L'adolescence

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Je ne sais pas comment commencer. Pourtant j'ai des choses à dire, mais il n'y a pas réellement de commencement. On le ressent, on le pense et pourtant on ne sait pas l'expliquer. Tout est là pourtant mais impossible de l'atteindre ni de le palper. C'est comme quelque chose d'irréel, une gène, une superstition. On voudrait l'oublier mais elle s'impose à nous, nous affronte.

Bref de bien grand mots pour des choses si banales. C'est pourtant ce que tout le monde ressent. Mais je devrai m'y faire, je ne suis pas comme tout le monde <rit>.

Je me dis que grandir n'est qu'une seule chose : renoncer. Renoncer à comprendre, renoncer à savoir, renoncer à soi. Je me butte, je me braque et me cabre, je ne veux pas être mortel, je ne veux pas mourir ni être qu'un parmi des milliards, qui réapprend inlassablement le monde, la vie et ses réalitées.

Adolescence, crise existentielle. Tous ces mots.. je les ai lus et entendus, Je le sais, c'est normal! tout le monde passe par là. Pourtant ce que je ne comprends pas, c'est comment les gens font pour s'en sortir.

Avant, tout était normal. Je vivais dans le naturel. J'étais là, au milieu de lois et de murs infranchissables. Choses que je ne comprenais pas forcément, mais peu m'importait, c'était là, indestructible.

Mon bac! Ma vie, mon avenir en dépend. Mes parents, surexcites, affolés, convaincants. Il me le faut.

A coté de tout ça, l'univers.

D'un coup, pfiouuuuuuuuu je sors de moi! je m'envole petit à petit je sors de mon corps. Je me vois entrain d'écrire. et je m'envole (wouou j'ai le vertige). Ma maison, ma ville mon pays.. Pas besoin de détailler, tout le monde voit ce que je veux dire. On est là, dans cette choses infinie : l'univers.

Je ne crois pas en dieu. C'est un grand malheur.

Mon monde, balayé. Mes valeurs, mes croyances, mes choix, anéantis. Le monde que je croyais immortel n'est dirigé et construit que par des hommes, qui me sont accessibles.

Il n'y a plus de vérité, plus de grand axes sur lesquels se baser, juste moi.

Ce bac? quesque j'en ai à faire désormais. J'en comprends le sens, ne me l'expliquer pas, je sais pourquoi il est là, et je l'ai eut.

Je raconte tout ça, car c'est pour moi ce qu'a été l'adolescence. Me rendre compte de la réalité, de faire avec. Après, les réalités ne sont pas forcément plus laides qu'avant, on s'habitue à tout, mais c'est autre chose qu'un traumatisme dût à des poils qui poussent.

Dire que toutes ces questions se terminent serait un mensonge, mais on fait des choix ( on se suicide ou on survit ( ok c'est pas drôle ( dsl de mettre des () mais bon au lycée on me disait que c'était mal du coup je me lâche )))<(le compte est bon?) et on se résout à nos vérités, à nos valeurs et nos croyances.

Voilà, je termine ce message en disant que je vous aime cher lecteurs, vous qui vivez et ressentez tout ce que je ressens et je vous embrasse bien fort car sans vous je ne pourrai pas me heurter et m'insurger, c'est à dire croire en la vie!

Lynoa, saoule, mais tant mieux car sinon je parle pas (quoique)

bisouX!




  • Il faut s'épiler, ça fait genre.
  • Le bac c'est pas si dur, t'inquiète.
  • Bien écrit comme texte. D'autant que je n'ai jamais ressenti la "crise d'adolescence" de manière très intense (voire je n'en ai même pas eu je pense), donc ça m'aide à comprendre, empiriquement parlant en quelques sortes.

Mais bon, dans tous les cas, si tu veux que ta vie continue "normalement", arrête déjà dé jouer à DAoC.

*Ambla qui retourne bosser*
Renoncer...
Oui certainement, voir différemment aussi, un peu contrainte et forcée mais pas forcément à reculons. Il y a certaines choses que l'on est heureux (enfin je crois) de ne plus voir "comme avant" et d'autres que l'on regrette de ne plus voir du tout...
Un mal pour un bien?
Je ne sais pas c'est un peu comme l'histoire de ce verre à moitié vide ou à moitié plein. Tout dépend de la façon dont tu le conçois.

Et puis la métaphore des "poils qui poussent" n'est pas forcément stupide. Le jour où cela t'arrive tu as beau avoir écouté tous les adultes te raconter ça, ou ceux qui sont déjà "subis" cette période, tu es obligé de "te voir différemment". Impossible de tricher et de mentir, les choses changent et tu n'y peux rien du tout. Alors d'un seul coup toutes ces belles idées des adultes sur la "maîtrise de sa propre vie" sur le fait que l'on doit "être acteur de sa vie" d'un seul coup ça perd pas mal de son sens tout en en prenant encore plus.
C'est déroutant et les autres te disent que c'est "normal"...
Alors qui croire? Soi-même ou les autres? Un peu tout à la fois?


Et je rejoins Ambla c'est un joli texte.
Et puis bisoux aussi
"choose life. choose a job. choose a career. choose a family. choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disk players and electrical tin openers........ Choose good health, low cholesterol and dental insurance. choose fixed-interest mortgage repayments. choose a starter home. choose your friends. choose DIY and wondering who the fuck u are on sunday morning. choose sitting on the coach watching mind numbing , spirit-crushing game shows, stuffing junk food into your mouth. choose rotting away at the end of it all, pishing your last in amiserable home nothing more than an embarassement to the selfish,fucked-up brats you spawned to replace yourself. choose your futur. choose life."
Renton
Alors c'est ca la crise de l'adolescence?
Je ne m'en suis jamais completement sorti...

A quoi sert il de faire quoi que ce soit, vu que tout est voué a l'oubli...
texte sympa mais bon
ça me fait penser à moi à 15/16 ans... en quête de métaphysique et pseudo-philosophie, à la recherche de questions existentielles à 2 balles
mais c'est plus pour faire "genre²" qu'autre chose

sinon la crise d'adolescence, soit je ne l'ai pas connu, soit je m'en suis pas rendu compte
Uh. On dirait moi, non bourré. Parce que quand je suis bourré, j'sors des vannes bidons ( bidonnes ? ), je danse la Polka sur les tables, et euh... allez dans la partie anims flash, et puis " Les dangers de l'alcool ", ça résume pas trop mal...


Edit pour Linoa: Moi non plus j'aime pas ta vision des choses et la façon dont tu écris ' Merci ' et ' Pk '... [ Ca ne s'adressait pas a moi, je sais ] . Par contre tu es pas une ex de T4C, Feyd Ehlan ?
__________________
Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes : celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ...
[ Un petit clic sur le lien de ma Guilde, si possible, on recherche des membres motivés ]
Citation :
Provient du message de Cocyte

A quoi sert il de faire quoi que ce soit, vu que tout est voué a l'oubli...
Vraiment tout ? A moins de vivre nu sur Pluton, je ne vois pas comment tout pourrait être voué à l'oubli. Peut-être serait-il intéressant de développer ce qu'est l'oubli pour toi mon adoré Cocyte ? Je sais, parfois on devrait laisser de côté ce genre d'analyse pour se laisser dériver dans la plus totale des passivité. Mais bon... J'aime pas la dérive et j'aime pas la passivité.

@ Linoa : Mouahah !
Re: L'adolescence
Citation :
Provient du message de Lynoa
Dire que toutes ces questions se terminent serait un mensonge, mais on fait des choix ( on se suicide ou on survit ( ok c'est pas drôle ( dsl de mettre des () mais bon au lycée on me disait que c'était mal du coup je me lâche )))<(le compte est bon?) et on se résout à nos vérités, à nos valeurs et nos croyances.
Et puis un jour, ça nous pète à la gueule, comme une digue qui en a marre de supporter les flots, et on se rend compte qu'on ne voulait pas de cette vie de merde.
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