Aeris (on a besoin de votre avis )

Par Parn de Valis le 24/1/2002 à 20:28:09 (#778376)

Bonjour , cette histoire n'est pas de moi mais d'une amie , elle m'a beaucoup plu alors j'ai demande a mon amie si je pouvais vous la mettre ici pour vous la faire partager , voici le debut mais la suite est tres tres longue , et si je vois que l'histoire succite un interet positif et bien je posterai la suite... alors si ça vous plait mettez une reponse (et des encouragements mon amie adore ça :)



Elle avançait dans le sable, ses bottes de cuir laissaient des traces, aussitot balayées par le vent, comme les hommes qui passent dans le cours du temps et disparaissent, emportés par la Mort. Elle offrait un surprenant contraste avec ce qui l'entourait, minuscule tâche noir, sur une immensité blanche, marchant inlassablement, tête baissée, capuche rabattue sur le visage, sa cape noire flottant librement au vent. A un seul moment, elle releva la tête, et ses yeux bleux profond scrutèrent le ciel. Son visage aux courbes gracieuses exprimait une formidable determination, avec peut etre un fond d'excitation, un fond de crainte. Le soleil était encore haut, il fit briller un instant la cicatrice d'argent qui partait du bas de son oeil gauche pour tracer un trait bien droit jusqu'a son sourcil droit. Reflechissant quelques secondes, elle se remit en route.
Au crepuscule, elle arriva enfin à sa destination: un grand édifice de marbre blanc, splendide et immense. Elle s'arreta et detailla la structure dans ses moindres details. De tres larges escaliers d'une centaine de marches s'elevaient devant elle, parfaits, aucun grain de sable ne venait les ternir, aucune tache n'etait visible. De part et d'autres de ces derniers se dressaient de magnifiques statues de dragons, majestueux, sublimes parfois terrifiants, elle les reconnut tous, se rememorant les valeurs qu'ils representais et ce qu'elle en avait penser avant. Au sommet des marches se dressaient de grandes portes decorees de toute part de runes noires, aux courbes harmonieuses, peintes a même la porte. La sainete des lieux était ireel, magique.
"Ca n'a pas changé" murmura la femme. Elle replongea dans ses souvenirs... Elle se revit petite, elle devait avoir neuf ou dix ans, pas plus, montant craintivement ces marches sous le regard intimidant de chaque dragon. Ils la fascinaient etrangement mais elle ne pouvait s'empecher de s'appliquer à rester le plus loin possible, car ils lui faisaient peur. Elle termina son ascension, et leva la tete vers les immenses portes, les comtemplant. Un homme, en armure de cristal toute etincellante, qui était de garde à ce moment l'aperçut et s'approcha d'elle avec etonnement. Il la considera de bas en haut. Elle se recroquevilla craintivement sur elle-même, baissant la tete, ce qui fit monter en l'homme un sentiment de pitie. Il scruta les horizons, mais ne parut pas satisfait. Il se pencha vers la petite inconnue "Comment diable es-tu parvenut jusqu'ici?" Elle releva doucement la tête, et le regarda: "Je ne sais pas, monsieur." Il maugréa.
- Bon, suis moi, je vais voir ce qu'on peut faire pour toi.
- Oui monsieur.
Le garde frappa deux fois a la porte. Une voix grave repondit derriere. Ils s'echangerent quelques paroles qu'elle ne comprit pas, puis, environ deux minutes apres, la porte s'ouvrit et un autre homme, revêtu d'une armure de cristal de la tête au pied lui aussi, fit signe qu'il s'en occupait et demanda a la petite de le suivre. Elle obeit sans poser de question. L'interieur etait aussi immense qu'on pouvait l'imaginer. Le sol etait d'une pierre bleue, parfaitement lustree, ou l'on pouvait presque se voir comme dans un miroir, au centre de la piece se dressait une fontaine, au milieu de laquelle un dragon crachait de l'eau, comme il aurait put cracher du feu. Elle etait entouree de bancs de pierre blanche droit, surlesquels des hommes bavardaient a voix basse. Ils n'y avaient pas de murs proprement dit, la piece etait entoure par des colonnes, qui permettaient l'acces a d'autres salles. Au plafond etaient peintes de magnifiques peintures, representant des batailles avec des milliers de soldats et de magiciens, des explosions de magie, et dans le fond, une ombre noire representant quelquechose qu'elle ne reconnut pas.
La petite sortit de sa rêverie et aperçut l'homme qui souriait de son admiration pour les lieux. Elle alla precipitement derriere lui et le suivit. Ils passerent entre deux colonnes et arriverent dans un large couloir qu'ils traverserent sans s'attarder pour arriver devant une epaisse porte de bois. L'homme l'ouvrit et fit signe a la petite de passer devant. Elle obeit sans plus attendre. La salle dans laquelle elle entra etait tres desordonnee: partout trainaient des piles de livres et parchemins, si bien que l'on ne pouvait progresser qu'avec peine. Il flottait une odeur de chandelle longuement consumée et de vieux papier. Au milieu de toute la paperasse se dressait un petit bureau avec un vieil homme qui etait occupé a rediger un parchemin à l'aide d'une plume dorée.
Le soldat se mit au garde a vous et toussota. Le vieil releva la tete:
- Qu'y a-t-il?
- Venerable, le soldat de garde a trouve cette enfant sur le palier du temple.
- Etait elle accompagnee?
- Non, Venerable.
- Comment cela est-il possible! murmura-t-il pour lui même en devisageant le petit être qui tremblait. Il s'agenouilla. Comment t'appelles tu?
- Je.. je ne sais pas, repondit courageusement l'enfant.
Le Venerable se releva et se mit a faire les cent pas en grommelant. Il s'approcha du bureau pris une pipe, l'alluma et fit quelques ronds de fumee, plongé dans ses reflexions et se remit a marcher. Il s'arrêta au bout d'un moment devant l'enfant et la regarda de nouveau de la tête au pieds.
- On ne peut pas en faire une serviteuse, non... On ne peut pas non plus la faire entrer dans notre ordre... Hum... Qu'allons nous faire d'elle? Hum... Bien, emmènes la manger et prepare la. Elle comparaitra ce soir devant le conseil.
Le viel homme retourna a ses occupations. Le garde salua avec tout le respect dont il etait capable et prenant la petite par la main, il partit.
L'enfant commençait a serieusement fatiguée et elle lança un regard de gratitude au garde quand elle put enfin s'assoiere sur un des bancs massifs d'une grande cuisine. On sortit une grande cuisse de boeuf d'une cheminee et on lui tendit. Elle ne se fit pas prier et croqua a belles dents. Pendant qu'elle mangeait, beaucoup de gens s'affairaient autour d'elle, cuisiniers, soldats, des hommes, des femmes mais pas d'enfants. Elle eut vite le ventre plein, et attendit. Elle regardait rêveusement dans la cheminee, les couleurs commençaient a devenir floues, et bientôt Morphee l'acceuillit dans ses bras.

Aeris



http://guibsoum.multimania.com/Aeris%20Forum.jpg

PS: cette Aeris n'est pas celle du jeu

Par Azulynn le 24/1/2002 à 20:32:25 (#778418)

:lit: *aime* :)

Par Gengis Khan le 24/1/2002 à 20:37:19 (#778461)

long mais ca vaut le coup

Par Gengis Khan le 24/1/2002 à 20:38:09 (#778471)

long mais ca vaut le coup :lit: :lit:
:lit: :lit:
:lit:

Par Korben le 24/1/2002 à 20:45:04 (#778534)

Ah ce vieux gengis, il radote :rolleyes: :D

:lit: C'est sympa ouai :)

Par Epsos le 24/1/2002 à 21:12:59 (#778775)

c vrai que c sympa

Seul petit reproche :
le post paraît gros en première lecture

sinon c bien sympa

la suite c qd ?

Par Zaeron le 24/1/2002 à 21:27:42 (#778910)

Vi, c'est joli.

:lit: :lit: :lit:

J'ai réussi à lire jusqu'au bout.

Mais c'est quoi?

J'aime bien

Par Ariane De Valis le 24/1/2002 à 22:01:55 (#779222)

C'est toute une intro :lit: en tout cas. Je lirais bien la suite :)

Par Leina le 24/1/2002 à 22:52:05 (#779675)

:lit: Hopp ! :)