[Event RP] L'inconnue

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Opératives,

Depuis quelques jours, un étrange personnage fait parler d'elle dans la Matrice. Ne connaissant pas encore son identité, certain l'ont surnommé l'Inconnue.

Un de nos serveurs de décryptage de la Matrice a put tirer ce cliché.
http://www.jackinthematrix.info/portedoc/contenu/StrangeReporter/PrivateEvent/LMDL/Inconnue.png

Nous demandons à tous les opératives ayant des informations sur elle de nous en faire part ici même. Pour votre sécurité, veuillez ne pas prendre de risques inconsidérés.

Ewan Stanford
- Capitaine du Loup de Mer -
Etant trés Rp des que j'entrerait dans la Matrix je partirais a la recherche de cette personne peut affilée a des agent dans tous les cas j'aurais besoin d'aide pour arreter cette personne que nous nommeront ultimate lapinou
[Rp] Rapport d'Uhlek du 020908
Rapport d'enquête sur Agression Redpill.
Date : 02/09/08 MCT
Sujet : Zek Braham - « Uhlek » (intervenant numéro 3)
Rapport validé.




La pièce ne comportait qu'une table, deux chaises inconfortables et une lampe qui projetait une lumière blafarde dans la pièce. La seule chose qui montrait que la pièce n'était pas une cellule était la petite fenêtre qui donnait sur la rue. Uhlek se tortilla sur sa chaise en regardant autour de lui. Mis à part une carafe d'eau et deux verres sur la table, ainsi qu'un épais dossier, il n'y avait rien d'inhabituel et il commençait à s'impatienter. Il toussota légèrement, et son interlocutrice se décida enfin à parler.


« Très bien, Mr Braham nous allons donc récapituler depuis le tout début afin d'entendre et de confirmer votre version de ce qui s'est passé hier. »


Uhlek répondit un peu sèchement. « Vous avez mon rapport et je pense que vous avez ceux des autres, je ne vois... »


Elle le coupa d'un signe de la main puis reprit.


« Donc, tout a commencé, où et à quelle heure? »


Uhlek maugréa mais répondit quand même.


« C'était à Achan central, j'y suis arrivé vers hum...disons 21h30 MCT et je suis tombé sur Enilba qui était en train de discuter avec une femme que je n'avais jamais vu et alors... »
« De quoi avait elle l'air au juste? »


Uhlek leva les yeux au ciel.


« Je n'ai pas vraiment regardé, je suis partit aussitôt pour ne pas déranger, au cas où, et je suis revenu après m'être changé, afin de suivre un peu les... »


Elle le coupa une nouvelle fois.


« Très bien, nous avons bien compris pourquoi vous êtes revenu...mais que savez-vous des personnes qui étaient là à ce moment là et après ce moment là? »


Uhlek se renfonça un peu dans son siège, réfléchit quelques secondes puis repris.


« Et bien dix bonnes minutes après, le temps que je revienne aussi discrétement que possible, il y avait toujours Enilba bien sûr, mais son interlocutrice n'était plus là...par contre il y avait Intamin qui sert sur le même vaisseau que moi et que je vois donc assez régu... »


« Oui, nous le connaissons, ensuite? »


Uhlek grimaça.


« Si vous arrêtez de me couper la parole tout les dix secondes, je vais peut-être pouvoir y venir. »


Elle ne répondit pas, et après une minute de silence à la regarder droit dans les yeux Uhlek haussa les épaules et repris.


« Donc il y avait deux autres personnes que je n'avais jamais vu. A ce jour je ne connais le nom que d'un seul, mais j'y reviendrais par la suite. Il y avait l'air d'avoir une dispute, et ça a vite dégénéré avec une sortie d'arme, des menaces, enfin, les choses habituelles. »


Son interlocutrice ouvrit un dossier devant elle et elle commença à feuilleter un rapport; Uhlek se dévissa le cou en essayant de voir ce que c'était. Elle ferma le dossier quand elle le vit presque penché à moitié sur la table et lui demanda:


« Vous voulez un verre d'eau ou quelque chose à boire? »


Uhlek lui envoya un immense sourire hypocrite et lui répondit:


« Non merci ».Tout en pensant intérieurement “Tu me pend le chou là”


Elle rouvrit le dossier et lui glissa une feuille devant les yeux, il s'agissait d'un rapport de l'intelligence Zioniste sur une personne recherchée, et il y avait une photo sur la missive.


https://forums.jeuxonline.info/showthread.php?p=16864177






« vous reconnaissez cette personne? »


Uhlek regarda la photo attentivement.





http://www.jackinthematrix.info/portedoc/contenu/StrangeReporter/PrivateEvent/LMDL/Inconnue.png



« Ca ressemble à la femme d'hier oui, mais je n'en suis pas sûr... »


Elle referma le dossier.


« Aucune importance pour le moment, ce n'est pas pour ça que nous sommes ici ed toute façon. Vous voulez garder la photo? »


« Non merci, par contre j'aimerais vraiment savoir ce que je fais ici... »


Elle se servit un grand verre d'eau et le regarda fixement. Uhlek se sentait chaque minute un peu plus mal à l'aise.


« Et bien l'une de nos recrues a été la victime d'un acte très grave, et nous analysons tout ce que nous pouvons et trouvons ed cet événement afin de savoir pourquoi, comment, et surtout pour qui... »


Uhlek éclata de rire à la grande surprise de jeune femme.


« La victime...et bien, on se demande bien dans quelle catégorie vous me ranger dans cette affaire? »


Le sourire glacial qu'elle lui adressa lui coupa toute envie ed de rire tandis qu'elle reprenait.


« A vous de nous le dire..alors? Que s'est t'il passé ensuite? »


Uhlek repris son récit plus sérieusement, et son interlocutrice commença à prendre des notes.


« Donc quand j'ai vu que ça commençais à chauffer, je me suis un peu écarté de tout le monde et j'ai lancé une procédure de transport rapide à ma position, afin de sortir Enilba des pattes de ces types. »


« Vous ne savez donc pas pourquoi à ce moment là, il le cernait, ni pourquoi il le menaçait? »


Uhlek croisa les jambes et appuya bien soigneusement ses mots.


« Je ne le savais pas, et je m'en FOUTAIS, nuance, j'ai vu un danger pour l'un des nôtres, j'ai agi en conséquence. Intamin à beau être très doué, le combat n'est pas mon point fort, et Enilba est encore trop inexpérimenté pour pouvoir s'envoyer deux molosses au corps à corps...maintenant si vous commencez à m'emmerder sur ce... »


Elle leva la main afin de le calmer.


« C'était une simple question, Mr Braham, une simple question, je dirais vu la situation que ce n'était pas trop mal joué...et après? Que s'est t'il passé? »


Uhlek se retrouva bouche bée, et se sentit un peu stupide. Il reprit vite contenance et continua:


« Euh...oui donc, nous avons..et bien pris la fuite bien entendu, et nous avions prévu une sortie de la Matrice dans le quartier International après avoir passé plusieurs Hardlines histoire d'être sûr de ne pas être suivis et d'éviter de montrer notre point de sortie à ce moment là...enfin procédure, procédure...mais l'un des types nous as retrouvé pratiquement immédiatement après la première hardline. »


« Une idée de comment il a fait? »


Uhlek secoua la tête.


« Non et j'aimerais bien le savoir, il nous a pris complètement par surprise, Enilba a juste eu le temps de s'enfuir en sautant sur le toit de l'immeuble d'en façe, et moi, j'ai tenté de le retenir... »


« Enilba? »


« Mais non voyons, l'autre, et ce n'est pas la meilleure idée que j'ai eu... j'ai été complétement stupide...»


« Expliquez? »


Uhlek fit la moue.


« Bah pour parler poliment, il m'a mis une raclée. Je ne suis pas très fort en combat, je soigne plus qu'autre chose en temps normal, mais LUI par contre... »


« Quoi lui? Vous parlez de votre agresseur? Vous avez une précision à apporter sur lui? » Elle continuait d'écrire.


« Et bien il sait très bien se battre...J'ai gagné trente secondes maximum afin de me faire étaler comme un minable par ce type et son arme...puis il m'a laissé là à moitié mort par terre et il est reparti tranquillement... »


« Très bien, oui nous avons lu le rapport médical du docteur de l'Epsilon... »


Cette fois, ce fut Uhlek qui l'interrompit pour la corriger.


« MON rapport vous voulez dire, je me suis un peu débrouillé seul, les effectifs de l'Epsilon étant un peu faible en ce moment. »


La jeune femme hocha la tête et esquissa un sourire.


« Oui c'est un autre sujet, donc, côte félé, traumatisme crânien, vous étiez légèrement blessé...certes...et ensuite? »


Uhlek tapa du poing sur la table.


« Légèrement??? Il m'a éclaté et troué la peau avec son arme bordel! »


Son interlocutrice recula rapidement dans sa chaise en levant les mains.


« Oui pardon, je pensais que c'était après que... »


Uhlek se leva à moitié de sa chaise et hurla:


« Non mais vous avez LU mon FOUTU rapport ou pas? »


La femme hocha rapidement de la tête.


« Oui oui, c'était juste pour être sûr de bien tout comprendre. » Elle se redressa et repris plus doucement . Donc après vous avez rejoins Enilba qui vous attendait à la Hardline suivante du plan de fuite...et donc..donc? »


Uhlek grogna en se laissant tomber dans sa chaise et regarda ailleurs.


« Alors et bien je n'étais pas du tout en état de courir et je trainais la patte, alors l'autre enfoiré m'a rattrapé, et m'a téléporté avant que je réalise ce qui se passait. Où il m'a emmené, je n'en sais rien, je suis même encore incapable de vous dire où il m'a emmené. C'était ni plus ni moins qu'une salle d'interrogatoire, pas loin de ressembler à celle ou nous sommes d'ailleur Je pissais le sang au sens propre du terme, et l'espèce de...hum, bon disons pour faire simple qu'il a essayé de m'obliger à contacter Enilba. »


La femme ne releva pas l'allusion à la salle d'interrogatoire, mais continua.


« Très bien, deux questions qui demandent précisions, de quoi avait t'il l'air, et que vous a t'il dit sur Enilba? »


Uhlek se gratta distraitement la tête puis énonça doucement en plissant les yeux.


« Et bien, il était habillé presque comme un agent, mais ça n'en était pas un, enfin je ne pense pas. Il a prétendu être humain, et sur ce point là, je pense que c'était vrai, seul détail, il avait un chapeau...euh...c'est a peu près tout, après ce qu'il voulait d'enilba, je crois qu'il voulait un objet...et que j'étais l'appât... »


La femme croisa les mains après avoir posé son crayon.


« Nous avons réussit à un moment à capter votre code et celui de votre...disons ennemi pour simplifier, après décodage par nos soins, et ça n'a pas été facile je vous le dit, nous avons obtenu cette image. Nous n'avons pas encore trouvé de profil correspondant à lui pour le moment. »


http://www.jackinthematrix.info/portedoc/contenu/StrangeReporter/PrivateEvent/LMDL/A2.JPG



« C'est bien lui oui...et moi d'ailleurs...Hum...je ne souhaite que ça que vous l'identifiez... »




« Vous avez utilisé votre portable pour appeler Enilba, et vous en avez profiter pour lancer la séquence d'urgence n'est ce pas? »


«Uhlek parut surpris.


« C'est vrai! Comme je n'arrivais pas à joindre Enilba, et même si j'avais pu je lui aurait dit de se sauver » ajouta t'il précipitamment devant le regard lourd de la femme « J'ai lancé l'appel, mais j'étais persuadé que le capitaine Kronos93 ne l'avais pas reçu! »


La femme hocha la tête.


« En fait si, les communications normales ne passaient pas, mais nous avons reçu un bout de votre appel d'urgence, qui, même incomplet, a pu nous mener jusqu'à vous, sinon, vous seriez toujours dans le couloir. Et puis nous avons bien reçu cette image, non?»


Uhlek sourit tandis qu'elle rangeait le cliché.


« Ah si vous parlez du couloir c'est que vous avez lu mon rapport ça me rassure. Bon, je disais quoi moi.. ah oui! Donc comme je n'arrivais pas à joindre Enilba, mon kidnappeur m'a collé dans une autre cellule. J'ai essayé de l'énerver un maximum pour voir si il faisait des erreurs, mais il ne s'est pas laissé troubler...et puis de toute façon, à part me faire un garrot et m'écrouler dans un coin de la pièce...enfin passons. »
Elle griffonna quelque chose en bas du dossier.


« Vous pensez donc que cet homme est un humain? »


« C'est ce qu'il prétend en tout cas, mais cet espèce de pourri travaille pour les machines, c'est écoeurant... »


« Ca vous va bien de faire le moralisateur! » répondit la femme d'un ton cinglant.


Uhlek ne répondit pas et accusa le coup. Elle avait touché juste. Le visage de la femme se radoucit et elle repris.


« Très bien, et ensuite? »


Uhlek croisa les bras.


« Et bien, je pense que mon rôle d'appat à bien marché, Enilba est visiblement arrivé dans le même bâtiment que moi. Comment je l'ignore »


« Et ensuite? »


Uhlek se renfrogna.


« Là je ne sais pas trop, j'arrivais à saisir que des bribes de leur conversation, il réclamait quelque chose à Enilba, et il me menaçait dans la conversation. Il a ensuite appelé un autre de ses amis, Skirnir, le seul dont je connais le nom car c'est comme ça que l'autre l'a appelé. . C'est lui qui est venu pour me passer à tabac à coup de pied. »


« Vous étiez dans la même cellule qu'Enilba? »


Uhlek fit signe de la tête que non.


« Bref, ils m'a éclaté la tronche, ce sadique. L'autre n'a pas l'air du genre à se salir les mains...Tout ça pour finir par me mettre inconscient. » Il grimaça à ce souvenir.


http://www.jackinthematrix.info/portedoc/contenu/StrangeReporter/PrivateEvent/LMDL/A1.jpg



« Et c'est tout? »


Uhlek fronça les sourcils.


« Et bien je crois me rappeler qu'à un moment, il m'ont mis quelque chose sur le visage, mais je en suis pas sûr, j'étais vraiment mal en point, le reste, à vous de voir, je ne peux rien dire de plus. »


Uhlek se rappela alors quelque chose.


« Mon portable! Oui je me souviens, je l'ai jeté par terre à un moment! Peut-être qu'il a enregistré quelque chose, il est resté dans la cellule d'Enilba je crois! »


La femme hocha la tête.


« Intéressant, nous creuserons peut-être cette piste...et ensuite? »


Uhlek secoua la tête.


« Et bien quand j'ai repris conscience, Enilba m'a sortit de ma salle, nous avons exploré un peu les lieux en cherchant une sortie...nous sommes tombé dans le couloir dont mon rapport parle, et effectivement, sans une intervention extérieure, nous y serions toujours... »


http://www.jackinthematrix.info/portedoc/contenu/StrangeReporter/PrivateEvent/LMDL/A3.jpg


La femme claqua le dossier sur le bureau et se leva. « Probablement un construct quelconque que nous ne retrouveront jamais... »


Uhlek secoua la tête dépité. La femme repris d'une voix assurée.


« Donc pour résumer, vous avez aidé Enilba à échapper à ses agresseurs, vous avez été blessé, capturé, Mis dans les choux, et c'est a peu près tout ce que vous voyez pour le moent qui pourrait nous aider? Vous n'oubliez rien? »


Uhlek confirma d'un signe de tête.


« Ce Skirnir, celui-là je ne suis pas près de l'oublier lui et ses pompes qui m'ont éclatés les côtes... »


Uhlek leva la tête et demanda.


« Mais vous savez qui sont ces gars, et pourquoi je me suis fait éclaté au juste? »


La femme pris le dossier sous le bras et lui souris.


« Nous vous communiquerons ces informations si nous l'estimons nécessaire... mais pour l'instant, cela ne vous regarde plus. Merci et au revoir»


Elle sortit sans plus de cérémonie.


Uhlek leva les yeux et regarda le plafond. Puis ses yeux tombèrent de nouveau sur la photo de l'inconnue. Il l'a prit, puis après quelques seconde, il la glissa dans sa poche en souriant. Il allait peut-être réussir à obtenir des informations et des réponses tout compte fait, le tout était de se trouver au bon endroit au bon moment..


« Pas comme hier », songea t'il en sortant.






FIN DU RAPPORT
Enilba vient de me fournir son rapport sur des évènements antérieurs et ceux précédents l'interrogatoire d'Ulek. Plusieurs points me parraissent assez importants pour qu'un maximum d'opératives en prennent connaissance :


RAPPORT : #DEMETRIOS-54A103
OPERATIVE : ENILBA

Cela ne faisait pas une semaine que j'étais réveillé que les embrouilles commencèrent. Voici mon histoire (en chapitres).

Chapitre 1 : Un étrange coup de fil

Un soir où je me pavanais dans Tabor Park, mon téléphone sonna. Le numéro était caché mais par curiosité, je décrochai. Au bout du fil la voix d'une femme se fît entendre (femme que je vais appeler pour le rapport « Inconnue n°1 ») Elle me dit qu'une bluepill avait besoin d'aide et que sa vie était en danger. Elle me demanda ensuite si j'acceptais de lui venir en aide. Puisque de toutes façons je n’avais que ça à faire, je lui répondis par l’affirmative. Alors elle me donna quelques consignes : Me rendre au club Parallaxis pour rencontrer ma « cliente », la protéger coûte que coûte et qu’elle ne sache rien sur la matrice. Une fois arrivé tant bien que mal à ce club paumé (excusez l'expression), je me mis à la recherche de la bluepill. L'endroit n'était pas très rempli en raison, je suppose, de l'odeur des docks qui y régnait. Je me doutais qu'une personne qui était en danger essaierait de se cacher dans un endroit sombre et c'est donc par les salons privés que j'ai commencé mes recherches. Je ne l’aurais sûrement pas remarquée si elle n'avait pas bougé la tête. Un petit reflet de lumière apparut sur ses lunettes, ce qui me permit de la localiser. Elle avait l'air de regarder dans tout les sens afin de voir arriver un quelconque danger. Je m'approchai d'elle doucement pour pas l'effrayer et arriver à sa hauteur, elle se leva, et me demanda si je faisais parti de l'agence de sécurité. Jouant le jeu je suis répondis que oui. Elle parut soulagée (elles le sont toutes quand j'apparais). Après quelques instants où elle me raconta sa vie, elle finit par me dire mon rôle dans cette histoire. Je devait apparemment la conduire du Parallaxis au Polyvinyl où elle devait rejoindre une des ses (nombreuses ?) amies. Une fois arrivé au nouveau club, elle découvrit que son amie n'était pas encore arrivée. Elle me demanda de rester pour discuter. Elle continua de me raconter sa vie :
Citation :
« Une fois , je visitais, une superbe église, j'ai vu quelque chose de vraiment incroyable, et pourtant je l'ai bien vue de mes yeux. Vous ne devinerez jamais ce que c'était.
-Un ange ?
-Comment vous… vous l'avez deviné ? Enfin bref ... »
A ce moment-là mon téléphone sonna de nouveau et l'inconnue n°1 me dit de l'abattre parce qu'elle avec vu un programme de la matrice. Il fallait absolument la tuer. Dommage parce qu'elle était belle. Comprenant le point de vue de l'inconnue n°1, j'armai mon révolver et posai le canon sur le front de la bluepill.
Citation :
« Alors mon psy m'a dit que ... mais que faites vous avec ce revolver posé sur mon front ?
-Ce n'est pas un revolver mais un « Desert Eagle ». Désolé. »
Chapitre 2 : Le colis

A peine dix pas à l'éxterieur, mon téléphone sonna une fois encore. Encore un numéro cacher. Cette fois ce n'était pas l'inconnue n°1 mais une autre femme (femme que je vais appeler pour le rapport « Inconnue n°2 »).
Citation :
« Félicitation pour cette brève mission. Je dois vous rencontrer à la cabine d'Achan Central. Faites vite et ne vous faites pas suivre. »
Puis elle raccrocha. Je me rendis au lieu de rendez-vous. A mon arrivée, il n'y avait personne qui m'attendais; mais dix secondes après mon arrivée, une femme masquée et aux courbes gracieuses atterrit à six pas de moi et s'approcha.
Citation :
« Félicitation, il n'est pas simple d'obtenir sa confiance et pourtant vous l'avez eue. Sachez toutefois que vous n'avez pas la mienne. Prenez cet objet, me dit-elle en me mettant donnant une étrange fiole contenant un liquide noir. Ne le donnez à personne, ne le montrez à personne, n'en parlez à personne, gardez-le toujours sur vous et ne l'utilisez sous aucun prétexte. Vous en aurez besoin très bientôt. Ne parlez de cette entrevue à personne. Je vous contacterai très bientôt.
-Mais .... »
Trop tard, elle s'était déjà enfui en hyper-jump. Après quelques instants d'hébétement à comprendre ce qui venait de ce passer, je mit la fiole dans une des poches intérieures de mon manteau.

Chapitre 3 : Les ennuis commencent

Quelques jours plus tard, j'étais assis tranquillement sur un banc de la place de Mara centre, avec mon manteau que je venait de récupérer chez le teinturier, quand la cabine téléphonique à côté de moi sonna. Ne voyant personne à l'horizon, je décrochai. Je reconnus la voix de l'inconnue n°2. Elle me dit juste :
Citation :
« Rendez-vous à la cabine téléphonique d'Achan central maintenant. »
Puis elle raccrocha. Profitant du fait que j'étais à une cabine téléphonique je me téléporta donc au lieu de rendez-vous. A mon arrivée, je fût surpris de la voir apeurée et méfiante. Elle se rua vers moi et je demandai :
Citation :
« Avez-vous l'objet ? Est-il en sûreté ?
-Oui bien sûr, lui répondis-je.
-Bien. Il se peut que des personnes mal intentionnées se mettent en travers de notre objectif. Ces personnes ne doivent en aucun cas mettre la main dessus.
-Ne vous en faites pas, peut importe qui ils sont, ils n'auront pas l'objet. »
Sur ces mots, Uhlek apparut de la cabine téléphonique et se dirigea en direction de l'est en courant. Je cru que l'inconnue n°2 allait faire une crise cardiaque en le voyant mais au lieu de ça, elle se mit à paniquer et à parler très vite :
Citation :
« Qui c'est lui ? Que fait-il ici ? C'est vous qui lui demander de vous rejoindre ici ? Je croyais vous avoir dit...
-WOWOWOWOWO !!! Stop !!... On inspire à fond..., on bloque..., et on expire. On se calme et on écoute. Qui est-ce ? C'est quelqu'un. Que fait-il ici ? Je n'en sais rien, mais vous remarquerez qu'à peine est-il arrivé, il est parti en courant. Probablement une chose importante à faire. C'est moi qui lui ai demandé de venir ? Bien sûr que non, pourquoi le ferais-je ?. Donc vous disiez quoi au sujet des « personnes mal intentionnées » ?
-*elle s'éclaircit la voix* hmm, oui bon. Je disais donc que des personnes veulent nous mettre des bâtons dans les roues. Surtout ... »
Une fois encore nous fûmes interrompus par un homme qui venait d'apparaître (homme que je vais appeler « sbire » pour le rapport) à la cabine téléphonique. En l'apercevant, l'inconnue n°2 bondit sur un toit en hyper-jump. Le sbire prit son téléphone et dit :
Citation :
« J'ai perdu la trace de la cible, patron. »
Et raccrocha. Il se dirigea vers moi d'un air sûr et me demanda qui j'étais et qu'est-ce que je faisais ici. Pour rire je lui répondis :
Citation :
« Je m'appele Mr. Bar Lenny et que je venu d'une petite ville du Texas rendre visite à ma mère qui est malade.
-Tu te fiche de moi ou quoi ?
-Bon d'accord, mon vrai nom c'est pas Bar mais Lécasse. Et mon prénom n'est pas Lenny mais Sam.
-Ok t'as gagné. Tu vas avoir droit à une fouille.
-Hein ? Pourquoi ? »
Un autre homme (que l'appellerais « le patron ») arriva à son tour, il se dirigea vers moi et son sbire lui rapporta qu'il m'avait trouver au coté de l'inconnue n°2 juste avant qu'elle ne s'échappe et que je m'appelais Sam Lécasse (je ne pu m'empêcher de sourire à ce moment là). Le patron me regarda.
Citation :
« Mr Sam Lécasse ? Il va falloir arrêter de regarder les dessins animés mon gars. Aller fouille-le, dit-il à son sbire.
-J'allais le faire patron.
-Hein ? Et puis quoi encore ? 100 $info et un twix ? Demandais-je en reculant.
-Coopérez ou nous serrons obligés de vous fouiller de force, dit le patron en montrant une arme accrochée à sa ceinture
-Je préférerais que ça soit une femme qui me fouille. »
Et là comme par miracle, Intamin arriva de derrière un bâtiment voisin suivit par Uhlek qui arriva quelque instants après. Cela sentais le roussi après cinq minutes de discutions entre mes collègues et les deux « méchants ». Malheureusement pour moi, je m'étais trop éloigné de la cabine téléphonique en voulant éviter une fouille illégale. Et si j'essayai d'y courir pour me téléporter dans une zone sûre, il aurait le temps de me tuer quatre ou cinq fois. Finalement Uhlek réussit à quitter la zone discrètement. Quand il fut assez loin, il réussit à me téléporter et j'en profitai pour courir, sauter et me téléporter le plus loin possible pendant qu'Intamin les retenait.. Je me téléportais de cabine téléphonique en cabine téléphonique pour finir ma course à International en compagnie d'Uhlek. Alors là, il faudra que l'on m'explique quelque chose : comment se fait-il que le patron m'ait retrouvé à peine dix secondes plus tard ? Quoi qu'il en soit, je me suis téléporté dans la "loading area" en le voyant débouler pendant qu'Uhlek le retenait.

Chapitre 4 : L'interrogatoire

Quelque heures plus tard, quand je pensais que l'affaire avait été un peut oubliée, je me reconnectai à la matrice. Mon téléphone sonna dans les trente secondes après mon arrivée (en étant gentil). La voix du « patron » se fît entendre au bout du fil :
Citation :
« Nous retenons Uhlek. Si vous tenez à le revoir en vie, rendez-vous à Downtown. Venez seul. »
Au lieu de me jeter dans la gueule du loup sans aucune raison, je demandai à tout les membres de la faction s'ils avait vu Uhlek quelque part mais comme personne ne semblait savoir où il était, je l'appelai sur son portable : pas de réponse...
Kronos me proposa de le chercher ensemble mais à peine j'eus mis le pied à Downtown,que je fûs téléporté par l'opération du saint esprit (plus ou moins) dans une pièce qui ressemblait à une salle d'interrogatoire. Une table et deux chaises était installées sous une lampe. Un grand miroir (sans tain je suppose) remplaçait un des quatre murs. Une voix, celle du « patron » se fit alors entendre :
Citation :
« Qui était cette femme aperçue en votre compagnie cet après midi à 14h03 ?
-Bonjour à vous aussi.
-Veuillez répondre à la question.
-Dites-moi d'abord où je suis. Pourquoi suis-je ici ?
-Vous êtes dans une salle d'interrogatoire, et vous êtes présumé complice d'une terroriste recherchée. Maintenant dites nous le nom de cette terroriste.
-Sophie, Elise, Bextor, qu'est-ce que j'en sais moi ? Je n'est pas l'œil des shinigamis.
-Bon, passons. Quel était l'objet qu'elle vous à remis. Un virus informatique ? Une bombe ? Qu'est-ce que c'était ?
-Je sais pas ... »
Pendant la demi heure d'interrogatoire musclé qui suivit, j'appris qu'Uhlek n'était pas loin et qu'il se faisait passer un savon le sbire nommé Skinir. Le patron en avait apparemment marre que je ne réponde pas à ses questions et que je ne lui donne pas la fiole car il ordonna à son sbire de tuer Uhlek. Et de s'occuper de moi après. J'entendis le coup de feu et par la suite plus aucun bruit venant de la cellule d'à côté. Le patron me dit que si je lui remettais l'objet, il me laisserait sortir avec la dépouille de mon collègue. Sous le choc, je coopérai en leur donnant cette maudite fiole tant convoitée. Je n'allais tout de même pas laisser le cadavre d'Uhlek entre les mains de ces charognes puantes ! Il tint promesse et s'en alla en me laissant seul dans la salle d'interrogatoire mais avec la porte ouverte. Je me mis à la recherche de mon compagnon décédé, lentement. En ouvrant une énième porte j'entendis un gémissement venant de la porte située derrière moi. Rapidement je l'ouvre et fût frapper de stupeur en découvrant Uhlek revenir à lui. Il était dans un facheux état : le visage couvert de sang, les lèvres gonflées, des yeux au beurre noir, et une fracture ouverte d'une de ses côtes. L'aident à se relever et à marcher, nous nous mîmes à chercher une sortie. Cinq ou dix minutes plus tard, je trouvai notre échappatoire : cette porte s'ouvrait sur un bien étrange couloir très blanc avec encore et toujours des portes identiques. Malheureusement, chaque porte était condamnée par un mur de briques. Manque de chance, nos portables ne recevaient aucun signal pour appeler. Il fallait pourtant qu'on s'échappe d'ici car Uhlek n'allait pas tenir bien longtemps s'il ne recevait pas de soins importants et moi j'allais passer le reste de ma vie seul dans ce couloir neutre avec pour seule nourriture le cadavre de l'homme dont j'essayai de sauver la vie. Comme pour répondre à nos appels silencieux nous fûmes téléportés hors de ce couloir et Uhlek pût retourner à bord de son vaisseau pour recevoir d'indispensables soins.

Chapitre 5 : Adieu

Quelque jours plus tard j'eus le plaisir de revoir Uhlek en forme et en bonne santé. Mais hélas, une fois encore mon téléphone sonna. C'était l'inconnue n°2 qui m'appelait et cette fois elle ne me demanda pas de la retrouver à la cabine téléphonique d'Achan centre mais à ces coordonnées : {596 ; 27 ; -26}. Elles se révélèrent être les coordonnées d'un appartement assez récent et bien entretenu dans le quartier d'Achan. Sortant de derrière une colonne du petit hall d'entrée, l'inconnue n°2 me demanda de la suivre à l'intérieur. Nous nous assîmes sur de superbes fauteuils face à face . L'inconnue ne laissait rien paraître mais je sentais de l'atmosphère était tendue. Je savais qu'elle savait où était la fiole qu'elle m'avait donnée mais elle demanda quand même :
Citation :
« Alors, avez-vous toujours l'objet que je vous ai confié?
-Théoriquement ou physiquement ?
-Répondez s'il vous plaît.
-Très bien. Non je ne l'ai plus.
-Puis-je savoir pourquoi ?
-Je vais vous donner la version longue : « Il était une fois un séduisant jeune homme qui n'avait rien demander à personne, se balader dans un parc. Soudain son téléphone sonna .... »
-Il suffit ! C'est bien ce que je pensais. Vous êtes un incapable !
-Et fière de l'être ma p'tite dame.
-Pff »
Elle prit son téléphone, appela son opérateur et de déconnecta. Puisque cela ressemblait à des adieux, je pris cinq minutes pour visiter l'apart en me demandant à combien le loyer pouvait s'élever. Après mon inspection rapide, je retournai à la cabine téléphonique d'Achan central. Je discutai un moment avec Uhlek qui s'y trouvait, quand un homme chauve, tout de rouge vêtu et tout feu tout flamme s'approcha. Il nous demanda (enfin plus à moi qu'Uhlek je suppose) comment allait notre cher amie masquée. Il me demanda ensuite si elle allait me reconfier une mission. Cela me surprit et je lui demandai comment il la connaissait, et pourquoi il voulait savoir si elle allait me donner d'autres missions. Il me répondit simplement qu'il suivait mes aventures depuis le premier coup de fil anonyme de l'inconnue n°1 et qu'il trouvait ça « divertissant ». Je lui rapportai alors notre dernière conversation et il parut surpris :
Citation :
« Quoi ? Alors elle ne compte plus vous re-contacter ?
-J'en ai bien l'impression.
-*l'homme se retourna et dit à haute voix pour lui* Mince, ça ne devait pas se passer comme ça. »
Puis il disparut.

FIN DU RAPPORT
Rapport d'enquête sur rencontre hostile.
Date : 25/09/08 MCT
Sujet : Zek Braham - « Uhlek » (intervenant numéro 1)
Rapport validé.





Uhlek rentre dans le restaurant chinois et attends en frissonnant qu'un serveur vienne s'occuper de lui. Il enlève son manteau trempé ainsi que son béret et les accrochent sur le porte-manteau de l'entrée. Un serveur arrive et le salue d'un rapide mouvement de la tête.


« Bonsoir Monsieur. Vous avez réservé pour ce soir? »


Uhlek acquiesce d'un mouvement de tête.


« Oui une table au nom de Monsieur Braham s'il vous plaît. »


Le serveur le conduit à une table isolée du reste du restaurant dans une petite alcôve où Uhlek s'installe en soupirant. Le serveur revient quelques secondes plus tard pour lui apporter le menu et la carte des vins.


« Merci, j'attends du monde, je vais attendre pour commander. Par contre je vais prendre un bloody-mary pour patienter.»


Le serveur s'éclipse pour revenir avec son verre quelques minutes plus tard et Uhlek commence à siroter son verre. Une jeune femme blonde arrive peu après et se laissa tomber sur le siège en façe d'Uhlek en soupirant. Elle le salue d'un grand sourire.


« Mr Braham. Comment allez-vous? »


Uhlek sourit à son tour.


« Si on enlève le fait qu'en règle général vous me pourrissez mes soirées, qu'il fait un temps de merde et qu'en plus ce resto est carrément minable, ça peut aller. Pourquoi m'avez-vous amené ici sinon? »


L'enquêtrice pose les mains à plat sur la table et soupire.


« J'ai pensé que ça serait mieux de dîner plutôt que de retourner là où nous étions la dernière fois. Et pour la raison j'ai encore besoin de compléments concernant votre dernier rapport. »


Uhlek la regarde droit dans les yeux.


« J'ignorais qu'il y avait vraiment des gens payés pour faire ce boulot, et je ne vois pas pourquoi encore vous vo... »


Le serveur arrive et Uhlek s'interrompt. Ils commandent chacun un plat ainsi qu'une théière et la femme reprend.


« Bien, donc comme d'habitude, reprenons de puis le début. »


Uhlek hoche la tête. Le serveur revient avec les plats et Uhlek lui fait signe d'approcher. Il lui glisse quelques billets dans la main en lui demandant si lui et sa compagne pouvait être tranquille pour le reste de la soirée. Le serveur empoche les billet et disparaît comme par magie.


« Et bien j'ai été contacté par quelqu'un au téléphone qui m'a dit de me rendre à des coordonnées à...enfin bon bref on ne va pas y passer trois heures, je me suis retrouvé dans un immeuble, et je suis tombé sur un gars vraiment, mais alors vraiment louche, et que j'avais déjà vu avant mais de loin. Ce gars a accosté la recrue Enilba il me semble...vous vous sentez bien? »


L'enquêtrice relève le nez de sa soupe avec l'air surpris.
«Oui pourquoi? »


Uhlek hausse les épaules en prenant ses baguettes.


« Vous ne m'avez pas encore coupé la parole depuis le début... »


L'enquêtrice glousse avant de répondre.


«Je mange, et je trouve ça plutôt bon, allez continuez, vous êtes donc tombé sur un gars bizarre? »


Uhlek hocha la tête pendant que la femme fouille dans son sac et en sort un petit carnet de note bleu. Elle l'ouvre et en sort quelques documents. Elle choisit un document qu'elle lui passe doucement sur la table. Uhlek y jette un rapide coup d'oeil.


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« Oui c'est lui, Le signal était très clair pour que mon opérateur ai put prendre ça. »


Uhlek mange quelques minutes sans rien dire, imité par son interlocutrice, puis reprend:


« Donc ce gars râlait tout ce qu'il pouvait à propos de protocole de sécurité et autres trucs techniques. Je ne suis pas hackeur donc je n'ai pas trop compris. Mais bon je suis aller le voir, et forcément la discussion a été...troublante. »


L'enquêtrice acquiesce en buvant un peu de thé.


« Oui votre opérateur nous a fournit des éléments, le moment ou ce personnage et vous parlez pendant quelques minutes. Rien de bien intéressant en tout cas, à part quelques menaces. Par contre vous l'avez suivit après?»


Uhlek confirme dans la suite de son récit.


« Oui, je pense que ce gars est un programme. Il m'a dit qu'il rentrait chez lui a Sai kung, donc je l'ai suivit en passant par une autre cabine. Mais évidemment la question que je me suis posée, c'est pourquoi il me l'a dit, soit il est très bête, soit il voulait que je le suive, soit...euh...autre chose. Enfin bref j'ai finit par le retrouver, et là une autre personne est arrivée, et c'est là que mon opérateur à commencé à avoir des problèmes avec le décryptage de la matrice. »


La femme le coupe et continue.


« Oui il n'a plus eu accès aux images car le cryptage a commencé à changer. Par contre j'ai une question...pourquoi ne pas avoir appelé du monde en renfort? »


Uhlek grimace avant de répondre.


« Et bien beaucoup de soldats étaient occupés en mission, et je manquais de temps, j'ai donc foncé. »


La femme note rapidement quelque chose sur une page et reprend.


«Et concernant l'autre personnage... »


Uhlek lève la main.


« Non en fait je vous assure, je n'ai rien inventé, ce gars a dit s'appeler le chapelier fou, et portait un chapeau vert ridicule. De plus il a l'air d'avoir une case en moins. Et encore... »


L'enquêtrice lui sourit et ouvre de nouveau son carnet de note et en sort une feuille pliée qu'elle lui tend. Uhlek le déplie et lit en partie le document. Il lui rend la feuille après quelques secondes.


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« Ah bon d'accord, donc vous le connaissez alors? »


« Oui, vous devriez vous penchez et lire sur le archives de votre vaisseau et de Zion de temps en temps. »


Uhlek hoche la tête avant de reprendre.


« Je n'y manquerais pas. Donc après avoir essayé de les suivre, ils ont passé une porte standard et l'autre allumé au chapeau vert à laissé la porte ouverte, alors que le programme rouge lui avait bien dit de la fermer. Enfin bref, j'ai passé la porte et là, je me suis retrouvé dans un couloir comme celui des programmeurs. »



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L'enquêtrice griffonne de nouveau quelque chose sur son carnet et ajoute.


« Oui à ce moment là votre opérateur à perdu toute trace de vous jusqu'au moment où vous êtes ressortit de là dedans. Donc d'après votre rapport vous avez finis dans une sorte de zone style...et bien... »


Uhlek la coupe d'un mouvement sec de la main.


«Oui c'était tout à fait un type de construct Mérovingien pour en venir au fait. Bref, j'ai suivit rouge et vert, enfin l'homme en rouge et le chapelier et je me suis caché dans une pièce genre bureau luxueux avec une sacré belle bibliothèque. J'ai éteins la lumière et je me suis caché là en attendant. »




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L'enquêtrice continue à boire son thé en attendant la suite du récit.


« Donc à un moment j'ai entendu rouge et chapelier dans la pièce d'à coté parler d'une troisième personne qui devait arriver, nommé insane ou un truc du genre, mais je n'ai pas bien entendu au travers de la porte. Bref une fois que la personne est arrivée, une femme à en juger par la voix, rouge leur a parlé d'une mission qu'il aurait à faire. »


L'enquêtrice repose son carnet et repousse son assiette vide.


« Oui alors, savez-vous ce qu'est ce codex qu'il leur a demandé de retrouver pour le Mérovingien...ou pour lui car d'après votre rapport ce n'est pas très clair. »


« Et bien non, je ne sais absolument pas ce que c'est. Bref, pour résumer, rouge a demander au chapelier qui a les fils qui se touchent et à la fille appelée Insane de retrouver un codex, je ne sais pas ce que c'est, je ne sais pas ce qu'ai à faire là dedans, et je ne sais pas si ça a un rapport avec l'inconnue. En tout cas, il le veut énormément et il est prêt à payer très cher visiblement. Voilà vous savez tout. »


L'enquêtrice lui sourit puis range son carnet dans son sac.


« Et après ça? »


Uhlek la regarde, surpris.


« Quoi après? Je suis sortit aussi vite que possible du construct avant que eux-même ne sortent et je suis sortit de la matrice pourquoi? »


L'enquêtrice fouille la poche intérieure de son sac et un sors une petite pochette de laquelle elle sort un autre petit carnet, rouge ce coup-ci et suivit l'une des pages de son doigt avant de tapoter une ligne.


« Pourtant c'est étonnant car d'après les logs de l'Epsilon et les enregistrements, entre le moment où vous êtes sortit du construct et le moment où vous avez rejoins le monde réel, il s'est passé plus de dix minutes... »


Uhlek s'agite un peu sur son siège et lève les yeux au ciel.


« Euh..vous êtes sûre? Parce que...enfin quelle importance en fait? »


L'enquêtrice sort une petite enveloppe blanche de son carnet et en sors un cliché qu'elle donne à Uhlek. Ce dernier le regarde et déglutit.


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« Vous voyez Mr Braham? Vous êtes assis juste à coté, et nous avons des raisons de croire d'après les transmissions et les codes de l'epsilon que vous étiez en communication avec quelqu'un au téléphone à ce moment là. » Elle fait une pause et ajoute. « Vous voulez peut-être ajouter quelque chose à votre rapport? »


« Uhlek secoue la tête en repoussant la photo. »


« Il doit y avoir une erreur, je vous assure, puis ce gars à une coiffure carrément moche, je ne crois pas que ça soit moi là. »


La femme le regarde avec l'air d'avoir mordu dans un citron.


« Bien, puisque visiblement vous ne vous souvenez pas ou que vous vous foutez de moi, voici un autre cliché, pris par un autre crew qui opérait vers Achan. Il a été extrait d'après les disques d'enregistrement d'un bar des environs de là ou la précédente photo a été prise. Vous reconnaissez cette personne je suppose?


Uhlek éclate de rire en regardant le document.




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« Ah oui, d'accord, je ne comprenais pas que vous parliez du fait que je suis aller boire un verre rapidement après l'aventure dans le construct pour me remettre de mes émotions... »


L'enquêtrice griffonne quelque chose sur son carnet.


« Pourtant vous avez l'air un peu...énervé contre cette personne...qui est-ce d'ailleurs? »


Uhlek hausse les épaules et lève la main pour appeler le serveur.


« Un blue pill quelconque je crois, j'étais énervé alors bon...quand il m'a bousculé pour me prendre mon siège...enfin voilà quoi. »


Il se gratte la gorge et demande l'addition au serveur.


L'enquêtrice claque son carnet et regarda Uhlek droit dans les yeux en attendant que le serveur s'éloigne.


« Je vais être claire Monsieur Braham, du monde, dont je fais partie, pense que certaines lacunes dans votre rapport de la dernière fois sont volontaires...que vous avez délibérément omis une partie de cette soirée. De plus, très bizarrement les logs de l'Epsilon ne sont pas complets, il manque des parties. Comme si...on les avait effacés... »


Uhlek la regarde en croisant les bras et en se renfrognant.


« Je ne vois pas pourquoi j'aurais fait ça! »


La femme ricane sèchement et commence a rassembler ses preuves et à les ranger dans son sac.


« Vous avez de la chance docteur, en ce moment votre Hovercraft est assez libre d'aller et venir presque à sa guise car son capitaine est très occupé ailleurs, cette situation pourrait changer très rapidement si vous voyez ce que je veux dire. Nous allons vous surveillez...de très près. »


Elle se lève en prenant son sac et son manteau sous son bras et ajoute.


« Quoi qu'il en soit je pense que même si vous ne nous avez pas tout dit, il est de notre devoir de faire d'une priorité de trouver ce que cherche ce programme rouge, et de découvrir pourquoi il a engagé deux autres personnes dont une bien connue de nos services pour ce travail. Quant à votre cas...et bien disons que nous nous reverrons. »


Uhlek la regarde s'éloigner en soupirant. Il règle la note et sort dans la nuit pluvieuse. Après avoir marché un peu au hasard pour réfléchir, et croisé quelques membres de gangs qui le regardent passer d'un oeil mauvais, il s'arrête sous un porche, et trempé, sort son portable. Il s'abrite comme il peut lorsqu'il entend une voix qui lui répond enfin.


« Opérateur? »
« C'est moi...»
« Ah! Alors, ça s'est passé comment avec elle? »
« Pas trop mal...merci. »
« De rien. A charge de revanche. »
« Merci encore oui. »
« Que vas-tu faire maintenant? »
« Envoyer un mail...avons-nous un autre choix? »


Il raccroche, et grelottant mais déterminé, s'élance sous la pluie pour s'enfoncer dans une ruelle.


FIN DU RAPPORT
Je suis projeté en arrière, et pendant quelques secondes, j'ai l'impression que tout bascule au ralentit. Le choc quand je touche terre me fait encore plus mal que la balle qui vient de me traverser le ventre.

Je reste là étalé, sonné, et je ne sens presque plus rien à part une grande chaleur qui se répand dans mon corps. J'ai du mal à garder les yeux ouverts, et à travers le brouillard de ma vision, je vois quelqu'un qui se penche vers moi. Je sens qu'on me fouille les poches, mais je suis incapable de bouger.

Tandis que j'entends les hurlements de quelques passants qui viennent d'être témoins de mon meurtre, ma vision s'éclaircit un peu et je reste allongé à regarder le ciel.

Je regrette juste qu'il soit si nuageux cette nuit, j'aurais aimé voir les étoiles et la lune une dernière fois. Je suis médecin et je sais que je vais mourir.

Une pensée venue de ma formation de légiste me traverse l'esprit et je m'imagine en train de faire ma propre autopsie. Mort par balle et de l'hémorragie qui a suivie, rien à ajouter...encore un mort de plus dans une guerre de plus. Je sens que ma veste et ma chemise s'imbibent et deviennent poisseuses, et je comprend lentement que c'est mon propre sang qui se répand sur les dalles qui en est la cause.

J'entends vaguement une voix qui sort de mon portable à moitié brisé qui est à quelques centimètres de moi...probablement mon opérateur qui me hurle quelque chose...j'ai le cerveau qui commence à s'engourdir et un bourdonnement sourd remplace les sons ambiants...j'ai froid...ma vision commence à se brouiller et je pense fugitivement à tout ce que j'ai fait, vu et à tout ceux que j'ai rencontré depuis que je suis au courant de l'existence de la matrice. C'était pas si mal en fait, mais au moment où je me met à penser à tout ça, une angoisse sourde me prend la gorge.

J'ai peur de mourir.

J'essaie de me lever mais je n'ai plus de force...je ne sens même plus mon corps. J'ai du mal à respirer et mes yeux se ferment...je ne...je...









6 Heures auparavant.



Je suis assis en face de quelqu'un que j'ai toute les raisons de détester, et pour lequel j'ai une aversion totale. Sk1rn1r.

Ce type m'a tabassé il n'y a pas si longtemps, et je me retrouve pourtant en face de lui dans un bar miteux de Kedemoth en cette fin de journée en train de négocier avec lui.

Personne n'est au courant, et personne ne doit le savoir, car j'ai vraiment besoin de son aide...et cet espèce de pourrit le sait pertinemment. Je lui ai envoyé le mail à l'adresse qu'il m'avait laissé pour lui demander son aide, afin de déjouer les plans de ce timbré de programme rouge et de son équipe, trouver ce qu'ils recherchent avant eux, et finalement aider quelqu'un qui ne sait même pas dans quelle galère je me suis mis. Comment en suis-je arrivé là? Tout s'est enchaîné si rapidement et en si peu de temps que je ne sais même plus où j'en suis...pour qui je travaille, contre qui, et si j'ai raison de le faire. Je suis mon instinct, et j'espère que ça ne va pas mal se terminer au final.



Sk1rn1r me regarde d'un air goguenard, et m'expose son plan. Il sait où est caché le codex, un livre précieux que veut le programme rouge, et quel personne l'a en sa possession.

Il s'agit de son ancien patron, que j'ai déjà rencontré il y a peu avec Enilba, mais dont j'ignorais le nom. Il s'agit d'un humain travaillant pour les machines, Walmy, et ma rencontre avec lui m'a valut une côte cassée et d'autres soucis de santé, et une plus grande, plus grave, blessure à mon amour-propre. J'évite de demander à mon interlocuteur comment il sait tout ça sur Walmy pour le codex, et il me précise rapidement qu'il ne travaille plus pour lui depuis peu et qu'il n'en sait pas plus.

Pour ce que ça change de toute façon...

Je lui demande juste pourquoi il m'aide, pourquoi NOUS aidons la personne qui est vraiment concernée pour toute cette affaire. Il élude la question avec une réponse qui en dit long sur le fait que je ne sais rien de bien important sur tout ça, qu'on veut me laisser dans l'ignorance et je me sens frustré d'être manipulé comme une marionnette. Mais je n'ai pas le choix, je dois agir, et le plus tôt sera le mieux.



Le Governement building...à Downtown, étage 55...dans le bureau de Walmy...rien que ça. Sûrement l'un des endroits dans lequel il est le plus difficile d'entrer dans ce quartier où les machines sont le plus présentes, et pourtant c'est là que je dois aller.

La question que je me pose, c'est pourquoi l'autre en face ne vient pas avec moi, ou ne m'aide pas à y entrer. Il me répond qu'il est trop connu pour être utile, qu'il serait repéré immédiatement car son ex patron a transmis son signalement à toutes les équipes de sécurité du bâtiment. Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus, le fait que son argument tienne la route, ou le fait que je sois obligé d'être seul à me débrouiller avec cette affaire. Mon aide est le prix des ses information. Je lui demande si Walmy sera à son bureau tard dans la nuit, et Sk1rn1r me le confirme d'un hochement de tête. Je dois effectivement donc agir vite. Faire pression sur l'exilé rouge une fois le Codex en notre possession, voilà ce qu'il veut faire me dit-il. Je me demande encore une fois si il n'y a pas un plan dans le plan, je me sens devenir paranoïaque avec tout ces gens, programme, traîtres et espions qui se tournent sans cesse autour en essayant de se piéger les uns les autres. Ma décision est prise, j'irais. J'irais car de toute façon, je me suis déjà trop impliqué dans tout ça pour faire marche arrière et me détourner de cette affaire maintenant. Je ne sais pas comment je vais faire, mais je dois y aller. Je dois trouver une idée. Vite.





Downtown, Government Building.



Le garde tourne vivement la tête et regarde dans ma direction. Je me fige sur place en maudissant l'abruti qui a laissé traîner une boite de soda vide par terre.

J'ai faillit marcher dessus et le bruit métallique qui en a découlé m'a fait l'effet d'un coup de tonnerre qui résonne dans tout le hall du government building. Le garde s'apprête à s'avancer vers moi pour trouver la source du bruit quand l'un de ses collègues l'interpelle. Il se détourne quelques secondes pour lui répondre et je met à profit ces secondes pour avancer en longeant le mur tout en priant pour que le camouflage optique de mon RSI tienne le coup.

Je suis médecin, je ne sais pas bien combattre, et la seule parade que j'ai trouvé pour rentrer dans le bâtiment sans me faire arrêter ou tuer est une technique de camouflage qui a cinquante pour cent de chance de foirer à tout moment. J'ai réussit à rentrer par une porte latérale du bâtiment sans me faire repérer, mais le plus dur reste encore à faire. Le garde a finit de répondre à son collègue et s'avance vers l'angle du couloir. Il me passe devant sans soupçonner ma présence, puis regarde à droite, puis à gauche, et finalement vois la cannette par terre. Il hausse les épaules et retourne à son poste. Je sens la transpiration coller ma chemise, des gouttes de sueurs perlent à mon front, et j'ai beau savoir que tout cela n'est en fait qu'un programme qui envoie tout ces éléments à mon cerveau et à mon corps restés dans l'Epsilon, je risque ma peau et ça, ça ne m'aide pas à me calmer, bien au contraire.

Mon opérateur m'a bien prévenu des risques, mais il sait, ou du moins se doute, de pourquoi je fais tout ça. Il m'a téléchargé cet objet de camouflage et quelques autres bricoles en me souhaitant bonne chance, et en me ré expliquant qu'en cas de danger, mon jack-out de sécurité ne marcherait probablement pas là où j'allais. Une façon de me dire avec beaucoup de tact que j'y resterais en cas de problème. Je continue de longer le mur, serrant le poing à m'en faire mal sur la sangle de mon sac à dos. J'ai de la chance, il n'y a pas de garde devant les ascenseurs, mais je me rend compte d'une légère faille dans mon plan. Si j'appelle l'ascenseur, il est clair que je vais me faire repérer.



Alors que je commence à paniquer devant ce problème, je vois avancer vers moi un homme en costume noir. L'angoisse me serre la gorge car je vois que c'est un agent. Je m'apprête à m'enfuir en courant mais au dernier moment je me fige en voyant quelque chose du coin de l'oeil.

Non il ne s'agit pas d'un agent mais d'un employé quelconque en costume gris, qui avance d'un pas assuré et hautain vers l'ascenseur. Maudissant ma stupidité, ma faiblesse et les jeux de lumière de ce foutu hall, je me colle contre le mur et attend en retenant ma respiration. L'homme appelle l'ascenseur, puis patiente en soupirant et en regardant sa montre toutes les deux secondes, cliché typique de l'homme d'affaire pressé. Pauvre type.

Je sens une décharge d'électricité statique me parcourir et mes cheveux se dresser sur ma tête. Merde...le camouflage ne va pas tarder à griller. Un petit ding discret se fait entendre, et l'homme entre dans la cabine au moment où j'aperçois un autre employé au bout du hall qui passe le poste de sécurité en trottinant tout en faisant de grands signes à l'homme dans l'ascenseur, lui criant de le retenir. L'occupant de l'ascenseur fait mine de ne rien voir, et je m'avance doucement puis me tapis dans le coin gauche au moment où les porte se ferment. Ce type est un vrai con, mais un con qui m'a aidé sans le savoir, et au moment où il appuit sur le bouton pour aller à son étage, je lui envoie un uppercut qui le met KO d'un coup mais me crée une douleur violente à la main. Une gerbe d'étincelle me brûle au niveau du ventre quand mon camouflage rend l'âme. Je secoue ma main qui commence déjà à bleuir et me la masse, puis balance mon sac à dos sur le plancher de la cabine. Je prend le badge du type étendu par terre, puis sors quelques colliers de fixation plastique pris au cas- où de mon sac, que j'utilise pour attacher les mains et les pieds du bureaucrate. Je suis entré dans la place, je passe à la phase deux de mon plan.





Les intrusions.



L'attaque directe ou la ruse.

Voilà les deux options que j'avais, et vu mon efficacité au combat, j'ai logiquement opté pour la seconde. J'utilise le badge pour activer l'ascenseur et l'envoyer au 55 ème étage, puis je sors de mon sac un outil très particulier que mon opérateur m'a concocté avant que je vienne me jeter dans la gueule du loup, que j'attache à ma ceinture. C'est un objet sur lequel il travaille depuis pas mal de temps à ses heures perdues, et comme notre capitaine n'est pas là en ce moment, ce n'est pas ce temps qu'il lui manque. D'après lui, cet objet serait capable de me donner pendant un court moment l'apparence d'un agent, du moins tant qu'on y regarde pas de trop prêt. Il me donnerais les habits, les lunettes, l'oreillette, bref la panoplie complète.

Resterais le comportement à copier, et mon déguisement serait probablement assez bien imité pour tromper pas mal de monde. Comme mon opérateur me l'a dit avant que je parte : «Ce n'est pas dur de se faire passer pour un agent, suffit que tu parle et que tu marche comme si tu avais un balais dans le derrière!».

Cette pensée me fait sourire et m'apaise alors que l'ascenseur arrive à l'étage et que les portes s'ouvrent. C'est le moment de savoir si j'ai encore de la chance ou pas. Personne en vue. Je soupire profondément, puis je remet le sac sur mon dos, et traîne l'homme hors de la cabine qui redescend peu après. L'étage est plongé dans un silence total et une douce pénombre, et j'ouvre au hasard la première pièce à ma droite. Il s'agit d'un petit bureau vide, moche et impersonnel au possible, mais parfait pour cacher l'homme inconscient et me préparer à mon éventuel rencontre avec Walmy.



Je balance ma victime sans ménagement dans un coin sombre de la pièce, sors un rouleau de Scotch de mon sac et lui en applique une généreuse bande sur la bouche. Je vérifie son pouls par acquis de conscience puis rassuré, je sors un pistolet que je glisse dans son étui à ma ceinture et je laisse mon sac devenu inutile sur place.

J'observe un peu les lieux et je vois à l'écran vidéo posé sur le bureau que je suis dans un petit poste de sécurité. Je débranche tout les moniteurs, puis l'alimentation du PC qui enregistre les images des caméras de l'étage.

Une bonne chose de faite.



Et alors que je commence à me détourner du bureau, je vois un talkie-walkie posé dessus.

Après quelques secondes de réflexion, je le prend, constate qu'il est réglé et branché, coupe le son et le glisse à ma ceinture. Cela pourra toujours être utile. Je reviens au milieu de la pièce, je respire un grand coup et en fermant les yeux j'appuie sur le bouton de l'objet à ma ceinture. Je ne sens sur le moment aucun changement, et en regardant mes mains et mes vêtements je ne vois rien de différent chez moi. Je lève les yeux et mon coeur s'arrête dans ma poitrine.

Alors que l'adrénaline fuse en moi en voyant l'agent en face de moi, je me rend compte la seconde d'après que c'est un miroir que je suis en train de regarder. J'ai du mal à reprendre ma respiration, mais ma première pensée est de me dire que mon opérateur est fichtrement doué. Alors que je me vois encore normalement, mon reflet est celui d'un agent, ce qui veut dire que même si je suis incapable d'expliquer comment cela se fait, le déguisement fonctionne très bien.



Je sors de la pièce sans plus attendre, me sachant limité dans le temps, et je marche dans le couloir, droit comme un I, comme si je savais très bien ce que je faisais ici et pourquoi. Le moment du grand bluff est venu. Je traverse plusieurs couloirs, ouvre plusieurs bureaux mais je ne vois toujours personne. Je commence à me demander si par hasard on ne m'aurait pas envoyé sur une fausse piste pour se débarrasser de moi, quand tout à coup je tombe nez à nez avec un homme habillé comme moi. J'ai l'impression de me regarder de nouveau dans un miroir, et seul le chapeau noir que porte cet homme me différencie de lui. Je le reconnaît, il s'agit de Walmy. Je m'approche de lui sans attendre en maîtrisant une furieuse envie de prendre mes jambes à mon cou et je lui lance d'une voix assurée.

« Que faites-vous là, identifiez-vous! »

Je l'ai pris de cours, je le vois à la façon dont il se raidit, et je regrette juste qu'il porte des lunettes de soleil et que je ne puisse pas voir ses yeux. J'ai une pensée ridicule qui me vient à l'esprit comme souvent dans ce genre de situation : « pourquoi il porte des lunette de soleil de nuit et dedans? ». je chasse cette pensée et je m'écrie :

« Répondez! Qui êtes-vous? »

L'homme me regarde, soupçonneux, et me répond.

« A moi de vous demander ça...c'est mon bureau ici. »

A sa voix, il est fatigué, et je me sens beaucoup mieux, car le déguisement à l'air de fonctionner. L'obscurité ambiante me sert à éviter qu'il ne me voit de trop près, aussi rassuré, je lui répond :

« Je n'ai pas à me justifier, humain, mais vous oui! »

Je suis fier de moi-même, on dirait un vrai agent, froid et distant. La pression que je ressens depuis le début est un peu retombée et je me calme un peu. L'homme hausse les épaules.

« C'est mon bureau je vous ai dit. »

Je fait un pas vers lui, lourd et il se raidit encore une fois. J'ai voulu être un peu menaçant et il l'a pris exactement comme cela. Je pousse un peu mon avantage en espérant que cela va continuer à tourner en ma faveur.

« Montrez-moi votre autorisation! »

Je souhaite juste pendant une seconde qu'il existe bien des autorisations ou des badges pour avoir le droit de travailler à cet étage.

Ma voix résonne dans la pièce et je me penche un peu en avant. Walmy me répond d'une voix neutre comme on parlerait à un grille-pain. Ce type travaille pour les machines et ne crains pas du tout les agents, je le vois à présent.

« Elle est dans mon bureau, si vous voulez la voir.»

Je hoche la tête et attend en jubilant intérieurement, et je me sens tout à coup revigoré par la tournure que prennent les événements. Il grogne et m'invite à le suivre d'un mouvement de la main. Je marche le plus droit possible, le suivant à une distance raisonnable et maugréant intérieurement sur la buée qui s'est formée sur mes lunettes.

Walmy ouvre une porte et nous entrons dans une pièce où je vois à ma gauche une baie vitrée, et à ma droite, une autre pièce séparée de nous par de grandes fenêtres. Walmy se dirige directement vers l'unique bureau de la pièce, n'allumant pas la lumière ce qui manque de me laisser échapper un soupir de soulagement. Son bureau est encombré de nombreux dossiers plus épais et volumineux les uns que les autres, et je me demande un instant combien de temps ça peut prendre de faire autant de paperasserie.

Je me tiens raide dans l'encadrement de la porte, et l'immense baie vitrée derrière son bureau me donne une vue magnifique sur MegaCity de nuit, et cette vision m'apaise encore un peu plus. Walmy fouille quelques papiers et me tend un document que je saisis et commence à lire. C'est alors en réalisant que c'est bien une autorisation que je me demande bien comment je vais faire pour le faire sortir de la pièce et fouiller les lieux pour trouver le codex que je suis venu chercher. J'ai une idée et je porte la main à mon oreille en faisant mine d'écouter quelque chose, tandis que Walmy m'observe attentivement. J'annonce d'une voix forte.

« Intrus détecté, le signalement est celui de... »

J'allais dire Sk1rn1r, histoire d'essayer d'envoyer Walmy au rez-de-chaussé, mais avant que j'ai eu le temps de finir ma phrase Walmy se met à hurler et bondit vers les fenêtres qui nous séparent du bureau de droite. Reprenant mes esprits et résistant une nouvelle fois à la panique ressentie en me pensant démasqué, je regarde à mon tour vers les fenêtres et voit une personne portant un masque noir et un manteau rouge qui nous observe de l'autre côté. L'inconnue. Je la reconnaît de suite, et visiblement je ne suis pas le seul. Ce qu'elle fiche là, je l'ignore, tout comme j'ignore pourquoi elle est là, pourquoi il faut que ce soit au moment même où j'y suis moi même, et j'ignore comment Walmy la connaît lui aussi. Alors que l'inconnue se rue vers la porte permettant de sortir du bureau d'à côté, Walmy se précipite hors du sien, manquant de me bousculer au passage. Je le vois partir en courant et je me retrouve tout seul ne croyant pas en ma chance d'avoir été débarrassé de lui.



Repoussant les questions qui me viennent à l'esprit concernant la présence de l'inconnue dans les bureaux de Walmy, je n'attend pas plus longtemps et je me rue vers son bureau et ouvre tout les tiroirs les uns après les autres. Aucun n'est verrouillé, ce qui m'étonne, et aucun ne contient de livre qui pourrait être celui que je recherche, ce qui m'étonne beaucoup moins. Quelque chose d'aussi précieux doit être caché dans un coffre ou ailleurs...Plusieurs minutes après, alors que je commence à fouiller les casiers à classeurs, tout en regardant atours de moi pour voir si il y a des tableaux susceptibles de dissimuler un coffre, j'entends une porte claquer et je vois Walmy qui rentre en courant dans le bureau de droite. Il commence lui aussi à ouvrir différents casiers et à envoyer leur contenu à travers la pièce en hurlant. Intrigué, je referme doucement les tiroirs de son bureau et sors de la pièce à pas de loup. A peine arrivé devant la porte ouverte du bureau voisin, j'entends plus clairement ce qu'il hurle.

« ELLE L'A PRIS, NON, ELLE L'A PRIS... » Je comprend qu'il doit parler du codex et j'ai une violente crispation du ventre, qui me fait trébucher. Walmy m'entend se retourne vers moi et écumant me hurle:

« VOUS FOUTIEZ QUOI HEIN, ELLE ME L'A PRIS BORDEL! C'EST PAS VRAI! ELLE ME L'A PRIS! ET ELLE VOUS A ECHAPPE! VOUS ENTENDEZ?».

C'est alors que j'ai une inspiration, et j'énonce d'une voix monocorde.

« Intrus non identifié bloquée à l'étage 46, en attente de renforts. »

Je fait mouche. Walmy me regarde quelques secondes la bouche ouverte, puis se rue en criant vers la sortie de la pièce de laquelle je m'écarte. Je le voit qui se précipite dans le couloir qui mène à l'ascenseur et je me retrouve une nouvelle fois tout seul et un peu interdit. J'hésite entre continuer à fouiller le bureau et fuir aussi vite que possible.





De code et de sang.



Alors que je me pose ce dilemme, j'entends un grésillement qui vient du talkie-walkie que j'ai toujours à ma ceinture; Je le reprend et j'augmente un peu le volume ce qui me permet d'entendre un agent de sécurité lancer un avertissement concernant un léger problème d'interférence radio sur le toit. Je ne réfléchit même pas, et je me met à courir vers l'ascenseur, croisant les doigts pour avoir la chance de ne pas recroiser Walmy. Je me doute que cette perturbation sur le toit doit avoir un rapport avec toute l'affaire, aussi j'appelle l'ascenseur par lequel je suis venu et j'attends en sautillant sur place. Je monte dedans et appui sur le bouton qui va m'amener sur le toit. C'est long trente étages en ascenseur, aussi j'ai le temps de repasser dans ma tête tout les événements de la soirée, et ce dans tout les sens. Je sens une vague de chaleur venant de mon appareil de déguisement et je le coupe avant qu'il ne soit détruit, reprenant pour tout les autres mon apparence réelle. Je suis prêt à finir cette histoire.



C'est remonté à bloc que j'arrive sur le toit immense du building pour tomber nez à nez avec l'inconnue. Je reste figé là plusieurs minutes à l'observer. Elle fait de même et ne bouge pas d'un poil, figée elle aussi dans sa position. Alors que je m'avance un peu vers elle et elle se met à reculer doucement et je réagis aussi vite que je peux. Je dégaine mon arme et la met en joue. Je déteste brandir une arme comme ça mais le jeu est finit ce coup-ci.

« Pas un geste! Nous n'avons pas beaucoup de temps, donnez-moi ce que vous avez volé! »

Elle continue de reculer pour rester hors de portée de moi, tandis que l'air frais et le vent violent présents à cette hauteur me rafraîchissent et me font un bien fou. L'inconnue continue de reculer et arrive finalement au bord du toit, et je me place à quelques mètres d'elle, en la tenant toujours en joue.

« Ne m'obligez pas à faire ça...j'ai bien des questions à vous poser, mais pour le moment la seule chose qui m'intéresse c'est... »

Un bruit sourd venant de derrière moi me fait me retourner immédiatement. Au milieu du toit, Walmy vient d'arriver de je ne sais où et a sortit son pistolet. Il me lance un regard assassin et je vois à son attitude qu'il vient et de me reconnaître,et de tout comprendre concernant ma mascarade.

« Alors le faux agent...tu t'es bien foutu de ma gueule hein? »

Je me retourne vers l'inconnue pour constater qu'elle n'est plus là, qu'elle s'est envolée...je suis seul avec lui. J'ai échoué. J'écarte les doigts et mon arme tombe sur les gravillons du toit avec un bruit sourd, qui sonne comme un couperet à mes oreilles. Elle ne m'est plus utile car je me suis déjà battu contre Walmy, et je sais que je ne suis pas de taille. J'ai totalement échoué. Je me retourne lentement vers Walmy, qui à un sourire carnassier et qui me met en joue avant d'ajouter d'une voix tremblante.

« Rend-moi ce que tu mas volé. »

Je respire à fond et répond le plus calmement possible.

« Je ne t'ai rien volé, c'est cette fille qui... »

Il ne me laisse pas finir ma phrase et me coupe la parole en hurlant, complètement hors de lui:

« REND-MOI LE CODEX OU JE TE TUE PAUVRE BATARD! »

Je n'écoute qu'à moitié ce qu'il dit, je cherche un moyen de m'échapper. Il n'y en a que deux. Et l'un d'eux, la porte qui permet de retourner dans l'immeuble, est bloqué par Walmy.

« ALORS TU VEUX CREVER? REND LE MOI TOUT DE SUITE! »

Je recule un peu vers le bord du toit. Je suis frigorifié, et ça n'a rien à voir avec la température glaciale de la nuit, car je me rend compte que je suis terrifié.

« Je vous l'ai dit,, je ne l'ai pas, je le voulait, mais je me suis fait doublé par l'inconnue, vous savez, la fille au masque noire... »

Je respire à fond pour me calmer et réfléchit le plus vite possible. Gagner du temps, juste un peu. Je fais encore un pas en arrière. Walmy n'écoute même plus ce que je lui dit.

« JE VAIS TE TUER DE TOUTE FACON! JE VAIS TE TUER ET TE FOUILLER!»

Je fais encore un pas en arrière en lui répondant.

« Cette inconnue, vous l'avez bien vue non, sur le toit avec moi? »

Il avance un peu vers moi et détourne son arme pour me menacer de son poing gauche.

« NE ME PREND PAS POUR UN CON! JE SAIS QUE C'EST TOI QUI L'A SUR TOI! »

Je recule encore un peu, levant les mains paumes vers le haut en signe d'apaisement. Mon talon touche la corniche. Gagner juste encore un peu de temps...un tout petit peu...

« Mais vous l'avez bien vu dans votre bureau, elle s'est enfuie avec... »

Walmy me regarde calmement, il semble être redevenu lui-même, et ce changement brutal de son humeur me fait bien plus peur que son explosion de colère de tout à l'heure. Son arme est toujours baissé, mais il m'annonce d'une voix froide:

« Tu es mort. »

Il commence à lever son pistolet en armant le chien...

Et je me retourne vers le vide pour sauter...j'ai réussit à me concentrer assez longtemps pour emmagasiner de l'énergie pour tenter un hypersaut. Je n'ai jamais sauté d'aussi haut mais je n'ai pas le choix. L'air glacé qui fouette mon visage à toute vitesse alors que je descend en piqué vers le sol me fait mal mais paradoxalement me fait aussi me sentir plus vivant que jamais.



Je ne peux retenir un petit cri de joie alors que je me place en position pour me réceptionner au sol. J'aperçois que j'arrive à pleine vitesse vers une petite place, où j'atteris dans une explosion de poussière, provoquant une onde de choc de code qui casse un banc à proximité en deux. Je me relève titubant, encore un peu étourdit, puis je m'étire en soupirant, heureux d'être enfin sortit de tout ça. C'est alors qu'un bruit assourdissant me parvient aux oreilles, et je suis pris dans un nuage de particules de pierres tandis qu'une onde de choc me fait vaciller. Je me retourne juste assez vite pour voir Walmy se relever de l'imposant cratère qu'il a laissé en sautant lui aussi. J'ai été stupide. Oui, j'ai été stupide de croire que je pouvais m'échapper comme ça sans qu'il me suive...Walmy me regarde en levant son arme. Alors que je suis paralysé et incapable de penser, la dernière chose que j'entends c'est :

« Bien essayé... »


je n'entend même pas la détonation et je suis projeté en arrière...
Comme d'habitude, j'étais pénard quelque part, quand Uhlek m'appela. A ce moment là j'ai pensé à un vieux dicton : « C'est toujours quand vous décidez de vous la couler douce qu'on vient vous emmerder »
Citation :
-Enilba, tu es libre là ? J'ai du nouveau sur la Chapelier Fou.
-Oui bien sûr.
-Ok. On ce rejoins devant Digger, le contact à Dannah Heights.
-D'accord
Après quelques minutes de recherche, nous sommes enfin arrivés dans un sous-sol qui servait apparemment de petit entrepôt. C'était un vrais « souk » comme dirait Uhlek. Quelques instants plus tard, Uhlek entendis des bruits de pas et me conseilla de ma planqué en vitesse. Un homme parla et apparus... il était entièrement habiller de vert et avait une démarche bizarre.
Citation :
-Diiiiiiggeuuuuuuur ? Diiiiiiiiggeeuuuuuuuuuuuuur ? Ça roule, ma poule ?
Je n'entendis pas ce que Diggeur... il devait avoir la voix casser.
Citation :
-Le Chapelier vient pour récupérer l'Artefact du chauv... heu du boss
-...
-Comment ça, tu l'as pas ?
-...
-Hey, vilain !
Mon téléphone vibra, Uhlek venait de m'envoyer un SMS : « Ok, dès qu'il s'apprête à partir, on le suit »
Citation :
-Qui ?
-...
-Ooopppps !
-...
-Hey, le Chapelier n’a pas fait exprès !
Apparemment, un homme s'était ramener, car j'entendis une nouvelle voix :
Citation :
-C'est fini ces pitreries ? J'ai déjà récupéré l'Artefact. Occupe-toi de tes affaires, Chapelier.
-Oooh, pardon patron, le Chapelier avait crut que vous lui aviez demandé de ...
-Apprend à te taire quand tu n’as rien à dire !
-Oui patron.
-Je retourne au château.
J'entendis le son d'un jack-out et quelque instant plus tard, le Chapelier reprit :
Citation :
-Nia, nia, nia... nia nia nia. Bon, le Chapelier va boire un verre avec Lala pour la peine !
Il s'en alla et nous nous mimes à le suivre. Il fît quelque détours par ci par là sans utiliser de cabines téléphonique puis fini sa course au Jacob's Ladder.
Nous l'avons suivi jusqu'au premier étage du club. Mais je n'ai rien pût entendre. Il ressortit d'une des pièces et retourna sur la piste de danse. J'ai bien faillit me faire repérer en voulant sortir du club. Je suis re-rentrer mais pas une entrer latéral. Uhlek, qui était resté au balcon du club, me prévint par SMS. Qu'une femme avait rejoins le Chapelier. C'était l'inconnue. Il me dit aussi qu'il avait bien l'intention de la coincé. J'entendis quelque secondes plus tard Uhlek crier « STOP ! », dans la salle de la piste de danse, au moment même où le Chapelier suivit de l'Inconnue passèrent à toute vitesse devant moi. Mais comme je n’étais pas préparer, je n'ai pas eu le temps de les suivre. Ils on courut tout autour du club avec Uhlek aux fesses.
J'entendis par la suite le Chapelier crier :
Citation :
-Paaaatroonnnn, je l'aiiiii !!!!
Et puis plus rien...
J'avais essayé de les rattraper mais j’ai trouvé Uhlek seul devant la cabine d'Appolyon Sud-Est, énervé.
Il revint vers moi, apparemment un peut calmer, et dit :
Citation :
-Bon... bah... on a appris que le Chapelier travaille avec l'inconnue et que le Chapelier travaille pour le programme rouge.
-Oui et que l'inconnue travaille pour une autre femme, répondis-je.
-Ah ? Je n'ai pas entendu ça moi. Tu as entendu quoi ?
-On l'as pas appris ce soir mais c'est cette femme qui m'a appeler la première fois et après l'inconnue. J'en ai déduis que l'inconnue travaille pour cette autre femme. C'est peut être la même femme que tu as entendu l'autre jour.
-Tu as son nom ?
-Hélas non, elles étaient en numéro masqué toutes les deux.
-Mince. Bon le codex est aux mains du Chapelier.
-.. Qui est au près du programme rouge à l'heure qu'il est.
-... Quelle merde !
Après s'être souhaiter une bonne soirée chacun, nous somme partis de notre coté. De mon coté, j'appris une nouvelle menace potentielle...
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