Oh oui vraiment choquant, on enverrait tout ça en camp de ré-éducation, tiens, ça leur ferait les pieds.
Dis moi, créateur de sujet ? Tu as quel âge ? Habituellement, ce sont mes voisins poujadistes qui lancent ce genre de sujet
Alors bon, faut en appeler à son expérience personnelle désormais, puisqu'on doit montrer patte blanche pour poster ici en tant que spécialiste.
Comme je n'ai pas de papier en ce moment...
Car oui, ah, honte sur moi, j'étais tombée dans un loisir similaire, fort captivant - j'y passais des heures, que dis-je des nuits entières. Il me fallait être vêtue de rouge, (couleur à forte portée symbolique). J'avais un surnom. Selon les interlocuteur bien entendu, mes partisans m'appelaient par mon simple pseudonyme, les autres "Connasse", certains me donnaient de l'acronyme, mais chacun d'entre eux me reconnaissait un statut particulier et adaptait en conséquence ses propos, paf, disparue la personne réelle. Hors de l'Enfer de la piste, on était jugés par un jury de l'ombre, des "professionnels qui n'avaient rien à prouver" - les maîtres de la danse, qui apportaient leurs critiques déconstructives alors qu'ils n'étaient plus sous les projecteurs, ou fréquentaient le club uniquement pour cracher sur les danseurs.
Je devais porter un avatar pour qu'on me reconnaisse, ne plus en changer. Ma réputation me précédait donc, il fallait assumer une étiquette particulière. Pas de concours fashion, mais une certaine retenue (ah, on est pas vendus à la cause sans conséquences). Jouer un rôle, que bien peu de personnes arrivent à comprendre.
C'était affreux vraiment. Tous les jours ! Fallait lire des insanités et prendre sur soi pour rester poli, et pour gagner quoi ? Rien. Une grosse fatigue ouais. La gueule de bois ensuite.
Voilà. Clubbing et modération-sur-jol, même combat. Ils y vont, on peut - ou ne peut pas - les comprendre mais ce n'est pas grave.
Le clubbing c'est beaucoup moins stérile cependant, puis ça fait perdre des calories, pas son orthographe.
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