[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires

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Ca me fait penser à cette interview du coup :

L'interview est en 2006, A 5Min20, il parle de ces réserves qui devraient arriver a bout en 2009/2010 d'après son enquête.

D'après lui, tout les chiffres concernant le pétrole sont faux, que ce soit les chiffres des compagnies ou les chiffres des états producteurs.
Rien de vraiment nouveau; tous les spécialistes que j'ai entendu s'exprimer sur le sujet partageaient cet avis.
Par ailleurs les réserves de l'OPEP sont bidonnées et ça aussi tout le monde le sait. Faut jamais oublier qu'à l'origine les quota de production des pays de l'OPEP étaient largement basés sur leur réserves officielles.

Enfin, ce que ne montre pas ton graphique c'est que les prix de production vont augmenter et que la demande va exploser.
Citation :
Publié par Soumettateur
Rien de vraiment nouveau; tous les spécialistes que j'ai entendu s'exprimer sur le sujet partageaient cet avis.
Par ailleurs les réserves de l'OPEP sont bidonnées et ça aussi tout le monde le sait. Faut jamais oublier qu'à l'origine les quota de production des pays de l'OPEP étaient largement basés sur leur réserves officielles.
Ce qui est nouveau, c'est que même les gens de l'IEA s'y mettent. C'est un des sujets que je considère sous représenté dans le débat public, alors qu'entre la possible reprise économique, le problème du CO2 et le début du déclin de la production, il serait temps que les citoyens s'emparent de la question puisque l'action des gouvernements est absolument ridicule par son manque d'ampleur.

Citation :
Enfin, ce que ne montre pas ton graphique c'est que les prix de production vont augmenter et que la demande va exploser.
C'est pas "mon" graphique, mais celui de l'agence, et j'ai mentionné aussi l'augmentation inéluctable de la demande et des coûts (faut des centrales nucléaires pour extraire le pétrole des sables bitumineux)
Ben les conséquences Aloïsius tu les donne déjà dans ton premier post. Pour une civilisation (le terme est vraiment plus large, parce que à part les tribus reculées, on est tous logés à la même enseigne) basée sur le pétrole, la fin du pétrole bon marché aura des conséquences cataclysmiques.

Regarde avec un pétrole culminant à 150$ le baril: les compagnies aériennes font leurs premières pertes majeures, les pays étrangers dont l'économie est axée autour du tourisme se cassent la gueule (vu que bcp d'entre eux sont à l'autre bout du monde), les financiers se tournent vers d'autres valeurs pour la spéculation ("hohoho, joyeuses émeutes de la faim"), les pêcheurs/routiers/voituriers se retrouvent sinistrés, etc.

A un moment je pensais que ça foutrait la merde pour l'agriculture mécanisée (le truc qui, boarf trois fois rien, a multiplié les rendements agricoles par tête de pipe de 300, ce qui nous permet de nous nourrir à pas cher et de faire tourner le reste de notre économie), mais les agriculteurs peuvent utiliser leur propre carburant pour faire tourner les tracteurs. Et je le répète: les bio carburants, du moins en France, c'est bien, car ça permet de recycler une partie de la production qui partirait aux égoûts ou à l'incinérateur... par contre, pour les pays en voie de développement, c'est l'enfer (disparition programmée de l'orang-outan, toussa).

Mais que se passera-t-il quand le monde roulera électrique? Ben faudra bien alimenter ce gentil petit monde en jus: sans pétrole à pas cher, certains pays vont sans doute faire des investissements dans le nucléaire... hors là aussi l'uranium facilement extractible est plutôt rare. Nous autres Français allonss cesser de faire les malins quand il y aura douze autres pays à négocier avec le Niger... Et je prédis donc quelques guerres civiles dont l'enjeu sera l'accès à ces ressources.

Mais revenons au pétrole, parce qu'il est pas encore fini. Certains pays, et là je pense à l'Iran, sont assis sur une mine d'or mais faute d'investissements (qui augmenterait la production, donc baisserait la rentabilité pour eux) la production est à donf'. Et si ces pays, je pense toujours à l'Iran, venaient à poser une menace "internationale" - style arme atomique, nous ferions quoi? Vous allez me dire, c'est Obama qui est aux commandes, mais avant Bush jr c'était Clinton à la Maison Blanche, et après les accords d'Oslo et le Kosovo (ou, même si on a merdé, on a évité des exterminations réciproques), on imaginait pas hériter d'un énergumène comme Bush et toute sa clique. Donc après Obama (qui cristallise pas mal de passion là-bas), on sait pas qui on va avoir... et qui dit guerre du pétrole dit explosion des cours (et déstabilisation de la production locale pendant des années).
L'ingérence va connaître de nouvelles heures de gloire, et l'Afrique va en prendre plein la gueule.

Les pays qui n'auront:

- pas assez investit dans des énergies alternatives (vous pensez éolienne, biomasse ou géothermie? j'y pense aussi mais j'ai d'abord en tête la fusion pour ce qui production électrique de masse et stable, et ça c'est pas prêt d'être opérationnel - on va en chier pour 20 ans sans pétrole avant d'avoir une centrale qui fonctionne, si même c'est possible)
- pas assez réduit leur consommation de pétrole - dans tous les domaines : les plastiques, les carburants, la chimie (problèmes en vue pour les fabricants de produits phytosanitaire et par ricochet ceux qui les utilisent), le transport via une réduction du parc auto et un développement supplémentaire des transports en communs

vont se retrouver comme des cons./end of pavé, et j'en suis qu'au début
Citation :
Publié par Aloïsius
Ce qui est nouveau, c'est que même les gens de l'IEA s'y mettent. C'est un des sujets que je considère sous représenté dans le débat public, alors qu'entre la possible reprise économique, le problème du CO2 et le début du déclin de la production, il serait temps que les citoyens s'emparent de la question puisque l'action des gouvernements est absolument ridicule par son manque d'ampleur.
Le problème c'est que, comme pour tous les sujets mêlant des problématiques techniques et économiques stratégiques, les informations fiables ne sont à peu près pas disponibles pour les personnes extérieures au secteur concerné, même en cherchant bien.
Moui enfin Soumettateur, on parle pas d'un sujet style "l'agriculture bio peut-elle sauver le paysan français" (ben ouais, c'est un problème complexe où il faut quelques notions de pleins de disciplines pour comprendre), mais bien "euh ben, avec un pétrole à 300$+, on fait comment?"

Et là, à part supprimer la sécurité sociale et investir cette tune dans la fusion/géothermie/randomtechnology, l'habitat et les transports, on est mal
On parle aussi de l'évaluation des réserves actuelles et à venir, ainsi que de leur coût d'exploitation. C'est pas du tout des sujets simples et c'est pas des sujets sur lesquels les spécialistes du secteurs, qui sont les seuls à posséder la vraie information, ont l'envie ou le droit de se répandre dans les média.
Citation :
Publié par Gebreth
Regarde avec un pétrole culminant à 150$ le baril: les compagnies aériennes font leurs premières pertes majeures, les pays étrangers dont l'économie est axée autour du tourisme se cassent la gueule (vu que bcp d'entre eux sont à l'autre bout du monde), les financiers se tournent vers d'autres valeurs pour la spéculation ("hohoho, joyeuses émeutes de la faim"), les pêcheurs/routiers/voituriers se retrouvent sinistrés, etc.
C'est pour ça que cette histoire de taxe carbone, ou en tout cas de prix de l'essence, aurait été importante à faire sérieusement - ie avec une très lourde augmentation progressive afin que les gens se prennent une baffe contrôlée au lieu d'une énorme baffe qui ne prévient pas.

Sinon, certaines conséquences ne sont pas si graves quand on y pense : les compagnies aériennes par exemple. On ne pourra plus faire son aller-retour Paris-New York dans sa semaine, et alors ? Quant aux vacances en Tunisie à 300€ la semaine... c'est le moment d'en profiter. Dans un monde énergétiquement vertueux, on ne prend pas l'avion.

Enfin, je suis assez d'accord à propos de la disponibilité des chiffres représentatifs du soucis. Mais les déclarations des experts, ça fait longtemps qu'on en a. La disponibilité qui manque, c'est surtout cette de l'intelligence du public qui préfère se mettre des oeillères et se raccrocher aux quelques discours rassurants parmi tous ceux qui annoncent que la situation craint.
Citation :
Publié par Aloïsius
Ce qui est nouveau, c'est que même les gens de l'IEA s'y mettent. C'est un des sujets que je considère sous représenté dans le débat public, alors qu'entre la possible reprise économique, le problème du CO2 et le début du déclin de la production, il serait temps que les citoyens s'emparent de la question puisque l'action des gouvernements est absolument ridicule par son manque d'ampleur
Est ce que c'est pas une variante de l'autruche qui se cache la tête dans le sol pour ne pas voir un problème ? Je veux dire, le pétrole très cher, ça remet en cause les fondements même de notre société.

Et les vacances aux USA, pour moi c'est un détail, certains effets auront imho beaucoup plus d'impacts. Notre modèle d'urbanisation : quid des gens qui font 1h de voiture tous les jours pour aller travailler ? Quid du "rêve" pour une part importante de la population de l'habitat individuel avec ses 800m2 de jardin, obligeant à utiliser la voiture pour quasi tous les déplacements ?

Les réponses technologiques n'étant pas (encore ?) là - du moins pour la voiture individuelle- est ce que les gens ne préfèrent pas éluder le problème, en croisant les doigts pour que la science trouve une réponse, mode "de toute façon moi à mon échelle je peux rien y faire".
Un paquet de gens ne cherchent pas de solutions à un problème qui ne se pose pas. Transports en commun, covoiturage, huile de mollet..
J'hallucine tous les jours devant le nombre de personnes seules dans leur voiture, dans les embouteillages du matin et du soir, alors qu'elles font des trajets probablement très proches.

Pour répondre à la question d'Aloïsius, le gouvernement qui tentera de prendre le taureau par les cornes sera vu comme un oiseau de mauvaise augure au mieux, comme un gouvernement voulant faire régresser les conditions de vie au pire. Dans tous les cas il ne risque pas d'être (ré)élu, ce qui est tout de même le soucis principal des gouvernants. Les périodes de temps de l'écologie et de la politique sont à mon sens trop différents à l'heure actuelle pour vraiment s'y soucier à une échelle nationale.

Surtout que si un pays prend les devant, et se prive dans l'immédiat de certains avantages liés au pétrole et aux énergies bon marché, il se mettra en situation de faiblesse et n'aura aucune garantie d'en retirer les fruits dans l'avenir.
Il y a des mesures sous couvert de lutte contre la pollution/le réchauffement climatique, accès au centre-ville payant, circulation alternée, taxe carbone, etc...

Sinon on a quand même eu De Gaulle qui a développé le parc nucléaire français quand personne n'y croyait, avec les problèmes que l'on sait mais il a quand même assuré notre indépendance énergétique, il n'y a eu qu'à voir la tête des allemands quand Poutine leur a coupé le gaz.
Citation :
Publié par kermo
Un paquet de gens ne cherchent pas de solutions à un problème qui ne se pose pas. Transports en commun, covoiturage, huile de mollet..
J'hallucine tous les jours devant le nombre de personnes seules dans leur voiture, dans les embouteillages du matin et du soir, alors qu'elles font des trajets probablement très proches.
Pour pas mal de personnes (dont moi), le covoiturage est peu aisé à mettre en place sur des bases régulières. Je fais des horaires décalées, soit une fenêtre le matin, la journée ou l'après midi jusqu'à h.

Le covoiturage a besoin de stabilité pour être vu et pratiqué comme une solution efficace. Néanmoins, je me permettrais de tempérer mon avis et le tiens, car depuis une certaine grève d'importance, le covoiturage est passé dans les usages, du moins en période de problèmes (et l'absence de pétrole/énergie sera un problème permanent ).

Si quelqu'un a l'idée de créer un site communautaire et de faire un buzz site Youtube ou Facebook (et pourquoi un partenariat avec ce dernier et Twitter), qu'il le fasse

EDIT@Olblach: un problème de nos politiquers déficitaires, c'est que l'état est incapable de d'investir massivement pour compenser ces décisions coercitives. Certaines politiques locales vont dans le bon sens (ex: tram à Paris et RER qui fait le tour de la proche banlieue) mais se sont toujours retrouvé en but à "certaines" autres politiques locales (regardez vers l'ouest de Paris et vous saurez de qui je parle). Espérons que ça change bientôt, où on en a pour quarante ans à prendre des décisions potables.
EDIT2: et parce que le nucléaire requiert une matière première, non, notre indépendance énergétique n'est pas assurée. Si tout le monde se mettait au nucléaire en lieu et place du pétrole/charbon, on aurait aussi froid l'hiver que tout le monde - même si je dois accorder à De Gaulle que c'était bien joué de sa part (décidément!) et qu'il nous a donné un peu de temps. A nous de l'utiliser.
Citation :
Publié par Aloïsius
Après ce bref exposé, quelques pistes de réflexion, suggestion de débat :
1) Quelle est la validité des différentes thèses sur le pétrole dont on disposera dans les années à venir ? business as usual ou choc pétrolier ?
2) Que font concrètement les gouvernements, les entreprises, les particuliers pour préparer cette mutation ? Quelles sont les pays ou les sociétés qui s'y préparent le mieux, quels sont ceux qui vont en prendre plein la gueule ?
3) dans l'hypothèse d'une envolée brutale des prix d'ici 5 ans (disons, 300 dollars le baril en 2015 par exemple), quelles seraient les conséquences économiques et géo-politiques à court terme ? Comment gérer -à l'échelon national et européen- ces conséquences immédiates ?
1- La seule certitude qu'on a, c'est que les réserves ne peuvent QUE s'amoindrir, et que par conséquent, le temps du pétrole "pas cher" que nous avons connu est révolu. On s'étonnait il y a quelques mois que le baril puisse atteindre les 100 $, mais dans quelques années, ça sera un prix tout à fait bon marché par rapport aux prix en vigueur. Quand bien même on trouverait de nouveaux gisements, ils ne sauraient renverser une tendance aussi lourde.
Pour les pays producteurs, la règle semble demeurer : continuer à se goinfrer tout en réinvestissant dans d'autres activités (exemple des pays du Golfe, qui se diversifient rapidement depuis des années et s'orientent vers le tertiaire financier et le tourisme haut de gamme, comme Dubaï), et en gérant le manque sur le long terme pour bénéficier le plus longtemps possible de la rente pétrolière en la faisant fructifier (maintenir le niveau de revenus en trouvant des solutions pour le futur). Mais ils sont soumis à des contraintes internes fort variables (les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, l'Irak, la Russie ou le Venezuela ne sont pas comparables et ne profitent pas tous de la même manière de la rente pétrolière).
2- Ceux qui en prendront plein la gueule sont ceux qui sont les moins diversifiés, qui n'ont pas aujourd'hui les moyens de préparer l'avenir du fait de contraintes internes fortes, qui ont des réserves insuffisantes pour avoir le temps de préparer l'avenir, et qui ont des structures d'Etat ou privées suffisamment incompétentes pour faire des choix durables et bénéfiques (il me semble que l'Algérie est en plein dans ce schéma).
Les gagnants dans les pays de l'OPEP sont ceux qui à l'inverse seront les plus diversifiés et les mieux formés, et qui sauront utiliser leurs ressources pour préparer l'avenir de leur population et régler les problèmes internes (utiliser l'argent du pétrole pour moderniser le pays et le doter d'infrastructures efficaces).
Ceux qui peuvent s'en sortir aussi sont ceux qui sauront trouver des solutions alternatives, notamment les pays agricoles qui produisent des biocarburants (Brésil). Moins dépendants au pétrole, ils passeront plus facilement le cap de l'après pétrole, et sauront proposer rapidement des solutions à d'autres pays demandeurs. Mais à long terme, le problème ne sera pas réglé pour autant (le Brésil détruit sa forêt et ses écosystèmes pour produire des biocarburants, mais ça ne résout pas pour autant les inégalités sociales du pays).
L'après- pétrole peut redonner aux pays européens une seconde jeunesse. D'un haut niveau technologique, nous pouvons trouver des solutions durables dans le domaine des énergies renouvelables (solaire par exemple) ou dans l'énergie nucléaire. Mais nous le sentirons passer un temps du fait de notre dépendance au pétrole (civilisation de l'automobile). Notre réseau de transports en commun peut aussi nous permettre de moins subir cette adaptation difficile.
Un des pays dont on peut penser qu'il sera rudement touché est les Etats- Unis. Mais dans le même temps, ils achètent en masse à l'étranger et préservent depuis longtemps leurs gisements, qui demeurent relativement importants. Quoi qu'il en soit, dans un pays où la consommation et l'individualisme sont érigés en dogme, on voit mal comment ils n'en prendraient pas plein la tronche (du moins, le consommateur lambda).
A long terme, la Chine et l'Inde risquent de voir leur développement sérieusement mis en question. Ils se développent sur le modèle occidental, qui est un modèle fondé sur le pétrole à bas prix. Or, pour eux, c'est un modèle sans avenir sur le long terme. Mais sur le court terme, c'est la clé de leur réussite et de leur développement. Sur le long terme, ils peuvent contribuer à définir de nouveaux modèles de développement, qui ancrerait le monde dans une structure multi- polaire et multi- culturelle : plus d'un milliards d'indiens, qui partent d'un niveau de confort très inférieur aux européens, ça peut aider à consommer différemment et ça peut avoir des valeurs et des comportements dont nous pourrions nous inspirer sur le long terme afin de préserver des équilibres qui sont ceux de la planète.
Une chose certaine en tout cas, les équilibres du monde de 2050 ne seront plus ceux d'aujourd'hui. Non pas que tout sera différent, mais il y aura quand même des ajustements majeurs. D'autant que la question des énergies ne se résume pas au pétrole, suppose celle de la maîtrise des technologies, et celle de l'eau.

En tout cas, il y a une sérieuse réflexion à mener sur nos habitudes de consommation, que nous devrons revoir de fond en comble...

Bon, c'est un peu général, mais bon, j'ai rien d'autre qui me vient là, comme ça.
La future baisse de la production de prétrole ne pourrait-elle pas être comblée, du moins dans un premier temps, par les bio-carburants ? On voit déjà que le SP95 est passé à 10% d'ethanol par exemple. On parle aussi des algues qui ont très bon rendement...
Citation :
Publié par kermo
Un paquet de gens ne cherchent pas de solutions à un problème qui ne se pose pas. Transports en commun, covoiturage, huile de mollet..
J'hallucine tous les jours devant le nombre de personnes seules dans leur voiture, dans les embouteillages du matin et du soir, alors qu'elles font des trajets probablement très proches.
Mouais, si ces solutions alternatives sont applicables dans certains cas, m'est avis que dans de nombreux autres cas il faudra revenir à une solution plus classique d'un travail plus à proximité du domicile. Les transports en communs pour les larges banlieues pavillonnaires qui ont une densité d'habitants assez faible sont assez peu pratiques par exemple.
Citation :
Publié par Louis la Brocante
La future baisse de la production de prétrole ne pourrait-elle pas être comblée, du moins dans un premier temps, par les bio-carburants ? On voit déjà que le SP95 est passé à 10% d'ethanol par exemple. On parle aussi des algues qui ont très bon rendement...
Ca s'appelle déshabiller Paul pour habiller Jacques, si tu veux voir revenir les émeutes de la faim c'est le meilleur moyen, et le plus direct.
Citation :
Publié par Vonwen
Ca s'appelle déshabiller Paul pour habiller Jacques, si tu veux voir revenir les émeutes de la faim c'est le meilleur moyen, et le plus direct.
C'est pas comme si on se souciait déjà des pays sous-développé en même temps
Sauf que c'est une très grave erreur de croire que ça ne toucherait que les pays sous-développés. Ce qui est déjà grave en soi, mais si le prix des pates double ou triple on le sentira passer aussi.
Et du reste, l'Italie (chez nous quoi) a pas mal senti passer la hausse spectaculaire des pâtes à cette époque...

A part ça, d'accord avec Toutouyoutou. Et devinez ce qu'on pourra faire tant que la bande du 92 sera au pouvoir?
Quand je vois que renault a déja trouvé comment avoir des batteries lithium rechargeables à l'infini sans perte de capacité en si peu de temps (ce sera utilisé pour les prochaines voitures éléectriques), je me dis qu'avec un minimum d'investissement, on arrive à beaucoup.
Si depuis les années 70 on avait réfléchit à autrechose qu'au pétrole...
Mais avec des si...
La technologie du lithium est déjà limité par la quantité disponible (et comble de l'horreur, c'est l'infâme gauchiste Morales qui tient les cordons ) mais si le recyclage est maîtrisé ça sera quand même un grand pas en avant.
Citation :
Publié par cfc
Quand je vois que renault a déja trouvé comment avoir des batteries lithium rechargeables à l'infini sans perte de capacité en si peu de temps (ce sera utilisé pour les prochaines voitures éléectriques), je me dis qu'avec un minimum d'investissement, on arrive à beaucoup.
Si depuis les années 70 on avait réfléchit à autrechose qu'au pétrole...
Mais avec des si...
Bof, tout ça, c'est du mytho, la réalité, c'est qu'il y a des principes de combustions qui permettent de mélanger l'eau à l'essence. On consomme 20% de moins, l'impact sur le CO2 est encore plus fort et le taux d'émission de certaines particules polluantes est réduit à 0.01%.

En même temps c'est un peu comme les agro carburants, je sais pas si utiliser l'eau comme élement d'une combustion est une très bonne idée.
C'est l'Estonie qui produit le plus de schiste bitumineux aujourd'hui (mais ils doivent en avoir moins que les USA vu la taille de leur territoire ), autant faire des réserves de suite
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Bof, tout ça, c'est du mytho, la réalité, c'est qu'il y a des principes de combustions qui permettent de mélanger l'eau à l'essence. On consomme 20% de moins, l'impact sur le CO2 est encore plus fort et le taux d'émission de certaines particules polluantes est réduit à 0.01%.

En même temps c'est un peu comme les agro carburants, je sais pas si utiliser l'eau comme élement d'une combustion est une très bonne idée.
Ouhaha zangdar c'est de l'ironie j'espere?
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