Un paradis en enfer.
Un brouillard envahissait les rues et les cours,
Quelques retardataires tout mouillés se pressèrent
De rentrer dans leur maison sans aucun détour :
Le vent plantait dans les chairs ses serres acérées.
Une pluie battante s’écrasait alentour.
Tapant sur les fenêtres et les gouttières,
Elle pouvait aisément être entendue d’un sourd :
C’était un véritable vacarme d’enfer !
Et toi, belle comme un ange, nue près du feu,
Tu danses, tes gestes sont beaux et harmonieux.
Je te regarde, planté à quelque pas de toi.
Je te regarde en souriant et tu t’avances ;
Tu passes près de moi, tu me frôles du doigt,
Et je retrouve le sourire de mon enfance.
Ljd Leoll.
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