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L'histoire du Clan Mc Keen (introduction)

Par Thobald Mc Keen le 15/3/2002 à 10:41:37 (#1119824)

Je revenais d'une longue retraite dans les marais d'avalon ou l'on m'avais appelé pour chasser quelques loups affamés par un hiver cruel. Des semaines de chasses sans merci afin de nettoyer la région de cette infection.

Des semaines passées loin de ma famille avec pour seule compagnie celle de ma fille gayalhin que j'essayé d'entrainer dans le maniement des armes, tous en lui enseignant les psaumes de l'eglise afin de parfaire ses voeux de paladinat.

Sa défunte mère pouvait etre fiére de sa fille, elle était une digne Mc Keen comme son frère Sdol, mon fils prodige.

Mais une inquietude me saisisait alors que je revenais vers Camelot en me demandant comment Panda, mon second fils, dirigeait le reste du clan en mon absence. Je lui avais laissé les rennes, et le soin de preparer la famille en vue des guerres prochaines, mais etais-ce un bon choix? panda est versatile, certes je ne connais pas meilleurs breteur, mai sil est plutot porté sur le sexe faible et la bonne boisson. alors? qu'en etait-il des miens en mon absence?

Mon neveu walter etais bien sur là pour epauler Panda dans cette tache, ce cher walter... Un paladin accompli, la tête bien sur les épaule, mais avec ce terrible secret dont-il n'avais jamais voulut me parler. Bahh, Panda et walter s'entende comme cul et chemise depuis leur plus tendre enfance, il y a fort à parier qu'il auront sut affronter les difficultés en mon absence.

pourtant... un sentiment inexpliquable de peur et de crainte m'etraignait l'estomac...

"- bonjour Messire, dois-je garder votre monture?"

perdus dans mes pensés, j'avais à peine remarqué le palefrenier qui avait saisie les rennes du cheval. sans lui répondre, je sautait à terre pour embrasser le sol. Camelot la magnifique, enfin ! J'etais revenu non loin de chez moi...

" - oui mon brave, tenez!"

En me dirigeant vers les portes de la ville je jetais négligeament une piece d'or en direction du jeune garçon d'ecurie qui saisit l'argent au vol avec un regard ou l'on pouvais lire la surprise et la gratitude devant une telle somme...

Oui, me revoila chez moi, et il me tarde de retrouver ma famille

Par Thobald Mc Keen le 15/3/2002 à 10:42:16 (#1119830)

Mes pas me conduisirent tout naturellement dans l'une des tavernes les plus réputées de Camelot : le Mug. Je savais y trouver à cette heure tardive le gite et le couvert.

Je retrouvais l'ambiance enfumée de ce lieu de débauche et de luxure, le barman acoudé derriere son comptoir pendant que lyly la serveuse tournoyait autour des tables pour prendre les commandes de quelques piliers de comptoir. Les souvenirs remontaient en moi...


Quelques part en terre orientale en l'an de grâce 565...

2 ans passée sur ces terres inhospitaliere en compagnie de compagnon sarrazins à repousser ces démons d'infidéles. 2 ans de luttes incessantes sous la banniere de notre roi, sans jamais revoir sa terre natale. Shanya, ma femme me manque cruellement, mes terres aussi. Je fete ce soir mes 30 ans, 30 longues année à servir mon roi. Un aniversaire pitoyable, seul en compagnie de cette jeune femme dans ce bouge malodorant.

Je vide la derniere lampé de cet alcool frelaté que le tavernier nous a apporté en un dernier toast avec cette femme. comment s'appelle t-elle déjà? Oui, Tannya. Une occidentale, à la peau odorante et à la chevelure d'un noir de jais. Une belle femme, jeune et frele, mais son regard reflete la dureté d'une condition difficile. Je ne me suis pas posé de question quand elle m'a abordé dans les ruelles sombres au abord de l'auberge. Sans doute une prostitué qui en veut a ma bourse, mais qu'importe, j'ai besoin de compagnie ce soir.

Je la regarde, detaillant chaque trait de son visage, attendant chaque reaction, chaque soupir de sa part. elle ne dit mot, se contentant de boire lentement et avec elegance son verre de vin. Je réalise à quel point cette femme n'a pas sa place ici, ni dans n'importe quel bas quartier d'ailleurs. Ma curiosité est a vif mais je n'ose troubler son silence. Je savoure la quietude qui est presente entre nous deux. Les secondes semblent s'etre arrétées.

Petit à petit la taverne s'est vidée de ses occupants et le tavernier commence doucement a faire le ménage dans la salle, nous indiquant par la meme poliment qu'il aimerait bien fermer. Tannya, elle continue a m'observer silencieusement, sans aucune autre reaction. Comme c'est etrange, cette femme qui m'aborde, m'entraine dans un lieu de perdition et qui ne se decide toujours pas à engager les hostilités. Une catin m'aurait déjà entrainée dans une chambre, mais avec elle, voila 2 heures que nous sirotons doucement notre vins sans mot dire. Bahhh, peu m'importe, l'instant est magique, rien ne saurais troubler cet instant.

Finalement le tavernier se décide enfin a venir nous voir pour nous demander poliment de bien vouloir quitter son etablissement. Sans brusquerie, et avec tout le respect du à mon rang de soldat. Il nous faut partir, déjà ...

"- Messire Thobald, voulez vou sque nous prenions une chambre ici même?"

voila, elle se décide. elle révélé sa vraie nature et son travail nocturne, je m'en serais douté.

"- excusez moi, milady, mais je crois que nous nous sommes mal compris. J'apprecie beaucoup votre compagnie mais ce n'est pas de ce genre de service que je cherchais ce soir. Juste votre agréable compagnie. Excusez moi si je vous ai laissé croire autre chose, mais naturellement je vous payerais quand même pour ce moment passé avec vous.
- Nullement messire, vous vous meprenez... Je parlais de prendre une chambre pour nous deux, sans autre pensée

- oui bien sur milady
- non, je vous assure...je..

Tanya explosa en sanglot

- pardon messire, je suis bien impudente, mais...mais je suis à la rue, seule sans argent et nulle part ou aller. Les nuits sont fraiches et je ne sais ou aller... Gardez moi auprés de vous cette nuit messire, je vous en suppie...

Sa petite voix emplie de chagrin toucha mon coeur comme un couteau acéré. tant de tristesse, de larmes.

- Madame, reprenez vous! je ne voulais pas vous blesser!
- Ce n'est rien messire, je me suis trompé... je suis désolé, je vais vous laisser. excusez moi encore

Tannya, quitta brusquement sa chaise pour se precipiter vers la porte les yeux embué de larmes sans que je ne puisse rien faire. déjà elle avait disparue dans l'embrasure. je restais seul.

ressassant mes pensées, je me decidait finalement à laisser ce pauvre tavernier fermer son etablissement et à mon tour je me retrouvais dehors sous le ciel étoilé des terres orientales. La nuit etait froides et je réalisait moi même que j ene savais pas ou aller dormir. J'errais telle une ame en peine à la recherche d'une auberge accueillante.

soudain je perçut du bruit d'une ruelle avoisinnante :
"- Alors catin, je ne te nourris pas pour que tu fasse la causette aux touristes. tu m'appartiens, n'oublie pas ! je perds une fortune avec toi, encore une journée sans un seul client

Je reconnue en réponse la voie de tannya

- Mais massad, je vous jure mon seigneur que tout ira mieux demain. Les clients sont rares et ne veulent pas d'une occidentale dans leur couche...
- Il suffit, ne me ment pas ! tu n'es qu'une bonne a rien incapable de soutirer quelques especes trebuchante a tes clients.

Une giffle, deux... mon sang ne fit qu'un tour

- MEssire ! Halte là ! je ne supporterais pas que l'on porte la main sur une dame !
- Hééé, qui est tu toi , l'etranger? je t'ai causé? une dame, cette catin? laisse moi rire, ce n'est qu'un raclure
- Je ne vous permet pas messire !
- Et moi je me permet l'etranger, et toi tu va dégager avant que cette lame ne te transperce l'estomac

Imperceptiblement Tannya s'etais recroquevillée dans un coin d'ombre pendant que l'homme devenait de plus en plus menacant.

- Humm..messire, je ne saurait que trop vous conseiller de ranger cette lame. nous pouvons discuter calmement entre gens civilisé non ?



- Je vais te crever la panse, chien d'occidental, c'est tout ce que tu mérite ! RRhhhaaaaaaa

A la vitesse de l'eclair j'envoyait une priere à mon dieu pour qu'il me donne la vigeur necessaire à resister à l'assaut. Déjà l'homme fondait sur moi avec sa lame en avant. Dans la seconde qui suivit, mon épée avait sauté dans ma main pour parer le premier coup qui fut violent. Le deuxiemme coup arrivait déjà, m'entaillant la joue et laissant suinter un mince filet de sang.
Ma riposte ne se fit pas attendre, je portais un coup d'estoc suivi d'un large coup du tranchant de ma lame. Parade, attaque, esquive, le combat etait égal, l'homme habile. Moins que moi cependant, le dernier coup lui fut fatal, lui transpercant le torse dans un craquement d'os. L'homme gisait dans son sang à mes pieds, Tannya non loin de lui.

Je relevais la jeune femme, en pleure, le visage maculé. Elle se jeta à mon coup, m'etreignant de tout la force du desepoir

- Merci Messire! merci, mille merci !!!
- je vous en prie madame, vous n'avez plus rien a craindre maintenant..
- Ne me laissez pas messire, je vous en supplie, gardez moi aupres de vous, je suis votre esclave, faites de moi ce que vou svoulez !!!
- Allons, allons madame vous etes libre voyons...
- par pitié, gardez moi...
- Bon..hum... bien, pour cette nuit alors, mais seulement pour cette nuit. nous reprendront chacun notre route ensuite
- Merci messire ! oh oui merci..
- Oui hum..bien...bon ne trainons pas ici, qui sait quels ennuis nous allons encore rencontrer. Venez avec moi milady, ils nou sfaut trouver un gite...

Tannya et moi entreprimes donc de trouver une auberge pour la nuit ou louer une chambre. Une chambre pour deux, elle ne voulu jamais me quitter, et prefera rester pres de moi pour la nuit. rien n'y faisait, elle ne voulais pas dormir seule, telle une enfant apeuré par le noir. Cette inocence et cette fragilité me toucha et je ne puis me resoudre à lui interdire de dormir aupres de moi.

Trouvant enfin le sommeil à une heure tardive je pensait à ma femme, shanya resté sur nos terres pour elever nos deux fils panda et Sdol. La vision de shanya s'evanoui lorsque mon regard se porta sur le visage de tannya, endormie au creux de mon épaule...

Par Thobald Mc Keen le 15/3/2002 à 12:20:53 (#1120188)



Je termine ma troisiemme choppe de biere, nostalgique, pendant que Lyly toujours aussi aguicheuse roule des hanches de table en table, esquivant les mains baladeuses des clients un peu emechés à cette heure tardive.

Dans le fond, un menestrel chantonne quelques paroles melancoliques qui s'eleve sous le toit de la piece enfumée. Dehors la nuit est calme...

L'homme qui rentre, je le connais bien. Mon neveu, walter, fier, massif, puissant. Il respire la force, la justice et la bravoure. nul dans la salle ne pouvait ne pas remarquer une telle présence, et tous se retournaient sur son passage. Il se dirigeait fierement vers moi pour venir s'asseoir à ma table. De plus pret on pouvait distinguer sur ce visage cette tristesse et les marques d'un terrible secret qu'il ne pouvait partager.

"- Bonsoir Walter, je suis heureux de te revoir
- Bonsoir mon oncle, je le suis également.
- Prendra tu une choppine avec moi?
- Volontier.
- Bien.
"
Juste quel mots echangés, nul besoin d'accolade ou de grande phrases. nous savions l'amour que nous nous portions. L'amour d'un pére à un fils, celle d'un pére qui avait cruellement manqué à walter dans son enfance...



Les hautes Terres, an de grâce 568.

J'ouvrais la porte de notre maison, et par l'embrasure j'appelais mes fils.

" - Panda, Sdol, ou etes vous? venez ici tout de suite ! je veut vous presenter quelqu'un
- Ouiiiiiiiiiii
- oui pere, me repondit une autre voix au loin.
- Ahh vous voila mes enfants! venez que je vous présente Walter
Panda, tirant sa chevelure en arriere, jaugea l'arivant.
- T'es qui toi? un nouveau. tu viens manger dans nos ecuelles?
- Panda, mon fils, voyons ! un peu de respect pour notre invité !
- Oui popa a raison panda, tu pourrais etre zentil avec le garcon
- Ouuaiiiiss, ça va Sdol, fait pas ta mijoré, c'est bon. Je cause comme je veut, maman m'a toujours dit que je suis la merveille des higlands donc je cause comme je veut.
Je me retins de gifler l'impudent
- Suffit panda ! ecoutez moi tous les deux. Walter est votre cousin, le fils de mon frere William. son père est porté disparut, aussi on m'a confié Walter en attendant son retour, je vous fait confiance pour l'aider a s'integrer chez nous.
- Ouaiiisss !! chouette, tu sait jouer aux cartes? Bon on joue pour des sucreries bien sur, j'espere que t'a de quoi allonger?
- Maihheuuu, panda, tu sait que popa veut pas que tu joue aux cartes
- Rabbat joie Sdoleuuu ! bon c'est pas grave, tu viens on va aller jouer à deshabille moi avec la voisine catherine..
- Panda !!
je prie ma plus grosse voix tout en froncant les sourcils.
- Je dois m'en aller à camelot, je compte sur toi pour etre raisonnable et veiller sur la maison en mon absence. Et pas de ces jeux futils quand je ne suis pas là
Sdol me regardais
- dis popa, je peu venir aussi?
- Hum...non mon fils, je prefere que tu reste à veiller aussi.
- Mouuuuuaaaaaa, sdol, veiller? il va se terrer dans un trou des qu'il entendra une souris galopper dans le grenier.
- Meme pas vrai panda, d'abord ! vilain
- Suffit les enfants, je dois y aller, soyez sages !

A contrecoeur je devais partir pour une affaire importante laissant mes fils à la ferme. Un dernier regard sur walter qui ne disais mots, perdus dans ses pensées.
- Je reviens vite Walter et ensuite nous iront chasser.
Pas de reponse, sinon ce regard triste sur son visage.
- A ce soir les enfants
Je fermais la porte derriere moi, esperant que tout se passerait bien.
...

- Hé Wallou ? tu veut voir la plus belle paire de ....
- Panda ! Popa a dit qu'il fallait etre sage!
- Rhhaaa, rabat joie, qu'est ce que tu va faire, le dire au vioc?
- Maiisss...
- Bon allez venez les frangins on va aller matter les filles du clan Mc growlin prendre leur bain au lac
- mais je veut pas aller au lac, je dois reviser les saints ecrits pour devenir paladin comme popa.
- Pfff, paladin...beurkkkk... remarque t'a raison, secourir les demoiselles en danger, leur offri un verre et les emmener dans ma cou..
- Tu pense vraiment qu'a ça?
- Non... y'a aussi la bouteille de liqueur que le vioc planque sous une etagere...
- Pfff... et toi Walter, tu dis rien?
- ... n..non
- Ba fais pas ton timide, tu va voir, une ballade au lac et ça ira mieux...
- Excusez moi, je prefere rester seul
- Rester seul? non non non, tu dois rester avec moi c'est le vioc qui l'a dis...
- Laisse le Panda, tu vois bien qu'il veut pas!
- Merci Sdol, oui je voudrait bien rester un peu seul.
- Pfff vous etes que des poules mouillés, allez moi j'y go, a plus les gonzesses
- Oui c'est ça, va t'en on a pas besoin de toi...

panda partais pour quelque expedition vers le lac pendant que Sdol se replongeait dans ses livres saints. Walter qui ne disait toujours mot regardais vers la fenetre. Il observait au loin comme s'il attendait quelque chose. Une chose qui ne viendrait jamais...

Par Rahan le 15/3/2002 à 12:39:17 (#1120248)

Rhaaaaaa, j'adore les grandes sagas épiques et familiales.

Merci pour ce beau récit. :)

Par Muldan le 15/3/2002 à 14:37:29 (#1120678)

:)

Par Diona MIP le 15/3/2002 à 15:03:33 (#1120748)

:lit:

Par Typhon Krazilec le 15/3/2002 à 15:21:15 (#1120792)

Pov ch'ti Walter.
:sanglote:

P.S.

Vous passez un exam d'ecriture en rentrant dans les Mc Keen, ou quoi ? Entre panda et toi, vous cartonnez severe.
/bow

Par Thobald Mc Keen le 15/3/2002 à 23:22:50 (#1123341)



J'observais Walter tout en avalant une razade de cervoise tiede. Il n'avait pas changé, sinon quelques rides en plus, mais je reconnaissait là le petit garçon que j'avais récupéré plusieurs années plus tôt. Seule la dureté des epreuves de la vie avait buriné son visage, mais physiquement mon neveu etais une montagne de muscle parfaitement entrainer pour la guerre. Une vrai bete de combat, une machine a tuer dévoué a notre seigneur, a notre famille et à la patrie.

"- Walter, tu es toujours aussi soucieux. Je sais que tu n'aime pas que j'aborde ce sujet mais quel est donc ce lourd fardeau qui semble te peser depuis tant d'année?"

Walter plongea son regard dans le mien, un regard empli d'affection à la fois et aussi tres froid. Pour quiconque n'eut pas connut Walter, on aurait pus croire qu'il allais commetre un meurtre. Je le connaissais. C'etais à la fois un appel de detresse, et son expression naturelle pour dire : "n'insiste pas". Je comprenais, et je laissait là en plan la question.

"- Allons buvons un autre verre mon ami, buvons à mon retour.
- Oui thobald, buvons en l'honneur de la famille."

Une fois nos verres pleins nous trinquions donc silencieusement, savourant la douce musique joué par ce menestrel qui decidemment etait tres bon.

"- mais dis voir walter, je vois que tu es seul. Panda n'es pas là, Gregor non plus, sdol, ilden, les autres... je pensais que vous seriez nombreux a venir m'accueillir?
- Oui thobald, je sais, mais la famille n'a pus venir...
je sentais un soupson d'inquietude dans la voix de walter
- Quoi walter? parle! que se passe t-il?
- Non, rien, ne t'inquiete pas, ils sont avec panda...
- avec panda?
- oui partis aux frontieres pour s'entrainer et reperer les postes ennemis.
- Quoi?? Panda les a emmenes en territoire ennemi !!!
- Oui oui, ne t'inquiete pas, il les surveille. Il fallait vraiment qu'ils partent s'aguerir avant le vrai conflit.
- Mais et toi? tu n'es pas avec eux, tu les as laissés !!!
- bien contre mon grés, une affaire importante m'a rappelé ici et j'en ais profité pour passer t'accueillir. mais point d'inquietude, te dis-je, tu connais panda! il sera prudent.

Oh, oui je connaisait panda, je conaissait sa valeur au combat, je pouvais lui faire confiance. Mais je ne pouvais m'empecher de sentir un frisson monter le long de mon echine...


an de grâce 571, les hautes terres...

- Regarde walter, le sanglier là ! mes deux fils vont le rabbatre sur nous, tu vois, là bas dans les fourrés, panda et sdol.
- oui mon oncle, je les vois, je vois aussi le sanglier, mais il a l'air bien gros non?
- ne t'inquiete pas walter, nous sommes des keen et ce n'est pas un sanglier qui va nous effrayer.
- il ne m'effrais pas mon oncle, je le trouve juste un peu gros.
- Regarde la maneuvre, admire comment panda se deplace pour se placer derriere l'animal. Ahhh, panda et un sacré coureur de jupon insolent mais pour rabbatre le gibier il n'a pas son pareil.
- Oui j'avoue que cousin panda est tres fort pour les jeux de guerre. par contre sdol est bizarre..gentil mais bizarre. il est toujours plongé dans ses livres à prier.
- Oui, fiston, Sdol a été touché par dieu, et son reve et de pouvoir le servir au mieux.
- comme toi thobald?
- oui comme moi.
- je comprends..
- Regarde, ça y'est ! il attaquent !

panda surgit alors des fourrés suivi de sdol, tous deux se precipitant vers la bête prise au depourvu. La traque serait rapide et concise, l'animal n'avait aucune chance. Ce soir shanya nous preparerais ce repas de fete.

Panda arriva sur l'animal, quand soudain ce dernier d'abord irrité par cet intrus sembla humer l'air en direction du nord. Panda les sens aux aguets s'arreta egalement. Instantanement sdol prevenu par panda commenca à entonner un chant de vigueur guerriere pour recevoir la force de notre seigneur. Moi même je degainait mon arme et priais dieu de me donner la force et l'endurance necessaire au combat. quelque chose d'anormal se produisait.

Je fis signe a walter, mais déjà il avait dégainé et se tenais pret comme ces freres lui avaient appris. Tous nous ecoutions le silence de la foret. Pas un bruit, pas un chant d'oiseau, seul le sanglier paniqué hesitais entre charger notre groupe et prendre la fuite. nous attendions.

soudain ce fut l'enfer, des créatures surgirent des bosquet alentours pour nous charger lames en avant :
"- Des gobelins mes fils !!!! des gobelins !!!
- J'ai vu pére, j'ai vu !!!
- popa, ils sont nombreux !!!!
- Mon oncle, derriere nous aussi ! là !!!
- Dieu nous aide, que font ces créatures ici ?
- point le temps de se poser des question le vio... euh pere... ils faut se battre !!!

Mais déjà nos reflexe jouient en notre faveur. Du plat de ma lame, j'assomais le premier avant de me precipiter vers mes fils encerclé par trois de ses betes immondes. Le trnachant de ma lame fracassait le crane d'un second qui tentais de s'interposer. Pendant ce temps panda, jouait de sa lame egalement, transpercant le coeur d'un premier gobelin, saisisant de sa seconde main la lame du gobelin tombé a terre avant de la retourner vers un autre qui arrivait sur son flan, tout en assenant un coup puissant sur un troisieme qui tentais de le prendre a revers.
"- je suis la merveille des highlands, et vous ne toucherez pas à ma famille !"

sdol, lui, donnait des cout de tranchant de droite et gauche afin de repousser l'enemi et de proteger panda en recuperant les aggressions des attaquant qui venaient se rajouter au premier groupe. Walter... Dieu ! Walter, je l'avais oublié !!! La panique me pris alors et trucidant un autre gobelin je me retournais pour chercher mon neveu du regard.
Walter etais là, entouré de quatre gobelins haineux. il etait visiblement en tres mauvaise posture, par ma faute. Je sprintais vers lui, afin de le debarrasser de ses ennemis, lorsque un belligerent s'interposa entre lui et moi. Un gobelin d'une taille redoutable, tout en muscle. Je tentais une esquive afin de me debarrasser de lui, en vain, il repris position me barrant la route. Derriere je voyais walter faiblissant tuer son premier gobelin alors que deux autres venaient sur lui. Horrifié je vis la lame de l'un d'eux s'abbatre en direction de sa tete...

Un coup qui aurait decapité le malheureux, mais heureusement paré à temps ! Panda ! mon fils. il etais déjà sur place et jouait de ses deux lames pour occire les ennemis. coups d'estoc, acrobatie, roulade, esquive... toutes les technique qu'il avait appris, il les utilisait a merveille. Walter jouait de son epee avec magnificene egalement. dos à dos les deux cousins repoussait les ennemis, les abbatants un à un sans aucune pitié. Sdol lui etait venu à mon secours, mon bras blessé par un coup de massue m'empechant de lutter a arme egale avec le monstre en face de moi. Sdol me debarrassa deu gobelin avec une facilité deconcertante, en quelques passe d'arme...

Le silence revenait sur la foret, les cadavres jonchaient le sol. Panda jaugeait Walter du regard un instant silencieux. Walter soutenait son regard. Les deux enfants s'observerent un moment puis panda se decida. D'un geste rapide il s'entailla le bras et laissa perler quelques gouttes de sang sur le sol.

"- tu t'es bien battu walter...mon frere! A ce jour on se quitte plus, a la vie a la mort !

Walter le regarda, puis a son tour s'entailla le poignet pour laisser couler le sang.
"- à la vie à la mort mon frere "

Ce ne fut la gravité du moment et mon rang, j'aurais versé une larme sur cette union. mon bras me faisait souffrir, mais sdol s'affairait déjà à me soigner, me prodiguant herbes et pansements.

"- pere, que faisait ces creatures ici?
- je ne sais pas sdol, c'est etrange! ce ne sont pas des maraudeurs, ils sont trop nombreux et organisé. ils cherchaient sans doute quelque chose...
- Mais quoi, popa, si pres de notre ferme. Il n'y a rien en dehors de nos terres?

Mon dieu !! la ferme, tanya et ma fille seule à la maison... pourvu que...

"- vite les enfants !!! à la maison !!! depechons nous avant qu'un malheur ne s'abbatte !!

Woa

Par Astrid Moonblade le 17/3/2002 à 0:03:09 (#1127264)

C un vrai filon a ecrivains talentueux le clan Mc Keen :)

Par Gendan le 17/3/2002 à 1:28:08 (#1127442)

Franchement EXELENT
:lit:

Par Gladstone Mygas le 17/3/2002 à 3:24:30 (#1127601)

Ca se lit pas, ca se boit, mes respects ;)

Par Warren le 17/3/2002 à 5:37:31 (#1127722)

:)

Par Marnot-Tmp le 17/3/2002 à 10:53:10 (#1128083)

Félicitations j'ai adore.:)

Par Elrik Drakken le 17/3/2002 à 16:28:52 (#1129472)

:eek: :eek:

:lit:

Par Elric le 17/3/2002 à 19:43:51 (#1130775)

J'aurai du faire Mac Keen moi, Panda est mon frere jumeau :rolleyes:

Par Selicia le 18/3/2002 à 13:17:57 (#1133286)

Un berceau de compteurs ce clan McKeen, à se demander ce que vous faîtes sur les champs de bataille

Par Thobald Mc Keen le 18/3/2002 à 17:21:56 (#1134180)

An de grace 571

Je courrais à perdre haleine, toussant, suffoquant comme si chaque pas etait le dernier. Mon coeur battait la chamade et j'imaginais le pire tout en continuant ma course vers la ferme mes fils sur les talons. La sueur me brulait les yeux, mon bras saignait abondamment mais je ne ressentais ni la fatique ni la douleur.

Arrivé à la lisiere du bois mes doutes se concrétisaient. J'appercu l'épaisse fumée noire qui s'élevevait dans le ciel en provenance de notre petite fermette. Une boule se noua au fond de ma gorge et j'eu seulement la force de crier un nom : Shanya.

Je redoublais d'effort pour rejoindre la petite masure toujours suivi de mes fils que je distancait peu à peu. La colere, la haine et la peur semblait avoir decupler mes forces et là ou d'habitude Sdol m'aurait depassé lors d'une course sur 1000 pieds, je le laissit loin derriere avec ses freres, épuisés...

La fatigue ne me touchait plus, j'etais dans un autre monde alors que j'arrivais aux enclos délimitant notre terre. Devant moi je voyais les ruines encore fumantes de notre maison. Toujours dans un etat second je franchi l'enclos d'un bond pour continuer ma course. Pour finalement m'arreter net, statufié par l'horreur. La douleur revins dans mon bras, la fatigue me rattrappait, et je tombais sur mes genou, ereinté. Les larmes montaient en moi, une colere sourde explosait dans ma tête, puis vint la lassitude, l'envie de mourir, de tout abandonner.

Devant moi à quelques dizaines de pas se tenait ma fille, gayalihn, sa robe maculée de sang. L'epée qu'elle tenait encore portait les traces d'un combat récent et son visage n'etait que souffrance. Gayalihn regardait dans ma direction, le regard égaré, un long moment. Puis doucement son regard retomba sur le corps qui gisait à ses pieds, inerte. Le corps d'une femme... une femme belle comme une deesse, tendre, aimante, dévouée... Shanya...ma femme...


- Thobald?
- humm...
- Thobald ? ça ne va pas?
- hum, si walter, excuse moi, la fatigue du voyage sans doute
- à d'autre mon oncle, je te connais trop bien quand tu es dans cet état, c'est encore le souvenir de ta femme, n'est ce pas?
- Non walter, enfin...
- tu peut te voiler la face thobald mais je connais ce regard embué de larmes, la douleur est toujours presente...
- Ce ne sont pas des larmes te dis-je, de la fatigue...
- Soit, si tu veut..

- Thobald?
- oui walter?
- tu en veut toujours a gayalihn?
En me posant cette question walter avait enfoncé une dague dans une vieille blessure mal cicatrisée.
- Non walter, je ne crois pas, plus maintenant. Nous avons passés de longues semaines dans les marais elle et moi et j'ai appris à la connaitre.
- En est-il ressorti quelque chose de bon?
- Je pense, oui... De l'amour, je crois... celui d'un pere pour sa fille. Un amour que je lui ais trop longtemps refusé...
- Bien, c'est bien, gaya le merite... c'etait un accident tu sait...
- parlons d'autre chose walter si tu veut bien...
- bien...
- merci
- une autre biere?
- volontier.

La taverne continuait à s'emplir de ses consommateurs avides de boissons exotiques et à la recherche de quelques femmes de petite vertus. Dehors c'etais l'obscurité et seul la lumiere de la salle semblait pouvoir dechirer ce grand voile noir.

- Au fait Thobald, j'ai vu Gregor...
- Gregor? tu l'a vu? ou, quand?
- pres des frontieres midgardiennes, il y'a 2 semaines
- et comment va mon frere ?
- je ne saurais dire, la rencontre a été breves...
- mais t'a-t-il dis quelque chose?
- Non, enfin si... il partait en territoire ennemi...seul...
- A midgard? chez ces animaux sans education? seul? mais pourquoi?
- je ne pourrais te dire thobald, il a refusé ma compagnie et a repris la route. J'ai bien tenté de lancer derriere lui des hommes de main pour le surveiller de loin.. mais...
- quoi ?
- il semblerais que nous soyons sans nouvelle de gregor et de mes hommes de mains. tous disparus...
- ...
- je suis désolé thobald
- d'autres nouvelles?
- pas des bonnes j'en ais peur... Panda...
- que lui est-il arrivé ???
- rien de grave ne t'inquiete pas !
- alors quoi parle !!!
- il a renié son fils, sabre...
En temps ordinaire j'aime la compagnie de walter mais ce soir là je me pris à le detester. Il semblais decidé a vouloir m'annoncer les pires cataclysmes sur le clan. Je savais qu'il lui en coutait de m'annoncer tout ça, mais il n'aurait laissé le soin a nul autre de m'apprendre ces tristes nouvelles.
- Je crois que la nuit va etre longue walter, il va falloir que tu me raconte un peu tout ce qui s'est passé en mon absence.
- Oui je le pense aussi. Je vais demander au tavernier de nous laisser sa bouteille et nous faire preparer un encas...

(à suivre)

Par Typhon Krazilec le 19/3/2002 à 16:09:33 (#1138420)

Provient du message de Selicia :
Un berceau de compteurs ce clan McKeen, à se demander ce que vous faîtes sur les champs de bataille


Ils doivent prendre des notes pour ecrire les chroniques des McKeen :)
Encore bravo et merci pour ces recits.

Par Sdol Mc Keen le 20/3/2002 à 8:40:36 (#1142039)

:lit:

Par Elric le 21/3/2002 à 1:35:56 (#1147381)

Ecoute Thobald, je vais etre clair, tu me racontes la suite ou alors on envahit ton royaume, on t'attrape et on te torture jusqu'a ce que tu parles. :ange:

Par Mel Mc Keen le 21/3/2002 à 2:16:16 (#1147457)

:lit: :lit: :lit:

Par Thobald Mc Keen le 21/3/2002 à 15:03:44 (#1149091)

Combien de pichet de biere avions nous vidés walter et moi? Aucune idée, c'est à peine si l'alcool arrivait à me griser se soir. Walter, comme à son habitude, encaissait aussi les larges razades qu'il nous servait. Il aurait pus vider quelques tonneaux de la biere la plus noir et danser sur la table sans chanceler que cela ne m'aurait point étonné.

Il devait etre tard déjà, cependant la salle ne désemplissait pas. Les habitués savaient y trouver gite et couvert jusqu'a des heures tardives, et le tenancier ne refusait jamais de monde.

Walter m'avait brievement brieffer sur les derniers événements, et cela n'etait guere réjouissant. Le clan se fissurait en se moment, certains Keen devenus adultes preferant mener leur propre existence de richesse et de gloire. De nombreux depart pour l'inconnu, loin du clan, attiré par les merveilles du monde ou aguiché par les jolies promesses de puissantes guildes d'albion. J'esperait que mes enfants ne tomberais pas de haut lorsqu'il decouvrirait la dur realité du monde loin de nos terres. Je ne leur en voulais pas, il leur fallait faire chemin seul.

Ce qui m'inquietais plus c'est cette guerre aux porte du royaume et nous n'etions pas pret. Du moins nos effectifs etaient a revoir à la baisse. Même si Panda, en vrai chef de guerre qu'il etait, entrainait dur nos membres, il nous manquerais cruellement d'hommes le temps venus...

- Thobald? tu es encore perdu dans tes pensés!
- hum..oui walter.. je pensait à gregor
- Oui, je sais... mas ne t'inquiete pas, tu le connais non? il s'en sortira!

Justement je le connaissais...


an de grâce 955, sur la route de Swanton keep

- Thobald? pourquoi ne te decide tu pas?
- je ne sais pas..
- tu l'aime? non?
- Oui gregor... je l'aime et elle aussi
- et bien alors? pourquoi ne la demande tu pas en mariage !
- A vrai dire je me pose la question depuis plusieurs semaines... je ne sais pas si sa famille acceptera un fils de fermier dans sa famille
- tsss tsss, un fils de fermier... tu a été adoubé mon frere, tu es chevalier désormais! et au service de notre sainte eglise!
- Ahahaha, je croirais entendre les sermonts de frere theodus quand tu dis ça ainsi gregor.
- Bahh, tu sait je termine mon initiation dans les ordres dans un mois, ensuite je recevrais la benection de l'eglise pour repandre la sainte parole sur une paroisse, alors je m'entraine

nous partions d'un rire commun gregor et moi. Cela faisait un bien fou. Deja deux semaines que nous etions partis pour swanton et la route avait été dur entre les precipitations et les embuscades. Les hommes de notre caravane etaient pressés d'arriver et de se mettre au chaud. Je les comprenais.

Nous convoyions des vivres pour le chateau depuis humberton et à n'en point douter celle ci devaient etre attendues, swanton etant completment isolé du reste du royaume aux limites des terres du roi.

C'es ttout naturellement que mon frere avait décidé de nous accompagner pour cette expedition, et j'en fus ravis. Dans notre enfance gregor et moi etions inseparable, mais depuis qu'il avait fait ses voeux nous n'avions plus guere l'occasion de nous voir. Aussi nous avions saisi celle ci pour passer un peu de temps ensemble.

- Non serieusement thobald, shania est belle, intelligente, tu devrais demander sa main.
- Oui je pense le faire, à notre retour
- sage decision mon frere!

L'un de nos eclaireur revenais au galop vers nous, nous interrompant de ses cris

- Messire thobald !!! un cavalier solitaire tout de noir vétu en haut de la passe ! il nous observe depuis une bonne heure déjà
- Seul? vous etes sur?
- oui messire, j'ai pus m'en rendre compte, il est bien seul
- c'est etrange thobald...un cavalier seul, ici? que nous veut-il
- Nous le sauront bien assez tot gregor! soldat, repartez en avant et notifiez moi des moindres faits et gestes de cet homme
- a vos ordre messire thobald.

Le cavalier fit faire demi-tour à sa monture et repartis au petit trop dans la passe. Nous poursuivions notre route vers swanton.

Je dissimulais mon inquietude mais gregor n'etais pas dupe. Lui aussi semblait intrigué par cette presence et je le voyais manipuler nerveusement son chappelet tout en restant aux aguets. L'inceritude et le silence s'etait installé sur la caravane, les hommes egalement etaient inquiet et pret à sortir leurs armes.

- Castle Swanton !!!!!

L'homme de tête avait annoncé à vive voix la vue de notre destination qui apparaissait en haut de la montagne. Je recevais la nouvelle avec soulagement et mes hommes semblait plus detendus à cette nouvelle. Derriere les hautes murailles de swanton nous serons en securité et pourront repousser tout assaut à l'aide de la garnison presente...

Nous accelerions le pas, afin d'atteindre le chateau avant que la nuit ne nous surprenne et les derniers rayons de soleil tombés nous atteignimes enfin les portes du chateau.

un frisson me parcouru l'echine. Mon 6eme sens naturel qui me signalait quelque chose d'etrange. tous mes sens en alerte j'observais de tout cotés.

- thobald, tu as vu?
- oui gregor, aucun garde à l'entrée
- oui, c'est etrange non?
- Tres... a moins qu'un fete soit prevue et que tout le monde ne soit ivre à l'interieur, ce n'est pas normal
- tout le monde ivre? tu plaisante thobald !!! il devrait y avoir des gardes à l'entrée !!!
- je plaisantais...
- Ahhh...tres drole
- rabbat joie gregor
- donc? probleme a ton avis ?
- oui tres gros, ce n'est pas normal!
- non...
- entrons, nous verrons!

apres avoir donné quelques ordres pour constituer une patrouille et laisser sur bonne garde le reste de la caravane au dehors, je pris le parti d'entrer dans le fort avec une dizaine d'hommes et gregor. Prudemment nous franchissions lourdes portes. Seuls nos pas venait troubler un silence de plomb. Nous inspections rapidement les alentours, l'interieur de la cours deserte. rien, personne, le silence...

- thobald, ou sont-t-ils?
- je ne sais pas
- il n'y a personne
- je vois?
- et cette odeur, tu sent?
- oui

J'ecoutais à peine gregor, concentrant mon attention sur un faible gemissement provenant de la tour de garde. Degainant mon epee, je me dirigeait vers la porte, decidé à savoir qui etait present entre ces murs et à quel malefice le chateau avait été soumis...

Par Thobald Mc Keen le 28/3/2002 à 0:25:31 (#1187420)

Pendant que nos hommes d'armes prenaient position dans la cours du chateau j'arrivai près de la lourde porte de la tour de garde d'ou provenait les bruits. J'observais mes hommes se positionner avec professionalisme aux endroits strategique du chateau, prêt à repousser toutes attaques exterieurs. Toujours vigilant j'ecoutais le moindre bruit, le moindre souffle provenant de derriere cette porte. Plus rien, plus un bruit, comme si cette presence avait sentie ma venue et s'etait térrée dans quelques infractuosité pour se cacher. D'un coup d'épaule j'ouvrit le lourd battant, découvrant une piece obscure et nauseabonde. L'endroit etait vide, sans aucune vie. seules quelques banc renversés et une table au milieu de la piece attestait qu'il y avait eu des repas de pris ici de par le passé. Une ombre dans mon dos me fit sursauter. Je me retournait d'un pas vif, la lame de mon épée déjà sur la gorge de l'homme.
"- du calme thobald, ce n'est que moi
- Gregor, imbecile, j'aurais put te tuer
- Oui tu aurais essayer du moins
- Chuttt, il y'a quelque chose ici
- Oui, j'ai entendu
Habituant ma vue à la pénombre je commencait à detailler plus precisemment la piece. Je scrutai le moindre recoin, épiant le moindre signe d'une présence.
Des bruits de pas precipités, quelque chose ou quelqu'un venait de se glisser sous la table furtivement. Je n'apperçu qu'une ombre qui disparaissait de nouveau dans l'obscurité.
- Halte là !!! qui que vous soyez, montrez vous !!!
Je retenais mon souffle, ainsi que gregor juste derriere moi. La silouhette ne bougeais plus mais je pouvais entendre sa réspiration entrecoupé de sanglot. A pas prudent je m'approchait de l'endroit ou elle se tenait et d'un geste brusque je plongeais mon bras pour attraper l'inconnu.
Un enfant ! en bas age. 5 ou 6 ans au plus, sale, mal vetu et en larme. Apeuré le gosse tentais de se débattre sous ma poigne afin de se degager, en pure perte. Je le maintenais fermement.
- Du calme fiston ! tu n'a rien a craindre...
- thobald! c'est un enfant !!!
- tres perspicace frerot, bravo ! voici donc l'ennemi qui menace notre groupe de fier highlander!
je lachais un rire gras, plus pour relacher la pression qui m'avais saisit quelques minutes plus tôt que pour me moquer
- Un sacré ennemi mon frere en vérité
- oui, nul doute. alors mon petit, que fait tu tout seul ici? ce n'est pas un endroit pour se terrer !
l'enfant larmoyait et semblais ne pas vouloir me repondre. Dans ses yeux je pouvais lire de la peur et de la crainte
- Calme toi fils! tu ne cours aucun danger! je suis Thobald Mc Keen du clan Mc keen et voila mon frere gregor. nous sommes venus ici pour t'aider, pas pour te nuire
- euh, thobald, je crois que tu lui fais un peu mal à le serrer comme ça
- hum, oui.. allons fiston, reprends toi, tu es en sécurité maintenant. Raconte nous ce qui t'es arrivé.
l'enfant me regardait toujours, les yeux embué de larmes. Soudain il se decida à parler dans un flot ininterrompu de parole completement incomprehensible tellement la panique le faisait parler vite...
- Ouucchhhh !!! du calme petit, je ne comprends rien a ton charabia, commencons par le debut. Comment te nomme tu jeune homme?
- G..galtor...monsieur...
- Galtor? un bien jolie nom en verité galtor, n'est ce pas gregor?
- oui thobald. Tu as faim galtor?
l'enfant approuva, toujours méfiant
- tiens, prends ce morceau de pain mon petit.
- bien Galtor! ne mange pas trop vite, tu en aura d'autre . Alors que s'est-il passé? raconte nous!
- merci monsieur, j'avais faim... j'ai rien mangé depuis deux jours...
- Deux jours! diantre!!! mais que s'est-il passé donc?
- des messants monstres sont venus et on tués tout le monde...
l'enfant recommencait à sangloter
- Des monstres? ici? comment? quand?
- thobald, ne le brusque pas...
- vi, des monstres! plein partout, sortits de nul par il y'a deux nuits... ils ont tout tués....
- Comment ont-ils pus venir à bout des gardes du chateau? c'est impensable
- y's'etaient beucoup meussieur, plein dans tous les coins! Un vrai massacre... j'ai pus me cacher pendant qu'ils entraient dans la cours...
- par dieu et ses saints! d'ou venaient ces monstres !
- je ne sais pas monsieur... je ne sais pas...
l'enfant s'etait recroquevillé, continuant à grignoter son morceau de pain.
- viens gregor, sortons
- je te suis mon frere
Laissant l'enfant dans la piece nous nous retrouvions dans la cours sous le ciel étoilé. Les hommes de notre caravane s'etait déjà postés aux endroits strategique et montaient une garde energique.
- Qu'en pense tu gregor?
- Que nous auront besoin de l'aide de dieu...
- Tu me semble bien pessimiste !
- Oui thobald... il fait nuit, et je craint que si ces monstres sont encore present dans les parages, ils ne reviennent!
- oui je pensait la meme chose... une idée sur cet ennemi?
- aucune, sinon qu'il doit etre redoutable pour avoir mis en deroute une garnison au complet
- Oui sans doute...
Je ruminais de sombre pensées, et pensait à toutes sortes de plan eventuels pour defendre ce fort en cas d'attaque quand un vigile sonna l'alerte.
- PREEESSENNNCCEEEE à la porteeeeee !!!!!!
je tournais mon regard vers le garde qui avait lancé ce cri
- De qui parle tu? ou ça ?
- Des ombres messires Thobald, en bas de la colline... elles se dirigent vers la porte du castel !!!
ainsi l'ennemie n'avait pas tardé à se manifester, sans doute alerté par notre présence dans ces lieux
- leurs nombre? vitesse d'approche?
- nombreux messires! assez lent pour le moment...
- Fermez les portes ! Les archers en position sur le chemin de garde... les hommes d'arme derriere les portes pret à repousser une attaque !
- a vos ordres messire !
- toi gregor tu reste a mes cotés
- une minute thobald, je dois donner les sacrements à nos hommes avant la bataille
- bien, retrouve moi au centre de la cours, je vais mettre l'enfant en securité
L'agitation etait à son paroxisme dans le chateau, tous les soldats se dirigeant vers leur poste avec professionnalisme. Gregor de son coté, donnait le sacrement aux hommes, priant les bonnes grace sur eux, benissant leurs armes et invoquant la clemence de dieu. L'aura divine entourait gregor avec de pplus en plus de force au fur et à mesure de ses prieres. pour ma part j'etais déjà parti trouver un refuge à galtor, toujours apeuré, voir paniqué. Je savais que la bataille que nous allions livrer allait etre dur, tres dur....

Par Thobald Mc Keen le 28/3/2002 à 1:33:14 (#1187605)

Merci de maintenir mon post a flot pour ceux qui suivent cette saga afin qu'ils puissent decouvrir la suite... car au vu de la frequence de postage en ce moment sur les porbleme de la nouvelle version, il a tendance a descendre dans les douves à la vitesse d'un brownie hyper boosté...

encore merci :)

Par Astrid Moonblade le 28/3/2002 à 19:31:02 (#1190800)

Moi je veux la suite :lit:
Alors pas question que je laisse ce post quitter la page 1
C pas du flooding c de l admiration :amour:

Par gora le 29/3/2002 à 5:52:18 (#1192817)

La suite svp:amour: :amour:

Par Ashraaf le 29/3/2002 à 10:33:52 (#1193596)

tres belle histoire :)

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