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A mon ami : Aerandis

Par Dean le 20/5/2002 à 23:01:47 (#1497225)

Ou est cette charmante personne ?
Celle que tu devais me présenter
Son nom en mon ouie raisonne
Celle que tu m'as dit aimer...

Je suis heureux pour ton frisson
L'elfe a perdu sa mélancolie
Et Arakas s'est enrichi de passion
Le grand poète a trouvé son égérie

Aerandis, mon ami, honnore la
Conte moi combien elle compte
Sa beauté, sa grace, son aura...
Oui..peint, dessine, raconte...

Je veux froler ton bonheur
Savoir ce qui illumine tes yeux
Humer la soie de son coeur
Pour l'emmener au delà des cieux

...J'aime aussi et ne peux m'en taire
Tu as lu la fleur que j'ai cueilli
Mon jardin est dans un autre univers
Et pour venir de temps en ton temps...merci

Par Aërandis le 21/5/2002 à 18:11:08 (#1501317)

Merci pour ces vers mon viel ami, comme tu le souhaite je vais te conter, sa grâce, son immense beauté, le soir, où je l'ai rencontrée.

Il est tard, dans le ciel brille la Lune,
Le barde marchait tranquillement sur la plage,
Avançant calmement le long des dunes,
Contemplant la beauté de ce rivage.

Mais sur une dune, non loin de là,
Apparaît une gracieuse et frêle silouhette,
Un bien belle femme, si je ne me trompe pas,
Chantant d'une douce et tendre voix fluette.

Le vent fait danser sa longue robe clair,
Révélant un corps si beau, si gracieux,
Que je crus contempler une déesse de naguère,
Du moins, c'est ce que me disaient mes yeux.

Un rayon de Lune tombe sur sa chevelure,
Illuminant sa longue couronne d'ébène,
Formant la plus belle de toutes les parures
Qu'ait jamais été portée par une reine.

Puis lentement elle se tourne vers moi,
Révélant son magnifique visage,
Sa seule vision mis mon coeur en émoi,
Jamais je n'oublierai cette nuit sur la plage.

Ses yeux, aux douces couleurs émeraudes,
Se fendaient en deux grandes amandes,
Inspirant à mon coeur plus de mille odes,
Accédant aux plus folles de ses demandes.

Alors, dans un éclair, son ravissant sourir,
Eclaira son radieux et si joli minoi,
Avant de laisser couler son joyeux rire,
Qui me coupa instantannément la voix.

Puis elle repartie comme par magie,
Laissant ce supêrbe tableau dans ma mémoire,
Emportant avec elle toute ma vie,
Et me laissant tout juste un peu d'espoir.

Par Manon Agaroth le 21/5/2002 à 18:24:57 (#1501425)

*pense* Ce doit etre une bien sincere amitié qui unie ces deux hommes, pour que l'un porte autant d'interet au choix de l'amour de l'autre *sourit*

Messire Aerandis, votre description, envers cette femme que vous aimez, est si pure et delicate..
Vous le faites, messire, de manière si joliment conté,de la douceur et de l'extase ressortent de vos paroles


:lit: :)

Par Aërandis le 21/5/2002 à 20:58:45 (#1502447)

C'est en effet, belle demoiselle, une bien belle amitié qui nous unit tous deux par delà le temps. Et cet homme qui me porte tant d'intérêt et l'ami que je chérit le plus.

Et ce poème, que vous semblez tant aprécier, n'est que la fleur cueillit sur l'arbre de mon amour. Et cette fleur n'est que le reflet maussade de la belle femme qui a fait pousser cet arbre. Mais vos encouragemment me vont droit au coeur, sachez le belle dame.

Par Dean le 21/5/2002 à 22:10:57 (#1502834)


Je t'ai vu maintes fois tomber
Tout autant te relever
Tu m'as vu souvent mourir
Tout autant revenir

Tu m'as vu les aimer
Tu m'as lu sans t'arrêter
Je t'ai aussi suivi, espérant
Inquiet, ne la trouvant

Nous, pauvres faiseurs de rimes
Que les vers parfois dépriment
Quand ils n'ont su accrocher
Le coeur de la femme approchée

Nous, joyeux troubadours
Nous, alors, plein d'humour
Quand une dame nous sourit
Quand une belle nous lit

Entre soufrance et mélancolie
Entre chalance et paradoie
Notre sensibilité d'artichaud
Nous fait souvent défaut

Mais aujourd'hui profitons
Idolatrons celle que nous aimons
Continuons, mon ami, et écrivons
Des vers..oui des vers par millions...

Par Rhakim Solari le 21/5/2002 à 23:33:01 (#1503403)



Je n'ai pas le talent de ces personnes
Mais j'espere qu'en lisant ceci
Tout comme moi quand je les lis
Au fond de leurs coeurs mes mots résonnent

A toi, illustre elfe, pauvre fou
Dont les vers me font rever
Tu as su me faire partager
ton caractere si doux

A toi Dean, dont le nom m'amuse
De certains du décrivais la panse
D'autre, tu évaillais les sens
Tu me manques à moi, comme à ta muse



*regarde la porte de sortie* :ange: (c la premiere et la derniere fois que je ferais des vers, mais bon, ca vient du coeur ;) )

Par Dahna Lyhrel le 22/5/2002 à 0:49:37 (#1503817)

Provient du message de Rhakim Solari :
*regarde la porte de sortie* :ange: (c la premiere et la derniere fois que je ferais des vers, mais bon, ca vient du coeur ;) )


Ben pourquoi dernière fois? c'est pas mal du tout :)

Par Xianigorix Lys le 22/5/2002 à 0:54:48 (#1503831)

C est tres joli

Par Rhakim Solari le 22/5/2002 à 1:55:50 (#1504001)

Ben pourquoi dernière fois? c'est pas mal du tout


Merchi ;)
Pour etre sincere, je n'ecrit que des textes du genre en anglais d'habitude, alors là je me sens tout bizzare lol

Par Dame Belladona le 22/5/2002 à 2:14:15 (#1504051)

*sourit*

Les deux plus grands poètes qu'Althéa a vu naître se donnent la réplique ...
Tout simplement merveilleux ...

Par Aërandis le 22/5/2002 à 18:24:15 (#1507773)

Oui, mon ancestral ami,
Couvrant le monde de vers,
Pour le plaisir de nos mies,
Les répendrent sur terre.

Depuis trop longtemps nos coeurs,
On nagé dans un océan mélancolique,
Avant que ce merveilleux bonheur
Nous ouvre ses portes magiques.

Nous qui n'avons que trop connu,
Le chemin sur les routes solitaire,
Attendant toujours la venue,
De cette femme, belle comme la mer.

Aujourd'hui, nos deux coeur joyeux,
Pourront monter en un grand chant,
La joie des poètes malheureux,
Qui ont trouvé l'amour, ce géant.

Alors chantons ensemble mon frère,
Couvront ensemble ce triste monde
De douces paroles parfois éphémère,
Même si le ciel sur nos têtes gronde.

Et chantons, tant que nous avons de la voix,
Chantons ensemble notre amitié, nos amours,
Chantons ensemble notre incommensurable foi,
En ce sentiment sacré, placer en nos âmes pour toujours.


Oups, un peu chaotique, mais bon, le coeur y est.

Par Xianigorix Lys le 22/5/2002 à 18:32:38 (#1507817)

Reste en admiration

Par Dean le 22/5/2002 à 19:51:41 (#1508346)


Parcourir les chemins
Prendre un autre destin
Choisir sa voix
Poussé par la foi

J'ai envie que tout s'arrête auprés d'elle
Que le temps stope son horloge noire
J'ai l'impression de ne plus bouger
Je reste un bon moment immobiliser
Mon coeur s'arrête, éclipse mon avatar
Je suis bien, heureux...prés de ma belle

Juste une question
Pourquoi la passion
Quand seul le regard
Redonne de l'espoir

Alors ses billes se posent sur la princesse
Le pantin se remet lentement à gesticuler
A parler de tout, de rien, d'elle, et de lui...
Le jour reprend sa noble course vers la nuit
il regrète ce long moment qui l'avait pétrifié
Car il a peur qu'un jour, le doux rêve cesse.

Par Aërandis le 24/5/2002 à 18:08:26 (#1520963)

Et l'amour inonde vos veines,
L'amour inonde vos vies,
Y chassant toutes peines,
Y laissant un bonheur infini.

Que ne donnerais-je pas,
Pour vivre ce moment d'éternité,
Pour s'arrêter, ne connaître le trépas,
Vivre pour toujours à ses côtés.

Mais le temps est assassin,
Et emporte les sourirs,
Vers d'autres chemins,
Car un jour, il faut mourir.

Alors vivont à chaque instant,
Profitons de chaque secondes,
Ensemble arrêtons le temps,
Pour parcourir le monde.

Par Dean le 25/5/2002 à 2:49:28 (#1523578)


Mon ami, sais tu pourquoi le doute ?
Pourquoi ce triste sentiment d'impuissance
Face à l'absence, à ce manque de présence ?

Mon ami, sais tu pourquoi j'ai mal ?
Pourquoi la lumière ne me réchaufe pas
Quand elle n'est plus auprés de moi ?

Mon ami, sais tu pourquoi la solitude ?
Tant de gens autour du simple poète
Et pourtant sans elle, il s'inquiète.

Mon ami, mon coeur s'ennuie
Quand elle est là je revis, non ! je vis...
Car elle porte en elle le souffle de la vie

Mon ami, la nuit, parfois j'ai peur
Non pas que l'amour se noie dans les remous
Mais qu'elle ne se souvienne plus de nous

Mon ami, je dois te laisser...je revient
Elle est là, je l'entend s'approcher doucement
Je lui sourit et l'embrasse tendrement...

Chut....


Par Aërandis le 25/5/2002 à 14:30:05 (#1525409)

Mon ami, il y a le doute,
Car ton amour est si fort,
Que si elle changeait de route,
Cela signifierai ta mort.

Mon ami, si tu as aussi foid,
C'est parce qu'elle est ta flamme,
Par ce qu'elle est tout pour toi,
Voila pourquoi sans elle tu as mal.

Toi aussi, tu connais la solitude ?
Reste du vagabond sur les chemins,
Qui as connu une vie si rude,
Avant qu'elle n'illumine ton destin.

Moi aussi je connais cela,
Toutes ces émotions éphémères;
L'attente le soir, guettant ses pas,
Tel est l'amour, soleil de la terre.

Mais tous ses doutes, ces hésitations,
S'évaporrent pour chaque instant,
Passer en une étrange communion,
Qui nous projette en dehors du temps.

Par lorelei la guerrière le 25/5/2002 à 15:03:07 (#1525589)

Tiens, je ne reconnais pas le nom de l'auteur , par contre je reconnais le style. Bonjour vous :)

Allez un petit :

Aujourd'hui c'est Mélancolie
Qui guide ma plume
Car entre joies et soucis
Se lève la brume.

Hier encore j'avais cet espoir
Pourtant si ténu
Mais toujours en croisant son regard
Rien d'autre ne comptait plus.

Où es tu Magie de l'amour
Qui nous fais rêver
Nous rend perméable à la beauté du jour
La nuit nous tient éveillé.

Je range ma peine au fond de mon coeur
Qui s'était entrouvert
Lui dis ce n'est pas encore ton heure
Et jette au loin ces vers.

Par Dean le 26/5/2002 à 3:47:14 (#1529392)


J'ai déchiré un bout de papier
Ou il y avait tout mon amitié
Je l'ai jeté tel un brouillon
Accompagné de son crayon

J'ai repris une feuille vierge
Et, a la lueur d'un cierge
Avec une plume d'hirondelle
J'ai écris ces mots pour elle :

"Mon amour,
Si je devais marqué ma blanche peau
Je le ferait sans hésiter de ton sceau
Ton essence coule dans mes veines
Adoucissant le coeur noir d'ébène
Je n'ai pas oublié ces tendres baisers
Sur nos rouges lèvres furent déposées
Ta saveur, ton parfum, sont incrusté
Au plus profond de l'âme envoutée
Ton être m'habite tel un bon esprit
Un ange gardien veillant sur ma vie
Tu sais, je suis si pressé de te revoir
Que le temps est devenu un désespoir
Mais j'attendrai trépinant tel un enfant
Les moments dûs aux jeunes amants."

Cette lettre fut cachetée
Enfermant toutes mes pensées
J'ai déposé au pas de sa porte
La missive de phrases fortes

Je voudrais qu'éternellement
Elle sache ce que je resens
Demain je rachèterai du papier
Pour que l'amour lui soit conté

Par Rhakim Solari le 26/5/2002 à 6:01:54 (#1529511)

*se demande si un des deux glissera un mot pour lui, apres le petit poeme dont il c'est fendu :ange: *

Par Dean le 26/5/2002 à 13:28:35 (#1530513)

*se demande si un des deux glissera un mot pour lui, apres le petit poeme dont il c'est fendu *


Personnellement j'ai sourit en le lisant, j'étais trop content de ces quelques vers...en bref ils m'ont fait plaisir.
Tu as réussi l'examen de passage : faire passer une émotion.

Aprés la forme, le nombre de syllabe, le vocabulaire.... c'est de la gnognotte. Avec Aerandis, nous utilisons ces petits stratagèmes par amusement, ou quand nous en avons le temps ; mais je pense qu'il ne me contredira pas sur le fait que nous essayons surtout de retranscrire une émotion à ceux qui nous lisent, avec plus ou moins de réussite...
Le tout est de ne pas tricher, si tu es triste, n'essaye en aucun cas d'écrire un poème gai.
C'est pour ça que l'amour reste une source inépuisable d'inspiration.

Alors Rhakim continue ;)

Par Aërandis le 26/5/2002 à 15:45:56 (#1531191)

Bin, je pense que Dean (pour ne pas l'appeler autrement ;) ) à parfaitement résumé ma pensée.

Et comme il l'a dit, après le vocabulaire et le nombre de vers, c'est plus pour le fun. C'est surtout passer beaucoup plus de temps à écrire pour enjoliver un petit peu, mais le coeur du poème et ce qu'il transmet est toujours dans le premier jet, dans les premières rimes.

Par Dean le 29/5/2002 à 19:37:54 (#1550918)

Je sais que tu peux en parler trés bien aussi Aer...aller lance toi... c'est plus facile que de parler de la nature ;)


Faire l'amour est le plus beau des discours
La nuit comme le jour, toujours...
Comment peut on dire je t'aime
Mieux qu'en embrassant le diadème ?

Oublions tous les mots recherchés
Laissons parler notre générosité
Oui l'amour c'est entrainer deux corps
Dans une danse, jusqu'à la mort

Les amants peuvent-ils tricher
Devant l'excellence de leur nudité
Devant l'étendue de leur sincérité
Aprés avoir déposé tant de baisers

Parlons de choses et d'autres enfin
Mais rien n'appaise cette faim
Aucun dialogue ne surpasse sur terre
Ce qui transforme notre univers

Par Aërandis le 29/5/2002 à 20:07:08 (#1551077)

En cet instant, dans le noir,
Mon esprit s'abandonne,
Ici, ne me sert mon regard,
Pour contempler cette madonne.

Et tous mes sens s'embrase,
A son contact ennivrant,
On ne dira aucune phrase,
Laissons parler les sentiments.

Quand ses doux baisers
Enflamme mon âme,
Ses mains parfumée
Rallument ma flamme.

Quelques gestes anodins,
Un souffle, une caresse,
Qui dureront jusqu'au matin,
Laissant loin la tristesse.

Et il n'y a de plus grand bonheur,
Que de se réveiller au petit jour,
Enlacé avec l'élue de son coeur,
Tel est le fruit de l'amour.

Par Dean le 30/5/2002 à 0:14:25 (#1552597)


Il a attendu toute la journée sa venue
Entre forêt de pins et bleue rivière
Ses pas laissaient traces à nue
Décrochant herbes vertes, derriere

Le coeur balancé par la solitude
Au rythme lansinant des vents
A la lente cadence de l'amertume
Un être au regard lointain, attend

Elle disait qu'elle ferait tout pour lui
Qu'elle, aussi, ferait tout pour venir
Alors il attent, seul, sous la pluie
Transperçant gouttes,venues le punir

Il va devoir partir, s'en retourner
Mais il n'a pas l'âme au chagrin
Même, esquisse un sourire biaisé
Car elle viendra, oui elle sera là...demain.

*s'incruste discrètement*

Par Dame Belladona le 30/5/2002 à 0:39:19 (#1552701)

Provient du message de Dean :


Faire l'amour est le plus beau des discours




Et si nous laissions parler nos mains
Pour que la nuit soit toujours sans fin
Que nous puissions calmer cette faim
Qui tient en éveil jusqu’au petit matin

L’amour est le plus beau des orages
Qui nous transporte sur un nuage
Faisons fi de tout inutile bavardage
Et ne tenons compte que du plumage

Re: *s'incruste discrètement*

Par Dean le 30/5/2002 à 20:01:28 (#1557385)

Provient du message de Dame Belladona :




Et si nous laissions parler nos mains
Pour que la nuit soit toujours sans fin




Oui laisse glisser mes mains
Dans le lit de tes reins
Occupe les tiennes
Avant que le jour ne vienne

Le silence est d'or
Mais je ne veux qu'alors
Entendre ta respiration
Qui souffle mon inspiration

Pourquoi t'effleurer
Alors que je peux te toucher
Pourquoi cacher tes doigts
Dans ce noir, où je ne vois

Laisse aller tes membres
Au centre de cette chambre
Au milieu, où t'attent
L'homme se retenant


Re: Re: *s'incruste discrètement*

Par Dame Belladona le 30/5/2002 à 20:19:40 (#1557518)

Provient du message de Dean :



Oui laisse glisser mes mains
Dans le lit de tes reins




Quand les corps se font violence
Quand nos mains entrent en transe
Pour qu’encore cette éternelle danse
Nous fasse connaître notre puissance

Quand nous commençons à vouloir
Que nous touchons enfin le pouvoir
Que nos yeux ne sont plus que miroir
Laissons nos âmes se déifier dans le noir



Re: Re: Re: *s'incruste discrètement*

Par Aërandis le 30/5/2002 à 23:20:10 (#1558688)

Provient du message de Dame Belladona :

Nous fasse connaître notre puissance


En ce doux moment d'éternité,
Toute puissance n'est qu'illusoire,
Car dans les bras de mon aimée,
Je ne suis que poupée dans le noir.

Quand ma force ce fait sienne,
Et que mon souffle se fait cour,
Sa douceur se fait mienne,
C'est le prodige de l'amour.

Seul, nous sommes insignifiants,
Mais ensemble, les deux amants,
S'abandonnent mutuellement
Dans une danse des anciens temps.

Danse, danse jusqu'à épuisemment,
Danse, dans ces bras chaleureux,
Danse, jusqu'à la fin des temps,
Tu feras de moi un homme heureux.

Re: Re: Re: Re: *s'incruste discrètement*

Par Dean le 31/5/2002 à 1:32:50 (#1559354)

Provient du message de Aërandis :



Tu feras de moi un homme heureux.



Mes yeux en pleure incompréhensiblement
Une joie incontrolé, un sentiment d'autrui
Ce n'est pas moi, je dois faire semblant
Pourquoi entends-je tous ses petits cris

Ce n'est pas elle, elle doit faire semblant
Jamais je ne l'avais vu me sourire ainsi
Sa bouche s'ouvre aux gémissements
Je n'ai pas l'habitude de vivre ces Bruits

Je dois la serrer trop fort, je dois lui faire mal
Je ne sens plus rien et pourtant resens l'infini
Est ce la lumiere qui pénétre mon dédale
Ou bien un obscure labyrinthe qui m'envahit

Alors, que d'autres me trouveraient sale
Je me sens propre dans ce bain de vie
La danse animale de deux corps de cristale
Où cette femme ennivre ma plus belle nuit



Re: Re: Re: Re: Re: *s'incruste discrètement*

Par Aërandis le 31/5/2002 à 18:58:41 (#1563607)

Provient du message de Dean :

La danse animale de deux corps de cristale
Où cette femme ennivre ma plus belle nuit


Ainsi s'entrelaçant les corps nus,
En un souffle, les deux amoureux,
Se retrouvent propulsés aux nues,
Montant ainsi à travers les sept cieux.

Et dans cette extase infinie,
Dans ce moment sublime,
Deux âmes s'unissent pour la vie,
Une union que n'explique mes rimes.

Et dans ce royaume magique,
S'effectue la véritable union,
Créant ce fameux lien mystique,
Que ne pourrait détruire le panthéon.

Et une fois redescendu sur terre,
Ce qui n'était qu'amour éphémère,
Deviens sinonymes d'éternité,
D'amour, de joie et de fidélité.

Re: Re: Re: Re: Re: Re: *s'incruste discrètement*

Par Dame Belladona le 1/6/2002 à 3:20:35 (#1566472)

Provient du message de Aërandis :
Une union que n'explique mes rimes.





Pourquoi vouloir expliquer par des mots
Ces tendres gestes sans aucun repos
Les mains, les corps ont leur langage
Qui sont les plus clairs des messages

Le silence des gestes, des mouvements
La danse qui tend les corps des amants
N’ont nul besoin d’autres paroles
Puisque les mots, eux, s’envolent

La parole est faite de mensonges
Même au plus profond des songes
Les corps, la peau ne trompent pas
Ils dévoilent ce que dissimule la voix





Par Aërandis le 1/6/2002 à 11:44:54 (#1567672)

Provient du message de Dame Belladona :
La parole est faite de mensonges
Même au plus profond des songes


Pourquoi ternir la douce vérité,
Par ces odieuses tromperie,
Quand on enlace avec sincérité,
On a que de l'amour à l'esprit.

Et pour le vieux ménestrel,
La voix est reflet de l'âme,
Criant une vérité sans pareil,
Au coeur de votre belle dame.

Ces doux mots enflammés,
Ces vers fleuri de passion,
Destinés à l'être aimé,
Nés d'un amour sans conditions.

Ici, seul le coeur à parole,
Ici brille l'éternel amour,
Et ces douces rimes s'envolent,
Et se grave en vous pour toujours.


PS: j'adore la licorne sur ta signature Bella.

Par Dean le 1/6/2002 à 13:39:02 (#1568350)

Provient du message de Aërandis :


Ces vers fleuri de passion




En chacun de nous fleuri l'amour
Petites viollettes et bleus gencines
Se sont écloses au petit jour
Dans un jardin de comptines

Vertes pousses, Belles romances
Colorées du jaune des impatiences
Nous attendions ce grand frisson
Alors qu'a l'Est tombe la mousson

A l'ombre d'un vieux chène courbé
De grandes astrances blanches
Le grand duc sur une branche
Se penche sur la passion de l'été

......

Une douce tisane de reine des prés
Apportée sur un plateau de jeunet
A ma princesse plus jolie qu'un bleuet
Ma vie est un oeillet fané par un lys bleuté...

Par Aërandis le 1/6/2002 à 14:16:47 (#1568608)

Ce n'est pas la plus belle fleur de la terre,
Simple rose, se balaçant au gré du vent,
Mais elle a fleuri au fin fond du désert,
Illuminant cette terre comme personne avant.

Frêle rose, mais forte comme une tour,
Vibrant hommage dans cette terre aride,
Monument élevé en l'honneur de l'amour,
Comblant ce désert comme mon coeur vide.

Alors je me suis assis face à cette merveille,
Lui prodiguant mes minces réserves d'eau,
La protégeant par mon ombre du soleil,
Même si peu à peu cet astre enflamme ma peau.

Je reste ici, la protégeant tant que je peu,
Je la regarde, la dénude de mes vieux yeux,
Assis, seul avec elle sous ce ciel de feu,
Ensemble tant que le voudront bien les dieux....

Par Dean le 4/6/2002 à 19:58:45 (#1592411)


Dans tes bras,
J'ai oublié de remercier pour l'éternité
Ces divinités qui m'ont fait te rencontrer

Dans, tes bras,
Je connais le sens de l'amour-passion
De deux corps qui rentrent en ébulition

Dans tes bras,
J'apprécie mieux la chaleur du feu
Quand une lueur pénètre tes yeux

Dans tes bras,
A ton silence, j'ai appris à me taire
Sentir ton souffle dans un courant d'air

Dans tes bras,
J'ai parcouru tous les verts-sentiers de la vie
Pour que germe un arbre de branches fleuries

Dans tes bras,
Au seigneur que je priai, je ne voudrais plus obéir
Pour que nos coeurs battent sans jamais faiblir...

Par Aërandis le 7/6/2002 à 18:48:06 (#1610111)

J'ai fait maintes fois le tour de la terre,
J'y ai contemplé monts et merveille,
Me penchant sur des trésors de gerre,
Brillant comme le soleil dans le ciel.

Jusque dans l'antique salle au trésor
Du plus que légendaire roi Midas,
Ou j'admirai des montagnes d'or,
Qui me laissèrent froid comme la glace.

Dans le jardin des hespéride,
J'ai cueillis les pommes dorée,
Je les cru née d'une terre aride,
Puis je les ai abandonnées.

Jusque dans les caves des dragons,
J'ai poussé ma longue quête,
Mais même les joyaux des démons,
N'ont pu me faire tourner la tête.

Tous ces étalages de richesse
Me laisse toujours indifférent,
Car dans mon coeur d'allégresse,
Se trouve le joyau le plus brillant.

Et cette belle et étincellante pierre
N'est autre que le divin amour,
Gagner lors d'un baiser éphémère,
Qui illumine mon coeur pour toujours.

Par Dean le 8/6/2002 à 2:07:46 (#1612630)


Si tu crois que je vis pendant ton absence
J'ai plutot l'impression de faire de la résistance
C'est comme si je tombait à pic d'une falaise
Que mes doigts tentaient d'agriper la glaise

Si tu crois qu'entre les murs on puisse entendre
Que les souterrains sont des lumières à étendre
Que la mer repousse le sable sur les rivages
Alors que notre tendre jeunesse prend de l'âge

Si tu crois avoir le temps de refaire ce qui est passé
De récupérer tous ces moments qui se sont en allés
De m'apprendre à sourire aux passants inconnus
Alors que ma tête ne cesse de se remplir de rêves nus

Si tu crois que je vais rester là à t'attendre sans fin
Sans que mon regard ne se détourne de sa faim
Sans que mon paysage ne devienne un autre visage
...Tu as raison... Reviens mon beau mirage...


Pour Anaphia

Par Aërandis le 10/6/2002 à 16:09:20 (#1628344)

Depuis ce jour ô combien maudit,
Où j'ai trouvé cette lettre sur notre lit,
Depuis ce jour où tu es partie,
Je n'ai plus aucun goût à la vie.

Je suis devenu un aveugle mendiant,
Depuis que je ne comtemple ton visage,
J'ai rejoint la caste des non-voyants
Qui courent après un éternel mirage.

Je ne sent plus ce que mes mains touchent,
Depuis que ton corps ne sent plus mes caresses,
Je n'ai plus que tes doux baisers à la bouche,
Et au fond, un arrière goût amer de tristesse.

Toutes les mélodies ce sont depuis fait crécelles,
Car seul le son de ta voix contentait mes oreilles,
Aucune musique n'enchante plus le ménestrel,
Depuis ce jour où tu m'as abandonné, cruelle.

Je perd petit à petit tout contact avec la terre,
En même temps que je perd contact avec mon corps,
Plus rien ne m'enchante, tout me désespère,
Et doucement je me sent gagner par l'implacable mort.

Par Dean le 10/6/2002 à 22:44:21 (#1630862)

Poème d'outre-monde....


Peut-il entrouvrir la porte secrète ?
A-t-il le droit de violer son sanctuaire
De la voler, afin de se satisfaire
Et d'accomplir la douce quète ?

Pénétrant la chambre de dentelles
Draps de soie roses pour la jouvencelle
L'être de chair avance doucement
Ses pas caressent l'air, survolant

Elle... elle sait, ne dort pas, elle attend
Elle...elle ne sait, elle écoute, elle entend
Dans la pénombre, distingue la silhoouette
Tel un vampire s'approchant de la couette

Elle sent son parfum caliner ses pensées
Une légère saveur qui provoque ses sens
Elle resent ce qu'elle n'aurait pu imaginer
Ses songes l'emportent dans la décadence

Pourtant, c'est elle qui lui a donné la clef
Dit, de venir la rejoindre au zénith lunaire
Pourtant, elle a peur de ce premier baiser
De se laisser emmener dans un désert

Il est maintenant assis tout pres d'Eve
Juste à coté de la poupée d'enfant
Il la touche tendrement et la prend
Glisse un baiser à la belle de ses rèves

Et repars....

*reveuse*

Par sytry le 11/6/2002 à 2:02:05 (#1631969)

*ne se lasse pas de lire toutes ces belles paroles* soupire*
:merci: :merci: :merci:

Par Dean le 12/6/2002 à 22:12:31 (#1644428)

petits vers en attendant le retour de la belle... Les pages du recueil se remplissent comme mon esprit se nourrit de son amour


Le mont, sur une pente enneigée
Je me laisse glissé à tes pieds
La rivière, mon corps suit le lit
Je me laisse couler, évanoui

Anaphia, Anaphia ou es-tu ?
Anaphia, Anaphia je ne vis plus
J'ai tout quitté de désespoir
Aveuglé par une tristesse noire

Mes amis ne me suffisent plus
Et le panache que j'ai perdu
J'ère dans un monde d'ombres
Où tout chemin est sombre

Je suis un mort-vivant souriant
Dont le regard bleu est fuyant
Ma pierre d'âme s'est décomposée
Depuis que ta lumière s'en est allée

Tous les soirs sur la table napée
Je dépose ton bole ébréché
Je le remplis de baies sauvages
Récoltée en retour de voyage

Je te parle comme si tu étais là
Te sers du vin, une coupe, et bois
Parfois, je danse en fermant les yeux
M'excuse d'écraser tes pieds silencieux

Je me couche en découvrant ton coté
En priant, à l aube, t'y trouver...
Absente...mais cela ne fait rien
Car ton esprit habite le mien

Je t'aime
A bientot

Dean




Semi-hrp : tien ! salut sytry ;)...(Axl)
Hrp : Ces post sont doublés volontairement...

Par Dean le 15/6/2002 à 23:28:25 (#1663417)


Il y en a qui en rêvent toutes les nuits
Il y en a qui l'espèrent toute leur vie
Il y en a qui croiront l'avoir connu
D'autre ne l'auront qu'entre-apperçu

Heureux moi qui le touche chaque jour
Cet incorporel que l'on nomme "Amour"
Représenté sur cette terre, par elle
Inimaginable grâce, belle demoiselle

Qui êtes-vous vraiment, joli oisillon
Pour avoir tracé dans ma tête un sillon ?
Qui êtes vous vraiment, frêle fleur de l'été
Pour retourner le champs de mes pensées ?

J'ai détruit le mur de mes incertitudes
Enlevé les briques de mes inquiétudes
Pour laisser rentrer dans le jardin proscrit
Cette jeune Demoiselle pour laquelle j'écris

Par Dean le 20/6/2002 à 0:00:03 (#1686353)


Le mur n'est pas assez large et haut
Pour emprisonner les deux oiseaux
Telle la narration du plus beau passage
Notre histoire n'a pas de dernière page

Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Comment ne pourrais-je te revoir
D'au moins pour te rendre ce mouchoir
La séparation est synonyme de regrets
La notre est celle d'une passion à jamais

Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Mon coeur est tombé dans une litargie
Mes peurs d'enfant se sont évanouies
Mon étoile s'est partiellement éteinte
Mon corps attend la prochaine étreinte

Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Je ne me suis jamais senti abandonné
Je suis la plume tombée de l'envolée
Planante au gré des quatre vents
Se couche lentement sur ce papier

Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Hier, j'ai prié et j'ai apperçu un ange
Il m'a dit que j'étais homme étrange
Que les douze dieux étaient cruels
Que mon âme n'avait plus de chapelle


Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Que m'importe les sceaux du destin
Mon esprit survole l'horrible chagrin
Mes songes se nourissent de souvenirs
Et mes pensées vont te faire revenir


Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Tu n'es pas parti dans la détresse
Car je t'avais fait une seule promesse
Celle tenue de ne jamais t'oublier
Malgré le temps qui se sera écoulé

Je crois que je t'aimerai toujours
Je veux encore croire en cet amour

Par Aërandis le 21/6/2002 à 13:48:10 (#1689563)

Dans les eaux du temps,
C'est noyé une douce dame,
Et son ami, son amant,
La pleure à chaude larme.

Le courrant tumultueux,
A emporté son ravissant corps,
A emporté un passé heureux
Dans les méandres de la mort.

Mais un amour si beau, si fort,
Résistera à toutes les tempêtes,
Résistera même à cette mort,
Et de nouveau vos coeurs seront en fête.

Mon ami toi qui regarde tristement,
L'eau déchaînée de ce triste torrent,
Tu sais que quelque part dans le ciel,
Une étoile veille sur ton sommeil.

Et sur les rives de l'éternité,
Vous vous retrouverez tous deux,
Mon ami, toi et ta belle à tes côtés,
Vous vivrez enfin votre amour heureux.


PS1: ton précédent poème est une pure merveille mon ami

PS2: Je suis enfin de retour, et je suis pas près de repartir.

Par Dean le 25/6/2002 à 1:02:27 (#1706525)

Je te retournerai la politesse en disant simplement que Demios a de la chance d'avoir le plus grand des bardes à ses cotés.

Poème d'outre-monde....


Si, sur les sentiers d'Hibernia
Vous croisez la belle Anaphia
Dites lui que son mari pleure
De chagrin et de déshonneur

Si, sur une colline d'Hibernia
Vous croisez la belle Anaphia
Dites lui que son mari attend
Qu'il ne compte plus le temps

Si, prés d'une rivière d'Hibernia
Vous croisez la belle Anaphia
Dites lui que son mari vit
Mieux le jour que la nuit

Si, dans un bois d'Hibernia
Vous croisez la belle Anaphia
Dites lui que son mari n'est plus
L'homme qu'elle a connu

Si, dans une ville d'Hibernia
Je suis avec la belle Anaphia
Que ma main tient sa main
Surtout ne lui dites rien...

Par Aërandis le 26/6/2002 à 12:54:56 (#1713910)

Au fin fond de la forêt éternelle,
Se trouve une ravissante clairière,
Ecrin rêvé pour cette demoiselle,
Qui est à l'image de cette terre.

Belle demoiselle au fond des bois,
Ce soir je m'en vais te retrouver,
Tu le sais bien, je suis épris de toi,
Ton visage, tes paroles me font rêver.

Alors que le soleil disparaît à l'horizon,
Le vieux ménestrel arrive à sa demeure,
Rejoindre sa dryade, sa douce vision,
Celle qui a su toucher son vieux coeur.

Et durant cette nuit sans fin,
Les amants, comme toujours,
Laisseront parler leur amour
Jusqu'à l'arrivée du petit matin.

*sourit* Désolé, mais le plus grand des bardes à quitté Demios il y a déjà plusieurs lunes.

Par Dean le 1/7/2002 à 19:28:17 (#1740790)


Dans un lieu plein de charme
Abrité par l'ombre d'un saule
Dans le creux d'une épaule
Il verse ses quelques larmes

Il n'a jamais su les retenir
Malgré l'amour qu'il leur portait
L'attention qu'il leur donnait
Elle finissait par se languir

Elle.. il la serre dans ses bras
Mais, jamais ses mains
Ne pourront être des liens
Alors, se déachant, elle s'en va...

Il voudrait lui dire de rester
Crier de lui revenir
Mais il ne plus se mentir
Seulement, un temps, pleurer.

s

Par Dean le 1/7/2002 à 20:03:31 (#1740890)


Souffles violent d'un vent tourbillonnant
Il descend inexorabmlement le torrent
Une dorade, le poisson est malade
Stoppe sa ballade, au pied d'une cascade
Cruelle eau, lève ton véto !
Laisse ton marmot rejoindre son berceau.

Comme le nageur, il se meurt
Son amour est détenteur de ses peurs
Sa princesse ignore sa détresse
Le laisse supplier ses caresses
Ses yeux se tournent vers les cieux
Préfèrent le bleu à l'être hideux

Pauvre chien ne mérite un calîn
Ecrit en vain sur le parchemin
L'humilité d'un être rejeté
L'avidité de sa bien-aimée
Mais personne n'entend ce qui résonne
Ils s'étonnent mais jamais ne donnent

Par DyaG le 1/7/2002 à 20:21:27 (#1740957)

Bonsoir à vous tous,
Malgré les doutes entretenus,
Je vois toujours ici la douce
Lueur de vos vertus.

Messire Aërandis je vous salue,
Vous Messire Dean, bien que de vous inconnu,
Recevez ici l'hommage ému,
De quelqu'un a qui vos vers ont plu.

Pourquoi ai-je donc tant tardé,
A revenir ici goûter,
Tant de beaux vers dont l'amitié,
M'a décidemment tant manquée.

Allez je vous laisse à votre mélancolie,
Bien que permettez que j'épie,
Dans l'ombre, mais sans infamie,
Cette gentille joute entre amis.

DyaG.

Par Aërandis le 1/7/2002 à 22:07:45 (#1741531)

Pourquoi le fait de voir ce bonheur,
Plante mille dards en mon coeur,
Je l'aime, je devrais être heureux,
Mais mes yeux sont un ciel pluvieux.

Je l'aime, et la voir ainsi dans ses bras,
Taillade et réduit mon âme en lambeaux,
Son sourir, qui m'avait charmé autrefois,
Est le plus cruel de tous les bourreaux.

Et cet homme, qui était comme un frère,
Tient dans ses bras, mon précieux joyau,
Voleur, ce n'est pas lui qui vit la galère,
Mais lui connait le plus beau des cadeaux.

Que faire, car à elle je ne veux que du bien,
Mais sans lui, elle vivrait un triste destin,
Je ne puis que repartir dans la rosée du matin,
Partir dans les ombres, oublié, c'est mon chemin...


PS: Salut Dyag, sa fait plaisir de te revoir, repasse quand tu veux.

Par Samsagace le 1/7/2002 à 22:55:17 (#1741778)

Assis au pied du Chêne, Anduluin était perdu dans ses pensées lorsqu'un murmure lui parvint. Le vent lui apportait les paroles de deux ménestrels fabuleux dont la verve n'était plus à démontrer.
Il bourra la pipe qu'il tenait de feu son père. Quelques volutes s'envolèrent vers les cieux. Il posa sa tête contre le tronc rugueux et, admiratif, s'abandonna au mélancolique murmure dispensé par les deux amis.

Par Dean le 2/7/2002 à 18:38:56 (#1745977)


Dans un royaume aux milles prairies
Une belle fille aux moindres habits
Se promène sur les sentiers fleuris
S'en aller rejoindre un inconnu
Pour ce jour, salir sa petite vertue
Sur la couche d'un homme éperdu

Petite femme au délicieux regard
Viens donc te perdre dans le noir
Rejoinds moi dans l'aire boisée
D'une jolie clairière abandonnée
Afin que renaisse l'espoir béni
Dans l'antre d'un coeur meurtri
........



Je ne sais pourquoi les souris dansent...
Je ne vois pas les oiseaux s'envoler...
Je ne sais pourquoi les loups beuglent...
Je ne sais ce que les voisins veulent...
Je ne sais ce que tes parents ont décidé...
Je me fifiche de ce que les gens pensent...


PS : salut Dyag et Samsagace... peut être ne me connaissez vous pas, mais moi je me souviens de vous...

Par Dean le 3/7/2002 à 19:15:43 (#1752302)


Regard vers la mer
Entre deux guerres
Qui a gagné la première ?
Qui a perdu la dernière ?

Regard vide et perdu
Pauvres gens que l'ont tue
Pauvre femme qui se rue
Au cou du soldat déchu

Regard vers l'horizon
La fin de la moisson
Souvenir d'un garçon
Qui écrivait des chansons

Regard vers le passé
Qu'est il donc arrivé
A l'homme qui t'a aimé
Celui qui te faisait réver

Regard sur la vie
Encore de la poésie
Pour enfin, qu'il oublie
Cet amour qu'il a détruit

Regard vers le ciel
Question à l'éternel
Pourquoi être immortel
Si ce n'est sans aile
....
Si ce n'est sans elle.





Par Aërandis le 3/7/2002 à 22:03:24 (#1753237)

Assis au bord de ce long chemin,
Le regard perdu dans l'immense ciel,
Perdu dans des nuages de merveille,
Qui dessine le plus beau visage humain.

Le regard qui s'égare dans l'azur,
Les yeux vitreux comme du crystale,
Je souvre encore de profonde blessure,
Qui rayent un coeur bleu d'opale.

Puis, chassant du ciel ce doux visage,
Le vent remodèle tous les nuages,
Et comme cette homme l'a fait dans ma vie,
Il fait fuir le visage de ma douce amie.

Et ce matin, seul, un doux rêveur,
Saluait les première lueur de l'aurore,
Devant un ciel rouge sang comme son coeur,
Le pauvre barde éloigne son coeur mort.

Mais même mort, il restera toujours,
Dans un coin de mon coeur une place,
Pour ma douce, ma tendre, mon amour,
Revient me voir, si un jour tu es las.

Par Meduse_D le 3/7/2002 à 23:10:17 (#1753516)

Bonjour messieurs :)

En souvenir du bon vieux temps, et pour respecter l'ambiance je ne vais pas faire dans le joyeux non plus, voici ma modeste contribution :



Il était chevalier, preux et téméraire
Emporta mon coeur tel un ouragan
Dans un tourbillon de vent et d'éclairs
Dans un halo de lumière aveuglant.

Je ne trouvai plus pied sur cette étrange terre
Je flottais , navigais, suivant l'homme étonnant
Qui savait d'un mot ou d'un geste faire taire
Ma volonté, mon âme, je vivais pour cet amant.

Il avait la force du lion, et le monde entier
Nous l'avons parcouru , ensemble côte a côte
Son épée au bout du bras a bien souvent tranché
Tailladé le danger, la joie était notre hôte.

Et quand le soir tombait, te souviens tu mon âme
De la mousse des bois qui vous servait de nid
Te souviens tu de celui près de qui tu étais femme
Qui te donnait déja le goût de la prochaîne nuit ?

Je me rappelle à présent, ma folie etait telle
Je vivais sans jamais imaginer demain
Ta voix tes mains tes yeux au fond des miens
Et la vie avec toi paraissait éternelle

L'amant , un jour d'automne, devant moi est venu
Me dit : Ma douce amie, il est temps à présent
Me dit : tu étais belle et douce pourtant
Puis repartit ainsi qu'il était venu.

Par lorelei_D le 4/7/2002 à 13:36:59 (#1756149)

Eh bien je ne veux pas être en reste. Ce petit essai est pour un homme qui ne se reconnaîtra pas.


Magie d'un instant , puis douce amertume
Folie me saisit, amour me consume
Me vient tout à coup la légèreté d'une plume
Puis demain un regard pèsera comme une enclume

Un seul mot de toi met le feu en mon coeur
Puis tu disparais me laissant si songeuse
Que pas même une guerre ne trouble mon bonheur
Et j'attends ton retour, je me crois heureuse

Tu sillonnes de nouveau les sentiers dAlthaea
Et si mon chemin croise encore tes pas
Et que tu passes, fier, me saluant à peine
Désespoir me vient, et chagrin , et haine.

Sommes nous si peu, je me voulais guerrière
Et rude, rompue aux assauts de la vie
Me voici frêle pantin, non plus fière,
Mais attente, désir, passion et envie.

Le temps vient, cependant, ou ton indifférence
Grâce aux dieux porte enfin ses fruits
Et mon coeur retrouve toutes ses défenses
La paix m'envahit, vin béni qu'est l'oubli.

Par Ombre clair-obscur le 4/7/2002 à 13:51:00 (#1756217)

C'est toujours un plaisir de vous lire vous et vos amis, ô mon maître.

Par Dean le 4/7/2002 à 19:34:16 (#1758115)

Méduse a raison....

Geraldine : chanson coquine ;)



Toi, tu voulais trois fois
Moi, je ne voulais pas
Excuse moi j'ai eu peur
De terminer en vapeur

Toi, tu voulais trois doigts
Moi, je ne voulais pas
Je trouve que déjà deux
Ca suffit pour mettre le feu

Toi, tu voulais trois rois
Moi, je ne voulais pas
J'ai croisé mes cascadeurs
Ils n'étaient pas à l'heure

Toi, tu voulais trois mois
Moi, je ne voulais pas
Je trouve que déjà deux
C'est beaucoup pour tes yeux

Moi, je t'ai fait une règle de trois
Toi, tu ne comprenais pas
Car je pense que tous les deux
Il vallait mieux se dire adieu


:bouffon:

Par Dean le 4/7/2002 à 19:44:26 (#1758165)

Bon, un peu de sérieux...désolé :rolleyes:


Je voudrais t'écrire la lune et la terre
Te parler d'autre chose que la misère
Te murmurer ce que je resens
Mais je n'ai pas assez de talent

Je voudrais t'écrire l'amour et la haine
Te montrer ce qui coule dans mes veines
Laisser exploser mes sentiments
Mais je n'ai pas assez de talent

Je voudrais t'écrire hier et demain
T'enlacer ou te tenir par la main
Rire avec toi comme un enfant
Mais je n'ai pas assez de talent

Je voudrais t'écrire la mort et la vie
Dormir prés de toi au dela de minuit
Ne plus me agir comme un survivant
Mais je n'ai pas assez de talent

Je voudrais t'écrire que je t'aime
Que je ne suis plus le même
Que je suis ton prince charmant
Et que tu es la source de mon talent....

Par Aërandis le 6/7/2002 à 19:32:16 (#1768882)

Dans la douce rosée du matin,
S'avance une ombre vagabonde,
Qui part sur les grands chemins,
Qui part loin, par delà le monde.

Il abandonne tout derrière lui,
Il abandonne sa vie et ses amis,
Alors qu'il part en cette fin de nuit,
Au bout de la route, il voir l'infini.

Sa raison lui crie qu'il doit partir,
Car il a tout perdu dans ce village,
Depuis ce jour, où il vit ce sourir,
Cette galbe parfaite, ce beau visage.

Mais on lui a refusé ce peu de bonheur,
Et il se voit contraint de quitter ce lieu,
Sur son visage, se lit la pauvre humeur,
D'un homme qui ne croit plus en dieu.

Alors que doucement se profile à l'horizon
Un terne levé de soleil sans couleur,
Son coeur et son ame son au diapason,
De la Nature, qui respire tristesse et froideur.

Et assis près de la fontaine du village,
On voit disparaître au bout de la route
Une vie qui se meurt avant l'âge,
Un homme qui n'as plus amour ni doute.

Par Dean le 7/7/2002 à 13:25:14 (#1771275)


Il n'est pas celui que tu espèrais
Regards croisés sur le chemin
Il n'est pas celui que tu attendais
Deux êtres rapprochés d'instinct

Naif, évasif, c'est un innocent
Dieu l'a sorti de sa pénitence
Pour qu'il ne soit plus cet enfant
Pour qu'il écrive cette romance

Comment peut il aimé "femme"
Car son coeur bat pour la nature
Souffre et meurt de tous les drames
Qui ensanglantent son âme pure

Fils des rivières et de la forêt
Il cueille avec passion une fleur
Déposera le brin en secret
Dans la chevelure qu'il effleure

Belle demoiselle pardonnez lui
Quand ses yeux bleus glissent
Sur les tentations de la vie
Et que sa bouche boit le calice

Lèvres s'imbibant de votre esprit
S'enlisant dans les abîmes du désir
S'évanouissant dans le paradis
Exotisme iréel, de l'éternel plaisir

Par Dean le 11/7/2002 à 19:08:59 (#1792825)


Souviens toi, ensemble, nous étions vivants
Et nous glissions sur les avalanches
Nos poumons se remplissaient de poudres blanches
Graves, insolents, nous oublions nos tourments

Nous nous réveillions au coucher du soleil
La nuit nous n'arrivions pas à dormir
Alosrs nous ous tapions des délires
En inventant un pays de merveilles

Si jamais tu penses encore à moi
Que tu n'as pas dansé depuis un moment
Que tu crois avoir laissé filer le temps
Il se peut que je revienne auprés de toi

Es tu prête à me laisser ue chance,
A voir en moi plus que des souvenirs ?
Si dans tes yeux se lit notre avenir
Que l'amour n'a pas tiré sa révérence...

Par Aërandis le 14/7/2002 à 19:41:30 (#1804877)

A mon ami au bout de la terre,
Qui nous offre ces quelques vers,
Je te dedicace c'est quelques rimes,
D'un ami, presque anonyme.

A toi, grand parmis les troubadours,
Toi qui chante le bonheur et l'amour,
Aussi bien que le rage et la souffrance,
Comme toujours j'apprécie ta présence.

Toi qui nous enchante de tes métaphore,
Toi qui nous offre ce doux son mélodieux,
Toi qui transforme les mots vide en mots d'or,
Je t'offre ces rimes et tant pis pour les envieux.

Prions ensemble mon ami ménestrel,
Pour que ce moment dure à jamais,
Prions pour que ces rimes restent, éternelle,
Pour nos guerres, nos muses, une éternité...

Par Dean le 15/7/2002 à 0:25:09 (#1806003)

Ca va Aerandis ? au plaisir de te lire... et de te relire.


Hier, j'ai travaillé pour nous deux
Aujourd'hui tu n'ouvres plus les yeux
Hier, nous nous promettions la fidèlité
Aujourd'hui la mort nous a trompé

Feu mon amour, j'ai tant pleuré
Belle fille que j'avais rencontré
Belle page qui se tourne lentement
La vie continue pour le survivant

Aujourd'hui, j'ai fini mon deuil
Demain, je brulerai ton linceuil
Aujourd'hui, j'ai vu une femme
Demain, se rallumera la flamme

Comme toi auparavant, elle a sourit
Comme toi, ma bouche le lui rendit
Elle ne sera peut être qu'une amie
Ou bien reconstruira ma vie.....

Par Rhakim Solari le 15/7/2002 à 0:31:59 (#1806031)


Mon ami de toujours,
Prends moi sous ton aile,
prends moi dans tes bras

Je ne cherche que l'amour,
Mais ne trouve que peine,
Et j'ai besoins de toi

Eclaire moi de tes mots si vrai,
De ta plume si juste,
Toi qui me comprend

Toi qui me connais,
Et ce depuis des lustes,
Viens, je t'attend


A Dean, à Aerandis, il me connaisse bien tout les deux...

Par Dame Belladona le 16/7/2002 à 18:35:09 (#1814582)

Merci pour tous ces mots
Vos vers sont des cadeaux
Que l'on ressent avec la peau
Qui de nos yeux tirent l'eau ...

Par Dean le 16/7/2002 à 19:48:12 (#1814937)

Bella...ça fait plaisir ;)
Rhakim, si t'as besoin...j'serai toujours là
:) :)


Il a voulu écrire "je t'aime"
Au coeur d'un diadème
Il a voulu d'un amour
Qui ensoleille les jours

Il a voulu écrire ton nom
Sur les mur de la prison
Il a voulu écarter les barreaux
Pour se sortir du ghetto

Il a voulu être avec toi
Te serrer fort dans ses bras
Il a voulu te prendre la main
Partir vers le beau matin

Il a voulu la solitude
Pour vieillir sans inquiétude
Tu as voulu rester
Ne songeant qu'à l'amitié

Oki.. il fera semblant
De cet air indifférent
Qui te dit toujours : "jamais"
Sans émettre le ton du regret.



Par lorelei_D le 16/7/2002 à 20:13:59 (#1815054)

Bonjour à vous tous. Quelques mots en passant.


Je m'endors épuisée
Enroulée dans ma cape
Berce moi mélopée
De mon coeur qui tape
Tape comme un tambour
Quand je pense à toi
Maudit soit ce jour
Où j'ai croisé tes pas
Aujourd'hui j'ai frappé
Tranché, tailladé
Pour occuper mon temps
Vive l'entraînement
Pour chasser de mon coeur
La raison de mes pleurs
Pour jeter loin de moi
Avec rage et dégoût
Ces images de toi
Qui me suivent partout
Je ne puis que m'envier
Lorsque je n'aimais pas
Et lors me mépriser
De voir cet être las
Cette femme endormie
Qui cherche le repos
Qui cherche l'oubli
Ne trouve que des mots.

Par Aërandis le 18/7/2002 à 21:52:46 (#1824989)

Heureux de vous voir ici vous mes amis de toujours; frère et soeur des jois et des peines, des jours de fête et de souffrance.

Fleur de verre à l'horizon,
Rose de crystale si fragile,
Que l'on admire avec passion,
L'espace d'un battement de cils.

Délicate statue de marbre
Qu'un souffle suffirait à briser,
Vous tailladant tel un sabre,
Car cette beauté est inanimée.

Toi qui est ma statue, ma fleur,
Ma tendre beauté crystalline,
Viens dans le velour de mon coeur
Pour y vivre mille nuits calines.

Pour toi, ma fragile déesse d'amour,
J'arrêterai les hommes et le vent.
Ma douce je te protégerai toujours,
Accepte mes mots, je serai ton servant.

Par Dean le 20/7/2002 à 12:44:17 (#1833502)

Bisous Lorelei :D
Magnifique Aerandis :)


As tu vu la lune se coucher ?
As tu vu le soleil se lever ?
As tu juste pris le temps
De penser à ce combattant ?

Mes poings se sont dessérés
J'ai abandonné toute agressivité
J'ai fini mon dernier combat
En me demandant "pourquoi ?"

As tu déjà vu le démon ?
As tu oublié ce garçon ?
As tu relu ces écrits
Qui berçaient tes nuits ?

Mes bras sont fatigués
J'ai déposé la grande épée
Quitté le champs de bataille
Pour que tu ne t'en ailles...


..............................................................;

Ce qui suit est pour Rhakim. Mon ami, tu trouveras facilement l'air

Au revoir, créature immonde
Mon esprit quitte ce monde
Mon corps meurtri n'a plus de vie

Au revoir, au revoir, au revoir...

Au revoir, belles princesses
Mon âme est en détresses
Il n'y a plus d'amour, c'est fini

Au revoir.

Je sais les paroles ne sont pas gaies, mais l'air ne l'est pas,. Pourtant cela reste un des plus beaux airs jamais écrits...

Par Aërandis le 21/7/2002 à 13:01:31 (#1836959)

Tu m'a lancé, comme sa à la rue,
Tu m'as abandonné, seul et perdu,
L'âme en miette et le coeur brisé,
Le désespoir est tout ce que tu m'as laissé.

Pauvre vagabond, qui broie du noir,
L'âme en peine, le drapeau en berne,
Errant au hasard de la nuit, du soir,
Pour finir saoul au fond d'une taverne.

Depuis ce jour j'écume tous les bistrots,
Pour noyer ma peine dans la boisson,
Payant ma consommation de quelques mots,
Pour me faire jeter dehors, mendiant sans nom.

Malgré les quantité de bières ingurgités,
Malgré la somme de bouteilles vidées,
Toujours me poursuit ton doux visage,
Toujours le même de village en village....

Par Xatar LyriX-Gr le 21/7/2002 à 14:21:54 (#1837156)

Je n'ai pas tout lu, mais ceux que j'ai lu était très beau et reussi...
Mais bon, je connais Aerandis, pas Dean... mais Bravo :)

Par Dean le 22/7/2002 à 23:21:39 (#1845044)


Je suis né en te cherchant
J'ai vécu en t'attendant
J'avais ce rêve un peu fou
Dêtre devant toi à genou

Toute ma vie fut une leçon
Pour apprendre la façon
De te tenir et de t'enlacer
Toute une nuit ensoleillée

Quand les étoiles tombent
Telle pluie sur terre ronde
Je fais semblant de savoir
Où te trouver dans le noir

Parfois je voudrais renaître
Dans un reflets de fenêtres
Pour observer ton visage
Guêtant un large rivage

Face à une étendue d'eau
Peint du bout d'un pinceau
Le regard se perdant pensif
Voit mon ombre sur un récif

Pardon ...

Par Dame Belladona le 22/7/2002 à 23:32:40 (#1845113)




Toi mon Ami que je n’ai pas cru
Tu ne tentais que d’ouvrir ma vue
Je t’ai repoussé, jeté, houspillé
Pourquoi n’avoir pas plus insisté ?

Maintenant il est trop tard …
Tu es de l’autre côté du miroir
Je reste là avec mes regrets
Mon esprit n’était pas prêt

Maintenant j’ouvre enfin les yeux
Et je te fais humblement l’aveu
Ta voix était celle de la sagesse
Puisse tu pardonner ma faiblesse


Par Rhakim Solari le 23/7/2002 à 0:04:26 (#1845263)

Ce qui suit est pour Rhakim. Mon ami, tu trouveras facilement l'air



Je ne pense pas me tromper pour ce genre de chose...

Et je trouve la mélodie suivante, issue du même esprit sublimement dérangé (ou exceptionnellement sain, plus probablement) toute aussi magique, et tristement réaliste...

Et vous, loin hors de la route,
Faisant ce que vous pouvez, pouvez-vous m'aider?
Et vous, loin hors du mur,
Cassant des bouteilles dans le hall, pouvez-vous m'aider?
Et vous, ne me dites pas qu'il ne reste plus d'espoir,
Ensemble debout, divisés nous tomberons...

Par Dean le 23/7/2002 à 0:16:25 (#1845325)

...gratzzzz Rahkim ;)
Belladona a écrit : "Pourquoi n’avoir pas plus insisté ?"
Parce que tu m'aurais détesté...




Qu'ai je à te pardonner ?
Alors que pour te garder
J'aurais du me taire...

Qu'ai je à te pardonner ?
Alors que je t'ai aimé
A t'en faire la guerre...

Bella, pardonne moi
D'être parti là-bas
Dans cet autre univers...

Bella, pardonne moi
De n'être encore là
Que par ces seuls vers...

Par lorelei_D le 30/7/2002 à 20:53:19 (#1878069)

Elle court à perdre haleine
Pressée par quel espoir
Ou animée de quelle haine
Peut-etre avide d'un soir

Je ne sais, et à vrai dire
Nul jamais ne l'apprendra
Car sa vie alors chavire
Sans bruit, presque sans dégâts

Elle tombe comme fleur coupée
Sûrement l'oeuvre du vent
D'une racine dépassant
Ou simplement sa volonté

La lame que tient sa main
Si souvent sauva la belle
Elle y repense, elle se souvient
Alors même qu'elle plonge en elle.

Par Don Turturo le 30/7/2002 à 20:54:28 (#1878073)

:( :( :( :( :( :(

Par Dean le 1/8/2002 à 5:04:12 (#1887737)


Un merveilleux ouragan
S'est abattu sur mon coeur
Belle tornade de bonheur
M'emmène vers le couchant

Elle emporte tout sur son passage
Le passé tourbillonnant s'est envolé
Porté vers une mer oubliée
Pour s'échouer sur le rivage

Au centre du cyclone, un jardin
Calme et fleuri de roses
Je recherche en vain cette chose
Le paradis de mes quatrains

Les vents se sont appaisés
Pour laisser place à l'amour
Comme cette fleurqui, un jour
Ne pourra plus jamais faner...




ps : tres triste, dramatique... mais trés joli, Lorelei

Par lorelei_D le 1/8/2002 à 22:09:02 (#1894094)

Là où le ciel est sans couleur
Dans les eaux de la défiance
Le manteau de la délivrance
Me recouvre de douceur

Là où la vie est aux confins
Entre ici bas et au delà
Entre chaleur et frimas
Je n'ai plus froid ni faim

Là ou passe le dragon temps
Terrassant tout sur son passage
Le souvenir de cet orage
Me garantit mille tourments

La peine ici est peu de chose
Car l'essentiel vient à moi
Dans cet antre où je repose
Ne luit aucun éclat

Cette évidence alors s'impose
Je ne suis plus un être las
Mais redeviens bouton de rose
Tant que la vie circule en moi

Souffle de vie, diamant pur
Mes yeux ne s'ouvrent que pour toi
Pour contempler dans cet azur
Cet univers où tu es loi

La douleur vrille ma conscience
J'appelle et hurle aux quatre vents
Je sens alors une présence
Une ombre vient, dit je t'entends.

Par Aërandis le 1/8/2002 à 22:37:28 (#1894355)

Petit papillon dans la tourmente,
Viens te réchauffer près de moi,
Apaisons cette douleur lancinnante,
Faisont de ce coeur un feu de joie.

Petit oiseau tombé du haut du nid,
Toi qui ne connait encore la vie,
Ne recule pas, ne te dis pas maudit,
Car je ne te laisserai mourir ici.

Laisse moi te garder sous mon aile
Ma douce, ma radieuse demoiselle,
Et laisse donc ton dévoué ménestrel
Te conter l'amour et ses merveilles.

Petite dame debout sur le pont,
Je t'en pris ne fait pas le grand saut,
Je ne connais même pas ton nom,
Mais laisse toi convaincre par mes mots.

Toi naufragé au coeur de l'ouragan,
Ecoute mes vers, île providentielle,
Petite barque pour affronter l'océan,
Dans les ténèbres, rayon de soleil.

Et par ma musique, mes vers et poèmes,
Je ne cherche qu'a semé un peu d'espoir,
Dans des sillons autrefois emplis de peine,
J'allumerais cette chandelle dans le noir.

Par Dean le 3/8/2002 à 13:52:12 (#1906403)

un peu de fantaisie... en chanson...



Le coquin...

J'ai des mots dans le cerveau
Une petite fleur dans le coeur
Mais rassure moi mon agneau
Suis ton amour, ton honneur

Embrasse moi...
J'serai trés gentil...
Embrasse moi....
Et j'dirai rien à ton mari

J'ai la passion en carton
Des fiançailles en éventail
Mais dis moi que j'ai raison
Q'un baiser n'est une bataille

Embrasse moi....
J'serai trés poli...
Embrasse moi...
Et j'referai le lit...

J'ai un destin en chagrin
Un avenir à faire palir
Prends moi la main
Pour un jour, réussi

Embrasse moi...
T'es pas si jolie....
Embrasse moi...
Où retourne auprés d'lui.



...non j'déconnais..reste...reste... bah pars pas c'est idiot....



;) :rolleyes: :mdr:

Par Dame Belladona le 3/8/2002 à 14:02:32 (#1906447)

Je ne te voyais pas comme ça toi ... :rolleyes:

;)

Par Dean le 3/8/2002 à 14:03:22 (#1906451)

Bah, je ne le suis pas.... ;)


Attendre que la poussière se pose
Attendre le silence, les murmures
A moins que courageuse, elle n'ose
Franchir la verticale du grand mur

Pour un jour, elle oublie de partir
Rester auprés de son champion
Pour ne plus jamais le trahir
Pour un jour vivre en fusion

Comme soudain, se maudire
De gestes et moindre mouvements
Comme soudain, sans mot dire
Des maux d'un mâle repentant

Pour aller toucher, froler, un ange
Ou lui caresser les blanches ailles
Il faudrait que ce monde change
Et Qu'il gravite tout autour d'elle



Par Aërandis le 5/8/2002 à 0:28:56 (#1915359)

Je suis venu porter les rimes
Du pauvre elfe en déprime,
Chargé de ces malheureux vers
Qui me me désespèrent.

Je suis venu des confins d'Althéa,
Pour fuire ce que je ne suis pas,
Pour fuir celui qui ne connait l'amour,
Et èrre dans le noir nuit et jour.

Et finalement, je suis arrivé ici,
Moi, le pauvre être maudit,
Espérant laissé loin derrière
Mon ancienne vie austère.

Mais mes rêves ne sont qu'illusions,
Car même ici je n'ai point oublier,
Le doux visage qui allait avec ce nom
Que j'ai tant voulu livrer au démon.

Arrivé ici doucement je me meurt,
Loin de la terre qui m'a vu naître,
Car là bas, j'ai abandonné mon coeur,
Pour voir mourir lentement mon être.

Par Dean le 7/8/2002 à 19:56:38 (#1931667)


Attendons la fin de l'orage
Pour revêtir nos armures
Nous n'avons pas été sages
Partir, se quitter sera trés dur

La pluie pleure sur le bois
Des claquetants volets
Laissant tomber du toit
Une lune aux reflets violets

Attendons la fin des nuages
Pour rejoindre nos montures
Laisse-toi au caressage
Telle une toile de peinture

Le pinceau te dessinera
Comme l'artiste en rêvait
Du bouts de ses doigts
Qui brûleront... à jamais.

Par Dean le 9/8/2002 à 15:20:08 (#1939770)


Garde cette fleur des enfers, qui ne tombera en poussière
Siqne pudique que mon amour durera toujours
Tu es cet atole désert que j'acoste d'un pas, fier
Tel le troubadour, conquérant des plus beaux jours

Hurricane..Ô Belle Hurri... Douce femme de mes nuits
Le coeur que tu as enflammé, se consumera une éternité
Hurricane..Ô Belle Hurri... Douce femme qui m'a séduit
Tu fais plier le guerrier... Laisse le se prosterner

J'ai connu bien des maisons, qui m'ont fairt perdre la raison
Tant de temps sans saison... Deviens ma guérison
J'ai connu des histoires, qui ne créaient aucun espoir
Mais il n'est jamais trop tard... Pour encore y croire.

Par Dean le 24/8/2002 à 21:03:56 (#2020361)


Je te ramènerai de mes voyages
Toutes les terres et tous les paysages
Je te ramènerai de ces nombreux chemins
Les fleurs qui parsèmeront notre destin

J'allumerai tous les grands feux
Pour voir ce qui brille dans tes yeux
Je t'emmènerai là-haut, dans le ciel
Afin que tu éteignes le bas soleil

J'entrouvrirai la cime des monts enneigés
Pour que rien ne t'empèche de passer
J'écarterai, d'une pensée, les mers
Afin que tu me rejoignes dans le désert

Je créerai un nouveau monde parallèle
Où chaque femme sera une hirondelle
Et ferai des homme, de merveilleux oiseaux
Afin que leurs chants bénissent nos anneaux

Par Dean le 25/8/2002 à 12:51:43 (#2022759)


Lorsque le vent se lève
Que tes cheveux se soulèvent
Que ta robe s'envole
Que ton ombre hante le sol

Je quitte cette terre
Je sens, léger, mon esprit transporté
Comme appelé par une autre réalité
Je quitte cet univers

Lorsque tombe la nuit
Que ta bouche est un fruit
Que ton armure se détache
Que ton attention se relâche

Je pars pour les cieux
Je capte la moindre parcelle de vie
Comme pour répondre à tes envies
Je pars pour tes yeux

Par lorelei_D le 25/8/2002 à 14:40:03 (#2023201)

Page blanche de ma vie
Page sombre de l'oubli
Je reviens de si loin
Qu'on n'en voit le chemin.

Morne guérison
Fades tentations
Amitiés retrouvées
Et ciel dégagé.

Avenir incertain
Volonté défaillante
Refusant les chagrins
Fuyant la tourmente.

Par lorelei_D le 25/8/2002 à 14:42:13 (#2023216)

.

Par Dean le 26/8/2002 à 4:28:19 (#2027521)


Il est désolé d'avoir volé ton coeur
Mais ça, c'était hier
Il n'a jamais voulu te faire peur
Mais ça, c'était hier

Il n'y a aucune raison de douter
Tant que sept jours font une semaine
Même si tu préfères encore parler
Quand l'amour coule dans tes veines

Il est désolé de t'avoir tant fait croire
Mais ça, c'était hier
Il n'a pourtant jamais fuit ton regard
Mais ça, c'était hier

Il n'y a aucune raison de mentir
Tant que douze mois font une année
Même s'il te parle maintenant de l'avenir
Quand encore hier, il te parlait du passé

Par Dean le 27/8/2002 à 5:25:47 (#2035566)


Comment puis je vous raconter
Ce qui en elle m'a attiré
Ce que je sais maintenant
C'est que je l'aime depuis longtemps

Pourquoi demander pardon
A ce jeune champion ?
Je n'ai fait qu'aller
Vers ce qui m'était destiné

Le plus beau jour de ma vie
Fut celui où je la vis
Tout l'univers disparu
Sauf la belle inconnue

Hurricane... son nom résonna
Un éclair violent me transperça
Mon coeur ne battrait plus
Avant de ne l'avoir revu...

Par Aërandis le 28/8/2002 à 20:32:06 (#2048028)

Baiser volé,
Baiser d'un soir,
Une nuit d'été
Emplie d'espoir.

Baiser fugace,
Tendre bonheur,
Ce face à face
De nos deux coeurs.

Baiser d'amour,
Muet serment,
Lie pour toujours
Les deux amants.

Baiser tout court....
Ô doux cadeau,
Preuve d'amour,
Bien plus qu'des mots...

HRP: me voila enfin de retour ;-)

Par Dean le 31/8/2002 à 12:10:41 (#2066577)


Dans le repaire de mes sentiments
Déchiffrer ce qui se révèlent
Pour enfin pouvoir parler d'elle
Et m'immerger entièrement

Si vous connaissiez mon bonheur
Elle... douce druidesse
Elle... ma petite princesse
Si vous saviez sa chaleur

Etre qui vous emplie de sa présence
Qui d'un simple sourire
Peut à jamais vous guérir
Elle est mon sang, mon essence

Votre âme pleure et meurt
Renait dans un miroir
Celui reflété par son regard
Quand sa main vous effleure

Je n'écrirai pas vos espoirs
Mais vous ferai juste partager
Ma fascination pour sa beauté
Je n'écrirai pas votre histoire...



Content de te revoir Aerandis ;)

Par lorelei_D le 1/9/2002 à 20:32:37 (#2075694)

.

Par Dean le 5/9/2002 à 18:42:14 (#2103149)


Attaché à un chène de mille ans
L'homme joue comme un enfant
Avec le collier épineux qui le sert,
Aboie comme le chien des enfers

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Le ciel pleure sur la pauvre bête
Les larmes que les dieux rejètent
Il crie sa souffrance, toute sa folie
Sous les trombes de la mélancolie

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Prisonnier autant qu'épris de liberté
Ses noirs bourreaux n'ont eu de pitié
En exécutant la sentence prononcée
D'un juge fou dépourvu de pensée

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Pour lui le crime est : Sentiment
Aimé juqsqu'à défié le Temps
Faire l'amour sans ou pour être surpris
Même ici au Paradis, Dieu l'a interdit

Les chaines d'éclairs s'enchainent
Eclairent les chaînes qui le saignent

Par Aërandis le 7/9/2002 à 20:57:49 (#2116091)

Voyage, long départ vers l'inconnu,
Voyage, en des lieux que personne n'as vu,
Voyage, partir avant d'avoir tout perdu.

Horizon, ligne de mirage sur la mer,
Horizon, brume où le regard se perd,
Horizon, là où le monde s'altère...

Infini, point de départ et d'arrivée,
Infini, paradis que tous ont cherché,
Infini, perdu dans les bras de ma bien aimée.

Ce long voyage par delà l'horizon
S'exprime dans l'infini de ma passion,
Dans la flamme de mon amour sans condition.

Par lorelei_D le 10/9/2002 à 19:51:37 (#2133972)

.

Par Kriios Alhambar le 10/9/2002 à 20:13:04 (#2134145)

Les feuilles tourbillonnèrent autour de l'homme et en ses mains se matérialisa un vieux manuscrit dont les pages tournaient encore sous le charme du vent. De ses doigts effilés il retranscrit les poèmes de maintes âmes créatrices et douées pour l'Art. Mais à chaque page qu'il remplissait, une autre apparaissait à la fin du livre. Un registre inépuisable...

Hrp : Pourquoi ne pas tenter de créer un registre de vos poèmes? Lontemps après la fin de l'ère t4c, vous vous feriez un plaisir de les relire... A vous de décider...

Pour les personnes intéressées, cliquer sur ma bannière/signature vous dirigera vers le site de Château-Suif, bibliothèque des Royaumes Oubliés/Neverwinter Nights. La main-d'oeuvre y est de quelque peu requise. Un formulaire précis pour les recrutements et vous pourrez faire partager vos écrits aux joueurs de Neverwinter Nights! Pour ceux qui, évidemment, aiment écrire et viennent de le démontrer.

Par Dean le 11/9/2002 à 18:37:16 (#2140201)


Quand il vous manque quelqu'un
Comme cet enfant qui a disparu
Quand vos rêves sont des chagrins
Et que votre sommeil n'est plus vécu
Il existera toujours un quatrain
Un vers qui vous rappellera cet inconnu

Quand l'herbe s'est arrêtée de pousser
Comme une vie stopée par les remords
Quand la pluie s'est arrêtée de tomber
Et que vous ne voulez plus sortir dehors
Dites vous que l'on peut encore chanter
Sans pour cela oublier ou nier ses torts

Quand le sentier n'est qu'inquiétude
Comme perdu le long d'une rive boisée
Quand enfin vous savez avec certitude
Que l'enfant n'est que le reflet du passé
Dites vous que la mélodie de la solitude
Est la mélancolie de tout être aimé...





Par lorelei_D le 12/9/2002 à 13:40:42 (#2144407)

Une nuit noire
Tombe sur moi
Dans le brouillard
Mènent mes pas
Hier encore
Vivait la joie
J'étais alors
Sûre de moi
Je vais marcher
Je vais courir
Je vais jeter
Mes souvenirs
Puis remonter
La tout en haut
A tout jamais
Etre un oiseau
Volant sans fin
Sans se poser
Atteindre enfin
L'éternité.

Par lorelei_D le 13/9/2002 à 14:10:39 (#2150164)

Viens à moi, regarde moi, au lieu de fuir
Viens et plonge tes yeux dans les miens,
Est-il possible que nos coeurs ne puissent dire
Ces secrets que nos lèvres gardent si bien ?




ps : Aerandis aurait il été emporté par une tourmente ? Où es tu, barde assoiffé?

Par Dean le 13/9/2002 à 14:59:44 (#2150405)

..laisse Lorelei et Aerandis s'expliquer... écrit à sa belle :



Je ne comprend qu'une chanson
Celle qui a survécue
Je n'ai plus qu'une passion
Celle de cette inconnue

Tu es la femme "mystère"
La dame de mes nuits
Tu as pansé toute misère
Les plaies de ma vie

Hurri... tu es mon Hibernienne
Une femme devenue ma reine

Je ne connais pas autre chose
Que ce que tu me donnes
Je maudis tous ceux qui osent
Sans que tu ordonnes

Tu es celle qui enfin me nourri
La druidesse du coeur
Tu as délivré du verger maudit
Les pétàles de roses fleuries

Hurri... tu es mon Hibernienne
Une femme devenue ma reine

Par lorelei_D le 13/9/2002 à 15:04:24 (#2150429)

*Rit*

Nonon, pas de rapport entre le sujet du quatrain et la disparition du barde :) Juré :) *Crache par terre * Le ps était un petit bonjour uniquement , et d'ailleurs bonjour à Dean aussi.

Par Aërandis le 13/9/2002 à 22:30:16 (#2152858)

Désolé si je n'ai pas remonté le post depuis un moment, mais j'ai pas eu le temps de taper ce que j'ai écrit, et comme je ne passe plus que le week end....:(

RP ON:

De retour d'un long voyage, le barde de Nature pousse la porte de son auberge préférée. Là, assis en demi cercle autour de l'âtre, quelques ménestrels parmis les plus talentueux du royaume devises gaiement. Un sourir illumine le visage du voyageur; il est de retour chez lui.

Par Aërandis le 14/9/2002 à 12:12:21 (#2154800)

Doux souvenir des jours heureux,
Belle mélopée mélancolique,
Qui commémore nos adieux,
Ton départ; ce jour fatidique.

A jamais gravée dans mon âme
Demeure cette musique,
Et toujours je revois ce drame,
Cette comédie tragique.

Parti au loin, tu reste ici,
Je te garde au creux de mon coeur,
Ce lieu peuplé de vieux amis
Tous emportés par le malheur.

Et aujourd'hui je n'ai plus que des souvenirs,
De la jeunesse, de tous ceux que nous étions,
De nos amis, nos joies, nos fêtes, nos sourirs,
Il ne me reste que cette morbide illusion.

Par Aërandis le 14/9/2002 à 12:26:00 (#2154854)

Douce nuit sous les étoiles,
Bercé par le son de la mer,
A l'horizon disparaissent les voiles,
Temps mélancolique, beauté éphémère.

Les vagues viennent lécher les pieds
De celui que l'on dit fou à lié,
Il espère que sur l'une d'entre elle
Apparaîtra le navire de sa belle.

Il espère, et il attend nuit et jour,
Que sa douce honore leurs promesses,
Celle de revenir à son amour,
Et lui d'attendre sa belle déesse.

Mais le temps n'est pas leur allié,
Eux attendent, mais lui ruiselle,
Marquant leur chair sans pitié,
Assassin dans l'ombre du ménestrel.

Et toujours, il reste assis là,
Jouant de la harpe sur la plage,
Pensant à sa douce, partie là bas,
Prisonnière de cet autre rivage.

Beaucoup de sable a coulé depuis son départ,
Et la faucheuse étend toujours son ombre,
Sinistre tableau, froid, cruel et noir,
Qui emporte l'éternel vers le sombre.

Peut on honorer au paradis
Les accords perdus d'une vie ?
Question qu'elle se pose en attendant
Devant la porte de l'intendant.

Puis son salut arrive enfin,
Mais de fin, ce n'est que le début,
Car son tendre l'a enfin rejoint;
L'éternité n'est pas encore perdue.

Petit rayon de soleil

Par Aërandis le 14/9/2002 à 12:31:04 (#2154876)

Petit rayon de soleil
Comme toujours frappe mon coeur,
Y faisant couler le miel,
Doux nectar fruité du bonheur.

Tendre baume réparateur,
Qui apaise les blessures,
Qui cicatrise le malheur,
Et fait fondre les âmes dures.

Joyeuse invite à la danse,
Gai petit air si engageant,
Promettant une longue romance
Que ne saurait arrêter le temps.

Ce joli petit rayon de soleil,
Cette pommade, cette musique,
Fleurit dans ton doux sourir sans pareil,
Qui rend mon coeur si mélancolique.

Par lorelei_D le 14/9/2002 à 12:42:43 (#2154940)

Change la couleur du dernier, barde, on n'y voit rien :)

.

Par Aërandis le 14/9/2002 à 18:29:57 (#2156652)

Douces rimes sur l'abyme,
M'emportent et me transporte.

Douce voix sur l'océan,
Me rappelle en chantant.

Et douce dame de mon âme,
M'enchante et me damne.

Par Aërandis le 15/9/2002 à 18:17:18 (#2162338)

Je te vois chaque jour un peu plus dépérir,
Contemplant ton âme qui ne cesse de souffrir,
Triste spectacle, épilogue du désir,
De celle qui m'illuminait de ses sourirs.

Je vois, la peur, l'impuissance, la colère,
Lessivent ton esprit autrefois courageux,
Lentement, patiemment, te pousse à bout de nerf,
Ô affligeante scène sous mes pauvres yeux.

Je contemple cela lourdement enchaîné,
Torture insoutennable que cette vision,
De la beaucoup trop longue mort de mon aimée,
Sombrant dans les affres de la dépression.

Chutant dans cet abyme, ce gouffre sans fond,
S'enfonçant dans les sables inexorablement;
Je te tends ma main, portée par ma passion,
Mais tout dérappe, s'échappent tes doigts glissants.

Ce chant funèbre sera mon ultime cri,
Non ! Ne part pas ! Ne me quitte pas ma mie !
Tends ton bras ! Vas-y, tu peux attraper ma main.
Je t'ouvrirai les portes d'un autre destin...

Par Dean le 17/9/2002 à 19:51:03 (#2175808)


J'ai chassé, sans regret
La sauvage sans voix
A la lisière d'un bois
Une biche, il y avait...

J'ai cueilli, sans regret
La reluisante églantine
Sur le haut d'une colline
Une fleur, il y avait...

J'ai péché, sans regret
La nageuse aux délices
Au fin fond des abysses
Une sirène, il y avait...

J'ai souillé, sans regret
La belle immortelle
Du sanctuaire éternelle
Une déesse, il y avait...

Par Dean le 18/9/2002 à 19:27:46 (#2182905)


J'irai au petit matin, lui faire un câlin
La lever de sa paresse, par une tendresse
Rendre heureuse, la guérisseuse
Par les baisers d'un simple guerrier

Allongée dans les fouins, à l'ombre d'un pin
Défaire d'une caresse toutes ses tresses
Rendre joyeuse, la belle dormeuse
Juste la réveiller, sans rien lui voler

Lui enfilerai malin, ses escarpins...
Sa jeunesse avec un colier de princesse
Une merveilleuse robe d'ensorceleuse
Et enfin prête à jouer, à partir gambader

Je l'emmènerai loin, jusqu'à la faim...
A la sagesse de mes nuits de sècheresse
Quand la rêveuse ne se montre audacieuse
Lorsqu'isolée, elle ne demeure à mes cotés.



Par Dean le 19/9/2002 à 18:46:35 (#2190199)


Je me réveille dans la nuit
La tête toute froissée
Comme ces draps colorés
Qui ont beaucoup servi

J'ai fui le cauchemard
Où je t'avais perdue
Où tu ne m'aimais plus
Où tout devenait noir

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur

Je te retrouve dans la pénombre
Je n'ai plus envie de dormir
J'ai soudain envie d'envahir
Doucement, toutes tes ombres

Je me glisse à tes cotés
Epousant les formes de ton corps
Alors que tu rêves encore
D'un beau prince costumé

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur

Mes doigts se posent lentement
Sur l'immense planète vivante
Vibrent aux respirations secouantes
Te parcourent d'effleurements

Je ne peux continuer ainsi
Je vais finir par la rêveiller
Plutot que de la tuer...
Je préfère la laisser en vie

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur

Par Dame Belladona le 19/9/2002 à 18:55:35 (#2190267)

Je cherche ta douceur
Je cherche ta blancheur
Mes mains vont vers la chaleur
Qui réactivent mon coeur


On dirait une prière ....

Par Dean le 19/9/2002 à 23:18:53 (#2192186)

On dirait Bella ;)
Kissous belle dame...

Si cette prière est celle de l'amour alors oui c'est une prière.
Sinon l'interprétation faite de ces modestes rimes est peu importante si elle reste propre au lecteur.
Si un sourire se dessine sur vos lèvres à la fin de la lecture de ces quelques vers..alors soyez en sure cela m'en rend heureux.

Comme Aerandis, je me sens tel le torero faisant des passes plus ou moins bonnes, je reste concentrer sur la bête craignant qu'elle ne m'emporte, mais point d'épée dans ma main...juste une rose.
Levez vos blancs mouchoirs, restez silencieux, huez, ou ignorez..
Je ne combat que pour votre plaisir... point de gloire à en tirer si ce n'est vos "olé", qui parfois m'encouragent à brandir de nouveau la fleur tenue.

Par Meduse Ley le 19/9/2002 à 23:45:27 (#2192307)

Bonsoir poète de ces dames ( ainsi commence la chanson , et ainsi elle finit ).

Par lorelei_D le 20/9/2002 à 13:07:53 (#2194548)

Cette prière sans réponse
Ne pensez pas qu'elle sombrera
A chaque heure, chaque seconde
Sans espoir elle sélèvera.

Par Dean le 21/9/2002 à 15:37:35 (#2202114)

lu..Meduse/lorelei...;)


Troubadour secret de l'amour
Commence un nouveau jour
Ecrit ce que tu ne peux lui dire
Tes silences, elle ne sait les lire

Ce baiser que tu n'as obtenu
Sera le dernier de ses refus
Elle ne peut comprendre le rêve
D'un homme courbé qui se relève

Tu ne l'empoisonneras plus de ta présence
Ton retrait sera ta décence
Dis lui adieu... au revoir
Mais fuit ce qui est ton désespoir

Je sais combien tu l'aimes
Elle n'oubliera tes poèmes
Mais, garder le souvenir de ses yeux
Sera pour toi, le bien le plus précieux

...

Regrets

Par Aërandis le 22/9/2002 à 12:33:17 (#2208410)

Pourquoi cette flèche, dans ce beau jardin ?
Pourquoi ce rêve devient cauchemar ?
Ouvrez les yeux, ne mettez pas fin,
A l'idylle, pour l'acte d'un ignare.

Je suis le maladroit magicien
Qui invoqua tous ces noirs nuages,
Un novice, stupide, bon à rien,
Ne sachant bien lire les présages.

Une juste malédiction prend mon corps,
Regrets, poison insidieux dans mes veines.
Puisse-t-il par la grâce de ma mort,
Mettre fin à leurs doutes, leur peine.

Malade, dans mon coeur et mon âme.
Comment pourrais-je réparer mes torts ?
Que les dieux m'accusent, les justes me damnent,
Je ne mérite pas de mailleur sort.


PS: J'apporte ma modeste contribution à ce jardin de vers, dans lequel j'aime à prendre du repos après mes longs voyages. Merci mes amis de faire vivre ce lieu.

Par lorelei_D le 22/9/2002 à 13:22:58 (#2208851)

L'ère des mensonges est révolue
Je combattrai à ses côtés
Une simple lame de plus
Petit soldat de son armée

Par Dean le 22/9/2002 à 13:46:58 (#2209069)


Si vous poursuivez la rivière
Son lit vous guidera vers un paradis
Au fin fond d'un haut bois imaginaire
Là, où deux étranges oiseaux ont fait leur nid

Cérémonie, sous la protection du vent
Le regard de la dame de la forêt
Feuilles d'automne sur un air planant
Le chant sauvage qui ne s'éteindra jamais

Dans la souche creuse, d'un arbre vassal
Une colombe d'une pure blancheur
Et un aigle au plumage bleu royal
Tiennent en bec, fleurs de couleur

Se tenant devant eux, un écureuil roux
Prononce dans le langage de la nature
Les sacrements écrient dans le coeur d'un loup
Afin que le mariage bénit, dure....

Par Dean le 27/9/2002 à 19:14:31 (#2245154)


Je voudrais respirer ton air
Je voudrais toucher tes doigts
Etre pour toi le ouveau cerbère
Celui que tu nommeras ton roi

Je voudrais voir avec tes yeux
Je voudrais avoir ton sourire
Etre le gardien de tes lieux
Celui qui te fera tout découvrir

Je voudrais marcher sur tes pas
Je voudrais effleurer tes lèvres
Etre le protecteur de tes joies
Celui qui te donnera la fièvre

Je voudrais reflèter ton image
Je voudrais avoir ta patience
Etre ton oiseau de passage
Celui qui te volera l'innocence.

Par Dean le 1/10/2002 à 0:28:26 (#2262846)


Il n a pas su profiter de ce moment
La mine d'or s'était pourtant ouverte
La jeune fille s'était pourtant offerte
Mais lui... Il a joué au "galant"

Il aurait dû cesser de la regarder
Quand elle attendait sa tendresse
Quand elle suppliait ses caresses
Lui... il ne l'a pas entendu l'apppeler

Il aurait pu jouer de ses mains
Quand elle a décroisé ses genoux
Quand elle a dégagé l'aire de son cou
Mais lui.. Il pensait déjà à demain

Il espèrait la retrouver sur même banc
Mais la mine d'or avait disparu
Ja jeune fille n'était jamais revenue
Si seulement lui... ll n'avait fait semblant.

Par lorelei_D le 1/10/2002 à 13:33:59 (#2264822)

Perdue, elle errait à présent
Dans cette vie vide de sens
Evitant très soigneusement
Les questions restant en suspens

Marchant par ci, courant par là
Sa fidèle lame affûtée
Coupant par ci, tranchant par là
Telle une ombre se laissait guider

Ne plus penser, se disait elle
Du souvenir renaît l'espoir
Vois donc la haut, les hirondelles
Semblent n'avoir pas de mémoire

Je suis de feu, je suis de sel
Je suis la terre et l'océan
Je suis vagabonde éternelle
A jamais poussée par le vent

Mais du fond de la solitude
A mots couverts, à mots cachés
Vint une unique certitude
Il ne l'avait jamais aimée.

Par Dean le 1/10/2002 à 19:09:34 (#2266580)


Il a voulu te surprendre
Son épée aurait pu te fendre
Si tu ne t'étais pas défendue
Tu n'aurais jamais survécu

Si, aujourd'hui, tu meurs
Ce ne sera que de bonheur
Sa défenderesse n'est aiguisée
Que pour t'emporter...

Tu as esquivé ses premiers pas
A la double force de tes bras
Tu as du relâcher ton attention
Sans imaginer sa réaction

Il a déposé son arme à terre
Retiré son armure de fer
Le corps nu fini par tomber
Car au coeur tu avais touché

Par Aërandis le 5/10/2002 à 21:47:35 (#2287071)

Frissons, l'Automne et le vent de la nostalgie
Souffle sur ma vie, souvenir des jours enfuis,
Sur mon coeur, mémoire des moments de bonheur,
Pendant que l'âme danse tel un champ de fleurs.

Petite brise, doux parfum des jours anciens,
Elle porte en elle les sentiments tels des feuilles
Qui forment un superbe ballet aérien,
Creusant son nid dans la mémoire qui les recueil.

Puis, rapidement, la fraîcheur suis les frissons,
Calme glacial qui s'insinue dans mon blouson,
Et qui gèle mon pauvre corps paralysé,
Fasciné, par ce doux reflet des joies passées.

Dans cette froideur irréelle, face à face,
Avec cet homme qui me terrifie, me glace,
Adolescent qui a connu les jours heureux,
Me fixe, plongé dans la neige de ses yeux.

Angoisses ou remords, peurs ou peut-être regrets,
Sentiments futurs, joies et tristesses d'antan,
Alter-ego, tout mon être est personnifié,
Illusion, regard sur moi-même; désespérant...

Puis le vent tombe, tout comme le mirage,
Disparaît la vision, reste gravé le visage,
A jamais je garde en moi tous les sourirs,
Des jours bienheureux, ô regrettés souvenirs.


Il est heureux de voir qu'en mon absence, ce jardin s'embellit chaque jour des merveilleuses fleurs de mes amis.

HRP: Il est toujours aussi agréable de vous lire mes amis. Il est plus regrettable de ne plus vous voir.

Par Dean le 6/10/2002 à 0:44:15 (#2287532)


Elle a quelque chose d'ailleurs
Un "je ne sais quoi" d'autre part
Quand pose sur moi son regard
Le départ repousse son heure

Quelque fois, la peur des autres
Pourrais m'éloigner d'elle
Comme bruler sur un autel
Saîntes prédictions d'un apôtre

Laissons faire la justice des corps
Car elle n'obéit qu'à celle ci
La gitane guérisseuse me maudit
Griffe, et jusqu'au sang me mord

Elle, elle m'a totalement intoxiqué
De l'extase venimeux du plaisir
Mystifiant mes réticences au plaisir
Soulageant la retenue condensée

Quand elle espère la fin de la nuit
Je peux maintenant lui promettre
Toute l'absurdité de mon être
Pour prolonger la durée de sa vie

La garder, la protéger contre moi
Racourcir son envie de partir
Lorsque le soleil veut rajeunir
Sa silhouaite encore dans mes bras

Qui saura me dire les mots de la fin
Les Murmures des blessures cachées
Quand elle franchit la porte fermée
Lorsque mon âme dormait, au matin...



s'est on jamais vu ?
Je crois plutot que l'on prend plaisir à se retrouver, "se voir" ici ;)

Par Ange Black le 6/10/2002 à 1:27:44 (#2287732)

Sérieux les deux...

Je vous donne mon chapeau vous etes très poétiques et je vous déclare maitres de la poésie!

Bravo! :merci:

Black

Par Dean le 9/10/2002 à 19:49:46 (#2306766)


Il ramasse des fleurs...
Pour lui offrir son coeur
Pour lui faire un jardin
Pour l'épouser au matin

Il ne peut se passer d'elle
Quand la rivière ruisselle
Quand la forêt viellie
Quand le ciel devient gris

Elle connait la musique
Les chansons féériques
Les poèmes qu'il conte
Les histoires qu'il raconte

Elle a appris à l'aimer
Sans jamais regretter
Sans même avoir eu peur
Sans repousser une fleur...

Par Rhakim Solari le 9/10/2002 à 23:07:31 (#2307923)



Tournez, tournez girouettes
Marchandez vos sens
Entrez dans la danse
Faites tourner les tetes

Laissez, laissez venir
Et n’ayez pas honte
Seul le désir compte
Seul compte le plaisir

Chantez, chantez louanges
Ce n’est que mensonges
Mais quand on y songe
Vous n’êtes que marchandes

Prenez, prenez votre dû
Mais ne laissez rien !
Sauf peines et chagrins
Mais vous n’aurez rien vu

Jouez, jouez avec moi
Pas toujours les mêmes
Vous serez les reines
Il n'y aura pas de roi


Par Rhakim Solari le 10/10/2002 à 18:13:40 (#2312216)

Le texte suivant n'est pas de moi, et perdrait en etant traduit...

Je doute que meme Dean, malgré sa bonne culture rock, le connaisse, mais je suis sur qu'il saura apprecier, comme moi, la fausse naïveté de ce texte ;)

Shaking the doll (Heather Nova)

Oh I won't be your pretty baby;
I won't eat from your hand again.
And the man in the white says it's alright,
He says, come on girl give up the fight.
You'll go to sleep, there will be no pain.
Well I want to live with myself again.

Well, where we lived there was a lighthouse,
Throwing a white beam into our house,
Over my body when I was sleeping,
Over the secrets I was keeping,
I could tell myself there would be no pain,
But I have to live with myself again.

I'm digging up, I'm digging up,
I'm digging up, I'm digging up,
I'm digging up, I'm digging up,
I'm digging in the earth.

I'm looking for signs
And I'm shaking the dolls
And the fairy-tales lied
And somewhere, back there
I didn't understand;
Man and woman and woman and man.
And I'm shaking the dolls
I'm shaking the dolls.

Ooh, the dream isn't coming through;
I can't feel for you.

Well somewhere, back there
I didn't understand;
Man and woman and woman and man,
And I'm shaking the dolls
I'm shaking the dolls.
Ooh I have to live with myself again,
I want to be with my body again,
You can't make me hollow again.

Ooh, the dream isn't coming through;
I can't feel for you.

Love, shooting up, through my veins -
I gotta get a hit again.

Par Dean le 13/10/2002 à 3:12:29 (#2326048)

Non je ne connaissais pas


Bah je ne sais pas si son adresse e-mail est toujours valable mais la voici ;) :

heathernova@bedlamuk.co.uk

Et deux sites qui sont trés bien faits :
http://homepages.iprolink.ch/%7Eadilolo/index2.html
http://www.doubled-up.de/

Sinon je te fais un mp..g un truc à te dire... :cool:

Par Dean le 13/10/2002 à 3:25:26 (#2326077)


Si je te donnais des frissons
En écrivant notre passion...
L'autre monde nous a réunit
Autour de ces quelques écrits

Je confectionnerai une robe de vers
Pour que notre amour se regénère
Pour qu'il se perdre sur le chemin
De nouveaux quatrains...

Je n'ai pas assez de foi
Pour prétendre être ton roi
Mais j'oublierai qui je suis
Afin que tu puisses avoir envie

Je n'ai jamais eu l'espoir
Même un jour, d'y croire
Je ne peux que rêver...
A ce que tu pourrais me donner.

Par Rhakim Solari le 13/10/2002 à 5:51:44 (#2326260)

Non je ne connaissais pas


juste: lol :D

Par Dean le 15/10/2002 à 1:35:53 (#2337328)


Elle avance au bord de l'eau
Les pieds dans le sable mouillé
Son passé est dans son dos
Elle s'en va retrouvé son fiancé

Le monde n'est assez vaste
Pour la garder emprisonnée
Pour la garder toujours chaste
Alors elle part vers lui, se noyer

Son corps quittera sa dentelle
Il étouffe dans son écrin de soie
Prêt à perdre sa pudeur éternelle
Il mourira pour la première fois

Son père ne lui pardonnera pas
Sa mère pleurera la fille perdue
Mais elle n'a que faire de cela,
L'amour l'entraîne vers l'inconnu

Par Aërandis le 19/10/2002 à 12:47:21 (#2362959)

Dans tes yeux j'ai trouvé le courage
De braver les lois et les adages,
De saisir la plume de la liberté,
Dans le seul espoir de m'y refléter.

En regardant ce pauvre innocent
Que l'on conduisait vers l'échafaud,
Tu appelais en ton coeur un héros
Qui metterait fin à ce bain de sang.

Dans ma folie, et dans mes illusions,
J'ai voulu saisir l'opportunité,
Et j'ai déclamé avec passion
Tous ces beaux discours enflammés.

Aujourd'hui, tu me vois avec pitié,
Mon rêve s'est enfin réalisé,
Je suis dans tes yeux, car je vais mourir,
Espérons que je n'ai pas trop à souffrir.


PS: bonjour à tous, sa fait plaisir de vous revoir.

Par Aërandis le 19/10/2002 à 16:04:18 (#2364056)

Perle de nacre née de l'océan,
Gemme issue des grandes profondeurs,
Je te contemple depuis bien longtemps,
Joyau sublime, lumière de mon coeur.

Diamant, tu es si parfait et si pur,
Te contempler brûle mes pauvres yeux,
Toi le chef-d'oeuvre de Mère-Nature,
Beauté perdue des dieux orgueilleux.

Joaillier, je pose mes instruments,
Fasciné par une telle merveille,
Je ne la toucherai point cependant,
De peur d'abîmer ce petit soleil.

Sans monture, ni aucun ornement,
Tu irradie de toute ta beauté,
Et pour moi, j'ai l'immense enchantement
De pouvoir a mon doigt de porter.

Pour toi, le tendre joyau de mes nuits,
Je sculpte puis grave ce simple anneau,
En espérant que je passe ma vie
A te murmurer de semblables mots.

Absence

Par Aërandis le 19/10/2002 à 16:17:10 (#2364129)

Parti au loin doucement je me meurs,
J'ai laissé là-bas bien plus que ma vie.
Quel homme pourrais vivre sans son coeur ?
J'ai oublié le mien dans mon pays.

Dans ce triste pays froid et humide,
Les cieux se font écho de mon âme,
Mon esprit se flêtrit et se ride
A chaque pensée dédiée à ma dame.

Comme les fumeurs aux feuilles de rose,
Comme les bardes à la douce prose,
Je suis dépendant de ta présence,
Et je ne puis supporter ton absence.

J'écris ces quelques vers devant le port,
Guettant la mer d'un regard de mort,
Attendant impatiemment le prochain navire,
Qui me ramènera à la vie, ton sourir.

Par lorelei_D le 19/10/2002 à 16:39:12 (#2364213)

Croisant ta route par hasard
Je me suis arrêtée
Gravant ton nom dans ma mémoire
Le temps a passé.

Dans l'une de toutes ces vies
Je t'ai aimé
Dana la mort qui suivra celle ci
Je t'oublierai.

Petit soldat de feu et d'acier
Je combattais
Pour que tu ne devines mes pensées
Je trichais.

Je crains que le jour ne soit venu
A présent
Te dire adieu est superflu
Tu me comprends.

N'aie pas de craintes mon ami
Irrémédiablement
Le temps effacera de nos esprits
Ces sentiments.

Par Aërandis le 19/10/2002 à 16:54:59 (#2364269)

[erreur]

Par lorelei_D le 25/10/2002 à 14:05:59 (#2404579)

Je n'étais qu'une humble guerrière
Et lui prince de ces contrées
Je me taisais, lointaine et fière
Cachant à tous la vérité.

Mais en mon coeur mille poignards
Plantés sans fin me harcelaient
Le temps passait mais ma mémoire
Me refusait de l'oublier.

La solitude fut son lot
Souffrance et mort ses lendemains
Mon univers est un cachot
Où je ne fais qu'errer sans fin.

Jamais de place aux souvenirs
Car ils ne furent que douleur
Jamais de place à l'avenir
Devant moi aucune lueur.

Je sais ce que vous allez dire
L'espoir est enfant de la vie
Je n'ai plus de goût qu'à dormir
Je ne connais pas de répit.

ps : bonjour à tous, et pardon pour la joie que je ne peux m'empêcher de distiller ici ;)

Par Dean le 27/10/2002 à 20:18:06 (#2419295)


Laissez rouler vos perles blanches
Comme la neige d'une avalanche
Chutez flocons entre les monts blancs
Cimes pointées comme tours d'argent

Laissez moi récolter celle coincée
Au sein de votre généreux décoleté
Effleurer avec ombre de mes doigts
Votre douce chair que Nature créa

Je porterai à ma bouche désireuse
De goûter votre essence délicieuse
J'avalerai le fruit rond imprégné
Par la saveur d'une huile parfumée

Garderai en mon corps éternellement
Le beau joyau offert telle un présent
Laissez glisser vos perles blanchies
Par tant d'années sans amour... ni vie.

Par Aërandis le 27/10/2002 à 23:46:20 (#2420623)

J'ai rien a posté, mais je voulais juste te dire que j'ai adoré ton dernier poème Dean, idem pour celui de loreleï.

PS: Réponds aux messages icq Axl

Par Dean le 29/10/2002 à 9:39:08 (#2429728)


La lune a quité sa maison d'étoiles
Pour rejoindre ma prison de toile
Couchée sur mon linceuil de roses
Prend une pose qui m'indispose

Elle me regarde, froide et pâle
Fait briller ses deux astres ovales
M'invite à la rejoindre dans la nuit
Pour me faire oublier qui je suis

Ô belle...douce lune, je t'aime tant
Te cacherai de la lumière de l'éveil
Mentirai pour que jamais, le soleil
Ne te ramène en ton firmamant

Reste avec moi toute une infini
Au moins le temps d'une rivière
Avant que je ne coule en poussière
Que mon âme rejoigne ton céleste lit

Par lorelei_D le 3/11/2002 à 13:23:30 (#2468473)

Les larmes de ma vie
Tombent autour de moi
Comme gouttes de pluie
Charriant le désarroi.

Une ombre

Par Aërandis le 11/11/2002 à 15:28:13 (#2535285)

Je t'ai offert mon coeur, mais tu ne le sais pas,
Ombre parmi les ombres, glissé dans ton dos;
Tu m'ignore, mais toujours je veille sur toi,
Attentif, soutien contre la peur et les maux.

Invisible à tes yeux, qui a dit pour toujours ?
Terrible torture que cette transparence,
Mais telle est la triste couleur de mon amour,
Sombre reflet de ma profonde impuissance.

Je fais de tes joies un petit peu les miennes,
Car tu reste mon seul et unique bonheur,
Même si je ne suis sur la grande scène,
Je ne perds rien, lueur dans le trou du souffleur.

Ma vie se fait alors miroir de la tienne,
Mais si ton bonheur fait parfois mon désespoir,
Je me console en te voyant heureuse et sereine,
Puis me retire avec mon humeur sombre et noire.

Etre indécis, pourtant ton malheur est bien pis,
Toi me poignarde dans tes coups de déprime,
Encore plus ténébreuse deviens ma vie,
Noircissant toujours plus mes bien sombres rimes.

Par Dean le 13/11/2002 à 0:35:53 (#2548849)


Je n'ai pas su vous mentir
Même pour vous retenir
J'aurais du vous suplier
Ou simplement vous aimer

Je n'ai pas su vous regarder
Même pour vous garder
Voir votre grandeur d'âme
La couleur de votre flamme

Je n'ai pas réalisé Madame
Que vous étiez cette femme
Ce bonheur auquel on croit
Quand la douceur née là

Je n'ai pas réalisé mon amour
Que ce ne serait pour toujours
Et quand vous êtes partie...
Mon coeur tomba dans l'oubli

Par Dean le 15/11/2002 à 0:02:04 (#2565170)


Jeffrey vient de courrir mille lieux
Il arrive à noble Stonecrest étoilée
Cherche la beauté aux yeux bleus
Mais ne trouve là que vides allées

Cherche fantômes de son passé
Sans savoir s'il en reconnaîtra un
Tant d'années se sont écoulées
Il doute qu'il sache encore parler

20 ans d'exile pour un baiser
20 printemps passés en prison
On ne vole pas ce qui est "lyssé"
Quand on est fils de santon

Le temps a fauché sa jeunesse
Les chaînes ont brulé ses seizes ans
Mais son coeur battait sans cesse
Pour la princesse d'un innocent

Il est revenu dans la belle capitale
Qu'il avait arrosé de ses poêmes
Trouve en son centre, pierre tombale
Aux parois incrustées de diadèmes...

Il s'approcha du riche monument
Reconnu le sceau de la royauté
Su qu'elle n'avait pas eu vingt ans
Grava ses mots : "A ma bien aimée..."

Par Dean le 16/11/2002 à 23:48:28 (#2577537)


L'amour s'élevait telle une tour
S'est écroulée en un seul jour
Il ne reste plus que la poussière
De ces pierres tombées à terre

Je n'ai rien pu faire pour la sauver
Depuis longtemps elle était condamnée
Je n'aurais jamais été ce maçon
Qui aurait pu la maintenir vers l'horizon

Toi, tu es la plus divine des femmes
Contemplant les ruines en flammes
Tu n'auras aucun geste de complaisance
Pour montrer à cet homme, ta puissance

Moi, j'aurais pu te supplier en vain
Te souffler que rien n'a une fin
Mais, je n'écrirai plus aucun mot
Afin de ne pas tomber en sanglot

Par Dean le 17/11/2002 à 4:27:55 (#2578261)


Comment peut elle montrer autant de froideur
Quand tout son être, son coeur, la pleure ?
N'a-t-il pas mis en elle toutes ses illusions
Pour aujourd'hui, mériter une telle punition ?

Son âme saigne de la blessure d'un ange
Qui lui avait prédit les plus belles louanges
Sur le destin marital qu'il s'était inventé
Un jour où les feuilles commencent à tomber...

Il a ramassé celles qui n'étaient pas percées
Pour recouvrir les draps rouges de son lit usé
Il avait fermé les volets, allumé des bougies
Afin de préparer une méticuleuse cérémonie

Il entendait les chants provenant de la forêt
Il savait qu'il ne les entendrait plus jamais
Lentement la dague brillante s'enfonça en lui
Et sur son linceul d'automne, il mit fin à sa vie...

Par Brianos le 17/11/2002 à 4:35:57 (#2578280)

Qu'il est triste celui du dessus...:sanglote: :sanglote: :sanglote:

Très bien écrit, sinon! ;)

Par Dean le 17/11/2002 à 5:12:36 (#2578339)


Elle avait laissé la porte de sa chambre entrouverte
Les salles au murs tapissés étaient désertes
Il se perdit à plusieurs reprises dans le château
Avant de trouver le couloir qui mène au chaud

A pas de velours, il s'introduit dans le sanctuaire
Cherchant de tous cotés la présence d'un cerbère
Durant un long moment, l'intrus l'écouta respirer
Il essayait d'imaginer la couleur des yeux fermés

Belle dame éteinte, dans rose de soie parfumée
Aux songes mystérieux, de qui pouvez vous rêver ?
Vos mystiques terres imaginaires lui sont proscrites
Si vous pouviez lui révéler vos pensées interdites

L'ombre n'est point venue pour voler le moindre biens
Ses longues mains fragiles encrées ne porteront rien
Comme tous les soirs, elle est venue pour la regarder
Et s'en ira avant que la lumière du soleil ne l'ai dissipée.

Par Dame Belladona le 17/11/2002 à 9:26:17 (#2578561)

Provient du message de Dean



Je n'ai pas réalisé mon amour
Que ce ne serait pour toujours
Et quand vous êtes partie...
Mon coeur tomba dans l'oubli


L'art de tout dire en quelques mots ...


Par Aërandis le 17/11/2002 à 14:04:49 (#2579781)

Quand je pense qu'avant on me reprochait de flooder :D

Mais bon, c'est le flood que je préfère. Il est heureux de voir que tu garde toujours le même talent et la même verve mon ami. Te lire est un enchantement, enchantement qui, je l'espère, perdurera encore longtemps.

A bientôt.

Par Dean le 18/11/2002 à 23:12:36 (#2590618)

" il n'est que peu de talent qui subsiste en ces rimes, le seul sera celui que vous lui donnerez...
Content de vous revoir. "


Simplement ...


Et si j'étais ton roi
Et si j'étais ta terre
Ton unique univers
Et si j'étais cela

Et si tu étais mon aura
Et si tu étais mon or
Mon unique trésor
Et si tu étais cela

Et si j'étais ton élève
Et si tu étais mon île
Ma glaise, mon argile
Et si j'étais ta sève

Et si j'étais ton air
Et si tu étais mon coeur
Mon unique bonheur
Et si j'étais ton vers

Et si j'étais ton eau
Et si tu étais ma douce
Ma fleur, ma pousse
Et si j'étais ta peau

Je serais le plus heureux
Tu serais la plus belle
Mon amour charnel
Et si nous étions deux...

Par Dean le 20/11/2002 à 22:51:44 (#2607288)


Quand arrivera le jugement dernier
Il sera le premier à être condamné
Car il est le pêcheur de votre coeur
Celui que vous avez cru simple rêveur

Ce que vous pensiez avoir le plus protégé
Il vous la volé sans, un moment, hésiter
Votre père qui croyait en votre virginité
A dû... dans sa tombe, se retourner...

Ce que vous avez osé faire pour lui
Personne d'autre ne vous l'aurez appris
Car il est celui que l'on appelle le "Malin"
Qui dans l'extase, vous traîte de "putain"

Votre corps renfermait un beau joyau
Qu'il a su vous prendre avec des mots
Ses belles paroles cachaient sa tromperie
Pleurez... maintenant, qu'il est parti...

Par Dean le 22/11/2002 à 1:26:26 (#2616173)


Je suis le nécrophage
Enseveli sous des pages
Le poète de la rage
Dans son sarcophage

Je suis triste
Et je pleure
Je suis l'anarchiste
De la douleur

Si je ne suis qu'un esprit
C'est celui d'un maudit
Qu'importe si on me lit
Car Je recherche la nuit

Je suis triste
Et je pleure
Je suis l'anarchiste
De la douleur

Je suis l'archange noir
Celui du désespoir
Qui vous punit le soir
Qui cherche le pouvoir

Je suis triste
Et je pleure
Je suis l'anarchiste
De la douleur

Je suis celui qui meurt
Celui qui vous fait peur
Qui dans un rire moqueur
Vous arrache le coeur

Je suis triste
Et je pleure
Je suis l'anarchiste
De la douleur

Je n'ai besoin de personne
Quand la mort carillonne
Que le tocsin résonne
Quand l'ombre sillonne

Je suis triste
Et je pleure
Je suis l'anarchiste
De la douleur

Si toi, tu crois en moi
Tu me vois plus loin que ça
Que les barrière de l'au-delà
Alors, rejoins moi...

Par Dean le 25/11/2002 à 0:50:32 (#2636490)


J'ai comme un vide dans ma tête
Comme une pendule qu'on arrête
Quand tu te trouves loin de moi
La beauté n'habite plus Hibernia

Il me manque ta seule présence
Pour que mes matins aient un sens
Sans toi, je n'arrive plus à m'endormir
Car mes nuits sont en train de mourir

Hier, la vie me paraîssait si belle
Au bras d'une si douce demoiselle
La guerre ne peut être l'excuse
Quand c'est une femme qui refuse...

Je suis parti loin combattre nos ennemis
Serré contre mon coeur, l'espoir fleuri
Qu'aujourd'hui la vie est merveilleuse
Et que ma tendre druidesse est heureuse

Par Dame Belladona le 25/11/2002 à 8:43:52 (#2637360)



Tes paroles d'habitude si joyeuses ont été remplacées par des mots bien triste ...
J'espère tes jours heureux mon Ami et que les mots écrits ne soient pas le reflet de ta vie.

*pose un doigt sur sa bouche*
*envoie un baiser amical en souvenir du passé*


Par Dean le 25/11/2002 à 9:15:27 (#2637492)

Les écrits d'hier ne reflètent jamais les pensées d'aujourd'hui...
...Accueille le baiser, chaleureusement.


Si cet homme, t'as gavé de trop de mots d'amour
Si ta passion n'est plus comme au premier jour
Tu devrais faire le vide au fond de ton coeur
Et te demander, quel est le chemin du bonheur

Dans quels bras, aimerais tu te retrouver
Quand la pleine lune a décidé de te coucher ?
Si tu fermes tes paupières et ouvre ton esprit
Qui vois tu se coucher prés de toi, dans ton lit ?

Si le visage de cet homme ne t'est pas inconnu
Mais qu'il n'est pas celui qui t'as déjà vu nue
Tu devrais le quitter pour rejoindre le légitime
Celui auquel vont tes pensées les plus intimes

Si tu as peur d'exister, d'effacer ton passé
Tu ne pourras libérer la vérité de tes pensées
Jamais oublier qu'il y avait un autre jardin
Et que tu t'es enfermé dans un triste destin

Par Dean le 27/11/2002 à 21:34:11 (#2659849)


Il avait le regard sombre
Indistinct de la pénombre
Celui d'un féroce chien
Qui ne craignait plus rien

Son visage s'adoucissait
Ses yeux la regardaient
Ses doigts s'apaisant
Sur la tête de l'enfant

Ses lèvre se décollaient
Pour un de ses baisers
Ses joues rougirent
En la voyant frémir

Il effrayait les passants
Mais elle le trouvait troublant
Une femme jamais ne fuit
Devant son vile mari

Par Aërandis le 30/11/2002 à 19:24:18 (#2681190)

Il est heureux de voir que quelque soit les pensés qui traversent ton esprits, elles offrent toujours la même terre fertile à ta douce prose si florissante mon ami.

Laisse moi donc à mon tour amené quelques fleurs dans ce jardin enchanteur.

Eternel roulement vague de la nuit,
Petite houle si douce et si tranquille,
Levée par le souffle de la mélancolie
Me porte doucement vers cette petite île.

C'est une bien étrange terre que cet îlot,
Partagé entre ténèbres et lumières,
Ombres indistincts assaillits par les flots
Abritant deux être d'un divin mystère.

Mu par un caprice des dieux et du destin,
Sur la rive noire mon navire a accosté,
Accueillit par une dame d'une grande beauté
Qui portait à la main la harpe du chagrin.

Je fis une étrange communion avec cette femme
Qui savait lire au plus profond de mon âme.
Elle m'apprit à faire parler ma douce lyre
Sur le rythme lancinnant de mes soupirs.

Je revins maintes et maintes fois en ces lieux
Accostant parfois côté sombre ou côté clair
Selon le bon vouloir du temps et des dieux,
Transmettant mes passions au temps éphémère.

Sur l'autre rive vivait une autre dame,
Toute habillée de blanc et belle comme le jour,
Elle qui n'avait jamais connu aucune larme
Guida mes mains sur la harpe de l'amour.

Depuis tous les soirs je reprend le bâteau
Quittant la terre, pour ce mystérieux îlots,
Quittant le monde, pour faire chanter les mots.

Absence

Par Aërandis le 30/11/2002 à 19:41:49 (#2681302)

Voila encore une fois que ce matin,
Alors que je m'éveillais doucement,
Mes bras ne trouve que le traversin;
Là où tu dormais si paisiblement.

Enveloppé, seul dans ces draps glacés,
Je fait tombé quelques perles humides,
Où se reflètent le triste passé
D'un vieil homme dépourvu de rides.

Chaque jour, je ressent cette présence,
Cette sensation de t'avoir près de moi,
Mais ce n'est qu'une cruelle absence
Que je redécouvre, à chaque fois.

Je n'ose même plus ouvrir les yeux
Pour m'apercevoir que tu n'es plus là,
Nous étions pourtant si bien tous les deux,
Pourquoi m'abandonner comme cela ?

Qui sait ? J'admettrai peut être un jour
Le fait que tu m'as quitté mon amour,
Mais je garde les même sentiments,
C'est bien là la cause de mes tourments.

Adieu, envoûtant démon de beauté,
Toi qui par grâce et légéreté,
M'as condamné à l'éternelle souffrance,
Que me cause ton aussi longue absence.

Incendie

Par Aërandis le 30/11/2002 à 19:52:42 (#2681365)

Superbe plaine autrefois d'un rouge bordeau,
Elle s'illumine sous les tache jaunâtres,
Ce champ de roses qui était pourtant si beau
Ne sera bientôt plus que cendres dans l'âtre.

D'une teinte chaleureuse, puis brûlante,
Cette merveilleuse fleur rouge, si touchante,
Fu d'un seul coup enveloppé par les flammes,
Alors que se décomposait ma pauvre âme.

Rose rouge, amour, toi qui brûle si bien,
Tu annonce les ténèbres par ta lumière,
Qui sait si ce feu n'était pas ton seul destin,
Produit inévitable de ta vie sur terre.

Je comprend, devant cette scène apocalyptique,
Où je vois tous mes espoirs partir en fumée,
Que le temps assassine ce qui est magnifique,
Alors à quoi bon continuer à rêver ?

Et brûle ! Brûle mon immense champ de rose !
Brûlent coeurs et âmes, que s'enflamment mes rimes !
Que s'élève ma voix et s'embrase ma prose !
Toucher le ciel avant de tomber dans l'abyme...

Par Dean le 3/12/2002 à 0:15:03 (#2698148)


Eteins tes yeux, ne me regarde pas m'en aller
Même si nous nous sommes beaucoup aimés
Je sais que nos sentiments font partis du passé
Et que ton regard se rapprocherait de la pitié

Même cet amour n'a pas survécu au temps
Nul n'aurait pu prévoir de tels évènements
Malgré la passion qui coulait dans notre sang
La guerre rappelle à lui ses nombreux enfants

Dans un autre univers, règne la loi du plus fort
L'amour y a épousé le messager de la mort
Dans ce monde, le passé est un mal qui dévore
Nul ne peut aimer, s'il est poursuivi par des remords

A toi, la belle femme qui a bercé mes doux espoirs,
Je voudrais dédier entièrement ce modeste grimoire
Sache que mon âme est imprégné de la couleur noir
Ceci n'est en aucun cas une fin, juste un au revoir...

Je t'aime.

Par lorelei_D le 6/12/2002 à 17:37:40 (#2726150)

Dans les rues de la capitale
J'allais , perdue dans mes pensées
Quand une mélodie banale
Parvint à mes sens émoussés.

Vers elle je me dirigeai
Reconnaissant la petite voix
Qui chantait, si désabusée
Avoir perdu amour et foi.

Auprès d'elle, des spectateurs
D'un air placide attendaient
L'écoutant conter son malheur
Se demandant qui elle était.

J'observai sa frêle silhouette
Dans son visage on ne voyait
Que ses yeux verts sous sa voilette
Petite mage dissimulée.

Sa mine m'était familière
Il n'est besoin de le rappeler
Je posai donc mon regard fier
Sur l'ombre dont les larmes coulaient.

Je n'eus besoin de dire un mot
Vers moi son regard s'est tourné
Elle chanta, comme un long sanglot
Avoir perdu son bien aimé.

Elle dit aussi, je me souviens
Le temps est court, les sanglots longs
En nous vivent comme seuls biens
Regrets, remords, nos compagnons.

Je la toisai, très agacée
Lui dis tu es faible, tais toi donc
Honte sur toi, cours te cacher
Ne reviens qu'en levant le front.

Peux tu ainsi te comporter
Quand la vie n'est qu'un long combat
Tu es la lie de l'humanité
Prends donc une arme et lève toi !

Surprise alors, elle me regarda
Des spectateurs, nul ne parla
La jeune mage hésita
Dans le silence elle fit un pas

Puis un autre, et disparut
Comme engloutie par le néant
Je soupirai, et, méditant
Repris ma marche interrompue.

Par Fanàticou Nissart le 13/12/2002 à 19:45:16 (#2779976)

Z'avez du remarquer comment j'appreciais mieux les textes que je ne les ecrivais :ange:

Alors je participe à ma maniere, en vous offrant un texte sombre et enigmatique à souhait:


Sundown dazzling day
Gold through my eyes
But my eyes turned within
Only see
Starless and bible black

Ice blue silver sky
Fades into grey
To a grey hope that oh years to be
Starless and bible black

Old friend charity
Cruel twisted smile
And the smile signals emptiness
For me
Starless and bible black



PS: et j'en colle une partie comme signature!

Par Aërandis le 14/12/2002 à 18:23:30 (#2787279)

Comme toujours mon cher ami troubadour
Tu nous chante le miracle de la vie et l'amour,
Toi qui rime la passion, le pire et le meilleur,
Les mystérieuses vicissitudes de ton coeur.

Plongé dans la faiblesse ou dans la félicité,
Au coin de ta bouche flotte toujours un vers,
Une parole, métaphore de toute beauté,
Rose d'un rouge enflammé ou d'un noir amer.

Ces fleurs que tu décoche avec habileté,
Font de ta longue route un jardin merveilleux,
Un chemin sinueux qui jamais ne t'a arrêté,
Dans tes élans musicaux mais surtout amoureux.

Je souhaite face à l'éternel génie des temps
Pouvoir écouter pendant toute l'éternité,
Les rimes uniques qui ornent tes beaux chants,
Etourdissant mon esprit par leur simple beauté.

Etoile de l'aurore

Par Aërandis le 22/12/2002 à 22:38:30 (#2856649)

Brille sur ma vie douce étoile de l'aurore,
Que ta lumière embrase mes océans,
Que ma terre soit irriguée de tes cheveux d'ors,
Pour renaître au creux de ton sourire éclatant.

Diamant, le ciel te veux, joyau de sa parure,
Mais la terre implore ta radieuse présence,
Descend donc des cieux dans ton bel éclat pur
Que ton immense chaleur baigne tous mes sens.

Et dans la voie lactée, étoile du matin,
En chaque journée, tu trouveras ton chemin,
Sous les yeux de tes fidèles qui te contemplent,
A genoux dans leur coeur, ton unique temple.

Belle étoile, un jour viendras-tu sur ma terre ?
Traversant les cieux de la félicité,
Car c'est bien là, de mon coeur, le voeux le plus cher,
Que de toucher des yeux ta grandiose beauté.

Par Aërandis le 23/12/2002 à 12:16:48 (#2860158)

Doux échos persistants tout au fond de mon coeur,
Ces accords recueillis au creux de l'océan,
Réchauffent toujours mes insatiables ardeurs,
Réveillées par ce chant il y a bien longtemps.

C'est par cette voix ô combien mélodieuse
Que fut jetée bas ma conscience autrefois pieuse,
Une sorcellerie qui tourmente mon âme,
Qui de l'amour sans cesse attise les flammes.

J'ai voulu écouter le doux chant des sirènes,
Unique musique, mélopée fantastique,
Qui d'un souffle balaya toutes mes peines,
Ne laissant rien d'autre que cette voix magique.

J'ai pour seul rêve que de la réécouté
Rêve qui se réalise en chaque journée,
Dépendant, je sais que privée de sa beauté,
La mort ferait de mon être une âme damnée.

Et je prie pour que jusqu'à la fin de mes jours
Cette merveille soit portée à mes oreilles,
Mes yeux la voient plus précieux que le soleil,
Elle est l'indispensable braise de l'amour.

Par Dean le 1/1/2003 à 2:27:30 (#2920071)

trés beau aerandis...


Dis moi la couleur du ciel
Dis moi pourquoi je gèle
Tout à l'air si endormi
Pourtant je suis hors du lit

Je t'aime jusqu'à la lumière
j'aime encore cette rivière
L'eau qui coule en ton corps
La fièvre transformé en or

L'univers n'a pas changé
En bas c'est toujours l'été
Je redescendrais un jour
Pour t'y retrouver mon amour

Garde moi un bout de jardin
Pour courir jusqu'au matin
T'y retrouver essoufflé
Sans pouvoir y renoncer

Les couleurs se sont éteintes
Effaçant tes empreintes
Mais il reste dans mon coeur
Le souvenir de ta douceur...

Par Dame Belladona le 1/1/2003 à 6:57:19 (#2920614)




*lit toujours avec la même adoration les vers de ces grands poètes*


Par Schum Saax le 1/1/2003 à 6:59:31 (#2920618)

vraiment superbe se poème dean, vraiment il y a des personnes qui ont ici un réel talent pour écrire vraiment ... :lit: :lit: *passionné par ces poèmes et histoires*

Par schum446 le 1/1/2003 à 7:00:16 (#2920619)

c vrai ke certain on du talent et d autre moin *regarde schum et se regarde* snif

Par Aërandis le 1/1/2003 à 15:57:29 (#2922032)

J'avais gardé un p'tit poème pour pouvoir remonter encore un coup ce post que j'aime beaucoup, alors je ne vais pas me priver :D (et non on ne peut pas dire que c'est du remontage de post :ange: )

Toujours là

Un sinistre vent glacé est tombé sur mon coeur
En même temps que ce ciel poussiéreux,
Plaquant férocement le signe du malheur,
Dans l'âme, jusque dans le reflet des yeux.

Une bise polaire souffle toujours plus fort,
Et fait tomber une neige noir ébène
Sur une nuit qui ne connaît point d'aurore,
Où les étoiles sont cachés par la peine.

La glace s'installe, puis nous fige l'esprit,
Par un froid infernal, un souffle du maudit,
Gelant tout feu, espoir de cette banquise,
Où même les flèches de Cupidon se brisent.

C'est le chagrin, qui m'a emmené ce matin
Vers une nuit encore plus longue que la mort,
Même la Lune n'éclaire plus mon chemin,
Mais même en ce lieu, l'espoir existe encore.

Par Dean le 14/1/2003 à 19:23:37 (#3021025)


Sous l'arche d'un arc-en-ciel
Comme protégé par une magie
Un homme renaît de sa léthargie
Qui lui avait fait oublier l'essentiel

L'amour était son principal intérêt
Toutes les passions qu'il avait eu
Toutes les histoires qu'il avait vécu
Et ces femmes quittées sans regrets...

Son coeur n'avait de déonthologie
Son corps ne connaissait de limite
Aucune frontière morale explicite
Pour freiner la folie de ses envies

Sous l'arche d'un arc-en-ciel
Comme le miracle d'une nouvelle vie
Un homme se relève, guérit
Oubliant ses peurs existentielles.

Par lorelei_D le 14/1/2003 à 20:52:19 (#3021832)

Le poète s'est éteint en ce matin là
Alors que la brume se levait sur Althéa
Alors qu'une guerrière choisit son destin
Fuyant la tourmente, oubliant les chagrins.

Par Dean le 30/1/2003 à 19:32:26 (#3136144)


Tu n'as pas eu le temps de dire : adieu
Mais je l'ai entre-aperçu dans tes yeux
Lorsque nos regards se sont croisés, hier
Qu'on ne pouvait faire machine arrière

Si j'avais su que c'était la dernière fois
Je ne serais pas parti, rentré chez moi
Aussi, je l'ai deviné bien trop tard
Au moment de se quitter, un désespoir

Maintenant, mes nuit sont remplies de vide
Mes souvenirs ont tous pris une ride
Je m'étais senti si jeune à tes cotés
Que le présent avait rattrapé le passé...

Humbles mots qui ont dévoilé l'enfant
Ces vers qui ont dévoré ses sentiments
Il est un héros qui ne se désarme
Même, quand la lumière raie ses larmes

Par Meduse Ley le 4/2/2003 à 16:39:34 (#3169665)

Un peu de chaleur et de joie ne nous fera pas de mal avec ces quelques vers guillerets :


Les bribes d'une histoire encore
Reviennent à ma mémoire
Souvenirs de ces milliers d'aurores
Et de chacun de ces soirs.

Une vie entière passée à tes côtés
Nous étions éternels
Longs hivers et chaleureux étés
Un bonheur irréel.

Peu importait le temps passant
Tu étais mon rivage
Tu étais ma rivière de diamants
Un doux mirage.

Ensemble, enfoncés dans la nuit noire
Nous attendions le jour
Egrenant chaque instant dans l'espoir
Qu'il dure toujours.

Tu disais que les dieux étaient avec nous
Mais tu avais tort
Dans cet azur qui déroulait ses remous
Je voyais la mort.

Elle vint, sempiternelle vengeresse
Voler le bonheur
Nous avons chaviré au coeur de la détresse
Sans bruit ni douleur.

La vie redevint une simple habitude
Et chassa nos craintes
Du fond du linceul doré de la solitude
Nul n'entendit nos plaintes.

Ôde à la dame des rimes

Par Aërandis le 8/2/2003 à 19:21:28 (#3197942)

Dessine moi le ciel, loin de tout ses nuages,
Dessine moi le soleil sur ton doux visage,
Toi qui dessine ma vie la plume à la main,
Qui de tes tendre vers, allonge mon chemin.

Toi qui sait peindre avec les rimes et les mots,
Toi qui colore les fresques en musique,
S'il te plait, raconte moi ce monde nouveau,
Ce monde merveilleux de tes accords lyriques.

Car dans tes yeux, je quitte cette vieille terre,
Bercer par ta voix, vers un monde imaginaire,
Où notre amour a vaincu toutes les misères,
Où le printemps est éternel, et la vie sans galères.

Ô ma douce amie à la voix si mélodieuse
Laisse moi d'offrir ces vers malhabiles,
Pour te remercier d'avoir bannie le vil
Par ta chaleur et ton âme miséricordieuse.

(Voila, sûrement mon dernier poème ici, au revoir)

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