Pourquoi la violence d'un film serait un défaut ?

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Souvent, j'entends dire que tel ou tel film a été critiqué (par les critiques) à cause de sa violence (par exemple Reservoir Dogs).
Mais dans le cas d'un polar, d'un film de guerre, d'un film de combat (boxe, kung-fu, 'cequevousvoulez'), ou d'un film d'horreur, ça me semble normal.

Et puis sérieusement, ça reste du cinéma. Ca me choque beaucoup moins de voir un film comme Orange Mécanique que de voir des images d'archives de l'exécution capitale d'un faschiste italien après la 2nd guerre mondiale (en zappant l'autre jour j'ai vu ça, très sympa de voir la cervelle du mec ressortir après qu'il se soit fait tirer dessus ).

Pourquoi vouloir des films sans violence alors que le sujet que ces films traite est empreint de violence ?
Les critiques sont-ils bêtes à manger du foin ?
Parce que pour beaucoup, un film violent va entraîner la violence. Suffit de voir les nombreux cas de : tels jeunes ont commis ces actes affreux car ils avaient vu "mettre ici le film violent du moment".
Certains journalistes iraient même jusqu'à poser des tracts relatifs à ces films dans le domicile des jeunes meurtriers pour appuyer cette thèse (affaire du couple tueur de flic en France avec des affiches de Tueurs Nés, qui aux dires des enquêteurs, n'étaient pas présentes lors de la première fouille, ais bien mise en évidence dans les journaux tv).

Enfin c'est une partie du problème. On entend souvent que la violence est sensée entraîner la violence. Je pense qu'elle sert dans beaucoup de cas à la comprendre et donc à l'éviter. Aprés, pour beaucoup violence = des armes à feu et du sang. Ils ont tendance à oublier que certains films bien franchouillard et très vulgaire peuvent l'être tout autant pour des enfants. Ce genre de programme sera regardé en famille à 20h30, alors qu'une autre sorte de violence sera interdite.

Tout dépend de la manière dont on a été éduqué à regarder un film (bah oui ça s'apprend).

Par rapport aux documentaires, oui ils sont ultra violent. Mais comme ils retracent des faits de l'Histoire, d'un coup on comprend que cela peut servir de montrer cette violence, avec un discours approprié.
Déjà à la base j'ai pas souvenir qu'un Reservoir dogs ait été "critiqué" pour sa violence ... bon en même temps c'est loin mais plus récemment un La colline a des yeux a plutôt été bien traité.

Ensuite dès le deuxième post on passe de "critique" à "journaliste" (et encore le brûlage de sorcière c'est plutôt la frange de journaleu a la Jean-pierre pernault) et plus de critique "de film" mais "de la violence" elle même d'où y'a plus rien à voir là et on pourrait aussi bien parler de jeu-video, de musique, de jeu de role, des dentistes etc etc..

Pardon mais avant de mettre tout le monde dans le même panier et de tomber dans la bonne vielle paranoia populiste (ou les méchant critiques qu'ils sont bête ... qu'ils aiment même pas Michael youn) faudrait voir à recentrer le débats non ?

PS : notez que je dis ça en toute sympatitude hein
PPS : je veux dire que l'idée de Saddako est bonne et je suis assez d'accord (en gros) m'enfin faut voir si on parle d'un problème de violence dans les films de fiction opposée à celle des documentaires vu par la masses journalistes/politiciens... ou si on parle juste de critiques de film et principalement de fictions (auquel cas on peut parler de pas mal de chose faire des citations de Godard et tout)
Je pense que ça vient d'une façon de montrer la violence. De la stylisé, de la banalisé. C'est ça qui peut apporter des critiques.
Autant, comme tu dis, dans certains genres de films il doit y avoir de la violence parce qu'elle est indissociable de ce que l'on veut montrer (le débarquement sur Omaha Beach par exemple), autant certains réalisateurs se complaisent sans subtilité dans cette débauche de sang et de tripailles (Exageration de ralentis souvent). La déjà, c'est plus critiquable. C'est souvent ce qu'on appelle de la violence pour de la violence (ça marche aussi avec "sexe")
Je parle des critiques de cinéma et pas des journalistes "généralistes".

Je sais plus où j'ai lu ça pour Reservoir Dogs, mais c'était certainement des critiques américains.
Tiens à l'instant je regardais la page wikipedia (pour ce que ça vaut) de Raging Bull : http://en.wikipedia.org/wiki/Raging_Bull#Reception "Many critics were repelled by the film's violence".
il me semble qu'en fait tout dépend de la façon dont la violence est traitée, si elle est gratuite ou non. si elle est utilisée dans le but de la dénoncer, la critiquer, alors elle est surement nécessaire au film, et en fait partie. si c'est purement gratuit,alors elle n'a aucun interet. je reprends quelques films que tu as cités Carlito, dans Orange Mécanique, la violence est une part très importante du film, mais elle est là pour faire réagir le spectateur, et le faire reflechir d'une part sur la violence de la société (les actes commis par les gugusses donc), mais aussi sur la violence étatique et le conditionnement de l'Etat (ce qu'on fait subir au type à la fin du film).
dans Tueurs Nés c'est pareil, pour faire passer le message, le réalisateur doit utiliser la violence, dans une certaine mesure, et on ne peut pas le lui reprocher.
dans d'autres films comme Reservoir Dogs ou History of Violence,par contre, je vois pas l'interet, ça me parait totalement gratuit, c'est faire du gore pour faire du gore. y'a aucun message.

le traitement aussi de l'image violente est très importante, et tu as raison de le souligner, en fait y'a un décalage qui se crée et qui doit rester entre les images violentes réelles (execution que tu cites etc...), et les images fictives d'un film. or de plus en plus le spectateur ne fait plus la différence entre les deux, et meme quand il voit la réalité, il y croit pas.
Il n'y a qu'à voir les films de Mel Gibson :

- Braveheart

- La Passion

- Et le nouveau dont le nom m'échappe


Tous très critiqué pour leur violence alors qu'à côté ils font un carton au box office. Et on pourrait se demander si ils auraient fait un tel carton sans toute cette polémique autour de la violence implantée dans ces films.


Mais tu peux faire un film de boxe sans forcément y mettre trop de violence.
Il n'y a qu'à comparer un Rocky avec un One Million $ Baby. C'est pas la même catégorie au niveau de la violence et pourtant tout deux sont basé dans le monde de la boxe même si le message derrière est vraiment très différent.

Tu as aussi des films sans trop de violence mais où elle est par contre très largement suggérée. Je pense par exemple à un film comme Old Boy.


Maintenant c'est un débat très lucratif pour les médias qui sont pourtant les premiers à passer ces mêmes films sur nos petits écrans et souvent en première partie de soirée, heure où les enfants et les jeunes sont devant la TV.

Je me suis d'ailleurs souvent demandé si ces mêmes débats sur la violence n'était pas pour eux une façon d'augmenter leur audimat sur ces films.

Et j'en veux pour preuve que par exemple, en Belgique, souvent avant certains films qui ont fait polémique lors de leur sortie en salle, ils font un genre de plateau TV avec des invités et autres spécialistes pour redébatre de la question. S'en suit un visionage du dit film et après vient la fin du débat.
Et au début on insiste bien sur tout le côté polémique du film comme pour faire jouer certaines cordes sensibles chez le téléspectateur.


C'est comme certains trailers ou bandes annonce de films qui ont tendance à montrer tous les moments chocs alors que parfois le film est aussi plat qu'une figue.
Le dernier exemple que j'ai eut (car ça fait un moment que je ne vais plus au cinéma) c'était avec le film The New World, avec Collin Farell, présenté en bande annonce comme un film d'aventure-action avec des scènes de batailles, etc.
Le hic c'était que la bande annonce de 2 minutes reprenait tout simplement les 2 seules minutes d'action du film qui était au final plus un genre de documentaire historique. Très joli cela dit mais j'étais venu voir un film d'action donc j'ai été très déçu...


Bref, c'est un sujet complexe mais la violence, comme le sexe d'ailleurs, sont devenu des outils commerciaux pour nous faire acheter des produits et cela vaut aussi pour un film.
Un film dans lequel une actrice va se dénuder un minimum verra son nombre d'entrées explosé en général, surtout si la dite actrice n'a pas pour habitude de le faire. Par exemple, ça ne devrait plus trop marcher avec Paris Hilton vu que bon...


Maintenant, dire que la violence, etc. pousse les gens à le devenir, à répéter ce qu'ils ont vu, c'est grosso-modo (et c'est mon avis) de la connerie.

Il y a des couillons qui ont sauté d'un toit en slip de bain rouge après avoir vu Superman (c'était un fait divers qui m'avait marqué il y a quelques années, des jeunes qui avaient crus pouvoir voler). Alors évidemment, il est plus facile de s'en prendre à un film que d'aller dire à la pauvre mère éplorée que ses enfants étaient un peu gogols sur les bords. Car il y a une frontière entre fiction et réalité et la plupart des gens la voit très bien. Seuls quelques personnes mentalement plus faibles n'y arrivent pas ou mal. C'est pas plus compliqué que ça.

Maintenant je ne suis pas psy ou neurologue ou que sais-je encore et mon avis n'engage que moi.
Mais franchement j'ai jamais eu l'idée de m'envoler de mon toit après avoir vu Superman, j'ai jamais pensé être invisible après avoir joué à WoW, etc.
ya plusieurs manières d'aborder et de montrer la violence au cinéma aussi.

les unes et les autres se valent. Pour moi, la violence est en général ok, bien que si c'est purement gratuit, sans aucune relation avec le déroulement de l'action, sa passe plutôt mal :/

Sinon, Apocalypto est pas ce que j'appelle violent
J'ai beaucoup de mal à trouver quelque chose de cohérent à dire, alors que le sujet m'intéresse et me concerne, c'est bizarre. :/

Bon en gros j'ai ce que j'appellerais une phobie de la violence gratuite. Alors que j'ai pu regarder sans problème la scène de torture du Vent se Lève de Ken Loach, que le débarquement du Soldat Ryan m'a juste pris aux tripes sans me mettre mal à l'aise, que les fusillades ou le sang qu'on peut voir dans les Infiltrés ne me fait rien (j'ai pas forcément pris des exemples très parlants mais c'est ceux qui me viennent à l'esprit maintenant), j'ai été à la limite de sortir de la salle pendant Kill Bill 1, et les seules description que j'ai pu lire de scènes d'Hostel ou de Saw m'ont donné un malaise.

J'ai aucun problème avec la violence d'un film qui est là pour apporter une atmosphère, un élément à l'histoire, bref qui n'est pas une fin en soi. Mais quand un film est là pour se complaire dans la souffrance de la personne sur qui est exercée cette violence, pour moi on franchit un cap hyper malsain. Je suis incapable de supporter des hurlements de souffrance, simulés ou pas, dans un film, dans une chanson ou que sais-je, et je ne comprends pas comment on peut se repaître de ce genre de sensations.

Enfin bref. La violence dans un film peut devenir à mes yeux un défaut quand elle dépasse les limites du récit et devient le but du film à elle toute-seule. Car pour avoir l'idée d'un truc bien sanglant, même si c'est dans un trip entre potes pour trouver le truc le plus crade possible sur le ton de la rigolade, et le passer ensuite à l'écran au premier degré, y a un raisonnement qui dépassé mon entendement.
Citation :
Publié par CarlitoCaribbeanCool
Tiens à l'instant je regardais la page wikipedia (pour ce que ça vaut) de Raging Bull : http://en.wikipedia.org/wiki/Raging_Bull#Reception "Many critics were repelled by the film's violence".
Si tu lis une ligne plus loin t'as une embryon de réponse : "Although its cinematography and editing were universally praised, some saw the film as an empty exercise in style."

Voila c'est à peu près tout pour moi chuis même pas sur d'avoir un avis sur la violence au cinéma mais alors avoir un avis sur ceux qui un avis sur la violence au cinéma c'est too much pour moi ... ou pas
@ darkmore : j'ai peut être mal saisit le sujet, ou je me suis peut être mal exprimée. Mais je ne voulais vraiment pas faire un "bouh les méchants journalistes". J'essayais de montrer la façon dont je vois une partie des réactions face à la violence des films, et ce que je vois dans cette compréhension. Je parle de journalistes, mais l'ensemble de mon post ne parle pas que d'eux.
Et moi aussi je t'aime bien tu sais
Y as quand meme des differences, braveheart, apocalypto sont violent mais le sujet et l'époque s'y prete....

Je trouve bien plus violent les films de Gibson en acteur, Payback; les armes fatales ou les die hard de Bruce wiliis avec des gars coupé en 2 ou des types tués parce qu'il n'ont pas l'heure, le tout par dizaines et dans un certain humour
je n'ai rien à ajouter vous avez tout dit. Je pense en effet que tous les films violents ne font pas des gens violents.Tout dépend des gens en effet mais bon quand on a pas de problèmes psychologiques graves, normalement on a suffisamment de distances pour différencier fiction et réalité .
Citation :
Bon en gros j'ai ce que j'appellerais une phobie de la violence gratuite. Alors que j'ai pu regarder sans problème la scène de torture du Vent se Lève de Ken Loach, que le débarquement du Soldat Ryan m'a juste pris aux tripes sans me mettre mal à l'aise, que les fusillades ou le sang qu'on peut voir dans les Infiltrés ne me fait rien (j'ai pas forcément pris des exemples très parlants mais c'est ceux qui me viennent à l'esprit maintenant), j'ai été à la limite de sortir de la salle pendant Kill Bill 1, et les seules description que j'ai pu lire de scènes d'Hostel ou de Saw m'ont donné un malaise.
Ho putain, tu me rassures. Je pensais aussi à citer kill bill 1 et saw (pareil, je n'ai pas vu ce dernier, mais rien qu'à lire le thread jol j'ai halluciné).

Encore plus que la gratuité, ce qui me rebute c'est la complaisance.
Citation :
Publié par Arkos Shaytan
Maintenant, dire que la violence, etc. pousse les gens à le devenir, à répéter ce qu'ils ont vu, c'est grosso-modo (et c'est mon avis) de la connerie.
Dit de cette façon, oui c'est de la connerie, et ça c'est pas un avis mais une vérité.
Le problème est que c'est de cette façon que les journalistes et les pseudo-psychologues (qui font énormément de tord à la profession en passant) nous le rabâchent sans arrêt à la télé et dans des articles divers et variés.

Alors une fois pour toutes : la violence filmée ne rend pas violent, elle excite.
Et elle excite beaucoup plus dans le cas d'une réelle violence filmée (reportage), par opposition à une fiction (film d'action, etc...).

Bref, les gens qui se servent de l'excuse d'un film violent pour expliquer leurs actes sont soit très dérangés à la base (et dans ce cas, film ou non, ils seraient passés à l'acte de toutes façons), soit surfent sur la vague médiatique du moment pour organiser leur défense : pratique.

Je trouve le JT de 20h souvent bien plus violent que la plupart des films que j'ai pu voir.
Pour ce qui est des critiques, ils ne sont pas toujours tous du même avis : il suffit de changer de source jusqu'à tomber sur des critiques qui nous conviennent mieux.
Citation :
Publié par Assurancetourix
Ho putain, tu me rassures. Je pensais aussi à citer kill bill 1 et saw (pareil, je n'ai pas vu ce dernier, mais rien qu'à lire le thread jol j'ai halluciné).

Encore plus que la gratuité, ce qui me rebute c'est la complaisance.
Au contraire je trouve ça amusant la violence dans Kill Bill 1 (je n'ai pas vu Saw).
Par exemple la scène où la mariée se bat contre les crazy 88. C'est tellement exagéré, tellement "sur-imagé", "aahh elle m'a coupé le bras et je pisse 20 litres de sang à la minute" que ça devient presque drôle. Ce n'est pas réaliste.

Qu'est ce qui vous (Soupir, et tous les gens qui sont du même avis qu'Assurancetourix) gêne exactement ? L'hémoglobine ? La chair humaine ? Tu peux préciser ce que tu veux dire par "la complaisance" ?

OMG on va me prendre pour un mec morbide maintenant. :x
Citation :
Publié par CarlitoCaribbeanCool
OMG on va me prendre pour un mec morbide maintenant. :x
Mais non Kill Bill est volontairement exagéré pour être grotesque et l'assumer. J'ai du mal à y voir quelque chose de dérangeant, tellement ça a été fait pour l'effet inverse.
A la différence je comprend bien plus une gêne face à un Saw ou un Hellraiser en son temps.
Ben moi ce qui m'avait gêné dans Kill Bill c'est que la frontière entre le premier et le second degré était, à mes yeux et malgré tout ce que j'ai pu entendre comme arguments contraires, beaucoup trop floue. Franchement, en regardant le film, j'ai vraiment jamais eu envie de rire, car c'était pas assez exagéré pour que je sois à l'aise avec. En fait si mes souvenirs sont bons c'est surtout le début dans l'hôpital et le vieux truc glauque du mec qui paye pour baiser avec une nana dans le coma qui m'avait gêné. Ensuite, en gardant cette espèce d'ambiguïté et en ajoutant le rythme de la mise en scène (genre tu sais qu'il va se passer un truc qui va te faire sursauter longtemps à l'avance, le cadrage ne fait pas de doute, des fois ça arrive et des fois pas) qui me gardait sur les nerfs, ben j'étais vraiment pas dans l'état d'esprit adéquat pour apercevoir, et encore moins apprécier, l'éventuel second degré.

En y pensant un peu plus, ça dépend en fait beaucoup de la mise en scène. Tu vois vite si le réalisateur mise sur l'effet surprise et dégueulasse d'une ablation de membre / éviscération / insérer ici n'importe quel autre truc du genre pour faire tenir son film ou pas. Si c'est le cas, c'est que pour moi le propos derrière n'est pas suffisant pour justifier un film, et qu'on tombe dans de la violence pour la violence, et du coup ça me déplaît fortement.

Edit pour au-dessus : je suis désolé mais l'exagération de Kill Bill, franchement je la vois pas. Enfin j'ai peut-être pas vu assez de décapitation ou de coupage de bras IRL pour réaliser qu'il y a pas autant de sang qui sort quand ça arrive, et donc comme tout le monde a l'air de dire la même chose je dois me tromper quelque part. N'empêche que je soutiens que même si pour des gens habitués au cinéma à fort taux d'hémoglobine ça puisse paraître rigolo, pour quelqu'un qui n'a pas les repères nécessaires c'est gênant.
Citation :
Tu peux préciser ce que tu veux dire par "la complaisance"
Ca rejoint la gratuité dans le sens ou la violence n'apporte rien au propos du film. Ca va plus loin dans le sens où la violence EST l'unique interêt du film (ou de la scène), mais qu'elle n'y est pas dévalorisée, au contraire. Le réalisateur suscite l'interêt du telespectateur via le biais de bas instincts de voir quelquechose de moche.

edit: bah voila pareil qu'au dessus. Tu enlèves l'hémoglobine à Kill Bill et il reste plus rien à mes yeux. Pour que je ris d'un truc violent dans un film, faut vraiment que ce soit vraiment ultra-kitch/pas réaliste/délirant (ex: "A toute épreuve", fusillade dans un hopital qui est le qg des méchants, tlm se barre en courant, un méchant tire au bazooka sur un pauvre mec en train de fuir dans le style benny hill, lol). Bon là c'est clair qu'il y a une question de sensibilité.

Cela dit, j'ai pas entendu beaucoup de rires dans la salle pour Kill Bill...
Citation :
Publié par Sadakko
../..
Ah t'inquiète j'avais compris je voulais simplement dire que le sujet à la base était biaisé (avec un "i" après le "b" ouais) d'où la nouvelle orientation patin couffin
Deja la violence dans Orange Mecanique, Full Metal Jacket, Reservoir Dogs et Kill Bill n'est pas du tout la meme.
Je prends ces 4 films car ils sont issus de 2 réalisateurs.
La violence dans kill bill est surexageré, afin de pouvoir passer. Le scenario du film est violent. En augmentant les effets on peut faires passer des scenes de violences facilement.
Dans reservoir Dogs, la scene de torture du Flic est la scene la plus "violente". elle montre la violence d'un psychopathe.
Full metal Jacket les scenes d'entrainement, et la scene du sniper. On a une violence plus cru. Plus "Militaire" accés sur la denonciation de la guerre et de l'effet de foule
M-I-C-K-E-Y M-O-U-S-E
Orange Mecanique. L'ultra violence, a la fois d'Alex vis a vis de la societe, de la societe par rapport a Alex, puis la vengeance froide et aboutit.
De ces 4 films je trouve quand meme qu'Orange Mecanique est le plus violent de tous

Dans ces 4 films, la violence en fait partie, elle est meme necessaire au film, sinon il n'existe pas
I'm singing in the rain
J'écoutais sur France Info un réalisateur Africain qui parlait de la violence dans les films vis à vis du sien.
Le film qu'il présentait à un festival ( je crois ) traitais de l'après guerre dans son pays.

L'histoire est simple

Le père d'un petit garçon se fait tuer pendant la guerre civile par un voisin qui appartient à la faction rivale.
A la fin de la guerre, le grand pardon est prononcé pour tous les belligérants. Le petit garçon se fait engager chez ce voisin, qui est boucher, avec l'unique but de se venger et le tuer.

C'est un film utra violent, non pas par les scènes mais par la psychologie, c'est une violence qui se situe dans la tête de l'enfant. La vengeance, la haine etc...
Mais paradoxalement arrivera t il a le tuer? Car entre la volonté de tuer et passé à l'acte il y a un fossé immense. Et cet homme finalement n'a fait que tuer un adversaire. C'est stupide, c'est con, c'est comme pour toutes guerres. On tue quelqu'un qui dans d'autres circonstance pourrait être notre meilleur ami.

Le réalisateur du film s'explique en montrant que dans les films qu'on voit tous les jours, on voit des hommes capable de tuer n'importe qui sans remord, sans pitié, pour du fric etc...

Lui montre un enfant qui a toutes les raisons du monde de tuer son voisin, sa vengeance, sa haine et son " enemi " proche de lui et qui ne se protege pas. Pourtant y arrivera t il?

Tuer etc..., la violence parait facile dans le cinéma, elle l'est moins dans la réalité.
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