi si je me trompe M. Harper mais vous n’avez que deux choix, chanter et vivre, ou bien mourir.
- C’est une menace ? Vous me menacez de mort ?
- Je ne fais que mettre sur table les alternatives, les règles édictées par votre ravisseur qui n’est autre que vous-même. Vous êtes votre propre preneur d’otage…
- Je ne suis l’otage de personne ! »
Jusqu’à maintenant, Germain n’avait pas encore crié et ce dernier éclat de voix résonna quelques secondes sur les murs de métal.
- Vraiment ? Pourquoi tant de colère dans votre voix ? Je vous sens en révolte.
- Ca suffit ! Vous ne connaissez rien de ma vie !
- Je ne prétends pas le contraire et pourtant c’est la deuxième fois que vous brandissez cet argument.
- Mais que voulez-vous de moi à la fin ?
- Je vous l’ai déjà dit : vous entendre chanter. Est-ce trop demander ?
- Pourquoi ? Pourquoi est-ce si important pour vous ? Est-ce vital pour vous que je fasse résonner mes cordes ?
- Pour moi non, mais pour vous si, de votre propre aveu. Je ne suis qu’un auditeur venu assister à un concert, et comme tout bon auditeur, j’aime être diverti par la grâce d’une mélopée de l’artiste venu se produire. J’ai du mal à comprendre que vous ne conceviez pas ceci, peut-être pouvez-vous enfin m’en expliquer la raison, vous pour qui le chant est synonyme de vie ?
- Je ne veux pas qu’on m’entende chanter, voilà tout !
- Ca, je l’avais bien compris, figurez-vous. En entrant ici, j’ai été étonné par l’épaisseur des murs. Vous avez pris un soin tout particulier pour ne pas qu’on vous entende. Un examen sommaire m’a permis de remarquer qu’ils avaient été renforcés assez récemment, il y a de cela… trois ans peut-être ?
- Comment savez-vous tout cela ?
- Je suis architecte… Vous avez fait en sorte qu’aucun son ne puisse sortir de ce hangar et s’égarer dans les tympans d’une audience indésirable. Pourtant, je ne suis pas si sûr que vous ne vouliez pas être entendu…
- Que vous faut-il de plus ? Cette salle est vide, vous êtes le seul à être venu depuis tout ce temps.
- La chaise. La seule et unique chaise me fait dire que vous attendiez l’arrivée de quelqu’un. Qui est cette personne ?
- Vous avez une imagination débordante, et vous ne manquez décidément pas d’air !
- Que s’est-il passé il y a trois ans pour faire basculer ainsi votre vie ?
- Vous savez tout !? Vous êtes un espion, c’est ça ? Racontez l’histoire vous-même si ça vous chante ! Vous ne tirerez pas le récit de ma personne !
- Je ne sais rien du tout, mais maintenant je sais qu’il s’est effectivement passé quelque chose.
- Vous êtes sacrément doué dans l’art du bluff.
- Ne changez pas de sujet, M. Harper. Vous disiez tout à l’heure que la parole n’a aucun pouvoir, pourtant vous vous enterrez dans un monde de silence depuis trois ans, comme pour protéger les oreilles du monde d’une horrible menace.
- La parole n’a aucun pouvoir !
- Vraiment ? Pas même celui de faire revenir des souvenirs ? Pas même celui de faire revivre les morts ?
- Arrêtez !
- Qui est-elle, M. Harper ? Qui est cette personne, morte il y a trois ans car vous n’avez pas pu vous taire ?
- ARRÊTEZ !! »

Le cri fut si intense qu’il en fit saturer les enceintes.

« Ce n’est pas en agressant mes tympans que vous viendrez à bout de moi bien au contraire. Bercez-les d’une mélodie et vous serez tranquilles !
- Jamais !
- Qui est-elle, M. Harper ?
- Je… »

Il lâchait prise. Sa colère laissait place à un voile de stupeur tandis que les souvenirs remontaient par vagues, arrachant son regard du temps et de l’espace, ses yeux oscillant sur la rétrospective d’images intérieures.

« C’était il y a trois ans et demi. Deux preneurs d’otage dans notre bijouterie, ma femme et moi étions seuls à tenir la boutique ce jour-là. J’ai pu déclencher la grille de sécurité pendant qu’il pillait les vitrines, les prenant au piège avec nous. Terrorisés, à moitié fous, ils m’ont ordonné d’ouvrir la grille. On m’a toujours dit de ne jamais céder au chantage. J’ai dit non, le plus jeune et le plus fébrile des deux a tué ma femme. J’ai eu la lâcheté de les laisser fuir pour sauver ma peau.
- Et depuis, vous tenez votre parole responsable de tout ceci, d’où votre désir que personne ne vous entende, que votre parole ne blesse personne d’autre… Vous chantez pour elle, n’est-ce pas ?
- Chaque soir depuis trois ans, je chante dans l’espoir surréaliste qu’un jour, je rentrerai sur scène et je la verrai assise sur cette chaise, qu’elle sera enfin là et que je pourrai chanter pour elle. C’est là ma seule attache à la vie.
- Mais elle est là, M. Harper. Quand vous chantez, elle est là, n’est-ce pas ?
- La parole n’a pas de pouvoir !
- Votre voix lui rend la vie tout comme elle la lui a prise. Tel est le pouvoir des mots. Chantez pour elle, M. Harper, je vous en prie.
- Je ne peux pas, pas quand vous êtes là. Je dois être seul…
- Vous ne me blesserez pas, M. Harper, je ne mourrai pas… Chantez pour elle, sauvez-la encore une fois, je vous prie. »

Pâle comme la mort, tremblant de tous ses membres, Germain Harper débuta sa complainte à demi-mot. Une première larme perla de ses yeux, puis un flot ininterrompu à mesure que sa voix s’élevait de plus en plus claire sur les murs de la cathédrale d’acier. Chaque note épongeait chaque larme de son visage cadavérique qui reprenait vie en même temps qu’il se vidait de son chagrin. A bout de force, Germain termina sa chanson genou à terre, avant de s’évanouir, accablé par les efforts de sa libération.
Quelques instants d’inconscience et quelques encouragements plus tard, il revint enfin à lui.

« Que… Que s’est-il passé ?
- Tout va bien, M. Harper. Nous avons vaincu la mort. »


TEXTE 2 :
Citation :
Le concert de mes rêves.


Johan attendait cela depuis maintenant plusieurs années, cette entrée sur scène avait la saveur d'un accomplissement, un moment de vérité. Son groupe, « les trentenaires bien tassés » dissonait radicalement avec le monde de la musique habituelle, puisque la moyenne d'âge à la constitution du trio dépassait allègrement les 35 ans. Johan n'en était pas le meneur au sens classique du terme : il ne chantait pas mais il était l'auteur de toutes leurs chansons, c'est aussi lui qui avait été cherché ses partenaires au fur et à mesure de sa quête du Graal musical, comme il se plaisait à le dire si souvent. Stéphane le batteur, il l'avait remarqué lors d'une fête de la musique, de passage dans une ville touristique, pour Lilian le chanteur/bassiste c'était suite à une discussion musicale sur un forum spécialisé sur la forge. S'il ne chantait pas c'est que seul comptait sa guitare lorsqu'ils jouaient, interprétaient un morceau. Jouer en groupe lui avait finalement demandé beaucoup de discipline afin de ne pas se disperser en tout sens. Il ne pouvait pas s'empêcher cependant d'avoir un rapport charnel avec son instrument. Avec la voix de Lilian et les solos de Johan, les trentenaires bien tassés ont endiablés de nombreuses scènes françaises et européennes.


Tous trois n'ont jamais connu Mai 68, mais en chacun d'entre eux ruminaient cette envie de révolution dans ce monde infantilisant et fade. Leurs créations suivaient un processus maintenant parfaitement rôdé, d'abord Stéphane composait la mélodie ensuite Johan s'en inspirait pour les paroles, étant donné qu'ils avaient les mêmes aspirations pour un monde différent, différent mais pas meilleur, leur connivence n'en était que plus renforcée, sentiment partagé avec le public où leurs discours n'avaient rien de moralisateur. Seule leur farouche conviction les amenait à des choix différents de société. Motiver leur public à des actions en ce sens était leur principal message et si habituellement la passion caractérisait les groupes qui emportaient avec eux leurs fans, chez les trentenaires bien tassés c'était un sentiment plus profond, refoulé par les bienséances, d'instants à jamais en mémoire alliés à l'injustice personnelle qui faisaient résonner une fibre profondément enfouie en chacun de nous, un appel universel.


Il n'avait pas réussi à changer le monde mais il ne désespérait pas d'y parvenir, un jour ou l'autre à force d'asséner la vérité d'un monde inadéquat, ses messages seraient suivis d'actions et pour cela il avait l'idée de frapper un grand coup, un concert gratuit, certes ce concept n'avait rien de nouveau, mais il avait déjà tout en tête, le lieu 20 ha de champ proche d'une ligne ferroviaire en offrant gratuitement le transport au public le but étant de ramener plus d'un million de personnes autour d'eux, une scène mobile afin que tout le monde puisse en profiter, une entrée tonitruante où chacun d'entre eux pourraient venir des quatre coins (enfin trois) du concert, une scène qui s'accole et se scinde au gré des élans du groupe sur trois axes sécurisés, un marathon scénique de 12 heures tous leurs albums en continu et quelques nouveautés pour l'occasion, aucun média invité, pas d'enregistrement professionnel, mais des écrans géants disséminés aux quatre coins du concert et pour le final un feu d'artifice pharaonique à faire passer ceux de la tour Eiffel pour un feu de paille. Le projet a tout de suite plus au reste du groupe, envoyé bouler encore une fois les annonceurs et autres producteurs était une satisfaction sans nom à leurs yeux, de toute manière ils en ont les moyens.


Et le moment était enfin arrivé, le public avait répondu présent, Johan est sur sa scène, il va rentrer après Stéphane dans quelques minutes, une fois qu'il sera parvenu au centre Lilian fera à son tour son apparition. Il a la boule au ventre, il sait qu'il va vivre des instants inoubliables, que le public n'oubliera pas de si tôt leur prestation, tous les trois sont surmotivés pour offrir un grand moment de spectacle. Le speaker prend la parole brièvement :
Mesdemoiselles …. Mesdames … et Messieurs … vous les attendiez tous … Leeeeees Trentenaiiiiiiiiires biennnnn tassééééééés !
La Clameur de la foule fait vibrer tous les environs, Johan en a la chair de poule, Stéphane en battant les premières mesures déclenche l'hystérie du public, il est survolté et entraîne avec lui le public qui tape des mains, reconnaissant aussitôt leur premier succès « Philosophie exacerbée ». Le technicien fait signe à Johan que c'est à lui. Il inspire profondément, ferme les yeux et lance le premier accord comme une question posée à la prime solitude de la batterie, lui répondant par une invitation à la rejoindre et laisser les cordes exprimer leur nature torturée, le solo de Johan électrise les lieux mettant quelque peu en sourdine la frénésie de la batterie, Johan reste les yeux fermés, le front plissé, l'oreille droite accolée au manche de la guitare, il est déjà en âge, c'est sa caractéristique principale, rejoignant enfin Stéphane au centre de la scène, ils entament tous deux leur mélodie, ils ralentissent la cadence pour laisser place au dernier homme, les premières notes de la basse pose la même question précédente où la réponse est identique, l'invitation est encouragée autant par le public que les instruments, la foule est en liesse dès les premières paroles qu'entonnent Lilian, la communion est totale.


Une pensée traverse l'esprit de Johan :
- Je n'ai vécu que pour çà !
Le morceau arrive à sa fin lorsque Johan perçoit un bip désagréable et persistant, il essaye discrètement de savoir d'où il provient mais ne le découvre pas, plus la musique s'estompe plus le bip est fort.
- Non, pas çà !! Pas maintenant !!!
Et Johan se réveille, il est 6 h 30, en attendant de devenir les trentenaires bien tassés, il doit prendre le RER pour aller bosser. Mais à chaque fois qu'il ferme les yeux il peut sentir l'ambiance électrisée d'une foule conquise par ses solos.

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Rappel des éditions précédentes :

[Ex Libar 1] Thème : alpha et omega, textes et résultats
[Ex Libar 2] Thème : Arrêt sur image !, textes et résultats
[Ex Libar 3] Thème : les 7 péchés capitaux, textes et résultats
[Ex Libar 4] Thème : les Contes de fées, textes et résultats
[Ex Libar 5] Thème : Le crime presque parfait, textes et résultats
[Ex Libar 6] Thème : Miroir, textes et résultats
[Ex Libar 7] Thème : La Perte, textes et résultats
[Ex Libar 8] Thème : La galerie de portraits, textes et résultats
[Ex Libar 9] Thème : l’amour impossible, textes et résultats
[Ex Libar 10] Thème : Première fois, textes et résultats
[Ex Libar 11] Thème : L'Autorité, textes et résultats
[Ex Libar 12] Thème : combat entre Le Bien Et Le Bien, textes et résultats
[Ex Libar 13] Thème : Un bon verre de vin, textes et résultats
[Ex Libar 14] Thème : Drôle de Monologue, textes et résultats
[Ex Libar 15]Thème : Super-Héros contre Super-Vilains, textes et résultats
[Ex Libar 16] Thème : La disparition, textes et résultats
[Ex Libar 17]Thème : Le tueur de Bartown, textes et résultats
[Ex Libar 18]Thème : Un personnage récalcitrant, textes et résultats.
[Ex Libar 19] Thème: Les cercles, les textes, les résultats.
[Ex Libar 20] Thème : Huis clos dans un transport, les textes, les résultats.
[Ex Libar 21] Thème : L'offrande musicale, Texte et résultat.
[Ex Libar 22] Thème : Les jeux d'argent, les textes, les résultats.
[Ex Libar 23] les textes, les résultats.
[Ex Libar 24] Thème : "Et si on se faisait un petit concert… ? Hein, après tout… pourquoi pas", les textes : Ici même.

Editions spéciales :
[sEx Nibar 1] Thème : pizza sex entre Joliens et Joliennes !, textes et résultats
[sEx Nibar 2] Thème : pizza sex entre Joliens et Joliennes !, textes et résultats
J'ai voté pour le deuxième texte.

L'histoire du premier est sympa, bien que un peu tirer par les cheveux (capilotractée ), mais la façon de nous la présenter (sous forme d'un dialogue) est bien.
L'histoire du second est plus classique, la présentation plus académique, mais la chute plus inattendue. Durant toute sa lecture, j'avais un léger penchant pour le premier, mais la chute du second texte m'a fait changer d'avis.
Dommage TheYoMan, tu as publié de cocher l'option sondage public, comme cela se fait depuis longtemps déjà.




Le premier texte pourrait, à mon humble avis, être largement amélioré : le dialogue est parfois longuet, et l'histoire pas très réaliste. Mais malgré cela, ce texte m'a plu, il est vivant, on a envie de savoir ce qui va se passer.


Le second texte, il a ceci d'intéressant, toujours à mon humble avis, d'être un rêve sur deux niveaux. Le rêve de révolution, d'un groupe musical, le rêve d'un groupe musical, par le personnage principal. J'aime bien l'idée. Mais je n'aime pas trop ce genre de forme, où il n'y a que des descriptions et pas d'histoire.

Je vote pour le 1.
honnetement. les deux textes se valent... donc je vote pour le troisieme.

A part ca, j'aime bien le UN sauf qu'on sait pas qui est la personne qui veut violer le chanteur et lui pose des questions à la " rick hunter":

-cest toi qui chante et qui me reveille tous les matins. Avoue ou je te bute!
Mais non , cest pas moi. Je tle jure!
-quel est l'empafé qui me reveille à 5heures tous les matins? gné?
Cest pas moi!! Promis juré si je me mens je vais en enfer. REGARDE ! j'ai cloué 12 matelas sur les murs pour pas qu'on m'entende chanter. Du Dunlopillo.
-Arf, du Dunlopillo, les matelas les plus insonorisants... Ok je te laisse tranquille...

-Ouais merci , je suis sauvé. Jesus que ma joie demeure! je suis sauvé!!!!
Et ce trou béant dans ton systeme anti-fuite?
Ou?
-Là, devant la porte...
Là? Arf! Une mite des lits! Arf, je... j'avais vaporisé tous mes matelas avec du Spontex "anti-mite des lits". Je comprends pas...
-Et tu as bien acheté du spontex "Pour lit dunlopillo"?
Arf non, j'ai acheté du "Made in china" : Spontexina".
-Tes mort...
Arf.
..
.
je suis mort.Arf. [... ]

-Bien fait pour ta gueule. Au moins, je vais dormir la conscience tranquille.

[Mon oeil ], tu vas faire des cauchemars tous les jours en me regardant chanter et mourir. HIHI, j'ai gagné. Hihi.( le hihi, cest une onomatopée qui rend le scenario de l'histoire plus realiste)
-Arf.
..
.
Putain, 4 balles pour l'achever. SHUT UP! .. Tiens Deux de plus.
.



Le DEUX a été saboté par sa chute trop classique et en plus , je pense qu'il ma piqué ma chute de l'ex-libar n23 ou ,rappelez-vous, mon personnage jouait avec le notaire et, cedit notaire avait fait un mauvais reve. Donc , cest un plagiat declaré et pompeux. Je le consigne dans un coin de ma memoire emmentale pour revanche future.

Bref, j'aime bien le UN mais je vote le DEUX car j'ai bien aimé le passage descriptif sur les instruments.
Alors avant tout, merci aux deux gens qui ont proposé des textes J'espère que cela vous a plu.

Quand j'ai proposé ce sujet, j'ai réfléchi à ce que j'aurais été susceptible d'écrire. Et je me suis rendue compte qu'il y avait pas mal d'espace. C'est un peu la raison d'être des exemples que je donne dans le sujet. Pour bien montrer que le but, c'était de viser large.

J'avais donc quelques idées, et j'avais envie... de voir celles que je n'avais pas eues, d'être surprise. Et ça a été le cas. Plus, cependant, par le premier texte que par le second. Et c'est pour cela que mon choix se tourne vers le texte 1.

En vous remerciant encore.
Citation :
Publié par Amon Ré
je pense qu'il ma piqué ma chute de l'ex-libar n23 ou ,rappelez-vous, mon personnage jouait avec le notaire et, cedit notaire avait fait un mauvais reve. Donc , cest un plagiat declaré et pompeux. Je le consigne dans un coin de ma memoire emmentale pour revanche future.
Nan mais t'as pas inventé l'eau chaude mec.
Et hop, un piti up pour permettre à ceux qui n'ont pas encore voter mais qui souhaiteraient le faire et bah... de le faire - ça tombe bien.

Et n'hésitez pas à laisser un petit mot pour donner les raisons de votre vote
Texte 1 : Une ambiance étrange se dégage du texte allié à ce concert en solo dans tous les sens du terme, de ce fait l'accroche tient jusqu'au bout.

Texte 2 : Avec ce rêve on ne sait pas si les trentenaires parviennent à changer le monde, tout est dans l'excès et la démesure on se sent moins impliqué qu'avec le personnage principal du premier texte.

J'ai donc voté pour le premier.
Je trouve le premier texte 'atchement bon dans l'idée, même si je n'aime pas le langage soutenu du dialogue, déclamer "Vous ne tirerez pas le récit de ma personne !" sous la colère demande une sacrée dose d'auriculaire levé. En revanche, je ne vois pas bien ce que peut bien vouloir signifier la chute de l'histoire.

Le second, le "ce n'était qu'un rêve", le poncif extrême des textes courts et autres nouvelles doit être beaucoup mieux amené/exploité que ça pour valoir le coup.

Premier donc.
J'ai vraiment beaucoup accroché au premier, l'ambiance est vraiment...agréable.
Le deuxième m'a paru beaucoup plus... banal ? Je sais pas trop si c'est le mot qui conviendrait à mon ressenti.
Donc j'ai voté pour le texte 1.
En lisant le texte 1 je vois une histoire, une intrigue ; quelque chose est raconté et m'a donné envie de connaître la fin.

Le texte 2, hélas, ne me raconte rien. Il ne me touche pas. Maintenant ça ne veut pas dire qu'il n'est pas bien écrit. Mais ce qui y est raconté ne m'intéresse pas.

Le 1 donc.
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