Le limier

Par La grenouille le 19/5/2002 à 7:58:02 (#1487984)

le limier accroupi regardait la ville qui s offrait a ses yeux en contre bas de la falaise.
le soleil couchant lui ayant permit d oter son heaume sans risquer l aggresion de sa clartée que ses yeux redoutaient tant.

la journée avait ete rude et son corps commencait a ressentir le poid de son armure.
le sang coagulé ne serait pas facile a oter mais cela lui importai peu, c etait sa fierté, le signe du carnage qu il avait fait durant la journée.
nombre de vie avaient ete prise par sa lame aujourd hui.
le sang qu il affectionnait avait etancher sa fureur.
il etait calme, apaisé. il ne desirait en cette instant qu acceder au repos, cette nuit les humains et autre creatures bipedes pouvaient dormir tranquile, sa lame ne reclamait plus de meutre.
beaucoup d evenement s etait produit, et la fatigue lui procurait une certaine serenité peu coutumiere a ses habitudes.

calmement il scruptait la silouhette qui s eloignait vers la ville.
cette enigme qu elle representait a ses yeux attisait sa curiosité.
ses yeux avaient perdu provisoirement leur lueurs meutrieres ne laissant transparaitre que la dureté qui s y melangeait habituellement.
il scruptait par pur reflexe.
son instinct l ayant conduit sur cette corniche.
il n aurait su dire pourquoi il etait monté abserver la silhouette, mais il l avait fait.
peut etre l attrait pour se qu il ne comprenait pas.

il commenca a nettoyer sa lame afin qu elle ne perde pas de son tranchant, ne detachant pas ses yeux de la silouhette qui disparaitrait au detour d une ruelle.
il la fixa jusqu a se qu elle ne fut plus en vue.
il resta un moment sur le rebord, jusqu a se que sa compagne d acier fut de nouveaux lisse et tranchante, laver du sang qu elle avait reclamé.
il la remis au foureau. huma l air un instant puis se redressa pour regagner l abris des ombres que lui procurait la nuit.

Par Darknight le 19/5/2002 à 16:23:20 (#1489546)

:lit:

:)

Par Esper G Sylrus le 19/5/2002 à 16:58:00 (#1489677)

(Va y ma grenouille:p:amour: :lit: )

Par Free Bener le 19/5/2002 à 19:11:08 (#1490240)

:chut: :lit: :chut:


;)

Par Herik le 19/5/2002 à 21:34:40 (#1490980)

:chut: :lit: :chut:

Par La grenouille le 20/5/2002 à 22:33:57 (#1497059)

La nuit etait froide, sans etoiles.
Le vent commencait a soufler avec force.
L orage qui grondait au loin s approchant inexorablement.

Le limier assis sur l une des hautes branches du vieux chene, contemplait la lueur qui se difusait de la fenetre.
une etrange attirance l avait pousser a se rapprocher des demeures humaines.
la position que lui offrait l arbre lui permettai de distinguer la silhouette, elle etait certe eloigné mais il n aurait pas pris le risque de s approcher d avantage.

il regardai passif.
il cherchait a comprendre l enigme qu il avait cotoyé durant ses derniers jours.
Oh certe il ne trouverai pas ses reponses ainsi mais se rapprocher lui etait aggreable.
il resta ainsi a regarder la lueur difuse, se demandant se qui pouvait bien se passer a l interrieur de la demeure.

la grondement du tonerre lui fit tourner la tete. l orage etait maintenant proche.
mais cela n etait pas important.
il entendi les premieres goutes de pluie taper le feuillage de l arbre, devenant au fil des secondes plus forte et nombreuse.
maintenant la violence de la pluie etait telle que l arbre ne lui offrait plus de protection.
l eau degoulinait le long de sa cuirace, sinfiltrant par chaque ouverture, glissant le long de son visage.
pourtant il restait immobile les yeux rivés vers la chaumiere.
la lueur des eclairs proche lui faisait mal au yeux, mais la douleur ne restait que passagere, vite soulagé par l opacité de la nuit.

il n arrivait pas a comprendre tant de personnalité differente. etait ce le melange de sang?
peut etre l une des variantes infinies dont savait faire preuve le chaos.
son esprit ne trouvait pas la reponse et cela attisait sa curiosité.
sinon pourquoi serait il venu si pres?

son esprit revint a la realité lorsqu il commenca a voir la lueur chanceler.
la chandelle qui eclairait la piece etait sur le point de s eteindre.
instinctivement il fut en alerte. pourquoi la chandelle s eteignait d elle meme sans le souffle de son proprietaire.
ses yeux se tournerent, ses sens cherchant l adversaire qui avait peut etre profité de son moment d absence pour le surprendre.

rien, seul l orage lui tenait compagnie.

il se tourna de nouveau vers la fenetre au moment ou la lueur laissa place a l obscurité. la chandelle etait morte.

peut etre que l occupante s etait endormi sans l eteindre.
il n aurait pas la reponse.

il attendi le flash de l eclair pour descendre afin que celui ci ne devoile pas sa presence.
accroupi au sol, il recula pour regagner le couvert de la campagne.
ses questions le derangeai, il se calmerai en abreuvant ses lames de sang.
se faufilant, il disparu dans la nuit.
il etait temps de laisser ses questions de coté et de laisser chanter le metal.
son regard repris leur lueur sanguinaire. puisqu il ne trouvait pas le repos il se calmerait en faisant crier la chair.

Par Esper G Sylrus le 20/5/2002 à 23:33:17 (#1497396)

*adore les ecrit du Limier*:amour: :amour: :lit:

Par La grenouille le 21/5/2002 à 8:35:49 (#1498525)

se tournant sur lui meme le limier contempla un instant la clairiere.
aucun souffle de vie n y subsistait plus.
sa rage venait de se dechainer et les corps eparses ne pouvaient qu en attester.
sa cuirace avait pris la couleur de son acte, ruisselante de sang.
ses lames avaient frappé aveuglement, n epargnant aucune vie.
il n avait d ailleur guere cherché a les retenir.
son esprit souffrait et c etait son seul remede.
il lui importai peu que la petite caravane d humain ai comporté femmes et enfants, il etait venu chercher du sang et avec elle il l avait trouvé.
la nuit passé avait embranler son etre et la scene de carnage lui permettai de retrouver ses racines, son etre profond, sa nature.
il s etait senti faible et cela le rassurai.
la pitié n avait pas pris son ame, il restai un Drow capable de tuer, sans remord, sans culpabilité, sans pretexte, juste par plaisir.

pourtant il n arrivait pas a oter la scene de son esprit.
ce corps bloti contre lui, et cette...... sensation....

il porta ses mains serrant ses lames ensenglantées a ses tempes, ses levres se crispant sur cette image qu il n arrivait pas a oter de son esprit.
laissant ses bras retomber, il se cambra en arriere hurlant sa rage au ciel.

c etait un limier, un assassin, un tueur, il ne pouvait concevoir une tel faiblesse.
et cette nuit, pour la premiere fois, il avait senti sa rage tomber.

le pire..... il avait aimé cela.

Par Esper G Sylrus le 21/5/2002 à 15:11:22 (#1500362)

oula , Il ne comprend pas certaine chose, ces conse étant inconcevable pour son esprit Drow

Par La grenouille le 21/5/2002 à 18:34:14 (#1501486)

La lune etait haute et pleine cette nuit, sa clarté difuse masquait la plupar des etoiles de ce ciel sans nuage.
il etait debout les bras nus croisés, regardant du sommet d une bute la campagne environante.
de sa position il pouvait apercevoir les lueurs de lighthaven et de windhowl.
il contemplait ces lueurs qui devoilaient la presence humaine.
il etait calme laissant ses sens gouter a la nuit, il suffisait de le voir pour comprendre qu il n etait pas en chasse.
il avait abandonné son armure pour ne se vetir que d un pourpoint de cuir sombre et clouté, d un pentalon de matiere equivalente et de botte de cuire souple.
seul presence qui ne le quitait jamais, ses lames toujours accroché de part et d autre de ses hanches.

ses sens le mirent en garde,il senti une presence.
tournant la tete il vit un petit groupe d orc en arme passer plus bas, ils ne semblaient pas vouloir s interresser a lui, il en ferait de meme.

il n avait plus peur, de se qu il ressentait, son maitre avait vu son desaroi et l avait conseillé.
il prendrait le plaisir la ou il se trouverait.
le sang melée connaissait des plaisirs, des secrets qui lui etait inconnu.
son maitre lui ayant dit de ne pas les craindre, que cela pourrait meme lui servir.
il devrait etre prudent car c etait un plaisir parfois redoutable de perfidité, dont l une des forces etait d abaisser la vigilence.
mais il aimait le risque, le plaisir ne pouvait se concevoir sans risque et son maitre venait de lui devoiler le plus redoutable que ce plaisir pouvait avoir.
et cela lui plaisait.
l attirante tenebreuse comme il aimait a l appeler lui manquait autant par sa cruauté bestial car par ses instants de douceurs qui n etait pas des plus deplaisant.
il regrettai presque qu elle ne soit pas avec lui en cet instant.
il eu envie d aller la rejoindre pour partager les plaisirs qu elle savait si bien procurer, mais devoir supporter l odeur du betail humain l indisposait.
non ce soir ses seules compagnes serait ses lames et la lune.

il se detourna des lueurs humaines pour redescendre vers la foret.

Par Esper G Sylrus le 21/5/2002 à 22:02:56 (#1502800)

*remonte le post*