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Endormie depuis trop longtemps [Interactif!]

Par Hôte des Kissous le 14/3/2002 à 20:15:41 (#1117637)

Le dénouement de ce post ne tient qu'à vous ;)



Comme il en avait désormais l'habitude, chaque semaine, Hôte jeta un coup d'oeil furtif par la fenêtre de la maison de l'Ordre de la Lumière, à Lighthaven.
Malheureusement, la chambrette qui donnait sur l'extérieur offrait à chaque fois un spectacle cruel. Elle était là, les yeux clos, le visage apaisé, comme transportée dans un doux songe sans fin. Celà faisait déjà des mois, de trop longs mois, qu'il espérait ne plus la trouver dans cet endroit, et ce lit de malheur, partie au pont des gobelins pour aider de jeunes aventuriers. Mais rien n'avait bougé, et les jours qui passaient ne faisaient que renforcer son amertume.
Pourquoi une chose aussi ignoble et injuste? Pourquoi elle, si gentille, si attachante? Pourquoi le sort avait-il décidé de ne pas permettre à Kehldarin de la guérir de ce mal mystérieux? Toutes ces questions revenaient sans cesse à l'esprit d'Hôte, l'injustice de la vie étant l'une des choses qui l'indignait le plus.

Machinalement, sans grand espoir, Hôte tocqua à la porte de l'Ordre. Kehldarin lui-même l'accueillit. Et comme prévu, les nouvelles n'étaient pas rassurantes: aucun signe de vie depuis des semaines, mis à part peut-être des minuscules battements de cils, certainement uniquement décelables par l'esprit et la volonté. Les seuls battements qui laissaint le mince espoir d'un hypothétique rétablissement.
Kehldarin lui raconta aussi que, depuis quelques temps, un homme étrange, vétu d'un robe sombre et d'un sinistre heaume, rôdait autour de la maison, et semblait comme attiré par la chambre. Mais il n'avait encore jamais tenter de pénétrer dans la demeure.
Il ne cachait pas son inquiétude à ce sujet: même s'il était bien difficile de trouver quelqu'un susceptible d'en vouloir à la malheureuse, il fallait se préparer à toute éventualité. En effet, nombre d'individus étaient secrètement animés d'intentions peu avouables, et c'était seulement après leur méfait qu'on découvrait vraiment qui ils étaient.
Que faire? Fallait-il la laisser là, impuissante face à son destin, à la merci du premier brigand? Comment la tirer de cette mauvaisse passe avant que le sort ne termine de s'acharner sur elle?
De l'aveu de Kehldarin, l'Ordre s'était affaibli ces dernieres semaines, bon nombre de ses membres les plus influents ayant préféré s'en aller vers d'autres contrées. Ceux restant ne suffisaient donc pas à la tirer de sa prison indigne et invisible, simplement lâche. Selou lui, par expérience, tenter de la ranimer nécessitait une dizaine de puissants guérisseurs, tellement son mal était profond. Le résultat n'était même pas garanti.

Hôte se rappela la première tentative, dans les heures qui suivirent sa tombée dans le coma. Le dévoué Kehldarin n'avait trouvé que peu d'eccho à ses appels à l'aide, et les soigneurs ne s'étaient pas déplacés assez massivement pour être efficaces. Depuis, personne ne s'était penché sur le cas de la jeune prêtresse, mis à part Kehldarin et quelques membres de l'Ordre. Tout juste pouvait-on voir un brin de compassion sur les visages des badauds qui passaient devant la maison. Une seconde tentative s'avèrerait-elle plus fructueuse?

Une réponse fût vite trouvée. Les deux hommes, devant l'évidente uregence de la situation, décidèrent d'agir rapidement. Kehldarin promit qu'il allait faire tout son possible pour rassembler le maximum d'aides parmi ses amis guérisseurs. Conscient de la gravité de la tâche qui l'attendait, Hôte ne perdit pas de temps et revînt tout de suite sur l'Ile du Roy. Une fois à Stonecrest, il se mit, inlassablement, à accoster tous les prêtres, soigneurs qu'il crosait aux alentours du temple et de la fontaine, là où il avait le plus de chances de trouver son bonheur, précisément son espoir.
Il était certain qu'assez d'entre eux ne resteraient pas insensibles à son appel de détresse, et consacreraient ne serait-ce qu'une heure de leur temps, pour l'aider.

Pour l'aider, pour la sauver. Pour sauver Diona.

Par Bardiel Kissous le 14/3/2002 à 20:59:50 (#1117874)

Sortant du temple de StoneCrest, Bardiel fut accosté par Hôte, qu'il avait déjà rencontré par maintes fois dans le passé...

Il l'écouta patiemment, balbutier à propos d'une prêtresse plongée dans une sorte de coma irrémédiable.

Posant sa main sur l'épaule d'Hôte, il lui sourit et hocha la tête


Tu peux compter sur moi, mon ami.
Mène-moi à son chevet, qu'avec l'aide de tous les dignes guérisseurs et sages prêtres nous puissons la réveiller, enfin... Réveiller Diona.

Par Diona MIP le 15/3/2002 à 14:03:17 (#1120568)

Le soleil berce doucement la chambre, la baignant dans une lumière chaleureuse. Elle, pourtant, ne semble nullement affectée. Le visage fermé, comme figée dans un songe interminable, elle reste immobile, allongée sur ce lit qui l’accueille depuis ces longs mois, depuis qu’elle a sombré dans le coma et que l’ordre de la Lumière l’a recueillie. Les rayons de soleil qui jouent dans ses cheveux ne parviennent à donner cette impression de vie, ne laissant qu’un triste sentiment de vide dans une chambre trop pleine. Elle ne peut voir ces regards inquiets, plein de compassion que lui portent les membres de l’ordre, quand ils passent et espèrent un rétablissement. Elle ne peut voir ces yeux que l’espoir ne suffit plus à faire sourire. Le monde s’est arrêté, brisant le fil d’une vie il y a déjà tant de mois…

Mais là, un instant, c’est un léger frisson qui parcourt la jeune femme endormie, fugitif mouvement qui brise le tableau glacé de la pièce. Si quelqu’un avait été présent, peut être aurait il vu ces lèvres remuer doucement, comme pour murmurer un nom, une parole. Et le soleil parcourt le ciel, témoin silencieux des murmures d’une prêtresse que la vie abandonne. Bientôt il se couchera pour laisser la place à la nuit… Bientôt…

Par Hôte des Kissous le 15/3/2002 à 17:23:00 (#1121217)

Mon bon Bardiel, même s'il le faudrait, aller maintenant à son chevet se révèlerait malheureusement inutile, car pour l'instant j'ai n'ai encore trouvé personne qui puisse être apte à nous aider. Et je commence à désespérer.

Par Lars Sylrus le 15/3/2002 à 18:19:26 (#1121558)


La Nuit tombée Lars trainait non loin de l'habitation, cela faisait quelques temps qu'il venait s'assurer que l'état de la pretresse ne changeait pas.

Il avait besoin d'une ame, d'une ame pure pour Le Rituel...

Cette pretresse etait parfaite, encore en vie, encore entiere son corps comme son ame etaient dans des etats idéaux pour ce qu'il avait a faire.

Ombre parmi les Ombres de la Nuit, sans meme avoir besoin de sa magie pour etre invisible, le Nécromant commencait a se demander quand il viendrait la prendre...

Lars Sylrus, Nécromant de la Nuit.

Par Hôte des Kissous le 15/3/2002 à 20:54:04 (#1122550)

Ca demande tant d'efforts que ça?

Par Henoutsen Kissous le 16/3/2002 à 9:30:53 (#1124036)

Peu pas intervenir mais....up

Par Conrad McLeod le 17/3/2002 à 12:33:56 (#1128454)

Et il aurait pu se passer... ceci... surtout après une soirée arrosée.

Par Kehldarin Osten le 20/3/2002 à 18:30:33 (#1144860)

perdu dans sa rêverie le milicien parut réfléchir. Le cas était étrange, et il ne voyait pas d'issue. Mais il était impensable de baisser les bras.

Pauvre Diona. Elle qui était si souriante, si aimable. Elle qu'il connaissait depuis si longtemps. Hote des songes avait raison, les guerisseurs sauraient. Mais les plus sages chevaliers de la lumière à Lighthaven, comme les puissants élus d'Artherk, n'avaient pu trouver. Qu'à celà ne tienne, d'autres viendraient, et nul mal ne leur avait jamais resisté, une fois rassemblés. Pourvu qu'Artherk leur accorde cet état de grâce encore longtemps.

Laissant son amie sous la surveillance de deux initiés de l'ordre, Kehldarin s'éloigna dans l'air froid. Quelques instants plus tard, dans un éclair fulgurant, il avait disparu. Il y avait de nombreux puissants guérisseurs à voir. Theoran était en retraite, peut-être Ethel ou Parcifal, qui sait. Ensuite il faudrait demander l'aide des amis de la lumière. Nobles, Druides, Clercs des enfants d'Artherk, rien ne serait de trop, il en avait le pressentiment.

Par Lars Sylrus le 20/3/2002 à 19:20:27 (#1145271)

Non loin, caché magiquement dans des Ombres surnaturelles le Nécromant observa Keldharin qui s'en allait, un leger sourire naquit sur ses levres et il s'approcha doucement, sans aucun bruits si ce n'est le bruissement de sa robe, pour observer les défenses restantes.

Deux personnes, de l'ordre de la lumiere si on se referait aux couleurs claires et aux blasons qu'ils portaient, attendaient avec la pretresse d'Artherk.

Il s'eloigna rapidement, en direction du cimetiere de la ville.

Les ombres s'abbatirent sur le cimetiere, les tombes vibrerent, un éclair vint a tomber juste derriere le Nécromant debout les bras en croix, le regard brulant, la voix sourde...

Quand Lars sortit du cimetiere quelques minutes plus tard il etait suivit de 5 cadavres trainant leurs chairs putréfiées dans leur démarche claudiquante. aucune vie ne semblait les animer et pourtant il suivait les pas du Mage Sombre sans jamais s'en écarter.

Le Nécromant et sa sombre escorte approcherent d'une petite maison en vue du batiment des OL, mais aps trop exposée. L'un des zombis fit le tour de la maison et alla doucement frapper a la fenetre. Lars le regardait. Lorsque du bruit s'approcha le mort vivant fit d'une voix qui n'etait autre que celle de son maitre :

-Monsieur monsieur, je crois qu'un jeune voleur essaye de rentrer chez vous !

Et il retourna se cacher sur ses mots, la reaction ne se fit pas attendre, la porte d'entrée s'ouvrit a la volée sur le Nécromant et ses serviteurs. Un homme sortit l'épée a la main et resta kkes secondes bouche bée devant le spectacle, secondes que Lars pris a partit pour lui poser une main glacée sur la bouche et le pousser chez lui, rentrant a sa suite, encore suivit de ses créatures.

-J'ai besoin de cette demeure, je vous remerci de me la preter. Fit le Nécromant, sourire aux levres, en enfoncant sa lame noire dans le ventre du pauvre homme.

Sans qu'il n'ai eu a faire un geste l'ordre silentieux fut entendu et les cinq zombis monterent a l'étage achever la femme et les éventuels enfants.

Bien se dit Lars alors que ses esclaves infatiguables commencaient a creuser au centre du salon la tombe familiale des propriétaires de la maison, me voila bien placé au moins je n'attendrais pas au froid.

Le Nécromant se remis a observer.

Lars Sylrus

Par Lars Sylrus le 21/3/2002 à 12:00:30 (#1148384)

Et le Nécromant faisait une belote avec ses zombis...

Larsouille :D

Par Lars Sylrus le 21/3/2002 à 14:32:28 (#1148974)

Lars : Allé a toi...
Zombi 1 : je suis.
Zombi 2 : 100 po pour voir
Lars : trois paires d'as, aboule la thune !
Zombi 3 : Mouhahaha cretin j'tavais dit que tu passais pas avec ta pov paire de Dame
Lars : *keski sont con...*

Par Hôte des Kissous le 21/3/2002 à 22:23:39 (#1151725)

Quelques jours passèrent depuis le départ de Kehldarin. Les appels à l'aide de Bardiel et Hôte étaient pour l'instant restés vains, et leur seul véritable espoir résidait sur les épaules de celui-ci. Mais chaque aube qui ne le voyait pas revenir amincissait inexorablement les chances de réussite.
On racontait dans Lighthaven qu'une nuit, de terribles râles de souffrances avaient été entendus aux alentours de la Maison de l'Ordre. Mais personne n'avait osé aller vérifier l'origine de ces cris. "Certainement un drame familial de plus" , disait-on à la fontaine.

Hôte et Bardiel demeuraient sceptiques. Peut-être l'ennemi sans visage avait-il établi sa base au plus près de sa proie, ou peut-être n'était-ce que pure et simple paranoia.
Hôte passa rapidement à la Maison de l'Ordre pour s'assurer que rien de grave n'était arrivé. Les initiés de l'Odre veillaient là, juste à côté du lit. Diona semblait toujours figée dans son sommeil éternel. Cependant, un détail avait changé: ses lèvres semblaient désormais s'être légèrement arcbouttées, si bien qu'on pouvait croire qu'elle leur souriait. Hôte demanda aux jeunes prêtres présents s'il avaieent remarqué ce détail. ils lui répondirent que non, et que l'attitude de son visage était restée identique depuis des mois.

L'un des jeunes membres le questionna sur ses motivations. Pourquoi il avait voulu lui venir en aide, la sortir de son coma. Lui qui de par ses convictions ne semblait pas destiné à croiser la destinée de la toujours jeune prêtresse.
Hôte leur remémora alors l'épisode douloureux de la Rousegarne, ces dizaines de victimes, tous ces enfants laissés orphelins, et toutes ces mères privées subitement de l'amour de leur fils ou de leur fille.
Hôte avait fait parti des victimes de ce fléau. Il avait été contaminé en même temps que Diona et Princess Secoia, qui étaient venues au temple de Windhowl réqusitionné pour prodiguer les premiers soins. Mais fort heureusement, tous trois avaient survécu, grâce à la formidable mobilisation de nombreux prêtres et druides. Et depuis ce jour, un fort lien d'amitié s'était noué entre eux. C'est pour tout celà qu'il se sentait si concerné.

Les initiés de l'Ordre asurèrent à Hôte qu'ils ne relâcheraient pas leur attention de si tôt, et qu'il pouvait repartir l'esprit serein. Il retourna auprès de son ami Bardiel, et tous deux se remirent en quête.

Par Dodgee MIP le 22/3/2002 à 9:57:49 (#1152918)

La nuit était tombée depuis longtemps, laissant peu à peu le silence gagner les rues de Lighthaven. Aux enfants, on racontait souvent qu’il suffisait d’un peu de lune pour éclairer la ville, pour que ces pierres reflètent sa lumière et bercent les bâtiments d’une douce clarté. La ville ressemblait alors à un havre de paix et de quiétude dans la nuit. Là, dans la bâtisse qui abritait l’Ordre de la Lumière, une jeune apprentie observait le ciel sans nuages, laissant son esprit rêver de choses et d’autres quand un bruit vint la ramener à la réalité.

Bien qu’à peine audible, elle avait su reconnaître des pleurs, et en connaissait déjà l’origine. Rapidement, Vialle se leva pour se diriger vers la pièce voisine, où un jeune enfant s’agitait dans son sommeil. Iolan était un de ces enfants qui avait vécu la tragédie de la rougesarne, alors qu’il n’était qu’un nourrisson. Malgré sa faiblesse, il avait survécu, notamment grâce à la détermination qu’avait montré une prêtresse à le sauver. Cette même prêtresse qui reposait dans une chambre voisine, plongée dans un profond coma depuis trop longtemps. Cette simple pensée lui arracha un soupir empli de tristesse. L’enfant avait été recueilli par Diona, qui avait elle-même été orpheline, fallait-il donc que le sort s’acharne ainsi pour qu’il connaisse à nouveau le malheur ? Du jour où la prêtresse avait succombé à ce mal étrange, l’enfant n’avait plus été le même. Sa petite voix rieuse et ses gestes enfantins s’étaient fait rares, comme si malgré son jeune âge, il pouvait comprendre que quelque chose de terrible se passait. Combien de fois Vialle avait-elle senti cette boule se former dans sa gorge quand l’enfant lui demandait où se trouvait Diona… Sa mère… Qu’elle aurait aimé pouvoir lui répondre, le rassurer ! Mais comment expliquer à cet enfant, qui croyait connaître enfin le bonheur, que celle qui le berçait de ses bras et l’emmenait avec elle, était là, endormie bien loin de lui ?

Une fois de plus Iolan avait fait un cauchemard, et sa petite voix répétait inlassablement les mêmes noms, les premiers qu’il avait pu dire, Diona, et Gadorn. Galadorn. De la parole même de Shaitan, il n’y avait d’homme plus droit et plus humble que ce serveur modeste, qui n’avait pas hésité à payer de ses yeux pour sauver la vie de la prêtresse. Pourquoi fallait-il que tant de malheurs s’abattent sur eux ? Doucement, Vialle prit Iolan dans ses bras, le berçant doucement. L’enfant aurait du être envoyé à l’orphelinat, la prêtresse ne pouvant plus s’en occuper, mais Vialle n’avait pas voulu s’y résoudre. Il ne méritait pas cela, nul enfant ne pourrait supporter d’être deux fois orphelin. Là, sous la lumière blafarde, un enfant en pleurs s’endormait lentement en rêvant à ces jours ensoleillés, où Gadorn et Diona étaient réunis autour de lui. Où la vie allait insouciante, oubliant les tracas et les soucis. Au creux de la nuit, il s’endormit dans les bras de Vialle, dont les larmes coulaient silencieusement.

Par Lars Sylrus le 22/3/2002 à 17:15:44 (#1154547)

Et le Nécromant jouait a "je te tiens par la barbichette"

Depuis des heures personne n'avait ris... le statu quo etablis, le zombi face au nécromant, l'un l'autre tendus, les regards qui se croisent, les autres mort vivants criant leurs encouragements, suspens suspens...

sprouutch..
Lars : Merde j'ai arraché le menton...

Larsouille :D

Par Kehldarin Osten le 22/3/2002 à 21:54:24 (#1155910)

Couverts de poussière, trois hommes entrèrent dans la maison de l'ordre. Enfin les soigneurs de l'ordre arrivaient. Enfin, quelques uns...

Kehldarin était allé chercher Moon, adorateur de Syl, et Jean Troy, serviteur de Dalaï. Des noms qui résonnaient encore aux oreilles des novices de l'ordre, admiratifs. Des noms qui s'apparentaient aux légendes du Cataclysme en Althea. Des grands anciens...

Moon s'approcha de la prêtresse, l'oeil inquisiteur. Elle ne bougea pas d'un cil, et le mage souleva une paupière pour tenter de lire directement l'âme de sa patiente.

Son compagnon avait l'air mal à l'aise. Il scrutait la rue avec une attention inquiète. Il prit le bras de Kehldarin, et murmura d'une vois presque inaudible :

Je sens la mort. Elle est là, tout près de nous. Et ce ne sont pas les maléfices d'Araknor que je ressens. Laissons Moon s'occupper de ton amie, ses connaissances sont impressionantes. Et suis moi, il y a quelques chose d'étrange dehors. Une aura de mort, de tenebres, de meurtre et de souffrance. Tu ne la ressens pas?

Hé bien Jean! J'ai confiance dans la sûreté de cette ville, et pour moi la paix règne sur les rues. Tu es bien craintif, tout d'un coup. Mais si ça peut te rasurer, allons-y...

Laissant aux deux initiés la responsabilité de la maison de l'ordre, les deux amis sortirent de leur sanctuaire, l'oreille aux aguets.

Par Krickor de Korm le 22/3/2002 à 22:22:32 (#1156058)

Un cheval haletant s'arrete devant la maison de l'ordre; l'homme qui en descend rentre précipitamment dans la batisse.
Il apercoit soudain une silhouette qu'il ne connait pas mais qui pourtant lui semble familiere,s'approchant il reconnait Moon un des membres les plus connus de sa guilde,un sourire de joie illumine son visage et il s'exlame:"Bonjour je suis Krickor mage de la lumiere c'est un plaisir pour moi de vous rencontrer,on ne vous voit plus beaucoup ses temps si".Il appercoit soudain une jeune fille allonger sur un lit et l'air soucieux de Moon."Qu'a t-elle?
Moon le met rapidement au courant et son visage prend une expressions pensive."je suis pietre guerrisseur mais j'ai par contre quelque chose qui pourra vous etre utile".Fouillant son havresac il en sort un petit sac de cuir et le tend a Moon"tenez des herbes de mon village,elles sont tres rares et dans de bonne mains elle peuveut faire des miracles.Je ne puis faire plus et doit maintenant partir au revoir".Il resort hativement de la maison de l'ordre et repart au galop tout en pensant a cette jeune femmes,mais ont l'attend ailleur,soupirant il se reconcentre sur ses taches futur.



Ps:dsl pour l'hortographe c'est pas mon fort :(

Par Hôte des Kissous le 22/3/2002 à 22:39:35 (#1156170)

C'est l'intention qui compte ;)

Par Krickor de Korm le 23/3/2002 à 12:49:12 (#1158122)

mci :)

Par Vicomtesse Kalyss le 23/3/2002 à 14:00:43 (#1158593)

Il y a des noms qu'on ne peut oublier.
Des noms que l'on cite lorsque l'on parle d'acte heroique.

La Vicomtesse n'avait plus eu de nouvelle de la Pretresse d'Artherk qui veillait sur Galadorn au Kulgan.

Elle pensait que celle ci etait partie avec le tenancier de ce mythique Bar de LightHaven.

Elle pensait que la pretresse veillait encore sur cet homme aveugle qui avait beaucoup donné ...

Surprise.

Mais la nouvelle de l'etat dans lequel Diona se trouvais n'etait pas rejouissant.


- L'ordre de la lumiere veille deja sur elle Madame Signalais l'homme qui lui apprenait la nouvelle.

- Je vous remercie Sir.

l'homme n'eu pas le temps de dire "ouf" que la Vicomtesse s'etait deja teleportée a LightHaven.

Kalyss cherchait la commanderie de l'Ordre de la Lumiere.

Elle passa devant une maison de laquelle n'echappait aucun bruit.
Un frisson lui parcouru l'echine, elle s'arreta un bref instant mais repris sa route non sans regarder avec apprehension la maison.

Ca sent la mort... pensa t'elle.

Elle arriva bientot a la porte de la Commanderie et frappa a la porte de celle ci attendant une reponse.

Par Lars Sylrus le 23/3/2002 à 14:15:40 (#1158725)

(*se sent sous les bras* je pue a ce point ? ;) )

Soudainement attiré par la fenetre par le cri silentieux de l'un de ses serviteur le Nécromant vit sortir du batiment Keldhrain et un homme qu'il ne reconnu pas.
A leurs mines soucieuses et a leurs regards scrutateurs Lars se doutait qu'ils avait sentit quelque chose.

Sans un mot les 5 créatures non mortes monterent a l'étage et se cacherent un peu partout, l'un dans le plaquard, l'autre sous le lit de la petite fille, deux autres au greniers et le dernier caché derriere une armoire. Lars lui gardait en mémoire son sortilege de teleportation qui le rammenerait loin d'ici si cela tournait mal, apres cela, fouiller la maison ne serait pas une partie de plaisir pour celui qui le ferait, meme en l'abscence du Nécromant.

Le Mage Noir se remis a sa place et vit la vicomtesse passer devant sa fenetre, un leger sourire passa sur son visage alors qu'il la saluait mentalement, ironiquement, et qu'elle se figeait. Et il repris l'observation des des hommes qui semblait le chercher sans le savoir.

Lars Sylrus

Par Minst-OL le 23/3/2002 à 14:41:04 (#1158897)

Minst s'entrainant apres se deuxieme renaissance, celle qui lui permettrais de s'approcher encore plus d'artherk, apprit par la rumeur de certains badeaux, que le moment etait arrivé.

apres quelques moment d'intense meditation et de recueillement, ils se concentra encore plus dans l'espoir de pouvoir entrer en contact avec son frere Kehldarin

apres quelques minute, Kehldarin, entends une voix raisonner dans sa tete

Mon frere, le moment est arrivé et comme je te l'ai promit,......

kehldarin se rememore les parole de Minst quelques Mois plus taux

le jour ou nous serons capable de l'aider et de la sauver, je serai la

*un leger sourire s'esquisse sur son visage*

....je serai la, je prend la route de Lighthaven dans quelques instants.

Minst sort de sa concentration, se leve et prends son baton de marche afin d'entreprendre se voyage dans les plus brefs delai.....

Par Booggi Stowh le 24/3/2002 à 13:34:29 (#1165604)

Toujours en exile dans sa forêt, un messager était venu lui apporter une missive. Kehldarin lui parlait d'une maladie touchant une jeune femme. Il disait qu'elle était en sécurité dans la maison de l'Ordre, mais il fallait des guerriseurs pour la soigner.

Le druide pensait que celà faisait maintenant trop longtemps qu'il n'était plus au courant de la vie de l'Ordre dont il est membre, que celà faisait trop longtemps qu'il s'était exilé, même si c'était volontairement. Il s'en voulait. Il ne se trouvait pas digne. Dans sa lettre, Kehldarin mentionait que la jeune prêtresse était déjà dans cet état depuis très longtemps, et ceci le fit réfléchir. Celà faisait trop longtemps qu'il n'était plus au courant de rien... Il fallait qu'il revienne. Qu'il rentre a la maison. Oui. Il le fallait. Soigner cette femme. Revoir ses amis et ses frères, s'ils se souviennent encore de lui. Il avait assez appris, il était capable de soigner maintenant. Il fallait aussi qu'il revoit sa famille. Oui. Bien sûr, la forêt allait lui manquer, mais ce n'était plus possible. Il ne supportait plus de vivre comme un ermite.

Ca y est il s'était decidé. Il dit au revoir aux animaux avec lequels depuis le temps, il avait noué une certaine amitiée, ramassa son bâton et se téléporta a LightHaven.

Il était maintenant dans le temple de la ville. Plusieur aventuriers encore bien jeunes s'affairaient. Il en soigna queques-uns. Puis il se dirigea vers la maison de l'Ordre. Sur le chemin, un étrange malaise le pris soudain. La mort. La mort régnait par ici. Pressant son pas, il appréhendait le moment des retrouvailles.

Par Lars Sylrus le 25/3/2002 à 17:46:49 (#1174700)

tiens le post est en troisieme page..... remédions.

4 chaises...
5 zombis...

Les zombis courrent autour des chaises, l'air grave, la compétition fait rage, les regards sont lourds de défis, tout le monde attend le Signe du Nécromant...

Et le Nécromant leve la main, silentieusement, gravement...

Et les Zombis se jettent sur les chaise, la bousculade fait rage, aucun coup n'est épargné aux participants !

Seul l'un d'eux reste debout...

-un gage ! un gage ! Geulent les zombis...
-20 pompes fait le Nécromant d'une voix sombre acclamée par ses morts vivants...

Par gigi-ol le 26/3/2002 à 7:27:14 (#1177333)

arrivé devant la maison de l'ordre,la femme eut un moment d'arret.
Elle entendait le bruit que faisait les voisins de l'ordre.
-et bien les gamins du voisin font un sacré barouf aujourd'hui.Tiens à cette heure ci ils ne sont pas au champ.

Harassée par son voyage elle décida de pénétrer dans la maison de l'ordre.
-MOOOONNNN!!!!!
elle se jetta dans ses bras .Il lui exposa rapidement les faits tels qu'ils les connaissaient.
-bien,je vais me rafraichir un peu ,changer de robe et je viens t'assister.
Voyant les autres membres arriver ,elle les serra chaleureusement dans ses bras,fut obligé de porter deux des gamins qui s'etaient jetés sur son dos.Elle quitta la pièce non sans trebucher sous le poids des garnements.

Par Kehldarin Osten le 26/3/2002 à 19:19:16 (#1180451)

Revenant bredouilles de leur sortie, Jean et Kehldarin croisièrent Booggi. Enfin les prêtres de l'ordre répondent à l'appel.

Je crois que j'i vu entrer Gigi. On devrait y aller si on ne veut pas que Moon oublie ce qu'il faisait. Allez, qui passe le premier? Jean, pour ta méfiance éxacerbée, cet honneur te reviens.

Par Bardiel Kissous le 26/3/2002 à 20:11:14 (#1180783)

Le paladin de Bréhan, après avoir sillonné pour trouver d'autres guérisseurs - en vain - revenait à la maison où Diona était alitée, son visage pâle comme la cendre.

Puis il vit qu'elle n'était pas seule, que de grands noms étaient présents...
Il ne cacha pas son sourire, malgré son inquiétude, et hocha la tête en un remerciement muet.


Je suis des vôtres.

Par Lars Sylrus le 27/3/2002 à 15:57:21 (#1184602)

Encore remonter le post ? bon bon je m'y colle...


Le Nécromant discutait avec ses créatures ...

-Lars : Alors vous savez qui a inventé le hachis parmentier ?
-Zomb 1 : Mouahhahahahaha elle est trop drole !!!
-Zomb 2 : Mais ta gueule elle est pas finie !
-Zomb 3 : Vous pouvez repeter la question ?
-Zomb 4 : Stephanie de Monaco !!!!!
-Zomb 5 : Heuuuuuuuuuuu ( il etait brehanite de son vivant lui...)
-Lars : Un zombi qui jouait de la guitarre *sourire en coin*

Par Yolinne MIP le 27/3/2002 à 16:43:32 (#1184854)

Lars ou comment rire devant un post serieux, rhalalala :mdr: :D

Par Lars Sylrus le 27/3/2002 à 17:29:58 (#1185133)


La Nuit tombait sur la ville, devant les yeux du Nécromant se posait un voile noir propice aux actions furtives, la lune et les étoiles, cachés par les nuages n'éclairaient pas, l'obscurité fut tres vite totale.
L'atmosphere avait quelque chose de tendu, les habitants de la ville se cloitraient chez eux, seules quelques silouhettes passaient furtivement, rapidement, le longeant les murs.

Lars se leva, et fit quelques pas dans la piece, son regard noir posé dans le vide, l'expression figée. Cela faisait deja quelques jours qu'il etait la et la situation n'avais que peu évoluée. Malgré le temps passé dans son etat la pretresse attirait encore une foule masculine pathétique mais dangeureuse. Il ne comptait pas rester ici beaucoup plus longtemps, si l'Ordre de la Lumiere continuait a surveiller d'aussi pres cette Diona, ramenant a son chevet paladins brehanites et autres engeances d'Artherk, il devrait quitter la ville, soit pour chercher une autre victime soit pour revenir plus tard...

Une autre pensée lui traversa l'esprit, si Hote des Songes disparaissait les autres perdraient sans doute de leur motivation, visiblement il etait le moteur de cette affaire. Mais pour cela il devait savoir ou il etait, qui etait exactement présent en ce moment au chevet de la pretresse.

Cette Nuit etait parfaite pour cela, et le Nécromant devait agir.

L'un des Zombi descendit l'escalier répondant a l'ordre muet de son maître, s'arreta quelques secondes et repartit en direction de la porte, pour se fondre dans la Nuit. Avec un peu de chance il pourrait glaner dehors les informations utiles...

Le Mage Sombre se retourna, glissa un parchemin a sa ceinture et commenca un sombre rituel au centre du salon, debout la ou etait enterrée les cadavres de la famille qui vivait la. Le rituel terminé, il déplaca une chaise et s'assis dans un coin d'Ombre, silouhette ne laissant apparaitre que l'extrémité rougeoyante de sa pipe a l'opposé de la porte d'entrée.

Lars Sylrus.

Par Kathryl FPLI le 27/3/2002 à 17:37:46 (#1185170)

L'archiviste dans sa bibliotheque jetta un oeil a la petite fenetre de la piece dans laquelle il se trouve.

- Il va y avoir de l'orage cette nuit...

L'archiviste reporta son attention sur son livre, eclairé par la faible lueur d'une bougie deja bien entamée.

- ... et elle sera longue cette nuit ...

Par Booggi Stowh le 27/3/2002 à 18:25:25 (#1185435)

Ayant rencontré Kehldarin et Jean, Booggi, entra avec eux dans la bâtisse. Il y retrouva alors, avec nostalgie, les anciennes odeurs, et toujours cette athmosphère si réconfortante. Il salua les autres membres de l'Ordre, mais égalements ceux qui étaient venus de plus ou moins loins pour tenter de soigner Diona. Des gens très hauts placés étaient présents.

Le druide s'approcha du chevet de la pauvre Diona. Effectivement, son visage était plus pâle que sa robe, mais il se dégageait d'elle, une force extraordinaire, comme un appel ou une aide à la confiance et à la réussite. Il l'examina quelques instants avec les yeux, reflechissant a quelques remèdes, mais il n'avait jamais vu une telle maladie. Vraiment, c'était très étrange.

Il quita la pièce de la malade, pour rejoindre les autres dans la salon. Plusieurs discussions étaient entamées.

Par Booggi Stowh le 29/3/2002 à 17:25:44 (#1195956)

*up* :cool:

(!:Qques scènes violentes)

Par Hôte des Kissous le 29/3/2002 à 22:09:32 (#1197537)

Quelques pavés crépitèrent. Le ciel grommela, et se para de ses plus belles stries de lumière. Bientôt, la pluie allait se faire battante. La nuit venait de tomber sur Stonecrest, et l'orage qui venait d'éclater précipita le retour d'Hôte à Lighthaven, où il pourrait rejoindre Bardiel, Kehldarin et les membres de l'Ordre, et ainsi prendre des nouvelles de Diona, en s'assurant que des guérisseurs avaient répondu à l'appel de Kehldarin. La marchande de la ville avait fermé sa boutique depuis quelques heures déjà. Heureusement, ces derniers temps, il portait toujours avec lui un parchemin de Lighthaven, au cas où.

Le temple de la cité-berceau semblait comme endormi; on entendait simplement le cliquetis sourd des gouttes de pluies sur les bancs de bois, et le grouillement sous-terrain des rats du sous-sol de l'édifice. Quelques couche-tards férus d'archerie s'entraînaient encore sur de grandes cibles, à l'abri et au chaud, dans leur salle favorite, en face.
la pluie décupla son ardeur, et l'armure d'Hôte commençait à se faire lourde, bien trop lourde à son goût. Promptement, ses bottes battirent les ruelles désertes.

Arrivé devant l'armurerie, il fût comme pris de malaise, et il dut s'arrêter pour s'appuyer contre un mur. Sa gorge se noua, et les veines de son coup semblaient inéxorablement se serrer.
Lorsqu'il porta les mains à son coup, elles se posèrent sur la chair.
Mais ce n'était pas sa chair. C'était de la chair flasque et putride.
On essayait de l'étrangler. Un mort-vivant essayait de le tuer. Ombre parmi les ombres de la nuit, il s'était discrètement posté aux abords du temple, avant de le suivre et le surprendre.
Un coup de coude dans le ventre du zombie permit à Hôte de se dégager quelques secondes de son emprise.
Fallait-il fuir ou combattre? Il pensait que d'autres zombies l'attendaient peut-être à chaque coin de rue; il vallait donc mieux essayer de se débarrasser rapidement de chaque obstacle qui entravait sa route vers la Maison de l'Ordre.
Le Bréhanite et la bête sauvage se retrouvèrent face à face, comme figés. Hôte n'apercevait qu'un masse diforme, rendue noire par les ténèbres, qui se détachait à peine des murs de l'armurerie située juste derrière. Les trombes d'eau qui s'abattaient sur la ville l'empêchait d'allumer une torche. De toute façon, il aurait certainement besoin de ses deux mains pour vaincre le mort-vivant. Chaque mouvement du sombre disciple pouvait lui être fatal, tant il pouvait être imprévisible. Il décida donc de prendre l'initiative.
D'un geste doux et minutieux, il sortit sa dague de son étui. Celle-ci alla se planter directement dans le bras gauche du zombie. Hôte appuya de toutes ses forces sur le manche, et enfonça le plus profondément possible sa lame dans la chair en putréfaction. Un filet noirâtre s'écoula du bras transpercé du zombie.
Celui-ci n'avait pas esquissé le moindre mouvement. Aucun râle de souffrance n'avait émané de sa bouche édentée. Tout juste pouvait-on entendre un léger grognement, qui se perdait dans le fracas de la pluie s'abattant sur les toits. Son coup porté au bras ne semblait pas avoir l'effet escompté. Pire, le zombie s'était effacé pour mieux contre-attaquer.
Au moment où Hôte redoublait d'effort pour que sa lame passe totalement au travers du membre, le mort-vivant opéra un geste brusque, et son bras meurtri sursauta à toute allure vers le visage du guerrier, qui reçut le manche de sa dague en plein figure, dans le nez. Malheureusement, il n'avait l'habitude de porter son heaume que lors de parties de chasse, et devant l'urgence de la situation il n'avait pas pensé à le sortir de son sac. Sous la violence du coup, il bascula en arrière et se retrouvera rapidement au sol, sur les fesses, face au zombie. Son nez saignait abondamment, et les gouttes de pluie qui cinglaient son visage prirent bientôt un goût amer en effleurant ses lèvres.
Il se trouvait en situation de faiblesse, ébetté par l'attaque qu'il venait de subir. Sa dague était restée enfoncée dans le bras du mort-vivant; il devait désormais se servir de son epée de la Rose Noire pour survivre, efficace mais très lourde, donc peu maniable. Il avait à peine eu le temps de la saisir dans son sac que la bête s'approcha, le souleva par le coup du bras gauche, et, de l'autre, le frappa violemment à la tête, lui ouvrant une arcade. Hôte essayait de se dégager du supplice de son bourreau, mais rien n'y faisait, à chacuen de ses tentatives, il serrait toujours plus fort.
Cependant, le revenant avait oublié un détail essentiel: l'épée du guerrier. Alors qu'il venait de recevoir un deuxième coup à la mâchoire, Hôte, d'un geste rageur, envoya son arme contre l'épaule droite du mort-vivant. Le membre se détacha net. Ce dernier resta immobile quelques instants, avant de petit à petit déserrer son étreinte et vaciller. Hôte profita de ce moment de confusion pour à son tour lui asséner un violent coup à la tête. Son corps massif démembré chuta dans une flaque.
La formidable puissance physique de son ennemi étant sa principale qualité, Hôte voulut mettre toutes les chances de son côté, et jetta sa lame sur l'autre bras. Celui-ci rejoignit l'autre à côté du zombie grognant, mais vivant. Hôte fût effaré quand il vit le zombie, dans les secondes qui suivirent, se relever et à nouveau se diriger vers lui.
Il semblait invulnérable. Hôte commença à être pris de panique. Il ne savait plus comment agir, et sa mort se rapprochait.
Mais un évènement inespéré le fit reprendre espoir: pendant qu'il était en train de reculer devant le zombie qui avançait vers lui pour la châtier, la pluie cessa soudain de tomber. Sans gamberger, le Bréhanite sortit de son sac une corde épaisse. Il saisit avec diffuculté le zombie, qui se servait de son tronc comme d'un balancier. Après l'avoir mis au sol, il le traîna jusque devant le temple. Là, il l'adossa contre un des deux pilliers qui bordaient l'entrée. Puis, avec sa corde, il l'attacha fermement. Le zombie, privé de bras, avait beau geindre et se débattre dans tous les sens, il se trouvait piégé. Hôte sortit alors de son sac une torche qu'il alla allumer à l'aide des torches du premier sous-sol. Lorsqu'il remonta, il se servit de sa torche allumée pour dévisager cette chose qui avait essayé de le tuer. Il ne vit qu'horreur et répugnance. Le visage du revenant n'était qu'un amas indescriptible de véroles gigantesques et de peau en décomposition avancée, et ses orbites sombres ne laissaient même pas entrevoir ses yeux. Hôte préféra abréger cette nouvelle séance de torture.
D'un geste de dédain, il coinca la torche enflammée entre la corde et le torse du zombie, qui allait être bientôt réduit en cendres.
Il se retourna et, sans prêter attention aux râles de haine du zombie, sans regarder une fois le bûcher, il reprit le chemin de la Maison de l'Ordre de la Lumière. Le temps pressait, car il avait déjà perdu beaucoup de sang.

Heureusement, aucun autre envoyé de la Mort ne l'attendait au coin d'une ruelle, et il arriva sans encombre à la Maison. Tout de suite, quelques prêtres le prirent en charge et soignèrent ses plaies douloureuses au visage. Après s'être abreuvé et avoir repris quelques minutes ses esprits dans une pièce annexe, il expliqua à tous ceux présents ce qui venait de se passer. Des morts-vivants sanguinaires arpentaient la ville. Et il n'était certainement pas le seul qu'ils recherchaient.

Par Hôte des Kissous le 30/3/2002 à 9:03:37 (#1198562)

Huhu reviens-la toua ;p

Par Hôte des Kissous le 8/4/2002 à 21:49:16 (#1250670)

Depuis le retour de Shaitan Sardduc, la Maison de l'Ordre était en effervescence.
Même s'il avait repris quelques forces, Hôte était blessé, alité dans une pièce écartée, et il n'avait pu qu'à peine entendre la voix grave du paladin. Il espérait toutefois pouvoir en reprendre assez rapidement pour l'alerter de la situation de Diona, et se concerter avec les autres membres en vue d'une éventuelle expédition dans la maison voisine...

Par Hôte des Kissous le 10/4/2002 à 23:04:23 (#1264937)

Arf, vous voulez la voir embaumée à l'IRL? :rolleyes: :D

Par Hôte des Kissous le 14/4/2002 à 15:30:57 (#1284164)

:sanglote: :sanglote: :sanglote: *entame une grève de la faim* :sanglote: :sanglote: :sanglote:

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