[Ex Libar 15] Les votes !

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Texte 2 6 24,00%
Texte 3 4 16,00%
Texte 4 15 60,00%
Texte 5 0 0%
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La quinzième édition de l'Ex Libar vient de s'achever. Je vous rappelle que le thème était Super- Héros contre Super-Vilains.
Voici maintenant les textes en lice, à vous de voter pour votre favori ! Pensez également à laisser une petite critique, ça fait toujours plaisir aux auteurs qui ont pris la peine de participer. Bonne lecture.
Ps : Le sondage restera ouvert jusqu'au 10/12.

Texte 1 :

Citation :
A son réveil l’homme était soigneusement attaché et couché, prisonnier de bandes métalliques qui l’enserraient à plusieurs endroits stratégiques.
- Monsieur Keranes, je dois avouer que vous êtes un homme particulièrement hors du commun.

La voix qui lui parvenait aux oreilles, lui était étrangère et semblait désincarnée. Il eut la force de projeter un regard dans cette direction. L’homme qui se révéla à lui, était dans un fauteuil roulant son allure rachitique et décharnée ajoutait de la férocité à son sourire carnassier pourtant l’homme était jeune, le seul détail qui lui apparût important était que sa main gauche gantée semblait normale et donc disproportionnée par rapport au reste de son corps.

Il lui fallait se rappeler comment il en était arrivé là, quelques heures plutôt il faisait le guet sur la poutre d’un hangar dans le noir, dans sa tenue du Pisteur, son enquête l’avait amené jusque là dans l’espoir que le gang qui sévissait ces derniers jours viendrait ici-même. Dans ces longues attentes il baissait son rythme cardiaque et respiratoire. C’était son pouvoir. Un homme normal a des pulsations de 75 battements par minute, lui dans ses activités quotidiennes était à 5, cette économie d’énergie excessive lui permettait aux moments opportuns de la dépenser de manière considérable, Ses succès passés et la faible criminalité semblaient être de vieux souvenirs comme si quelqu’un s’attardait sur son cas pour l’empêcher d’agir, un sentiment qu’il n’appréciait guère mais ce soir il aurait le fin mot de l’histoire.

Son flair infaillible ne le trahit pas encore ce soir là, un groupe d’hommes parfaitement équipés pour ce genre d’opération emporta du matériel de l’entrepôt en l’espace de quelques minutes, son plan n’était pas d’intervenir mais de remonter à la source, il y eut donc filature rocambolesque de deux fourgonnettes mais faisant appel à ses super pouvoirs qui s’ensuivit. Lors de ces moments Pisteur appréciait grandement de sortir de cette léthargie temporaire et savait ô combien qu’il avait besoin d’évacuer quotidiennement toute cette accumulation d’énergie.

Et il ne se fit pas prier en sautant de toit en toit jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’ils prenaient l’autoroute, il courait très vite mais pas à ce point là c’est au prix d’un effort certes surhumain mais habituel et à la faveur d’un bref arrêt du second véhicule qu’il se cramponna au toit de cet dernier pour effectuer le reste du parcours pour n’en redescendre qu’à proximité d’une grande propriété protégée par des systèmes de sécurité dernier cri, d’un bond prodigieux il passa la muraille de protection pour se faufiler dans ce qui semblait être une demeure en pleine forêt, après maintes précautions il pénétra dans celle-ci à la poursuite de la bande de voleurs.

La demeure renfermait dans sons sous-sol, un complexe quasi industriel tant son étendue était vaste et au travers de tous ces dédales il repéra un bureau surélevé.
- L’antre du malfaisant. Pensa-t-il intérieurement.

Il resta un moment dissimulé pour mieux jauger des forces en présence et prit sa décision d’agir en prenant soin des différentes caméras qui surveillaient l’endroit, parvenu au bureau, il pénétra doucement dans celui-ci et attendit un moment que tous ses sens en éveil le renseignent sur de possibles occupants, un bourdonnement l’empêchait d’apprécier clairement la situation, un homme peut être endormi se trouvait proche de lui, il fallait s’avancer un peu plus dans ce bureau sombre, il ne fallut qu’un pas supplémentaire pour que le bourdonnement s’amplifie de manière conséquente et ne finisse de le désorienté définitivement, il avait flairé le piège mais trop tard pour s’enfuir puisque plusieurs piqûres s’abattirent sur lui et il s’écroula.

Maintenant il était en face de l’homme au fauteuil roulant.
- Vous aimeriez sans doute comprendre ce qui vient de vous arrivez n’est-ce pas ?

Il n’eut pas le loisir de répondre, une terrible douleur survint dès lors qu’il essaya d’ouvrir la mâchoire.
- Vous me pardonnerez sans doute cette violence inutile mais j’ai horreur que l’on me coupe lors de mes discours.

Pisteur esquissa un léger mouvement de ses bras, à ce moment précis les cercles métalliques s’illuminèrent d’une lumière bleutée et une torpeur indicible s’empara de lui de façon soudaine.
- Ha oui, vous ne pouvez plus bouger les cercles vous enverront des anti-connecteurs synaptiques très efficaces dans votre cas précis.

Pisteur lui lança un regard d’incompréhension et le sourire que lui rendit son interlocuteur ne laissait planer aucun doute quand à son égard.
- Savez-vous quel est le plus grand pouvoir Monsieur Keranes ? Ou préfériez-vous que je vous surnomme Pisteur ?

L’homme se retourna et regarda le paysage à travers une baie vitrée. Il n’était plus dans le bureau.
- La connaissance ultime, ce savoir qui vous permet de faire face à toutes les situations mêmes les plus improbables, vous avez sans doute besoin d’une démonstration, permettez moi de vous raconter comment vous avez atteint cette hyperventilation, ce super pouvoir que vous possédez.

L’homme se rapprocha de Pisteur.
- Votre père était chercheur dans le domaine pharmaceutique, il découvrit un anabolisant musculaire extrêmement puissant mais en même temps atteint d’un cancer des poumons au premier stade d’évolution et c’est là que le destin est tout à fait intéressant, il fait un malaise à cause de ce cancer et aspire par mégarde la poudre de cet anabolisant, très rapidement absorbé par ses poumons et en particulier le carcinome.

Tout en écoutant l’inconnu, Pisteur évaluait sa situation qui semblait bien désespérée.
- A son réveil il ne se doute de rien, rentre chez vous, se repose à vos côtés et vous transmets le carcinome modifié et mue par sa volonté propre à une jeune adolescent. Le reste n’est qu’affaire de mélange, un carcinome respiratoire, un anabolisant musculaire et le corps d’un jeune adolescent.

Pisteur voulut à nouveau rétorquer mais la douleur l’empêcha d’articuler ne serait-ce qu’un son. L’homme sourit à sa vaine tentative et retourna à son bureau.
- Je vais vous raconter une autre histoire que vous trouverez certainement très instructive. Je suis Nathan Jessep, mon nom ne vous dit certainement pas grand chose d’ailleurs dans le milieu criminel on m’appelle Sapere, je n’avais rien de particulier si ce n’est un penchant pour la recherche archéologique et plus précisément sur la pierre philosophale, certains lui donnaient des vertus d’immortalité et autres mais je peux bien vous le dire, il n’en est rien.

Tout en lui parlant il sortit un petit coffret.
- Non pas l’immortalité, bien au contraire la mort et la connaissance à la fois, j’ai d’ailleurs bien failli en mourir.

Et comme pour illustrer ses propos, il retira son gant et découvrit la main disproportionnée mais complètement translucide toutefois l’extrémité de son index était rouge vif, il ouvrit le coffret et fit apparaître une demi sphère de forme ovale d’une couleur blanche immaculée.
- Magnifique n’est-ce pas ?

Ses yeux semblaient lancer des flammes tant sa joie était palpable. Il referma soigneusement le coffret et regarda de nouveau le paysage par la baie vitrée.
- Malheureusement ma connaissance est amputée, la pierre philosophale est incomplète mais lorsque je l’aurais reconstituée, le monde m’appartiendra définitivement et tous les hommes de votre espèce ne seront plus qu’un lointain souvenir.

Il se rapprocha lentement de Pisteur l’index pointé sur lui :
- Maintenant je vais procéder à une lecture complète et définitive de votre biogénome, cette fois-ci étant donné que vous êtes éveillé, ce sera douloureux.

Ce que ne pouvait savoir Sapere avant de toucher Pisteur c’est que ce bref contact modifierait la biochimie des anti-connecteurs synaptiques et même si la douleur fut intense, Pisteur put enfin se dégager et il mit toute son énergie à s’enfuir de cette pièce, Sapere émit un cri déchirant de haine et de vengeance.
- Nos chemins se recroiseront encore et encore Pisteur !

La lutte entre Sapere et Pisteur ne faisait que débuter.

Texte 2 :

Citation :
Eloïna l'humdjinn

Je m'appelle Eloïna je viens d'entrer dans ma vingtième années humaines. La semaine prochaine c'est ma quatrième cérémonies d'intronisation en temps que Djinn. Et comme les trois premières j'angoisse à l'idée de me retrouver seule épiée de tous comme si il guettait le moment où je ferai un faux pas pour me jeter à tout jamais au fond d'un puits. Par bonheur mon père sera là et sa seule présence sera un réconfort. Tandis que ma mère se rongera les sangs de me savoir dans le monde de l'invisible comme chaque jours depuis que je suis devenue femme, à compter de minuit jusqu'au paroxysme du soleil. Mais je dois me focaliser d'avantage sur les recommandations d'Elïdjji mon géniteur que sur la crainte qui m'étreint, car le rôle qui m'est déchu du fait de ma place unique, me permet de protéger les humains des mauvais Djinns et vis vers ça. D'ailleurs mon jeune âge ne me permet d'accomplir que peu d'acte bienfaiteur tant que je n'aurai pas atteint ma septième années Djinniennes. Cela dit je m'entraîne chaque nuit à travailler mon don de suggestion psychique ainsi que celui de guérisseuse sur les humains et je passe mes après-midi à étudier l'histoire des Djiins sans omettre mon héritage le seul métissage de toutes les annales entre un Djinn et une humaine. Je garde encore en mémoire mon premier sauvetage, celui d'un homme poussé par un Djinnijd (Djinn ayant renoncé à faire le bien) à se jeter du haut d'un immeuble. Dans un premier temps j'ai fais fuir ce mauvaise esprit car étant humdjinn je peux accéder au monde invisible avec la seule force de mon esprit et ainsi les chasser ou les punir au tréfonds d'un puits. J'entend bien restaurer la paix entre humains et Djinns ainsi qu'éradiquer jusqu'au dernier Djinnijd qui eux-même passe leur temps à semer la discorde.

Texte 3 :

Citation :
Bryan rangea son appareil photo, la mine dépitée et l’œil noir. Lorsqu’il revint à la camionnette, Franck, le chauffeur, remarqua son air morose et lui demanda ce qui n’allait pas.
" Bof, MONSIEUR Stark ne peut pas me recevoir, MONSIEUR Stark est trop occupé, que je prenne un rendez-vous n’a pas d’importance à ses yeux ! Il faut absolument que je décroche cette interview avant Terry Köt du Daily Bugle ! "
Il continua de grommeler pendant tout le trajet jusqu’aux locaux du journal pour lequel il travaillait, le New-York Free. Mais ce qu’il n’avait dit à personne, c’est qu’il voulait rencontrer Tony Stark, ce magnat de l’électronique qui avait fait fortune en travaillant avec l’armée, pour une raison bien plus personnelle qu’une simple rivalité entre journalistes. Il pensait qu’il pourrait lui faire rencontrer, Iron Man, son garde du corps, afin qu’il l’aide à canaliser un pouvoir qu’il avait développé tout récemment.
Il décida de rentrer chez lui à pied. Au détour d’une ruelle, alors qu’il regardait un immeuble délabré, un homme se saisit de lui et l’envoya violemment par terre, dans un coin sombre de la ruelle.
" Ramène le fric si tu veux pas finir à l’hosto’ !
• Non, non je vous en prie, ne vous approchez pas de moi, non, non, je vous en … "
Il y eut un énorme flash de lumière. Bryan regarda l’endroit où le voleur se trouvait. Il ne restait de lui que quelques gouttes de sang et un petit tas de poussière.
" Ca a encore recommencé ! Oh non, cela ne finira donc jamais ! "
Il s’enfuit en courant.


9 heures du soir. Devant sa télé, Bryan regarde les nouvelles.
" Avec cette délégation de super héros partis vers al ceinture d’astéroïdes pour détruire cet affreux homme qui a emporté la statue de la liberté dans le but d’asseoir sa domination sur le monde, la Terre est rassurée ! Personne n’est plus menacé ! … "
Gromph. Il éteignit la télévision et partit se coucher.


Le lendemain.
Alors qu’il passait par Time Square pour se rendre à son travail, les écrans géants de la célèbre place se mirent soudain à n’afficher que de la neige. Puis, une image vint, floue d’abord, et puis, enfin, la tête d’une créature rouge et noire sourit à l’écran.
" Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Vermine de cette ville, vous allez mourir sous les coups de Carnage ! ! ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! "
Puis la neige revint.
Tout d’un coup, des explosions se mirent à retentir. Des gens crièrent et se couraient dans tous les sens. Avec tous les super héros partis, il fallait s’y attendre, le pire se produisit. La créature de la télévision apparut sur la place, et ce mit à ravager la foule encore présente avec ses bras, qui avaient la forme de scies circulaires. Bryan, ne réfléchissant pas, se mit à courir vers lui. Il décida que ça serait son dernier combat. Il sauta sur la créature, il fut touché au ventre, au même moment, il y eut un grand flash de lumière et personne ne vit plus rien……

Texte 4 :

Citation :
Encore une journée pleine de pourriture. Le réveil et ses gestes machinaux, le transport et ses têtes familières, le travail, ses cubes – pardon, espaces personnels de travail – et le retour. Quelque chose de similaire au début, mais renversé. Je travaille dans une multinationale liée au développement de produits pharmaceutiques, et, en fait, je suis plus lié au département des essais. Nous avons des cobayes auxquels nous injectons diverses substances fabriquées pour l'occasion. Ces petits primates/rongeurs reçoivent dès lors la batterie de tests établie conformément au protocole, et, dès validation des experts, le produit est soumis aux organismes agrées, dans le but d'une commercialisation future.

Allez-vous souvent à la pharmacie ? Rhume ? Grippe ? Hémorroïdes ? Dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, nous sommes derrière les produits que vous achetez. Plus les années passent, plus nous nous développons, plus nous englobons, ce, selon diverses stratégies. Mimétisme, glouton vorace, tous les schémas y passent. Nous sommes de ceux dont la réussite est inévitable, implacable, d'une manière des plus éhontées.


C'est sûr, en parler comme ça, lors des grandes soirées entre potes trentenaires, ça en jette. Mais dans la réalité, je ne suis que le maillon d'une longue chaine. Les résultats des tests en laboratoire sont soumis à notre programme informatique de vérification, le bien-nommé « OVALE ». Les données sortantes se doivent d'être validée par un employé – moi. Comment voulez-vous avoir à cent pour cent confiance en une machine ?

- Tu restes encore, Richard ? » Jean-Christian enfilait sa veste tout en passant à côté de mon box, un gobelet de potage tomate à la main. Ma réponse et le ton s'y rapportant laissaient transparaitre le grand vide affectif que je traversais. Même mon chat me dédaignait. Ce con avait chié dans mes pantoufles ce matin.
- Ouais, je vais rester encore un peu. Les mecs du labos se sont déchaînés aujourd'hui, et OVALE n'a pas terminé de tout traiter. »
- Ouais cool. Bonne soirée vieux. »


Et il disparut dans le sas de sécurité. Autant dire clairement qu'il se foutait bien de ce qui pouvait m'arriver. Mais peu importe, ce soir, le 14ème étage m'appartenait. J'avais pris mon baladeur MP3, une paire d'enceintes, et prévenu la sécurité de ne pas s'inquiéter s'il y avait un peu de chahut. OVALE, en bon programme bien conçu, m'avertissait par un son de chaque donnée entrante, de manière à ce que je puisse la traiter sur le champ. C'est sûr, c'est emmerdant de devoir arrêter sa super chorégraphie de « La Grange » avec un balai en guise de guitare (les femmes de ménage vont encore gueuler), mais les superviseurs ne manqueraient pas de vérifier mes stats dès le lendemain. Un sou est un sou, ici.

OVALE s'interrompit et afficha une erreur. Ca me frappa d'autant plus qu'OVALE n'en faisait jamais. Enfin, excepté ce soir. Je repassais l'historique des données traitées, on était en plein dans le programme d'amélioration des capacités physiques des chimpanzés du secteur Delta. Chelou. Apparemment, une des chaîne de traitement automatisé s'était coupée. Rechelou. Je filai au secteur Delta, et un agent de sécu me retint par le bras.

- Il se passe quoi là-dedans ? »lui demandai-je « Vous avez touché à quelque chose ? »
- Nan p'sieu (oh, cette manière de dire « psieu »), mais c'est Paul, il a pas fait exprès, c'est en s'appuyant sur vos bidules, là... »
- De ces « bidules-là » dépendent le bon fonctionnement de la chaîne ! Vous voulez quoi ? Foutre en l'air des mois de recherche ? » J'aimais bien jouer ce rôle de scientifique. Et pour une fois que je pouvais leur claquer le bec à ceux-là. En plus la répartie sonnait bien. « Poussez-vous, laissez-moi regarder ».

Je le dégageai du passage, et après un rapide coup d'oeil, je parvins à identifier le problème. Par contre, il fallait réenclencher la section incriminée manuellement. Et donc côtoyer les produits. Bon, allons-y. Une fois dans la salle, je me déplaçais à pas feutrés. De peur qu'un de ces produits ne se mette à réagir pour je ne sais quelle raison, et de facto à me sauter à la gueule. J'arrivai devant le tapis roulant porteur des différents produits de tests. Il fallait juste rabaisser une manette pour alimenter la section de nouveau. Qu'à cela ne tienne... Je pris une profonde inspiration. Trois... Deux... UN...


J'aurais du mettre des gants isolants.


Connaissez-vous Mr Coma ? Ce type bizarre qui vous force à dormir pendant une durée que lui seul détermine. C'est un bonhomme étrange. Qui vous fait faire des rêves étranges. On a l'impression parfois de se voir, parfois de sentir son organisme. Et bordel, ça bougeait, ça changeait.


Quand je me suis réveillé, trois semaines plus tard – et avec une érection, ça faisait longtemps, tiens – on m'expliqua qu'il y avait eu un choc électrique, selon l'un des agents de sécurité, qui furent office de témoin. Je me suis alors écroulé dans les produits. Aucun effet secondaire à priori. J'ai même eu le droit à une petite biopsie qu'OVALE a gentillement analysé. A priori tout va bien. Trop bien même. Une semaine plus tard j'étais chez moi. Et je me sentais... différent. Les sens constamment en éveil, jamais fatigué, toujours éveillé. Toujours sur le qui-vive. L'inactivité me tuait psychologiquement. Alors j'ai commencé par faire du sport. Courir. Deux heures sans poing de côté. Pour une première, ça c'est une première ! J'ai acheté un sac de sable que j'ai installé au milieu du salon de mon F2. Il a tenu aussi deux heures avant de déverser tout le sable sur le lino. Et si mon moment était finalement arrivé ? Ma vie prenait-elle enfin ce tournant tant espéré, celui qui me ferait connaître, aimer ? Thunes, gonzesses, tout ça miroitait dans un coin de ma tête. Et puis, le boulot me rattrapa. Revint le temps de se rasseoir dans mon cube. Ok. Faut bien payer le loyer. Je suis resté une journée. Le chef d'étage est passé me voir, m'a sermonné sur mon acte soi-disant irresponsable d'avoir osé pénétré dans le secteur Delta. Le temps s'est ralenti, tout est devenu si clair... Si limpide. Mon poing est parti, et le chef d'étage à fini douze box plus loin, les traversant tous, et emmenant presque autant d'employés avec lui au passage, ainsi que douze épaisseurs de cloisons de boxs, et quelques périphériques informatiques sans grande importance. Enfin, y avait bien un moniteur LCD vingt-deux pouces, quand même.


J'ai préféré déguerpir, sachant que d'autres pâtiraient de mes élans si jamais je restai. Et ma vie pourrait désormais se résumer à celà. Des élans, des coups, des nez pétés, et un jour, un mort. C'est sûr, plus personne ne m'emmerde, et quand sonne l'heure de manger, les gardiens viennent me chercher à quatre. Oui, je vais à la cantine maintenant. J'ai été suffisamment sage les six derniers mois, pour enfin sortir de la cellule d'isolement. Mais j'en vois un, là, au fond, qui fait son fanfaron. Il me regarde et il se marre. Je ne sais pas ce qu'il raconte, mais il doit ignorer que je suis médaillé d'or au lancer de plateau-repas.

Texte 5 :

Citation :
Il pleut des cordes quand l'inspecteur Reamon arrive au commissariat. Le long imperméable qu'il porte par dessus son costume est trempé. Il entre et se dirige vers le comptoir. Un jeune policier qui attendait à coté, s'approche alors de lui.



Officier Jensen : _«Inspecteur »

L'inspecteur se tourne et fait un signe de la tête.



Inspecteur Reamon : _«Salut Jensen, Tu as quelque chose pour moi je crois.»



Officier Jensen : _«Oui, heu... voilà le dossier, on a pas grand chose pour l'instant.

Les deux hommes se mettent à marcher ensemble dans le couloir , l'inspecteur Reamon ouvre le dossier.



Officier Jensen : _«Jeune garçon, d'environ 18 ans, caucasien, il aurai été agressé sur Nivel Street au alentour de 22h.


Inspecteur Reamon : _«Vous avez rien récupéré sur lui, il s'est fait dépouiller ?»



Officier Jensen : _«Oui, il nous l'a confirmé. Il semble encore sonné cela dit.»



Inspecteur Reamon : _«Rien d'étonnant. Des témoins ?»



Officier Jensen : _«Non, on doit refaire un tour dans la matinée.»



Inspecteur Reamon : _«Ok, vous l'avez mit ou ?»



Officier Jensen : _«En salle 3, le lieutenant veut que tu aille le voir directement.»


Inspecteur Reamon : _«Ca marche, merci.»



Officier Jensen : _«De rien»


Alors que les deux hommes prennent des directions opposées, l'inspecteur Reamon, plongé dans le dossier, s'arrête soudainement et rappelle son collègue.



Inspecteur Reamon : _«Jensen, juste un truc»

L'officier Jensen se retourne l'air interrogatif.



Inspecteur Reamon : _«Je vois qu'il n'a subi ni coup ni blessure. L'ambulance sur les lieux, c'était pour qui ?»

Le jeune officier soupire.


Officier Jensen : _«Dans la voiture, quand on a ramené le gamin, il délirait à propos d'un homme qui avait voulu le sauver et qui avait été poignardé.»


L'inspecteur semble troublé.



Inspecteur Reamon : _«Mais on a rien du tout à ce sujet.»



Officier Jensen : _«Non. Pas d'arme, pas de sang ni même de signe de confrontation.»

Reamon ferme le dossier.



Inspecteur Reamon :_«Merci.»



Quelques minutes plus tard, l'inspecteur Reamon arrive en salle 3. Il entre , s'assied en face du jeune homme et sort son bloc note puis son stylo.



Inspecteur Reamon : _«Bonsoir, je suis l'inspecteur Reamon, vous êtes monsieur..?»

Le jeune homme baisse la tête.




Inspecteur Reamon : _«Je voudrais qu'on parle de ce qu'il s'est passé tout à l'heure, si vous voulez bien.»




Jeune homme : _«Je.., je sais pas trop ce qu'il s'est passé, j'ai du mal à y voir clair, vous voyez...»



Inspecteur Reamon : _«Je vois, mais il est important qu'on essaye, cela pourrai nous aider à retrouver vos agresseurs.
Commençons par le début, que faisiez-vous dans Nivel Street ce soir ?»


Jeune homme : _«Rien de spécial, je (il tousse) je me promenais.»



Inspecteur Reamon : _«C'est une heure tardive pour se promener. Vous habitez dans le coin ?»

Le jeune homme met une main devant sa bouche comme pour cacher un bâillement.



Jeune homme : _«Non, mais pas très loin. Je fait un tour quand j'ai du mal à m'endormir d'habitude.»



Inspecteur Reamon : _«Vous êtes au courant que le quartier dans lequel vous faisiez un tour est risqué la nuit?»



Jeune homme : _«Pas vraiment.»



Inspecteur Reamon: _«Vous cherchiez quelqu'un peu être.»



Jeune homme : _«Non, J'ai juste eu envie de changer de chemin, enfin je crois.»


Inspecteur Reamon : _«Bien, expliquez moi comment ce qu'il s'est passé.»



Jeune homme : _«Au moment ou j'ai traversé vers Nivel Street, quelqu'un m'a attrapé de derrière.»


Inspecteur Reamon : _«Vous arriviez de quel coté?»


Jeune homme : _«De l'angle de Vermont. J'ai traversé au niveau du passage piéton.»


Inspecteur Reamon : _«Et, comment vous a-t-on attrapé exactement ?»



Jeune homme : _«Je marchais sur la route et j'ai senti une main sur mon bras gauche, puis, quelque chose dans mon dos.»

L'inspecteur prend des notes



Inspecteur Reamon : _«Vous avez pu remarqué quelque chose sur cette personne ?»



Jeune homme : _«C'était un homme, assez grand je crois. Je le sentais respirer dans mon cou. Aussi, il parlait à travers une écharpe. Il m'a dit d'avancer... (Il respire un coup puis reprend) J'ai obéit.»


Inspecteur Reamon : _«C'est normal d'avoir peur dans une situation pareille. Continuez s'il vous plaît.»


Jeune homme : _«Arrivé sur le trottoir, il me tenait toujours. Il m'a dit d'avancer jusqu'à la première ruelle à droite, puis il m'a poussé en avant.»



Inspecteur Reamon : _«C'est à ce moment là, que vous avez vu son complice ?»



Jeune homme : _«Oui, mais j'ai... (il hésite à nouveau) Je ne voyais pas.



Inspecteur Reamon : _«Et que s'est-il passé après ça ?»



Jeune homme : _«L'homme en face de moi à sorti un objet métallique, un couteau.»

L'inspecteur reste muet.

_«Je pensais que si je faisait ce qu'ils demandaient, personne ne serai blessé, mais, il y a eu cet homme.




Inspecteur Reamon :_«Cet homme ? Quel homme ?»



Jeune homme : _«Je ne sais pas, je... (il hésite à nouveau) Je n'ai pas bien vu.»



Inspecteur Reamon :_«Qu'a-t-il fait ?»



Jeune homme : _«Il est venu à coté de moi et il m'a dit que si on avait besoin d'aide, on pouvait compter sur lui.»



Inspecteur Reamon : _«Comment ont réagit les agresseurs ?»



Jeune homme : _«Le plus grand l'a attrapé et la jeté parterre, puis, l'autre s'est baissé et il lui a dit qu'il avait dix secondes pour foutre le camp sinon, il allait se faire saigner.»


L'inspecteur recule sur sa chaise.



Jeune homme : _«Mais, il s'est levé et il à recommencé. Je lui ai dit d'arrêter, de partir, que c'était pas la peine, mais il m'a pas écouté...»


Le jeune garçon semble atteint, il tourne la tête comme pour se dissimuler.




Inspecteur Reamon : _«Vous vouliez vous en tirer tout seul ?»



Jeune homme : _«Je sais pas, je voulais pas que quelqu'un d'autre soit blessé en tout cas.»



Inspecteur Reamon : _«Mais quelqu'un a été blessé.»



Le jeune homme a du mal à contenir sa peine, il acquiesce d'un geste de la tête.


Jeune homme : _«L'homme qui voulait m'aider, il a été poignardé et en tombant à genou il...»





Inspecteur Reamon : _«Vous y êtes presque, continuez.»


Jeune homme : _«Il m'a regardé et il a dit... : <Maintenant, aide moi>.»
Citation :
Publié par Flingu'
C'est pas un peu court une semaine ?
Sinon 5 textes, c'est quand même pas trop mal.
Ben, me semble que c'est le délai habituel.

Alors :

Texte 1 : En lisant le thème c'est, dans un premier temps, à ce genre de textes que mon esprit me fait directement penser. Il est sympa mais malheureusement j'ai l'impression que trop d'éléments viennent se greffer à l'histoire, ce qui a tendance à noyer un peu l'action. Selon moi.

Texte 2 : Bien qu'il soit dans le thème, je trouve qu'il s'oriente davantage vers un univers fantasy qu'un monde super-héroïque à proprement parler.

Texte 3 : Sympathique mais l'auteur se précipite un peu trop vers la conclusion. S'il avait prit le temps de construire davantage le décor, il aurait sans doute gagné en qualité.

Texte 4 : Subtil et d'un style très agréable. J'ai beaucoup aimé et c'est pourquoi je lui donne mon vote !

Texte 5 : Simple et agréable à lire. Par contre je suis peut-être idiot (c'est même fort probable) mais je n'ai pas compris la fin
Texte 1

Ce texte est effectivement ce à quoi j'aurais immédiatement pensé pour le thème (enfin, le concept, quoi).

Par contre, les paragraphes de cinq lignes qui ne contiennent qu'une seule phrase, et ça tout le long du texte, c'est assez pénible. Je ne sais pas si l'action est noyée par les éléments extérieurs, mais en tout cas elle est noyée par ce défaut qui fait qu'on a oublié le début d'une phrase quand on en arrive à la fin.

Texte 2

Il doit y avoir une faute environ un mot sur cinq. Honnêtement, je ne sais pas qui est l'auteur, mais il ferait bien d'utiliser un correcteur grammatical (genre MS Word), là c'est très désagréable à lire.

Sur le fond, fantasy plutôt qu'héroïque à la mode DC/Marvel, pourquoi pas, mais je trouve que c'est assez simpliste. La gentille gentille contre les méchants méchants, moui, bon.

Texte 3

Intéressant, on se demande comment ça finit vraiment. Comme Sombreloup, je pense que développer un peu plus le personnage aurait été avantageux, là on n'a pas vraiment la possibilité de s'attacher à lui avant la fin.

Sinon, le monde peuplé de super-héros qui pourchassent un super-méchant visiblement assez ridicule, c'est pas trop mon truc (je ne suis vraiment pas fan de comics). Enfin là c'est du goût personnel.

Texte 4

Excellent texte, lecture très agréable, et la fin ne se laisse absolument pas deviner. Rien à redire. J'ai voté pour ce texte sans hésitation.

Texte 5

La forme du dialogue ne dessert pas l'histoire, on avance à la vitesse du texte, on veut en savoir plus après le rapport initial des policiers.

En fait c'est aussi le défaut du texte, on voudrait bien en savoir plus, mais on reste sur notre faim, on ne sait pas du tout ce qui s'est passé. C'est frustrant, parce que c'est d'une lecture agréable.

Ah oui, "je veux que tu ailles", enfin on ne va pas faire un drame pour ça.
Texte 1 : De la peine à rester concentrée dessus et je trébuche sur ce genre de phrases "vous transmets le carcinome modifié et mue par sa volonté propre à une jeune adolescent". Bref, très sympa mais un peu le fouillis.

Texte 2 : Aïe, pour moi la ponctuation est pénible.

Texte 3 : Je suis d'accord, il aurait mérité d'être développé plus.

Texte 4 : De loin mon préféré. Il y a une ambiance, un style, c'est clair et bien écrit.

Texte 5 : Je ne comprends pas la fin non plus...

Bravo quand même pour les textes. Je me dis chaque fois que je vais le faire et je n'ai jamais réussi à pondre quelque chose dans les temps.

A voté.
Texte 1 :

Il y a quelque chose d’intéressant dans la situation, le fond d’un épisode intéressant. Il est très dommage, à mon avis, que le texte donne une impression de bâclé, l’auteur donne l’impression d’avoir écrit sans faire le moindre effort. Une phrase comme : « il y eut donc filature rocambolesque de deux fourgonnettes mais faisant appel à ses super pouvoirs qui s’ensuivit. » n’a pas de sens… Bref, un fond intéressant mais des efforts à faire,



Texte 2

Désolé, franchement, je n’accroche pas du tout. Et puis je trouve que les auteurs qui participent à Ex Libar devraient écrire plus qu’un paragraphe, quoi, une histoire.



Texte 3

Petit texte sympa, bien dans la lignée du thème, je trouve. Un peu simple, pas assez développé ; on est insensible à la mort du héros, parce que l’on a pas eu le temps d’apprendre à le connaître, dommage.



Texte 4

Plutôt bien écrit et avec un certain humour à la fin : J’aime bien !



Texte 5

Le nom des personnages devant chaque ligne de dialogue, cela casse le rythme. La situation est intéressante, mais moi non plus, je n’ai pas compris la fin…


Mon vote va au 4 !
Citation :
Publié par Apom
Euh, à quelle occasion ?
Citation :
Publié par Apom
Et imaginaire, qui plus est.


Citation :
Publié par Nsileal/Mosimus
Je plaide coupable donc ; texte 1. Bravo au ou la gagnante de cette édition.
Heu il est là le thread, ouvrez les yeux quoi ===>ici
Citation :
Publié par Sombreloup
Avec ça ? Diable, mon pouvoir de vexation est bien élevé. C'est peut-être mon super-pouvoir en fait ? "Super-vexor", ça le fait comme nom ! Ou pas.

Et je suis immensément frustré, je n'ai pas réussi à être l'A&O avec le moins de messages de JoL

// edit @ ci-dessous : mdr.
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