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Auteurs: Eriak Kayley Anselme Morghanne Erianne
Partie 2 Sources: L'Auberge du Breton Chanteur Lien vers Partie 1 : Ouvrez-moi les portes de la nuit... ____________________________________________________ Eriak voyait enfin sa maison. Enfin... sa maison... celle de sa soeur... il n'avait pas économisé mais toujours consacré ses deniers à sa soeur, pour qu'elle puisse suivre l'entrainnement qu'elle désirait. Prêtresse... qu'elle idée ! Il entra, et s'attabla. Erianne popotait, et cela sentait bon dans la pièce. Ha fréro !!! <mine réjouite> Tu tombes bien... c'est prêt... !!! D'ou viens tu ? Ho.. tu as du sang sur les mains ! Il se leva, et lava ses mains en se souvenant de la déchirante sensation de cette lame qui entrait dans Kayley, répendant son sang. Il lacha finalement : ...les abysses. Erianne avait remarqué le regard sombre de son frére, et elle savait se faire discréte en ces moments. Elle servit le repas... ils mangèrent... A la fin du repas, Eriak sortit pour s'assoir au bord du petit lac devant la maison. Sa soeur resta sur le palier. elle marmonna... Quelque chose ne va pas... quelle tête de bois... Il ne dirra rien ? Peinée, elle laissa la porte ouverte pour garder un oeil sur lui et fit son petit ménage... Doucement, Kayley reprit connaissance. Allongé dans l'herbe près du portail fermé des Abysses. Un druide se pencha sur elle en faisant un large sourire. - Eh! bien... Vous en avez eu de la chance. Un peu plus et vous y restiez. - humm...merci, dit-elle songeuse. Encore une fois la mort lui refusait le passage. - Tenez... Vous aviez ceci dans la main. Continua-t-il en lui tendant la plaque d'Eriak. Trésor de guerre, ironisa-t-il. Kayley l'attrapa et la porta devant son regard. Ses doigts parcoururent les inscriptions. Au moinss elle était sur de ne pas avoir rêvé. - Eriak Ameréveuse.... Dit-elle doucement. - Pardon? - Rien, Rien... Je pensais tout haut. Machinalement, elle chercha son pendentif, seul souvenir de sa mère. Son coeur s'arrêta... Il n'était plus autour de son cou. Frénétiquement, elle chercha dans l'herbe, puis dans les plis de ses vêtements. Rien... Elle l'avait perdu. Le symbole de son clan, le dernier cadeau que sa mère lui ait fait avant cette tragique nuit... Le bouclier des Fianas.... - NON ! s'écria-t-elle les larmes au bord des yeux. - Que cherchez vous? Demanda le jeune druide. - Un bijou de famille... Dans les abysses, il ne pouvait être que dans les abysses...A moins que...Le mercenaire peut-être. Elle devait en avoir le coeur net, il fallait qu'elle y retourne. En voulant se lever, elle fut prise de vertiges. - Oulà!! Doucement... Vous avez perdu beaucoup de sang, il vous faudra pas mal de repos. Pas question que vous vous battiez avant plusieurs semaines. Il sortit le collier de sa poche, et l'examina... La vie coule t elle encore dans ses veines ? Le mercenaire ne reconnu aucun des sigles et icones du collier. Il me faut de l'aide. Je doit savoir, et je doit apprendre. Eriak se retourna et vit sa soeur sur le palier. Je ne peut pas lui dire... elle ne comprendrait pas et... <pincement au coeur> elle le lui dirait... et ca serait un drame !!! Si jamais Océanne l'apprenait !!! Le mercenaire se leva, et décida de ne souffler mot a sa soeur. Pas qu'elle soit idiote mais elle ne sait tenir sa langue. Pourtant, sa maitrise des langues ancienne aurait ete le bienvenue.... Je rentrerai tard Soeurette ! Ne t'inquiéte pas ! Il forca le pas et se dirigea vers la bibliotheque d'Anselme pour lui demander l'apprentissage de rudiments celtiques... Ce vieux bougre ne serait pas facile a décider. Il frappa a la porte : Anselme ? Etes vous la ? - Trez !! - Eriak ? J'espère que vous ne venez pas encore me chercher querelle au sujet de cette obscure histoire de gravure de mode. - Comment ? Vous voulez apprendre le celte ? Vous ... avez bu ? <vérifie si Eriak n'aurait pas pris un coup sur la tête> <hausse les épaules> Enfin, j'ai depuis longtemps renoncé à comprendre les guerriers. Mais pour une fois que l'un d'entre eux veut apprendre , je ne vais pas l'en empecher. -Tendez vos bras, je vous prie. - Il vous faudra bien entendu commencer par les rudiments à savoir "Calligraphie, dialectique et grammaire celte" <dépose un livre énorme dans les bras d'Eriak> Ensuite, on ne saurait poursuivre l'étude sans avoir lu "Dictionnaire celte / albionnais" de Gontrand Harraps. <dépose un nouveau livre dans les bras d'Eriak"> Pour vous aguerrir, il vous faudra parcourir le Tome 37 de l'Encyclopedia Universalis : "De la Celtie Orientale" <nouveau volume dans les bras d'Eriak> Enfin, pour vous détendre, voici le carnet de voyage d'Arnal le Magnifique "Comment j'ai soumis la Celtie Occidentale en une semaine". C'est un peu rommancé - vous connaissez Arnal - mais très instructif. <encore un livre> Je rajoute aussi une liste de livres que vous remettrez à Maître Pelan à l'Académie de Camelot. En lui disant que vous venez de ma part il vous les remettra certainement. N'oubliez pas de vous munir d'une charette .. la liste est assez longue. Eriak ? Ou êtes-vous ? A oui derriere la pile de livre <sourit> Avez-vous des questions ? <derriere la pile de livres> Je.. non sieur Anselme merci je vais étudier... <en sortant> Je.. vous ferez parvenir des gravures d'un pendentifs... si vous pouvez l'identifier cela serait très bien... Merci... Anselme... <sort maladroitement> Pendant les jours... les semaines ? qui suivirent, Eriak eplucha les livres mais décidement il n'en retint que des rudiments... Sans réel professeur il était difficile de progresser. Il apprit sur leur langue et sur leur civilisation. A plusieurs reprises il dut cacher ses livres, a plusieures reprises il echappa de justesse a la curiosité de sa soeur Erianne. Par chance, Océanne était parti en campagne. Parfait ! Cela lui donnant un peu de temps... Eriak envoya des gravures du collier de Kayley a Anselme. Pendant ce temps il continuait de parcourir les livres... Au travers des lignes il ressentait sa presence. Partout dans les gravures il voyait son regard. Lui qui avait tant de contenance oubliait tout. Le remords le rongeait, mais plus que tout l'envie de la revoir et de se perdre dans son regard le dominait. Le colier de Kayley ne le quittait pas. Il etait la, sous la doublure de cuir de sa maille. Un soir, il dessina le portrait de Kayley. Une fois terminé, il fut bien embarrassé de devoir le dissimulé. <ouvre le paquet contenant la gravure du collier> Allons bon qu'est-ce que c'est que ca ? J'ai cru un moment que c'était la gravure de la soeur d'Eriak <glousse> Hmmm, ce n'est pas un objet commun, je me demande dans quelle histoire est allé se fourrer ce mercenaire... <commence à étudier la gravure> <distingue un signe sur le collier> <consulte de nombreux ouvrage sur Hibernia et les celtes> A voila !! C'est le symbole des Fianna !! <ecrit un message pour Eriak> Eriak, J'ai obtenu quelques renseignements sur le collier. Au passage je vous ferais remarqué que la gravure que vous m'avez envoyée n'était pas sèche ce qui laisse à penser que l'objet représenté est en votre possession. Il s'agit d'un collier FIANNA. D'après les documents que j'ai consultés, les Fianna sont de courageux et fiers guerriers de l'ancien temps. Défenseurs du haut royaume d'hibernia, ils combattaient avec courage et habileté. Ils étaient une élite militaire. Unis par un serment, ils avaient jurés de servir et protéger les peuples d'hibernia. Bref, cet objet n'est pas une simple babiole. Pour paiement de mon labeur, je vous laisse le choix : Me raconter de quoi il retourne ou m'amener un tonneau de tisane de votre soeur. J'ai remarqué que cette tisane appaisait mes rhumatismes. Anselme <appose son sceau sur le message> Hmm je me demande quand même si je ne devrait pas mener une enquète ... ou en parler à Athanias de Tintagel et au conseil de l'Académie... Après avoir étudier le message de Anselme, Eriak posa la main sur son torse pour sentie le colier. ...Elle serrait issue d'une telle lignée ? D'un autre coté... cela explique son assurance et son courage pour s'affiger une telle blessure.... Je ne peut pas garder ce collier ! Il faut que je lui rende... il faut trouver un moyen !!! Bien il faut que je vole 2 ou 3 tonneau a ma soeur pour que cet Anselme calme sa curiosité... et encore... cela suffira t il ? Eriak se leva et parti élaborer un plan... L'affaire serrait vite faite ! ..Les Fianna... Une Elite ! ... ... ... Kayley... Oceanne qui s'ennuyait ferme avait raccourcit son séjour en campagne. En revenant elle était allée à Camelot pour admirer les nouvelles armes, et dans un espoir devenu inavoué de recroiser Eriak... Elle alla ensuite rendre visite à sa soeur puis profita pour aller aussi voir sa voisine et belle soeur, Erianne. Les deux voisines entamèrent une discussion, l'une parlant de tenue sexy et de tisane, l'autre parlant d'arme et de solitude... mais un objet interpela la mercenaire: "-Mais... ce gant.. celui la posé sur la table, il est à Eriak!!! Erianne avait oublié de parler de ce légé detail entre la tisane et les tenues. - Ah, je t'avais pas dit, Eriak est revenu. Sinon t'en pense quoi de ma nouvelle robe? Dis? Mais peut-être qu'en rose elle serait mieux non? et si le décoté etait... Mais Oceanne n'entendait déjà plus rien, "Eriak" murmura-t-elle... Lorsque que le portail des Abysses était ouvert, Eriak ne manquait pas une occasion de se rendre sur ce pont Abyssal. Il patientait, parfois caché dans l'ombre pour éviter un groupe ennemi. Mais elle ne venait pas. Kayley ne venait pas. Elle aurait succombé a sa blessure ? Eriak rejetait cette idée le coeur lourd. Une fois de plus il rebroussa chemin avec un visage sombre. Sur le chemin qui le menait a la chaumière de sa soeur il sentait, comme a chaque fois, son esprit bouillonner. Il pensait a Kayley, a ses yeux, tristes et profonds qui semblait appeler au secours a chaque regard. Il pensait à son parfum, à sa douceur. Mais quelque chose le déchirait douloureusement. Océanne, sa compagne... qui partageait son chemin. Il ne l'avait pas oublié ! Comment le pourrait il ? Eriak continua a traîner les pieds sur le chemin. Il ne désirait pas perdre sa compagne Océanne ! Elle était tant pour lui... Mais... il ne voulait pas non plus abandonner Kayley ! Il sentait un tel appel en elle... une telle errance... De rage, ne trouvant pas de réponses a ses interrogations, Eriak perdit pieds et s'acharna sur quelques maudites créatures qui rodaient sur son chemin. Les lames couvertes de sang et la mine défaite, il arriva chez sa soeur. Apercevant Océanne de dos il tenta de retrouver un peu de tenue.. se redressa... et se dirigea vers la table... Je ne veut quitter Océanne... et je veux revoir Kayley... pensa Eriak. Depuis quelque temps, le manoir de la guilde était presque désert. Les membres étaient, pour la plus part, sur les nouvelles terres d'Atlantide. Kayley venait tous les jours pour étudier et le sous-sol lui offrait le calme et solitude. Pour l'heure, elle s'était installée dans la pièce où poussait l'arbre des âmes. Assise en tailleur, elle vidait progressivement son esprit, occultant petit à petit la réalité. Bientôt, tout avait disparu, seul la forte aura bleutée de l'arbre restait. Il était soit disant relier à toutes choses vivant sur cette planète. Certains textes anciens parlaient d'eux comme étant les pousses d'un immense arbre de vie souvent appelé "Gaïa". Depuis des années, elle pratiquait cet exercice de méditation. Il lui permettait de retrouver le calme, de remettre de l'ordre dans son esprit embrouillé. Lentement, son esprit se détacha, sensation étrange et si délicieuse. Soudain, elle se sentit aspiré par l'aura... Paniquée, elle ouvrit les yeux en criant. Son coeur battant à un rythme effréné et chaque battement lui donnait l'impression qu'il allait sortir de sa poitrine... Que s'était-il passé? Jamais cela ne s'était produit auparavant. L'arbre en était-il responsable de cela? Possible, mais pour la jeune femme, il était hors de question de recommencer ici... Troublée, elle décida de s'entraîner un peu. Décrochant une arme du mur, elle commença à lui faire dessiner des courbes gracieuses et épurées. Satisfaite, elle se laissa allez à des mouvements plus complexes et difficiles... Soudain, une vive douleur lui déchira les cotes. Kayley lâcha son arme en se tordant de douleur. Le bruit métallique sembla se répercuter le long des couloirs. - Maudite blessure... Tout ça à cause de ma bêtise... Une main crispée sur son flanc, elle entrepris de sortir de la salle en se tenant au mur. Le druide qui l'avait soigné n'était pas encore assez doué et la blessure n'avait pas bien cicatrisée. Sa tunique se teinta lentement de rouge et quelques goûtes de sang perlèrent entre ses doigts. Le monde se brouilla, la douleur était aiguë. Cette fois-ci il n'y avait personne. Depuis le temps qu'elle la cherchait, elle arrivait maintenant qu'elle ne voulait plus la croiser. - Triste ironie... Pensa-t-elle en touchant la plaque du mercenaire. Elle s'effondra et sombra dans le néant... Après les retrouvailles, Eriak et Océanne discutèrent longuement devant la cheminée. Erianne, discrete, était sortie. Alors qu'Eriak allait avouer à Océanne son aventure, il ressentit une violente douleur au torse. Il partit à la renverse en hurlant. La douleur disparue lentement, laissant bientôt place à une sensation de chaleur. Paniquée, Océanne ouvrit la maille de Eriak. A l'emplacement du collier, son torse était rouge et sa peau brûlante. Que se passe t-il ? ou as-tu trouvé ce collier ? Eriak ! Répond moi ! Le mercenaire caressa la joue d'Oceanne. Elle le redressa. Il se passe quelque chose... ce collier n'est pas à moi Océanne... La douleur se faisait tantôt forte, tantôt discrète, comme un battement de coeur... Douloureusement, Eriak se leva. Je m'en vais ! Si tu veux en apprendre plus, et si tu tiens a moi... suis moi !!! Je t'en apprendrai autant que tu voudras. Eriak se sépara de sa maille et enfila des vêtements de tissus sans signes distinctif d'Albion. Il Sortit de la maison. Océanne, perdue, lui demanda : Que fais tu ? Eriak !!! Et elle le suivit. Changes toi... là où nous allons, il ne fait pas bon être Albionnais... Expliques moi !!! hurla Océanne en stoppant Eriak. Changes toi, et si la mort ne te fais pas horreur... viens ! Et il l'embrassa. Océanne vit une larme échapper à Eriak. Les idées troubles, elle décida de le suivre... Dans son regard il l'implorait, elle n'hésita plus. Chemin faisant, Le mercenaire raconta à sa compagne les moindres détails de son aventure. Elle lui en voulu énormément de sa faiblesse, mais à voir ses yeux, et la douleur qui torturait son torse, elle garda ses reproches... pour le moment... Il traversèrent Albion, parcoururent les abysses, et franchirent le pont. Sans faire de pause, Eriak les guidait vers le Portail menant à Hibernia. Voilà, nous y sommes... la mort nous attend peut-être de l'autre côté... Mais je dois y aller... dit-il en écartant sa chemise et dévoilant le collier. Les rougeurs n'avaient pas cessé, bien au contraire... Me suivras-tu ? Océanne ? Elle prit sa main, sans répondre... Ils franchirent le portail. De l'autre coté, un groupe d'hibernien les attendait... Eriak écarta sa chemise pour montrer le collier des Fianna, et dit dans un Celte très correcte et d'une voie forte et autoritaire : Je possède le collier des Fianna ! Je veux voir son propriètaire ! Je veux voir Kayley Steelheart ! Des regards s'echangèrent... Certains reculèrent de surprise... D'autres avancèrent... Des armes sortirent de leurs fourreaux... Des chuchotements furent échangés... Eriak commencait à douter de son initiative... Il montra mieux son pendentif en récitant un texte Celte qu'il avait découvert au sujet des Fianna : ‘Glaine ár gcroí, neart ár ngéag agus beart de réir ár mbriathar’ ‘(La) pureté de nos cœurs, (la) force de nos bras et (l’) action selon notre parole’ Eriak recula d'un pas... Le pendentif pulsait de mon en moin fort et la douleur diminuait petit à petit. Bientôt le colier retrouva le froid de l'acier. Intrigué, Eriak le regarda. Pendentif Pulsant Le mercenaire examina son Torse... Là ou la souffrance avait disparrue avait prit place une marque... une blessure... Il l'effleura... son esprit s'embrouillait. Paniqué, Eriak poussa Océanne jusqu'a ce qu'elle traverse le portail pour se retrouver dans les Abysses. Sans le colier, elle ne pouvait revenir. Eriak se retourna vers les Hiberniens. Ils approchaient. Le highlander voulu s'exprimer, mais il fut prit de vertige... Il s'effondra. Le néant fit place à une douce lumière. Elle flottait dans les airs, comme la première fois. Elle reconnu ce palais pour y être déjà passée... Elle scruta les lieux et vit la silhouette. Doucement elle posa pied le pied au sol, comme la première fois... - Je ne m'attendais pas à te revoir si tôt. - Cette fois, je resterai. - Oh ! Non... cette fois c'est moi qui vais te renvoyer. - Quoi !!!! S'écria la jeune femme, interloquée. L'homme se leva et avança vers celle qu'il avait choisi il y a peu pour affronter une rivale. Depuis, il portait à la jeune femme, estime et confiance. Il maudissait toujours Oengus de lui avoir un peu compliqué la tache, mais après réflexion cette épreuve avait rendu la Celte plus forte en renforçant sa haine. - Tu fais des choses stupides depuis certain temps, lâcha le seigneur d’Annwvyn. - Je... Je... Bafouilla la jeune femme. J'ai perdu l'envie de vivre, avoua-t-elle à mis voix... - Je le sais, je t'ai entendu m'appeler. J'ai senti ta douleur. - Je vous en supplies ne me renvoyez pas. - Il le faut... Kayley jeta un regard suppliant à Arawn. - Je n'ai plus besoin de toi ici, du moins plus pour le moment... et ton heure n'ai pas encore venu. Ton destin à changer, comme tes yeux et tu le sais. Tu es la dernière Fianna de ton clan, rappel-toi qui tu es et applique l'ancien code qui à fait la grandeur des tiens. L'ancien code... Sa mère lui avait appris dès son plus jeune age. Machinalement, elle commença à le réciter. « Un chevalier obéis à des valeurs. » « Son cœur ne connaît que la vertu » « Son épée défend les démunis » « Son bras protége les faibles » « Sa bouche méprise les mensonges » « Sa colère déjoue les tours du malin » Elle se tourna vers Arawn qui s'était approché d'une arche de marbre noir. Des vapeurs commençaient à se former au centre et petit à petit une image apparut. - Je vois que tu n'as pas oublié ce que ta mère t'a appris, lâcha-t-il avec un petit ton amusé. Approche je voudrai te montrer quelque chose. Intriguée, kayley approcha et regarda le miroir de brume. Elle distingua une jeune femme au milieu d'un cercle de terre désolé. Son regard était triste et couvert d'un voile maléfique. Puis il passa la main devant et l'image changea... Elle reconnu les cachots de l'académie des armes de Tir Na Nog. Mais son coeur fit un bond quand elle reconnu la silhouette prostré dans un coin... - Eriak... Murmura-t-elle. - Oui, c'est bien lui et il a besoin d'aide. - Que fait-il ici? Demanda-t-elle inquiète. - Il voulait te retrouver... Finalement il est comme toi. Tout aussi perdu... - Aide le à retrouver sa voie et les siens. - Mais... Très bien, renvoyer moi. Arawn esquissa un sourire et poussa la jeune femme au travers de l'arche. Finalement l'avenir allait peut-être prendre une nouvelle direction. - En l'aidant, tu t’aideras aussi jeune Protectrice, car toi aussi tu retrouveras ton chemin et les tiens grâce à lui. Kayley tomba lourdement au sol... - Tu perds rien pour attendre Arawn... La prochaine fois... Elle pesta silencieusement et s'épousseta avant de se relever. Elle approcha du mercenaire qui semblait endormi et posa sa main sur son épaule pour le réveiller. Erianne ne se sentait pas a son aise. Il faisait bon mais elle était gelée. Le saignement se fit plus intense, l’obligeant à stopper sa marche. -Allons donc… je… HAAA !! Elle tomba à genoux … La douleur déforma son visage, une étrange lueur se positionna sur ses yeux. Rien autour d’elle ne changea, mais aux travers de ses yeux elle ne voyait que les ténèbres. Elle vit Arawn et une femme… et entendit leur discours. Puis elle vit les ténèbres changer pour se reformer… Eriak ! Mon frère… grinça la prêtresse entre ses dents… sur Hibernia… Erianne vit Kayley s’approcher d’Eriak, et poser une main sur son épaule. Elle vit la marque sur son torse… et en eut un frisson ! Quoi ??? Lui... lacha Erianne La voie d’Arawn qu’elle reconnut sans aucun doute possible dit fermement : Certaines choses ne doivent jamais être brisées. Fais en sorte que cela soit ainsi. Quels choses ? Je ne suis pas votre esclave ! Arawn ! Ragea Erianne. Ce n’est pas un ordre ! Impertinente ! …mais un conseil ! La prêtresse se réveilla quelques heures plus tard, couchée a même le sol non loin d’Hadrian Wall. Elle décida de se rendre chez ses compagnons. Il fallait comprendre. Elle netoya les traces de sang, et avant de partir, passa machinalement la main sur l’ancienne blessure sur son flanc qu’elle avait caché à ses compagnons. Un souvenir de cette Journée en Hadrian Wall... |
30/03/2004, 17h56 |
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Ys - Albion & Hibernia - De Nouveau...
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