Bon j'adore les deux et franchement je ne trancherais pas. Je vais juste tenter de te décrire les deux, après c'est à toi de choisir.
Splinter Cell : Au niveau infiltration, c'est le plus réaliste, rien à dire. Déjà rien que par la vue adoptée (derrière l'épaule), et par les graphismes, attention, je ne dis pas que SC3 est plus beau que MGS3, c'est très dur de juger, mais les graphismes sont beaucoup plus anecdotiques, plus froids, réalistes, plus adéquats pour un jeu d'infiltration pure. Par infiltration pure, je n'entends pas qu'il sera obligatoire de vous infiltrer, tu peux très bien bourriner. Mais seulement qu'un maximum d'items ainsi que d'interactions sont mit à disposition pour tenter le chemin de l'infiltration. Après c'est à toi de voir...
Niveau scénario, les SC n'ont pas de mauvais scénarios. On se laisse surprendre par les quelques rebondissements, on s'emmerde pas, bien qu'ils ne soient pas non plus très extravagants, il s'agit de conflits qui pourraient avoir lieu dans le monde dans lequel nous vivons. Du Tom Clancy, quoi.
Musicalement, le troisième opus est très réussit, puisque c'est Amon Tobin qui en signe la BO...
Metal Gear Solid 3 : Peut-être moins axé sur l'infiltration, déjà par le nombre de gadgets moins conséquents que dans SC (mais toutefois non négligeable) et par un arsenal plus complet (énormeménent d'arme différence), MGS3 permet de se défouler de temps en temps. Le jeu propose une vue "d'en haut" ce qui peut paraître peu pratique pour l'infiltration, mais au final on s'habitue. Comme dans SC3, on mets le maximum d'outil à disposition du joueur pour aborder le jeu de manière à s'infiltrer, mais on lui propose aussi de quoi bourriner si ça le saoule.
Niveau scénario, claque totale. Avec ce troisième opus, MGS s'impose comme un pilier de la trilogie. Une véritable chronologie complétée, des blancs de l'histoire qui se complètement alors que de nouveaux se crées. MGS3 manie subtilement science-fiction et histoire (les années 60 et la guerre froide formidablement bien décrites) et l'utilise comme tremplin pour donner à ses personnages une dimension formidable.
Côté BO, comme pour SC3, du grand-art. Harry Gregson-Williams signe encore cette BO avec en plus plusieurs chansons (dont l'intro et le générique de fin).
Voilà, maintenant c'est-à-toi de voir car moi je peux absolue ment pas départager les deux, tant ils m'apportent des plaisirs différents.
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