Concours de spleentexts

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Bah, oui, ce soir, j'ai le spleen. Ce n'est rien, ça passera. J'aimerais bien écrire un beau texte, à la fois noir et attirant, léger et triste. Le genre de chose qui émeut on ne sait pas pourquoi, qui fait écho à des moments que l'on a tous vécu, qui appelle notre côté sombre. Mais voilà, je n'ai pas l'inspiration, ou peut-être pas le don pour ce genre de texte.

Alors, s'il vous plaît, écrivez-en un pour moi.
Un texte que j'ai écrit y a deux ans ^^

J'étais un peu tristoune quand je l'ai écrit si je me souviens bien, par contre j'ai la flemme de corriger les éventuelles fautes d'orthographe (doit y en avoir quelques unes, ou bien des expressions mal tournées, j'ai pas du faire attention à la concordance des temps non plus ^^)

Mais je n'ai pas envie de le modifier en fait, même s'il n'est pas parfait

Le voici :


J'étais allongée sur le sable fin, essayant de me concentrer sur la marque exacte que laissait mon corps par terre. Je sentais que je m'enfonçais dans le sable, et en même temps je flottais sur celui-ci.

Le sable, en continuelle lutte avec l'eau de la mer, les vagues… Les vagues, fouettant le sable, se laissant tomber dessus en se dispersant en un millier de petites gouttelettes, absorbées par le sable.

L'union fait la force… Les gouttes d'eau étaient rapidement absorbées par le sable, mais les vagues, grand tapis d'eau dévastateur, frappaient le sable de plein fouet, le caressant par la suite, comme pour se faire pardonner…

L'union fait la force, certes, mais moi, seule, je n'étais plus rien. Je n'étais qu'un corps inerte, s'enfonçant dans le sable, comme pour disparaître à tout jamais, et former un tout avec lui, devenir une poussière uniforme…

Je me retrouvai debout, le sable chaud sous mes pieds nus, des larmes coulèrent sur mon visage. Je posai délicatement mes mains sur mes joues, puis je me rendis compte très rapidement que je pleurais des larmes de sang. Regardant le sol, des taches sombres se dessinaient sur le sable. Et sur mes joues, deux fins filets rouges partaient de mes yeux jusqu'aux bas de mon visage, pour venir se rejoindre au niveau de mon cou.

Je fermai alors les yeux, un vent frais me caressa les joues, et fit sécher mes larmes de sang. Du sang, j'en avais encore sur les mains, sur la paume, et je m'essuyai alors sur ma robe blanche, fraîche comme une fleur d'été sous le vent.

J'avançai lentement, je pleurai intérieurement, mes larmes ne coulant uniquement quand je ne pouvais plus les contenir, et alors on pouvait les voir caresser mon visage. Elles emportaient la douleur avec elles, comme pour me libérer d'un fardeau, elles évacuaient mes peurs et mes douleurs, et je me sentis mieux… Chose étrange que de se sentir bien lorsque tout allait mal, lorsque la douleur se trouvait au zénith de nous même.

Les larmes, telles la lave d'un volcan explosant lorsqu'il avait besoin de se libérer de ses colères, sont signe de bien être, contrairement à ce que certains pourraient croire. En tout cas, moi je ne leur vois pas d'autre utilité, elles purifient le corps de son mal être, et souvent, on pleure autre chose que celle nous faisant souffrir.

Serait-ce un transfert de douleur ? Se voilerait-on la face en s'imaginant les choses les plus horribles, jusqu'à ne plus contenir ses larmes (et sa douleur) et la laisser éclater au grand jour ?

J'avançai toujours en direction de la mer, qui continuait de battre le sable, incessante, infatigable… Mes mouvements se faisaient de plus en plus lents, et mes membres tremblaient légèrement. Le soleil disparaissait petit à petit, et je sentis le froid parcourir mon corps, m'envahir, la douce chaleur laissait place à la fraîcheur, au vent qui devenait tranchant, coupant, tel un sabre bien aiguisé, et je sentis tout le long de mon corps ses attaques, laissant des traces rouges sur mes bras et sur mes jambes.

Mon visage était toujours inondé par les larmes, et j'avançai malgré la douleur qui se faisait tellement ressentir que mes larmes ne m'apaisaient plus. Je sentis alors mon cœur se resserrer, comme si une main s'était enfoncée par mon sternum jusqu'à mon cœur pour le comprimer. Mon cœur me faisait mal, et sa douleur se propageait dans mon corps via le sang, jusqu'à se libérer dans mes larmes faites de sang. Et j'avais mal…

J'ouvris la bouche pour crier, pour me défouler, mais aucun son ne sortit. Mes bras tremblaient de plus en plus, et mes yeux, rougis par les larmes ne demandaient qu'à se fermer, et mon corps qu'à s'allonger. Mais je ne voulais pas, je voulais tenir encore, essayer de sauver ce qui pouvait l'être encore. Je me battais contre un mal inconnu, contre mon corps. J'avais de plus en plus de mal à avancer, mais j'avançai toujours, tant bien que mal, j'avançai toujours… Je ne savais plus qui j'étais, mes sens étaient tout chamboulés, et je me perdis en moi même.

J'arrivai près de l'eau, et je m'arrêtai enfin, mon cœur se resserrant comme jamais il ne l'avait fait. Je fus arrivée à un point tel que je m'étais vidée de mes larmes, mes lèvres tremblaient, tout comme mes bras et mes jambes, mais les larmes s'étaient arrêtées de couler.

Je n'avais plus la force de lutter, j'étais arrivée à mon but, et je laissai alors mon corps prendre le dessus sur mon esprit. Mes jambes me lâchèrent, et je me retrouvai à genoux dans l'eau, les vagues se brisant sur mon corps… Je m'effondrai, et dans un dernier effort, je levai le bras en signe de dépit. Je restai inerte dans l'eau, mon corps avait cessé de me faire du mal, et je me laissai emporter par les vagues qui me faisaient rouler sur le sable et m'enfoncer de plus en plus…

Ce matin, le soleil était resplendissant. Ses rayons qui se posaient délicatement sur le sol laissaient s'échapper une douce chaleur. Les vagues s'échouaient gracieusement sur le sable, et la plage était calme, les vents légers, le ciel était limpide.

J'étais allongée sur le sable fin, essayant de me concentrer sur la marque exacte que laissait mon corps par terre. Je sentais que je m'enfonçais dans le sable, et en même temps je flottais sur celui-ci…

Extrait du journal d'une inconnue…


Si j'ai un peu de temps, j'en écrirai un autre pour toi ^^
En inventer un maintenant sans avoir ton état d'esprit, ça m'est impossible. Mais je peux faire comme ma collègue jolienne et te mettre ce que j'avais écrit il y a quelques années, dans un égal moment de spleen. Je l'avais déjà posté, d'ailleurs.

Citation :
Coeurs qui soupirent,
Coeurs qui se déchirent,
Âmes égarés, mains délaissées
Pleurs à moitié, souffrance en entier.
Citation :
I - Destruction
Ne jamais croire ce qui semble assuré,
Ne jamais sa garde devant l'adversité baisser,
C'est en lui, c'est en elle,
qu'il revient de s'arracher les ailes.

II - Confrontation
Lames brûlantes, tranchant le soi,
L'eau coule à leurs pieds, bleue comme le froid.
Couleur mer, brûlure amère,
Passe sur l'âme et broie toute chair.

III - Soumission
Grise et froide raison,
Que vaut donc l'amour,
Inégal à la vivace fierté
En voici l'oraison.
Courage.
Citation :
Publié par Cyrus
Courage.
Ne t'inquiète pas, rien de grave, Juste la vie qui parfois est comme ça, le lendemain autrement.
Et que vos textes soient d'aujourd'hui ou d'hier, avec ou sans fautes, avec ou sans style, peu importe. Je saurais y trouver le moment de sincérité, le son du coeur. Alors aux deux déjà postés
C'est des petits bouts que j'avais ecrit avec une copine :
A force de vivre dans les tenebres, j'y ai perdu toutes mes étoiles

j'ai realisé dans tes larmes que je ne gouterai jamais au paradis avec toi

poursuoi dan tes yeux ou le destin se blesse, je ne pourai plu jamaii rien voir?

Pourquoi dans ta joie je ne trouve que tristesse ? Pourquoi dans tes rires je ne trouve que desespoir ? Pourquoi dan tes yeux où le destin se blesse... chante ma décadence a la lueur du soir

et ca je crois uqe c'est moi qui l'est ecrit mais il me semble que je m'etais inspiré de qqn .. (ou j'ai meme juste copié, c'est assez vieux)
Sous le ciel étoilé,
Allongé a tes coté,
Je me sens infini
Alors que s'achève la nuit...

allez j'essaie d'en faire un la vu que c'est pas la joie
Ton sourire est comme une flamme dans mon coeur, je le trouve magnifique mais il me brule a l'interieur de moi.
Comment te dire ? Comment te dire ces 2 mots fatals, je voudrais tellement ne plus douter, ne plus esperer, etre fixé car vivre dans le doute est plus asphyxiant que de vivre dans le desespoir.
Tue moi ou Oublie moi ...


C'est pas super mais ya rien d'autre qui veut sortir, désolé


[edit] si on pouvait me dire ce que ca vaut silvouplait ? soyez franc ..
Citation :
Publié par Soir
Ne t'inquiète pas, rien de grave, Juste la vie qui parfois est comme ça, le lendemain autrement.
Et que vos textes soient d'aujourd'hui ou d'hier, avec ou sans fautes, avec ou sans style, peu importe. Je saurais y trouver le moment de sincérité, le son du coeur. Alors aux deux déjà postés
Bien

Xbleem > n'étant pas un pro moi-même, tes deux premiers essais sont pas mal, le troisième est un peu plus déstructuré ; un poème (comme une chanson etc) percute mieux si elle correspond au code, à savoir écrit en rimes, ou alexandrins (un peu plus rare), ou quatrain, en 12, ce genre de chose. Celà donne un rythme, un mouvement, une coulée aux vers
Citation :
Publié par Cyrus
Bien

Xbleem > n'étant pas un pro moi-même, tes deux premiers essais sont pas mal, le troisième est un peu plus déstructuré ; un poème (comme une chanson etc) percute mieux si elle correspond au code, à savoir écrit en rimes, ou alexandrins (un peu plus rare), ou quatrain, en 12, ce genre de chose. Celà donne un rythme, un mouvement, une coulée aux vers
ouai c'est vrai ... mais je dois avouer que en cours, des qu'on me parle de poésie, c'est immédiat .. je m'endors (sauf quand c'est du Baudelaire ou compagnie)
[Edit] j'ai un peu changé celui que j'ai ecrit vite fait
Ton sourire,
Tel une Flamme dans mon Coeur,
M’apparaît Magnifique
Mais me brule de l’interieur.

Comment te dire ces 2 mots fatals ?
Le mystere de cette reponse me detruit
Esperer ? Douter ?
Je voudrais plutot pleurer que ne pas savoir
Car l’inconnu en amour,
Nous détruit plus
Que le desespoir


Tue moi ou Oublie moi..
Haïku Spleen:

Vent sanglant d'hiver!
Qui brodait discrètement
une basse vie?

Larmes ou cailloux,
Le creux rocher sifflotait
l'écume amer.

Sombres et vains mots,
la terre perce le ciel
de son doux malheur.


Ca tue sa maman humblement, je trouve.
Citation :
Je me souviens encore de ce jour, il y a fort longtemps. J’étais un parmi d’autres, avançant sur un chemin qu’on avait tracé pour moi. Existais-je ? Je ne saurai le dire. J’étais là oui, et je faisais ce que je devais faire. Il devait en être ainsi, aussi il en était ainsi.

Mais toi tu étais là, et depuis ce jour ton souvenir nourrit ma haine. Je te déteste, toi qui as osé briser cette existence qui était la mienne. Tu m’as assassiné, c’est bien cela oui, d’un coup d’un seul, rapide, discret…Tu étais tapie dans les ombres, et profitant de mon aveuglement tu m’as asséné ce coup dont je porte encore la trace.

La plaie n’est pas belle, elle semble ne pas vouloir se refermer. Chaque jour, chaque soir, chaque nuit, quand je me retrouve seul, loin, très loin des autres, le sang coule à nouveau, la douleur se réveille comme pour me rappeler ce jour funeste où tu m’as blessé. Je te haie, créature divine, créature ensorcelée, choisie par les dieux pour venir porter la mort à cet être sans histoire.

Il y a trois ans maintenant que je n’ai de cesse que de suivre ta trace. Tu as profité d’un moment de faiblesse, je n’étais qu’un enfant fragile, bien frêle victime… N’as-tu pas honte d’avoir osé t’en prendre à moi, ainsi…

Mais j’ai grandi depuis ce temps, j’ai appris à me battre, à me protéger de tes coups. Mon corps s’est lentement revêtu d’une armure, et j’ai placé mon cœur dans une enveloppe de pierre afin que jamais tu ne l’atteignes. J’ai appris à mon tour à errer dans les ombres. Comme toi, j’ai quitté les terres ensoleillées pour vivre dans la noirceur d’une nuit sans lune, pour me mouvoir dans les ombres invisibles. J’y suis seul, dans ce royaume de ténèbres, personne n’est là pour voir les larmes que tu m’arraches à chaque instant. Je suis prêt maintenant à t’affronter.

Mais voilà, depuis que j’ai entrepris cette quête de sang tu te dérobes à ma venue, disparaît dans le néant. A plusieurs reprises, j’ai eu l’occasion de te voir…Je t’ai vu, je t’ai entendu, mais surtout je t’ai senti. Tu étais là, cachée dans l’ombre de ces demoiselles qui croisaient mon chemin. Dans leurs yeux, j’ai vu ta flamme, destructrice, embrasant quiconque oserait s’en approcher. Leurs mains dans la mienne étaient griffes, longues et acérées. Elles pouvaient déchirer mes chairs, traverser mon corps de part en part…Mais chaque fois tu prenais la fuite, m’effleurant à peine…Souvenirs de ces rencontres, le croisant doré qui orne mes nuits peut observer ces griffures, profondes, dans ce cœur que j’ai dû transformer en pierre pour te résister.

Tu joues avec moi, je me sens souris entre tes pattes, créature féline. Tu prends plaisir à jouer avec moi, cachée je ne sais où…Tu ne fais qu’attendre que je sorte de mon trou pour te jeter sur moi, jouer avec mon corps, jouer avec ma tête. Tu sembles retenir tes coups, refusant de me donner la mort. Tu te réjouis de ces cris de détresses, de ces plaintes qui montent vers les étoiles…Ô corps célestes, n’entendez-vous pas la détresse de cet homme qui se meurt dans les mains d’une puissance supérieure ?

Je te croise et te recroise, incarnée dans les traits de ces femmes qui jonchent mon chemin. Les combats se multiplient, au détour d’une discussion dans une ruelle sombre, sans issue…L’histoire est toujours la même : je suis là, au sol, à ta merci ; et le temps que je pousse un dernier soupire avant le coup de grâce, tu t’es fondue dans les ombres, m’abandonnant à mon triste sort. Je ne sais d’où me vient cette force qui m’aide à me relever, mais chaque fois je reprends la route…La prochaine fois, je vaincrais…Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai pu dire une telle chose, mais je sais que le dénouement de cette histoire approche.

Oh oui je te hais, et ce doit être cette colère qui grandit depuis tant de temps qui me donnera la force de t’achever. Ce sera au petit matin, alors que les deux corps célestes se rejoindront à l’horizon, toi Lune prenant le chemin d’un lit que toi Soleil viens de quitter. Nous serons sur une plage de sable blanc, immense, déserte…Le bruit des vagues rythmera ce combat. Tu mourras, couchée au sol, au cœur d’une marre de sang. Je serais alors libre, je pourrais redevenir un parmi d’autres, noyé dans une masse indiscernable.

Finies les nuits sans sommeil, les rivières de larmes, la douleur d’une plaie qui refuse de se refermer. Le soleil s’offrira désormais à moi, et chaque nuit les rêves me protègeront de ces ténèbres nocturnes.

Je te hais, mais maintenant tu es morte, à mes pieds. Je te le promets, chaque jour je viendrais te porter un bouquet de roses noires…
Site web
Un pont qui s'écroule
Quand je le traverse.
Plus rien vers l'avant, plus rien vers l'arrière
Plus rien ici-même
Quand je serai tombé

***
Red smiles
And flowing tears
Make Bloody Love

***
Nuit sans toit,
Nuit d'étoiles.
Nuit sans toi
Nuit sans étoiles.
Citation :
Publié par Timber
Ouais...

Faudrait fermer le thread pour la journée, et ne le rouvrir qu'en plein milieu de la nuit.
Disons plutôt le rouvrir le Soir
Soir, il n'y a rien si ce n'est cette solitude embarrassante,
seuls les draps de mon lit savent l'odeur de ma sueur
lorsque je me glisse en rêvant, languissante,
dans ce néant, ce rien, ce face à soi-même, cette torpeur.


Et la lune, blême, l'oeil tremblant se pose le même problème,
tourne, disque solitaire, au gramophone interplanétaire,
s'il y avait une vague, une seule, pour redonner vie à la mer,
Mais le sablier s'est arrêté sur la vieille éternité de Mathusalem.


Fait sur l'heure pour toi Soir.
Biz!
(deja écrit il y a quelque temps j'espère qu'il te plaira.)

Seul dans mon lit, dans le noir, seul dans l'infini,
Je pense, ressasse, regrette, j'imagine, déprime;
Je m'interroge sur le comment de faire les rimes.
Je place un solécisme, emphase et nostalgie.

Seul dans mon lit, dans le noir, seul dans mon esprit,
Je pleure et souffre, jouie et rie, murmure et crie;
Autant de sentiments mêlés tombant dans l'abîme
De mon âme que ton absence a rendue infirme.

Seul dans mon lit, dans le noir, seul dans l'ennui,
Voilà un poème fait d'absurde et d'eau croupie,
Poème rédigé par une nuit d'insomnie,
Confus, indéchiffrable et complexe comme ma vie.
Cool je viens d'apprendre ce qu'était un spleen.

En gros c'est ce que j'écris depuis bientôt 3 ans, des spleens .... cool.

Edit : Comme j'ai pas le courrage d'écrire maintenant, je te mets un texte que j'ai écris l'autre jour qui devrait correspondre à ta demande :

Ce qui fait réellement vivre ?

Qu’est-ce qui selon vous, nous pousse réellement « à vivre notre vie », et non pas « à juste survivre » ? Y avez-vous seulement déjà songé ? Vous pensez peut-être que c’est l’instinct ? Ou encore que nous sommes guidés par cette si belle et si illusoire chose qu’on appelle « l’amour » ? Ce serait le sentiment le plus important à nos yeux, le moteur de notre vie ?

Honnêtement, je ne sais pas trop ce que vous pourriez répondre à cette question. Mais par contre, ce que je sais, c’est que moi, j’ai eu un mal de chien à y répondre. Plus j’imaginais les réponses que VOUS pourriez me donner, plus je comprenais qu’aucune de celles-ci ne correspondraient à mon moteur à moi …

Je me suis donc mis en quête de répondre moi-même à ma question … Comme si celle-ci m’était finalement posée par quiconque. Et j’ai commencé à chercher une réponse. J’en avais des milliers en tête, que vous m’aviez toutes et tous soufflées, parfois même sans le savoir, au cours d’une de vos confessions plus ou moins intimes (mais jamais pudiques).

Elles tournaient toutes dans ma tête, ces réponses incorrectes qui semblaient pourtant toutes vous satisfaire simplement. Pourquoi aucune d’entre-elle ne s’appliquait à moi ? Étais-je, que dis-je, suis-je différent ? Ma vie ne semblait pas bien différente de celle des autres (que ce soit selon ma vision ou bien de celles de ces mêmes autres). Et pourtant, en ayant des vies fortement similaires, je ne partageais aucun point commun avec eux, vous, les autres … tous ceux qui répondraient facilement quelque chose à cette question.

Puis une réponse se dessinât aussi subitement que clairement dans mon esprit. Je n’avais pas trouvé ce qui me poussait à vivre. Non. J’avais juste trouvé pourquoi je ne vivais justement pas ma vie. En fait je la subissait. Pourquoi ? En ne pouvant répondre à cette simple question « qu’est-ce qui vous pousse à vivre », je me rendis compte que rien ne me poussait à vivre.

A l’heure actuelle je ne pourrais pas affirmer que j’avais une réelle volonté de vivre. Je me rends compte que le moteur essentiel de la vie, n’est pas celui qu’on croit. Ce ne sont ni nos buts, ni nos relations, ni nos sentiments qui nous poussent à vivre … non. C’est uniquement « l’espoir ». L’espoir d’atteindre ses buts (l’espoir de gagner beaucoup d’argent en est un bon exemple). L’espoir de créer toujours plus de nouvelles relations, qui nous amènent chacunes leur lot de sentiments. L’espoir de pouvoir vivre pour éprouver le sentiment ultime, le doux frisson que l’on ressent quand on aime et surtout qu’on est aimé.

Et je compris donc que je n’espérais plus rien de la vie. J’étais blasé, à mon jeune âge, de déjà tant de choses et de tellement de personnes. La vie m’avait fait tel, que j’étais devenu sceptique quand à l’idée même de connaître un jour ce qu’on prétend être le « bonheur ». Je n’espérais même pas mourir ! C’est dire si l’espoir lui-même était mort. C’est en comprenant ceci que j’ai eu la réponse à ma propre question …

C’est en comprenant que l’espoir est le seul moteur psychologique de notre vie, que j’ai compris quel était mon moteur. J’ai compris ce qui me motivait à me lever chaque matin. Ce qui m’avait permit jusqu’ici de ne pas laisser entrer trop en moi l’idée de la mort. Cette mort que le corps réclame, quand l’esprit baignant dans trop de souffrance, n’est plus capable de faire en sorte que le corps n’en souffre pas lui aussi.

J’avais compris que l’espoir ne m’avait pas abandonné totalement. Sinon je ne serais pas là à me poser cette question, et j’aurais laissé entrer la mort comme seule et unique plaidante à ma cause. Même si j’ignore encore quel type d’espoir se bat quelque part en moi … Même si j’ignore encore pourquoi je n’ai pas trouvé directement de réponse à cette satanée question … Au moins, je sais que l’espoir fait vivre. Et que pour le moment … je ne suis pas encore tout à fait mort …
Citation :
Publié par Xievsarg
(deja écrit il y a quelque temps j'espère qu'il te plaira.)
je me cite :
Citation :
Publié par Soir
Et que vos textes soient d'aujourd'hui ou d'hier, avec ou sans fautes, avec ou sans style, peu importe. Je saurais y trouver le moment de sincérité, le son du coeur
Donc
écrit ce soir...après avoir posté l'autre



Derrière un mur de je m'en fous,


Caché sous un masque d'indifférence,

Je m'enterre peu à peu dans un trou,

Puisque trop de gens me tancent



Je me protège de tous mes soucis;

En moi je refoule et j'enfouis.

Toutes mes peines, toutes mes douleurs,

Toutes mes désillusions, mes malheurs.



Tout cela pourrit sur le socle de mon âme,

Et parfois c'en est trop, j'ouvre les vannes

Je vide mes immondices et je me pâme

Mon altruisme et ma tolérance se fânent



Je renvoie tout ce que j'ai à l'intérieur

Je me fais à la fois fossoyeur et épurateur,

Une vocation plutôt occasionelle

Mais qui n'en est pas moins essentielle.



Je pollue ainsi toute une feuille de papier

De ma plume trempée dans l'encre souillée

De tous ces sentiments d'un coup déchaînés

Cela me purge et je peux recommencer.
Un vieux poeme que j'ai ecris et poster ici y a plus d'un ans, je peux le resosrtir:

Ce poeme est dedié a toi, elue de mon coeur
Toi qui pour moi est le seul espoir
Et qui pourtant me rempli de peur
A la simple idée qu'un jour je puisse te voir

Tout les jours je pense a toi
Et toutes les nuits je suis sans toi
Je serai pret a faire n'importe quoi
Afin qu'un jour, tu veuille de moi

A chaque lever de soleil
J'espere qu'un jour tu viendra
Chaque fois que je regarde le ciel
Je reve d'etre dans tes bras

Mais de moi tu ne veut pas
Et cela je ne sais pourquoi
En notre rencontre je garde la foi
Car mon seul avenir reside en toi

De toi je n'ose m'approcher
Surement de peur de me bruler
Car je ne sais pas ce qui se passerai
Si un jour je venait à t'embrasser

Mon coeur et mon ame sont partager
Mais je ne sais ce qu'il adviendrai
Si jamais nous venions a nous rencontrer
Je risquerai de le regreter

Cette incertitude me fais souffrir
Tel des griffes qui lacere mon coeur
Une douleur qui me dechire
Et qui me donne d'autant plus d'ardeur

Je sais que notre rencontre est inevitable
Celle ci me sera fatal
Cette attente est abominable
Mais faire le premier pas je suis incapable

Tu as sût reveiller en moi
Ce que nul autre avant toi
N'avais reussi a me donner
Une nouvelle pulsion en moi est née

Pour toi je donnerai ma vie
Je sais que c'est cela que tu veux
Viens vite me la prendre je t'en supplie
Ainsi je serai plus heureux

Je sais que ce n'est pas mon heure
Mais mon desir de toi est si fort
Entend la plainte de mon coeur
Ô toi qui repond au doux nom de... La Mort...
Un texte que j'ai écrit il y a trois ans. (Je n'étais pas le seul à l'écrire c'était un duo ^^)

Certaines personnes à qui je l'ai envoyé le connaissent déjà.

Succube.


Une ombre de douceur,
une obscurité rassurante.
La chaleur de la noirceur.
Senteur de ténèbres enivrante.

Tu veux ma force, mon énergie,
je veux ton sang et ta folie.
Tu me transperces de tes yeux,
foudroyant ma carapace de verre.

Je résisterai, Succube,
mais je m'affaiblis,
ma volonté s'enfuit.
Un genou à terre,
ange déchu ou Incube fini.

L'envie d'abandonner m'effleure,
je ne le puis, ce n'est mon heure.
Tu en sais déjà trop,
autant d'armes pour me terrasser.
Que je n'aurais jamais du te laisser,
dans un instant de faiblesse.

Me laisser envelopper,
par ta pourpre aura.
Me laisser posséder,
mon corps t'appartiendra.
Mais je me relève,
ne puis céder à toi.

Oui, je résiste, tu ne vaincras pas,
l'ange déchu a faibli, mais n'a point trépassé.
Loin s'en faut encore, le jeu va durer,
pour ton plus grand plaisir, celui de la perversité.
Je suis malin, je suis blasé.
Du moins c'est ce que je croyais,
avant que mes certitudes volent en éclats,
sous ton air amusé et moqueur,
pour mon plus grand malheur.

Je te vois déjà sourire à ces lignes,
tu savoures le goût de la victoire.
Je le sais, je le sens Succube,
mais la victoire te sera arrachée.
Car tu ne sauras vaincre,
tu as touché, tu as gagné,
bien des batailles, mais pas mon âme.

En un mot, comme en cent.
Tu ne m'auras pas, et tu perdras.
Ce qui ne tue pas rend plus fort,
et tu n'as pas ce pouvoir,
je me nourris de ton énergie malgré toi,
pour me relever plus fort, la tête haute.
Et ajouter un point en ma faveur,
pour finir effacer les tiens.

Je ne sortirai pas indemne de ce jeu cruel,
torture pour l'un, amusement pour l'autre.
Qui de nous deux l'emportera?
Ce ne sera certainement pas toi.
Je perd le contrôle,
cela n'est qu'éphémère.






Un regard des plus insolents,
Une aisance presque désarmante,
Le jeu ne pouvait être plus tentant.

Comment ne pas vouloir tester ces limites,
Ne pas provoquer, s'en amuser,
Savoir lequel des deux préférera la fuite.

En effleurant tes faiblesses je t'ai semblé cruelle,
Je n'ai été que naïve,
Jamais je n'aurais songé que mes yeux t'ensorcellent.

Tu sais te montrer rusé, je te savais blasé,
Comment aurais-je pu imaginer Incube,
Que sous ces charmes tu succomberais.

Je n'ai jamais souhaité te terrasser,
Je cesse cette torture,
Par tout ceci je ne souhaitais que ton amitié.

C'est donc à tes pieds que je dépose mes armes,
Ni vois en rien pour toi une victoire,
Je ne fais cela que pour éviter la haine ou les larmes.

Sache que jamais je ne cherche à blesser,
Cela peut sembler futile,
Mais je n'aspire qu'à être appréciée, aimée.

De tout ce mal j'ai su prendre conscience,
J'espère en être un jour pardonnée,
Jamais plus je n'infligerai telle souffrance.






Se relevant, déployant ses ailes de toute leur grandeur, l'Ange Déchu se sentit revigoré.

Le jeu reprenait... Il y puise sa force, son inspiration. Il a une victoire quoiqu'en dise la Succube. Il aura la guerre.




La vie est un jeu,
cesser de jouer est mourir.
Quel qu'en soit l'enjeu,
mieux vaux cela que pourrir.
Je ressens l'amusement,
l'excitation de la rivalité.
Au détriment des sentiments,
faisons fi de cette banalité.

Je te défie, Ô Succube,
reprend tes armes à mes pieds.
Je te défie, moi l’Incube
ton orgueil doit trépasser.
Je saurai te remettre en place,
jouer de ton corps, de tes frissons.
Je ferai fondre la glace,
avec des caresses ayant effet de tisons.

Le jeu reprend son cours,
après une pause injustifiée.
Le poids à porter était trop lourd?
Pauvre Succube, va te flageller.
Provocatrice, persiflatrice,
Manipulatrice, séductrice.
Penses-tu que cela me fait peur?
De ta perte, tu ne seras que spectatrice.




Ainsi tu souhaites malgré tout te brûler les ailes. Qu’à cela ne tienne!


Je retrouve là ton arrogance,
Tu as su te relever, j'ai failli attendre,
Mon abandon n'était que clémence,
De tes choix la suite va à présent dépendre.

Tu prends pour arme la douceur,
Le corps n'est pas esprit,
Jamais ainsi tu ne toucheras mon coeur,
Toi même tu le dis, insensible je suis..

Tu cherches à me remettre en place,
Méfies-toi, tu risques fort de t'égarer,
De pierre je suis, non de glace,
Le feu que tu m'offres ne peut que me renforcer.

Tu veux que ma perte je regarde,
Veille que cela n'entraîne pas la tienne,
Ne baisse jamais ta garde,
De tes rêves je suis à présent gardienne..


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Sinon un autre plus fleur bleue, il y a un an environ.



Cette nuit, je suis sorti d’un rêve,

A mon réveil, je souffrais, sans trêve.

Cette nuit, tu aurais du être là,

Je t’aurais voulu tout contre moi.



Cette nuit je me suis demandé :



A quoi me servent mes bras,

Si tu n’es pas là pour qu’ils t’enlacent ?

A quoi me servent mes lèvres,

Si tu n’es pas là pour qu’elles t’embrassent ?

A quoi me sert mon cœur,

Si ce n’est m’emplir de pleurs ?

A quoi me servent mes pensées,

Si tu n’es pas là, à mes côtés.



Cette nuit, j’ai fais un rêve,

J’étais heureux, sans être mièvre.

Cette nuit, la douleur passée,

Tu étais là, mon cœur réparé.

Cette nuit, j’étais aux anges,

Priant pour que rien ne change.



Nous partagions tout,

Sans heurts ni tabous.

Passion, Douceur et Tendresse,

Notre cœur était en liesse.

Nous-nous étions trouvés,

Au réveil, tu m’as été arraché.



Cette nuit, je me suis levé,

La souffrance m’ayant réveillé.

Cette nuit, que douleur s’étanche,

Observant ma page blanche.

Cette nuit, je pris ma plume, un vélin,

Rien ne sortait, les mots étaient bien loin.



Je laissais mon esprit divaguer,

Toujours à toi j’étais ramené.

Je pensais maintenant à ce qui aurait dû être,

Tentant vainement d’envoyer mon amour paître.

Je te souhaite tout le bonheur du monde,

Pour que batte enfin le cœur d’une blonde.

De ton amour je serais l’apôtre,

Amour oui, hélas avec un autre.

Citation :
Publié par Soir
Bah, oui, ce soir, j'ai le spleen. Ce n'est rien, ça passera. J'aimerais bien écrire un beau texte, à la fois noir et attirant, léger et triste. Le genre de chose qui émeut on ne sait pas pourquoi, qui fait écho à des moments que l'on a tous vécu, qui appelle notre côté sombre. Mais voilà, je n'ai pas l'inspiration, ou peut-être pas le don pour ce genre de texte.

Alors, s'il vous plaît, écrivez-en un pour moi.
1 de perdue, 10 de retrouvées.
La vie ça va, ça vient, aujourd'hui elle te quitte, demain se sera à toi de dire "j'aimerais qu'on reste ami".
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