[Midgard - YS] Aventure des Terre-Brulées

 
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Voila pour ceux qui se souviennent nous avions entamé un petit récit d'une aventure. J'ai remis les textes dans le bon ordre et dans leur intégralité puis j'ai bouclé l'histoire parce que ca m'ennuyait que ca reste comme ca :P Je tiens juste à remercier tous les gens qui ont apporté leur pierre à l'édifice. J'espère que cela nous encouragera à raconter d'autres récits de la même facon
C'est long mais je sais que les habitués ont aimé et apprécieront


Aventure chez les Terre-Brulées

Citation :
Texte de Razielo :


"- Je suis vieux et usé Rêve, et je n'ai plus rien à perdre. Toi non...Prends ce portail et rejoins nos terres. Nous avons assez perdu de temps. N'entends-tu pas leurs cris dehors?
- Viens avec moi Razielo. Je ne partirai pas sans toi!
- La magie du portail est longue à recouvrir son énergie: une personne par heure tu connais son mécanisme. Nous nous sommes beaucoup trop enfoncés au coeur de la montagne. Les nôtres sont bien trop loin à présent. Je t'en prie pars! Plutôt mourir que de te perdre...
- Nous avons su traverser jusqu'ici en nous frayant un passage à travers les succubes et les cauchemars. Rebroussons chemin et sortons par là où nous sommes entrés. Nous connaissons le chemin, à peine quelques jours suffiront. Je veillerai sur toi comme personne; je cicatriserai tes plaies de ma magie; j'envoûterai chaque démon de ces galeries s'il le fallait; je te réchaufferai de mon corps et de mon âme; je..."

Le nain à la barbe flamboyante et au regard d'acier posa son doigt sur les lèvres de la naine au teint de neige et aux cheveux d'ange. Elle avait les yeux approchant le gris: on aurait dit des perles de lune. Des larmes lui coulaient le long des joues. Sa peau si douce en absorbait l'essence à la naissance du cou.

"- Je suis désolé de t'avoir emmené ici. La recherche des diamants causera la perte de tous les nains et de leur avidité. Ne t'en fais pas pour moi je saurai survivre ici le temps que la magie du portail revienne. Ton amour me protégera bien plus que cette cuirasse cloutée. Rien ne m'empêchera de venir te réchauffer les pieds cette nuit dans notre lit. Pars et ne te retournes pas.
- Jamais je ne t'abandonnerai! Tu ne partir..."

Elle n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que les murs autour de d'eux commençaient à trembler. Un grondement énorme et sourd indiqua qu'une porte béante au loin s'ouvrait. Des bruits d'armes et de pas s'activaient au loin. Des sortilèges résonnaient et leurs lumières grandissaient. Déjà les premières ombres se faufilaient le long des murs. Le peuple d'Hibernia avait enfin accès à ces terres souterraines appelées "Abysses"!

Le nain dans un geste contraint par le temps empoigna sa compagne par le bras et la poussa dans le portail magique, lui laissant l'espace d'une seconde pour apercevoir son regard paniqué et plein d'amour pourtant. Il l'avait poussée au dehors pour la protéger, pour la préserver. Les hordes hiberniennes n'auraient aucune pitié, pas même pour l'amour entre deux êtres: ils étaient du royaume de Midgard et leur place n'était pas ici!

A peine eut-elle disparu dans un tourbillon de lumières pourpres qu'une première flèche frôla les oreilles du nain, pour venir se briser contre un mur. Il fit face alors à un elfe se tenant à une trentaine de mètres qui armait déjà une seconde flèche. Dans un réflexe inouï il esquiva de justesse ce second tir. N'attendant pas le troisième il se mit à courir dans la galerie d'où ils étaient arrivés avec Reve.
Razielo connaissait parfaitement ces dédales de galeries. Il savait que sa seule chance d'échapper au Peuple de la Forêt était de s'enfoncer davantage au coeur de la montagne. Les créatures qui la peuplaient en ces profondeurs seraient dangereuses pour un nain isolé certes mais bien plus pour des groupes armés et dispersés.

Brusquement une douleur dans les épaules le fit trébucher. Dans un grognement rauque il arracha une flèche plantée dans son plastron. La pointe en verre effilé avait touché la chair il le sentait bien. Ce type de pointe ne lui était pas inconnu: seuls les Ombres de qualité en disposaient. Il la jeta à terre lorsqu'une seconde flèche vint se loger en pleine cuisse et le fit littéralement rouler à terre. Un râle animal se déploya alors au fond de sa poitrine. La colère et la douleur commencèrent à venir lui battre les tempes: un processus qui lui était familier venait de s'enclencher. La douleur diminuait mais un mal encore bien plus puissant semblait ronger le nain de l'intérieur. Il arracha cette seconde flèche qui avait une pointe en jade, libérant un jet de sang de sa cuisse. Son pas bien que boiteux n'altérait pourtant pas son allure.

"- Je ne dois pas me libérer ici!" songea t'il. " Je n'ai pas le choix. Ils sont deux et la traque est leur métier. Je n'aurai aucune chance de fuir..."

Le bruit des hordes s'estompait au loin, le silence revenait à nouveau. La lumière faisait place à la pénombre. Ses yeux voyaient aussi bien dans l'obscurité. Sa race avait construit ces galeries. La roche était sa demeure, la montagne était sa mère. Il entrait alors dans une salle. Des voûtes d'ébène surplombaient l'entrée. Quelques torches adossées au mur éclairaient une stèle de granit qui avait dû faire office de plan de travail pour la sculpture des pierres. Quelques outils trainaient ici et la sur le sol.
Il s'arrêta alors à l'entrée et se mis dos au mur le temps de recouvrer quelques forces. Son souffle était court et dans un mouvement lent ses doigts agrippèrent les deux haches qu'il portait de chaque côté au niveau de la taille. Il n'avait plus mal à la jambe ni à l'épaule désormais, mais quelque chose d'autre déformait les traits de son visage. Quelque chose qui attendait la moindre étincelle de sa part pour enflammer son âme tout entière. Le feu intérieur qui le rongeait lui faisait bouillir le sang. Son coeur battait à rompre, ses muscles étaient bandés au maximum. On entendait le cuir de son plastron se déformer sous la pression de son propre corps.

"- Je sais que vous-êtes la! Montrez-vous qu'on en finisse!" Vociféra t'il.

Un éclair blanc lui traversa le regard. Le temps parût soudain s'arrêter. Il voyait un petit être qui venait de lui asséner un coup de dague en plein abdomen et qui s'apprêtait à lui enfoncer une seconde fois le même coup au même endroit. Comme hypnotisé par la douleur ses membres ne lui répondaient plus, restant pétrifié ainsi l'espace de deux ou trois secondes qui lui paraissaient une éternité. C'est lorsque le second coup vint le toucher tel un dard de scorpion, qu'il vit un trou béant dans son plastron. Du sang en sortait à petit filet, ainsi qu'un liquide verdâtre...
Le bourdonnement dans ses oreilles cessa d'un coup, le temps sembla revenir à la vitesse de la lumière, ses mains sentirent à nouveaux les manches de ses haches, et un océan de douleur le submergea. Un hurlement bestial résonna alors dans toutes les Abysses.
La rage qui bouillait en lui n'attendit pas une seconde de plus pour se libérer: son plastron et l'ensemble de son armure éclatèrent d'un coup. Les muscles tendus à vif avaient décuplé de taille. Le nain berserker avait la carrure d'un troll. Son regard était méconnaissable: les pupilles dilatées à leur maximum avaient transformé les yeux bleu-acier en perles noires et brillantes comme le pétrole.
Dans un état de rage furieuse et incontrôlable il lâcha son coup sur le lurikeen atrophié de stupeur et de frayeur. En l'espace d'un éclair la tête du petit être alla rouler aux pieds de l'elfe situé à quelques mètres d'eux. Il s'apprêtait à décocher une autre de ses flêches sur le nain hors de lui.
La flêche siffla dans les airs et vint se planter en plein dans le torse de la créature enragée. Celle-ci ne sentit même pas l'impact et commença à charger l'elfe qui préparait un ultime tir salvateur.
La bête dans un réflexe de furie lui lança les haches qu'il portait à chaque main. L'elfe dût, dans l'agilité de félin qui lui était propre, abandonner son tir pour esquiver avec grâce les deux projectiles qui vinrent se fracasser contre le mur, libérant ainsi une gerbe d'étincelles.
A peine l'être aux oreilles pointues s'était remis d'aplomb que la furie furieuse fondait sur lui, gueule béante. L'attrapant par les épaules la bête ouvra sa gueule béante sur la gorge nue de l'elfe. Au moment de plonger l'échine au plus profond des chairs, sentit ses forces l'abandonner, un vertige abrutissant lui tournait la tête, ses jambes semblaient ne plus vouloir le porter. Il relacha l'elfe à la gorge ensanglantée et tituba à reculons se retenunt à la stèle centrale pour éviter de tomber.

L'elfe à quatre pattes se tenait la gorge, essayant d'en retenir les flots de sangs qui s'en échappaient. Aucun son ne sortait de sa bouche. La terreur l'avait empli et la surprise sur son visage faisait désormais place à une peur panique. Le nain quant à lui s'agrippait au plan de travail pour ne pas s'effondrer. Ses traits lui tiraient le visage dans une expression ahurie, essayant encore de recouvrer ses esprits. Son ventre et son torse saignaient abondamment. La douleur le rappelait bien vite à la réalité. Il se contorsionna alors pour détacher une grande hache qui tenait toujours sur son dos au moyen de lanières de cuir souple. Trainant son arme derrière lui il tituba alors jusqu'à l'elfe agonisant. Ce dernier , toujours les genoux et les mains au sol,
regarda le semi-homme de coté dans une grimace de dédain et de haine. Une flaque rougeâtre tapissait le sol sous son corps.
Rassemblant ses dernières forces, Razielo brandit au dessus de lui son énorme hache à la lame de diamant.
L'instant qui suivit la tête de l'elfe s'en allait rouler contre le mur le plus proche. Les yeux grands ouverts fixaient leurs deux corps meurtris.

Tombant à genoux, le nain désorienté et agonisant se retena au pommeau de sa trancheuse. Il se leva à nouveau sur son séant et se dirigea vers la stelle. Aggripant les bords de la dalle de granit il s'y hissa pour venir s'y coucher de tout son corps. Le froid de la pierre sembla alors engourdir le tourbillon de douleur qui le hantait.


Une heure était passée depuis qu'il avait quitté Rêve. Il aurait pu bénéficier à nouveau de la magie régénérée du portail pour retrouver son seul et unique trésor. Il aurait pu rejoindre les terres enneigées et la douceur des flocons roulant légèrement contre ses bras. Il aurait pu retrouver ses amis autour d'un tonneau de malt, vanter les mérites de leurs combats et rire de leurs facéties. Il aurait pu s'endormir à nouveau, comme toutes les nuits depuis bien longtemps, contre la douce chaleur de sa tendre moitié.

Ils auraient pu s'aimer...s'il n'avait pas succomber.

Citation :
Texte de Rêve :

Tout c'était passé si vite... Elle n'avait même pas eu le temps de protester, que déja la magie de la porte s'estompait. Elle se retrouva seule devant l'arche de pierre désormais inactive.
Elle eu froid. Ce froid qui s'insinue dans les veines quand la peur vous envahit. La peur de le perdre... la peur de se perdre sans lui, la peur.

Une heure... une heure maudite !

Une éternité à attendre, à se torturer, craignant le pire, espérant le meilleur, priant Eir de toutes ses forces pour que son amour lui revienne sain et sauf. Moments d'abattement. Moments d'intense énervement. Pestant, jurant, pleurant, cette attente lui parut interminable lorsqu'enfin un bruit sourd monta lentement de l'arche...

La porte s'ouvrait de nouveau.

Elle guettait. Prête à serrer dans ses bras son compagnon. Mais le voile magique qui irradiait du coeur de la pierre restait désespérément vide. Plusieurs fois, elle crût apercevoir une ombre et son coeur, déja malmené par la longue attente, s'emballa dans les méandres de l'angoisse.

Il était arrivé un malheur... Razielo ne revenait pas.

Impossible d'entrer. La magie était trop puissante. Les Hiberniens possédaient la demeure du démon et la magie du voile bloquait l'ouverture.

Elle avait déja trop attendu ! Le sang des Hachetonnerre, des générations de nains guerriers et de grands guérisseurs, qui coulait dans ses veines se rebellait contre son désespoir. Que penseraient ses ancêtres, si la lignée s'éteignait sur une fille incapable de réagir ?!
Ravalant ses larmes, elle couru, dévalant la montagne sur ses courtes jambes.

Le soir tombait lentement sur le Val de Mularn. Les miaulements des chats des colline étaient déja remplacés par le ululement des chouettes.
Elle essaya de fredonner cette chanson à la gloire d'Eir, qui était sensé la porter plus vite vers son but. Mais si dans l'art des soins elle excellait, celui du chant était loin d'être son fort.
Les minutes s'égrenaient... elle courait...
La brume crépusculaire remplissait déja la vallée. Elle concentrait ses efforts à ne pas s'écarter de la route.

La bannière flottait au loin. Déja, elle apercevait la faux noire qui ornait le blason des Terre Brulée. De la lumière filtrait derrière les volets, les siens étaient là. Ils pourraient l'aider à retrouver Razielo.
Elle entra dans la fière maison de son clan, comme une bourrasque de neige en hurlant :

- Aidez moi !

Assis en tailleur sur le vaste tapis fait de peaux de bête, Kharan nettoyait son bouclier à la lueur du feu qui crépitait, en échaffaudant un nouveau plan pour terrasser un monstre légendaire. Non loin de lui, Issam jurait contre Trynity qui, disait-il, trichait aux osselets. Autant il était fort dans le maniement de la hache... autant ses gros doigts de granit avaient du mal avec les vertèbres de lurikeen.

Montant du sous-sol au pas de course, Irsty et Spidy, surgirent dans la grande salle côte à côte. Calaad et Isgard, qui éternellement comparait les avantages et inconvénients des différents cuirs cloutés descendirent le grand escalier, l'air inquiet.

- Razielo est en danger ! Il est resté dans les profondeurs abyssales envahies par les Hiberniens !

Au nom de leur chef, tous sortirent leurs armes. Le cliquetis des ceinturons qui se fermaient sonna le signal du départ. En chemin, Rêve raconta à ses amis, comment Razielo l'avait mise à l'abri, restant seul pour affronter les hordes d'ennemis qui venaient de prendre possession des lieux infernaux.

Chaque seconde comptait, elle mit tous ses espoirs entre les mains de ses compagnons de combat. Ils sauraient prendre les bonnes décisions pour que la douce et tendre vie que lui donnait Razielo, tous les jours que les dieux leurs offraient sur ces terres, puisse se poursuivre en attendant le grand banquet d'Odin.
Citation :
Texte de Spidy :

Leur domaine disparaissait dans les ténèbres du soir. La troupe marchait, se concertant pour trouver une solution. Tous, après l'histoire de Rêve, étaient conscient du danger qui planai sur leur chef. Le seul moyen de pouvoir pénétrer dans le domaine du mal était d'affaiblir la magie du voile, et seul l'influence des dieux pouvait aider à cela. Il fallait pénétrer dans le territoire des elfes et des celtes, et prendre possession d'une partie de leur terre pour la baigner dans les prières et le pouvoir des Dieux Midgariens. Tous se dirigèrent vers la grande forteresse de Svasud, frontière de ce grand royaume, portail vers toute les destinations connues des Gothis, les prêtres vénérés du royaume du Nord. Les compagnons se posèrent sur le cercle de pierre qui délimitait la magie des prêtres, tendis que Rêve alla demander au Stor Gothi de les envoyer au plus vite vers les lointaines terres d'Hibernia.

Les Gothis ne tardèrent pas à descendre de leurs loges pour se préparer au rituel qu'ils pratiquaient chaque jours, chaque années. Kharan réfléchissait sur l'objectif. L'entrée en Hibernia était dangereuse, la capture de l'une de leurs places fortes l'était d'avantage. Les combattants connaissaient l'art du combat jusque dans ses moindres détails, mais étaient de piètres stratèges concernant l'élaboration d'un siège. Calaad, Isgard et Issam étaient, eux, aller récupérer un ensemble de pièces d'arme de siège. Ils prirent un peu de tout, sans vraiment connaître la fonction de chacune des pièces. Seul Isgard avait eu un enseignement sur le maniement de ses objets, due à ses relations avec les artisans du pays.

Les prêtres intentèrent, ouvrant un portail sphérique, qui engloba tous les voyageurs venus sur le cercle, en destination des prairies verte du royaume des elfes. Arrivé sur place, chacun attacha solidement chaque arme, chaque équipement, en préparation du trajet. La naine aux cheveux blancs en appela à Eir pour renforcer et encourager ses compagnons. Tous se mirent en route, d'un pas soutenu par les chants des deux kobolds disciple de Bragi. Le voyage fût rude, de nombreux groupes de celte traversai les contré herbeuse du pays. Chaque garde, chaque éclaireur devait être neutralisé ou éliminé pour que la présence de la troupe ne soit révélée.

Ils arrivèrent à leur destination, Dun Scathaig, fort imposant, défendu que par une petite garnison. Les Terres Brulées se mirent à l'abri derrière quelques arbres et buissons, déposer leur attirail de siège. Isgard cherchai à rassembler de quoi constituer un bélier, mais il ne trouva que la tête de celui ci, ainsi qu'un rondin de bois où la fixer. Issam ne chercha pas milles solution. Il s'empara de la tête et du rondin, et les assembla d'un coup sec, puis chargea le tout sur son dos. Kharan quant à lui, avait étudié la forme du fort, construit au sommet d'une élévation du terrain, sans réel emplacement où se mettre à l'abri. Un assaut frontal était de mise. Il n'y avait qu'une douzaine d'homme qui guettai les remparts, l'assaut avait des chances de réussir.

La troupe sortit alors des fourrés, chargeant le fort à pleine vitesse. Kharan et Isgard brandissaient leurs boucliers, face au fort, arrêtant les éventuelles flèches. Issam, le bélier sur le dos, restait derrière eux, tandis que les kobolds, Rêve et Calaad suivait de près. La montée de la colline se fit sans trop de problème. Ils arrivèrent rapidement aux portes du fort. La, les deux vikings s'écartèrent, laissant le troll empoigner son bélier sous son bras, et foncer tête baissée sur les portes. Le choc fit trembler le rempart. Le troll se déchaînait sur les deux façades de bois, tandis qu'Isgard et Kharan défendaient leurs compagnons de leurs boucliers. Spidy et Irsty chantai pour encourager leurs compagnons, lançant des vociférations étourdissantes sur les défenseurs des remparts. Calaad quant à lui, avait pris soin de s'équiper d'une collection de hache de jet, qu'il prenait plaisir à lancer sur les archers du fort.

La première porte céda, la deuxième ne teint pas plus de temps. Dés son ouverture, le troll lâcha son rondin, empoignant son couperet, et s'engouffrant dans le donjon. Rêve invoquai Eir pour le soigner pendant sa charge, tandis que les autres montai sur les remparts éliminer les archers restant. Les défenseurs du donjon tombaient comme des mouches, éjectés des escaliers par le troll. Certain sautai du haut du donjon, ne voulant pas avoir affaire avec le gros caillou. Tous montèrent jusqu'au sommet, pour arriver à la chambre du gardien, qu'ils n'eurent pas de difficulté à éliminer. Dés ce moment, le fort était à eux. Rêve déposa une statuette d'Eir dans la chambre, lançant des prières envers les Dieux. Calaad et Kharan hissaient la bannière des Terres, tandis que les deux kobolds s'occupaient de sortir les cadavres.

Dés lors le voile se dissipa. La porte des Abysses était ouverte. Ils revinrent sur Midgard par le chemin d'où ils étaient venus. Razielo se trouvait quelque par derrière le portail violet. Il fallait le sauver, sauver leur chef, sauver l'amour d'une naine décidée et courageuse!
Citation :
Texte de Rêve :

L'angoisse ne la quittait pas.

Malgré l'instant fugace de fierté qui l'avait saisie, lorsque la bannière des Terre Brulée avait flotté au sommet du donjon de Dun Scathaig, elle ne parvenait pas à arrêter les tremblements de son corps.

Razielo est en danger... Pourvu que je le retrouve rapidement... pourvu qu'il ne soit pas... NON ! Il est juste bloqué... il n'a pas pu sortir mais il va bien ! IL VA BIEN !
Elle ressassait intérieurement des images, allant de ses pires cauchemars, aux plus beaux souvenirs qu'elle avait leur vie, faite d'amour, de passion et de complicité. Elle devait rester concentrée sur le fait que Razielo allait bien, sinon elle sentait qu'elle sombrerait dans la folie.

Son endurance mise à rude épreuve ne faiblissait pas. Plus loin derrière elle, les marmonnements de ses compagnons, lui parvenaient assourdis. Ils avaient beau mener train d'enfer grâce aux chants d'Irsty et de Spidy qui rivalisaient d'harmonies à la gloire de Bradgi, son amour la porta la première à l'intérieur de l'antre des démons.

Il allait maintenant falloir s'assurer que les forces hiberniennes, ne retarderaient pas leur progression dans la descente infernale qui menait à l'endroit où elle avait vu Razielo pour la dernière fois.

Une fois à l'intérieur, elle recommença à ressentir ce lien unique qui unissait son âme à celle de Razielo. La magie des ténèbres avait eu raison pendant un moment, de la fusion de leurs esprits, mais tout était redevenu comme avant. Tout... Non... Elle ne sentait plus la fougue de son amour tel un torrent roulant et bondissant entre les monts enneigés de Raumarik. Elle en percevait à peine un mince filet, comme si de l'essence vitale de son nain, ne restait qu'un compte-gouttes presque vide annonçant une sentence qui la terrifia !

Les bruits de botte dans son dos la ramenèrent à la présence de ses compagnons.

- Rêve ! Reste avec nous ! Râla Calaad. Eir ne t'a pas enseigné le maniement des armes ! Et je n'ai guère envie d'avoir à apprendre à notre chef que tu es morte, alors qu'il s'est sacrifié pour te protéger !

Elle baissa la tête, le temps de relever sur ses amis des yeux emplis de larmes.

- Allons-y... ! Le temps presse... Un malheur est arrivé... je le sens... Razielo se meurt... Il ne nous reste que peu de temps pour le sauver...

Citation :
Texte de Œil de Jade :


Quelques heures auparavant …

Il valait mieux les avoir de son côté que contre soi, se dit-il après avoir été témoin de la rage destructrice du disciple de Modi. Leur nature peu réfléchie les rendait bien souvent faciles à anticiper et à manipuler, mais elle avait aussi bien stoppé net la vie de quelques fourbes qui en avaient oublié le côté soudain et imprévisible.

- « Ton heure n’est pas encore arrivée, nain. Tu as encore beaucoup des choses à accomplir, que tu le veuilles ou non. »

Il s’approcha du combattant inconscient : il était en mauvais état, avec encore une flèche en pleine poitrine et une large blessure béante, dont l’impact laissait entrevoir des taches de poison qu’il reconnut au premier coup d’œil tant il le connaissait bien. Il enleva vite ses gants noirs et se saisit de quelques pièces de tissu qu’il gardait dans son sac.

- « Du moire pour panser un blessé ! Rha, quel gâchis … Tu m’auras vraiment coûté une fortune … »

Les bases des premiers soins qu’il avait apprises lors de sa mission d’infiltration au sein du culte de Eir lui avait toujours été bien pratiques, ne pouvant compter sur les soins de vrais guérisseurs lors des ses périlleuses expéditions en solitaire. Repenser à sa jeunesse et à sa première épreuve le fit sourire. Mais avant tout, il fallait extraire cette flèche et l’opération s’avérait difficile. Il essaya tant bien que mal de dégager la pointe de la flèche mais rendit vite à l’évidence : il fallait y aller « à la dure ». S’emparant de l’avant de la flèche d’une main et maintenant le nain de l’autre, il ferma les yeux d’appréhension.

Un coup sec. Ouvrant son œil droit doucement, il regarda le nain : il respirait, faiblement mais il respirait encore. Soulagé, l’homme qui s’improvisait médecin se détendit et poussa un léger soupir. Mais ce n’était pas encore gagné, il restait encore à bander les plaies pour arrêter, au moins momentanément, l’hémorragie. A peine la bande de tissu touchait-elle les plaies qu’elle se gorgeait de sang, comme elle l’aurait fait avec les plus belles teintures vendues à Jordheim. Mais les doigts courraient le long du tissu avec cette vitesse et cette précision qui lui avaient valu tant de félicitations de ses derniers clients.

Quant il reposa le nain contre un des murs, il fut attiré par un éclat, à quelques pas de là. Par terre, gisaient les deux haches ensanglantées qui avaient été rageusement lancées sur l’elfe. Il se releva alors et se dirigea vers ces instruments de mort tout en remettant ses gants serrés. Après les avoir ramassées il les observa : elles portaient, comme leur maître, les cicatrices de multiples batailles et …

Des bruits. Plusieurs bruits de pas sourds accompagnés par une langue étrange. Probablement les renforts hiberniens après la première vague d’éclaireurs. A peine étaient-ils arrivés dans cette section du couloir, que le nain gisait seul, appuyé contre le roc brut de la paroi, ignorant tout de ce qui allait se passer autour de lui. Parmi les nouveaux arrivants, une femme humaine et une créature de grande taille commencèrent à psalmodier tout en laissant tomber quelques feuilles sur leurs compagnons morts. Aussitôt, les deux cadavres furent entourés d’un halo de lumière avant de disparaître.

Pendant ce temps, deux autres humains, engoncés dans de lourdes armures de métal, s’approchaient de Razielo, arborant des sourires vengeurs. Ils échangèrent ce qui devait être une plaisanterie quant au sort qu’il lui réservait, avant qu’un des deux ne lève sa masse bardée de piques pour mettre fin à la vie du nain … quand un cri strident retentit ! La femme qui avait exécuté le rituel quelques secondes auparavant se débattait de la poigne d’un énorme démon noir qui la soulevait au-dessus du sol en sifflant, tandis que ce qui devait être ses rejetons ou ses serviteurs se jetaient à l’assaut des autres combattants, qui se ruaient déjà au combat en oubliant la cible facile sur laquelle ils avaient jeté leur dévolu auparavant.

Peu importait l’issue du combat, l’occasion était trop belle. La mêlée faisait rage et personne ne le verrait. Il saisit le nain au passage et se lança dans une danse avec les ombres, utilisant sa grande cape noire pour y cacher son fardeau. Il aurait bien emprunté le chemin qui l’aurait ramené au portail le plus proche, mais c’était s’exposer aux coups de ceux qui, quelque soit leur allégeance, l’auraient préféré mort. Il fut donc obligé de s’enfoncer plus profondément dans les dédales de ce sinistre endroit.

Quand les bruits s’estompèrent, il profita d’un recoin pour reprendre son souffle avant une autre étape qu’il savait difficile. Malgré sa petite taille, le nain était d’une stature robuste et pesait un poids considérable. « J’espère que Rêve arrivera à le faire baisser sa consommation de bière … » bougonna-t-il. Comme pour lui répondre, le nain gémit : « Rêve … ». Mais le repos fut de courte durée : un cliquetis et un cri étouffé venait du couloir au-delà du coin. Un rapide coup d’œil lui permit d’apercevoir deux petites silhouettes sombres échanger quelques bottes rapides. « Trop tard … » pensa-t-il. Il ne pouvait pas aider tout le monde et avait déjà fort à faire avec le premier rescapé. Il remit le nain sur son épaule et se précipita en avant pour trouver un lieu plus approprié pour faire face à cette menace imminente ainsi que celle qui rôdait dans les environs.

En bas du couloir en pente, il distinguait la grande forme ronde affublée de huit longues pattes qui gardait le passage. C’est ici que tout allait se jouer. Après avoir couché le corps inanimé sur une pierre proche, il disparu dans l’ombre et mis ses sens en éveil. C’était un exercice difficile et l’enjeu en valait la peine : quelqu’un qui se croit invisible à la vue de tous est encore plus surpris quand il ne peut prévoir une attaque.

Un mouvement. Un léger glissement. Il était là. C’était donc bien le lurikeen qui avait vaincu le kobold dans l’escarmouche du couloir de tout à l’heure. Soudain, la petite silhouette fit un rapide mouvement de recul. Lui aussi était repéré. Tous les deux savaient que l’autre était là, mais pas parfaitement où. Il fallait vite choisir comment il frapperait s’il en avait l’occasion. Un sourire de Loki ? Non, trop prévisible, d’autant plus qu’il s’exposerait alors aussi à une attaque frontale de son adversaire … Et puis son but n’était pas de le tuer, enfin, pas tout de suite. Mais il fut vite sorti de sa réflexion.

En un éclair, il plongea, en essayant d’éviter les deux crocs luisants qui dardaient vers lui et abattit ses armes vers les rotules de son adversaire. Dans un premier temps, il croyait avoir réussi son esquive en sentant la lame glissait sur le cuir de son armure mais bien vite, il perçut une vive douleur dans son bras tandis que l’acier lui mordait les chairs. Ca n’avait pas pourtant empêché son attaque d’atteindre son but, et tandis que son adversaire essayait de s’assurer un équilibre précaire sur ses jambes meurtries, il le poussa d’un solide coup de pied dans le dos. Cette fois-ci, il savait qui en sortirait vainqueur, mais de nouveau, cela n’avait aucune importance ; il devait rejoindre le portail qui se trouvait encore un peu plus loin. De nouveau, il fallait faire vite : alors qu’il entendit un glapissement de terreur en bas de la pente quand l’Ombre découvrit son réel adversaire, il se retournait pour relever son ancien compagnon sous son bras et profiter de la confusion née du combat dont il avait été l’instigateur.

Mais Razielo n’était plus là. Des petits rires se firent alors entendre tandis que quatre petits démons ailés s’envolaient avec leur nouveau trophée. La poursuite s’avérerait difficile : rester à la fois dans l’ombre et ne pas perdre son objectif de vue. Après quelques minutes de traque, les démons descendirent encore plus profond sous une arche ornée de sinistres crânes. C’était le lugubre portail qui menait à l’antre de la maîtresse des succubes, Nahemah la Tentatrice. Ainsi, ce qu’il était venu vérifier s’avérait juste. Le petit démon Mystémas ne lui avait pas menti : les plus puissants parmi les démons se battaient pour récupérer les âmes des héros de la surface et les forcer à garder leur demeure contre ceux qui oseraient pénétrer ce lieu de damnation éternelle. Un démon avec la volonté et la force du guerrier-ours serait à la fois une grande perte pour Midgard mais aussi un danger des plus terribles s’il devait se retourner contre ses anciens compagnons.

Après quelques pas, une douleur soudaine se réveilla dans son bras, qui tremblait, secoué de violents spasmes. Il aurait du s’en douter : les batailles livrées dans l’ombre laissent souvent des surprises désagréables à ceux qui croient avoir vaincu leur adversaire. Serrant le poing pour essayer de contenir les effets du poison, il voulut se remettre en marche sans même trop savoir comment il allait se débrouiller face à des dangers toujours grandissants. C’est alors qu’il entendit une voix qui grondait au loin, presque incompréhensible mais pourtant familière. Ce mélange de langue commune et d’Azcaz résonnait comme le tonnerre qui suivait si souvent les injonctions brutales qu’il entendait à nouveau.

- « Ils en ont mis du temps … Mais ce n’est plus mon combat désormais. »

Esquissant un léger sourire, il se fondit à nouveau dans la noirceur si présente dans ce lieu et qui expliquait probablement qu’il soit le terrain des jeux dangereux que se livraient les forces cachées des trois royaumes. C’est alors que le sombre portail cracha l’énorme silhouette d’un troll suivi de près par une naine dont le visage exprimait à lui seul le combat éternel des éléments : la résolution profonde qui embrasait ses yeux d’un feu clair et pur, n’avait de cesse de lutter avec l’inquiétude qui faisait naître aux coins de ses yeux des larmes cristallines. Les suivaient de près les trois fiers vikings au blason de la faux, et trois kobolds dont semblaient s’échapper des litanies mortelles appelant à la vengeance et la liberté.


Citation :
Texte de Calaad :

Tous étaient prêts.

Reve, retrouvant sa concentration, invoqua la puissante magie d'Eir pour grandir leur force, des énergies pulsaient dans les chants de Bragi qu'entonnaient
Spidy et Irsty.

"Allez Reve, mène nous là où vous vous etes séparés !" dis-je. Elle pris l'air désemparé, de pauvres larmes coulaient encore sur ses joues de ses yeux rougis...

"Mais je ne sais pas ... Je ne me souviens pas..." murmura-t-elle. "Tout est allé si vite... Et puis il y avait tant de Démons..." Elle se remit à sangloter doucement.

"Du diable ! Réveil petite ! Ton bien-aimé, qui se trouve être notre chef se meurt au fin fond de cet enfer ! Toi seule sait où le trouver et nous avons besoin de toi ! Sans toi, il est déjà perdu et nous ferions mieux de retourner près du feu !" grognai-je.

Son visage se ferma, mi-déterminée, mi-colérique. Je n'aimais guère la houspiller ainsi, mais une naine effondrée et pleurnichante ne servirait à rien au coeur de cet enfer, fut-elle une puissante servante d'Eir. Le chemin serait tout sauf tranquille et nous avions besoin d'elle, j'espérais qu'elle comprendrait... plus tard.

"Alors en avant !" gronda la naine en s'élançant en avant. Et tous s'enfoncèrent dans la lumière violette des Abysses à sa suite.



Les premiers Démons qu'ils croisairent étaient faibles et minuscules. Ils fuaient, avec un bon sens étonnant pour de si maléfiques créatures, devant les sept aventuriers.

De sa voix roulante de roc, Issam indiquait les endroits à éviter à Reve, pendant que les chants des deux Kobolds les invitaient à courir toujours plus vite vers le coeur de ténèbres.


Au fur et à mesure de la descente, les Démons se firent de plus en plus gros et aggressifs. La première attaque se fit à un carrefour.

Reve, concentrée, retracait le chemin pris avec Razielo il y a quelques heures, quand une forme ailée se jeta sur moi.

Elle devait mesurer dans les trois mètres et d'immenses ailes de chauves-souris lui tenait lieu de bras, avancant sa face hideuse vers mon visage, elle hurla, "Approche -toi ! Embrasse moi !"

Avant d'avoir eu le temps de lever mes armes pour me défendre, sa queue pointue plongea vers ma poitrine et pénétra l'armure . Un flot de sang giclait de mes cotes, mais ignorant la douleur, je me jetait sur elle en hurlant, l'attaquant aux jambes de mes deux haches.

Tout fut très vite réglé, alors que mes armes lui tranchaient quasiment la jambe au niveau du genou, un éclair gigantesque la toucha à l'aile. Elle s'écrasa au sol, l'aile noircie gréssilant encore, mais Kharan était déjà sur elle, et écrasa son marteau de toutes ses forces sur le ventre souple du monstre.

Le monstre ailé gisait contre le mur où l'impact du marteau du guerrier l'avait projetée. Pendant que Reve invoquait la puissance d'Eir en posant doucement la main sur ma blessure, je vis Isgard applaudir Issam, qui s'inclina avec un grand sourire, très fier de son éclair.

Nous reprimes notre course vers le coeur de la Terre, toujours plus profond...



A partir de là, chaque seconde fut un combat, nous fumes assaillis de toute part, les Démons ne nous lachaient pas, tendant des embuscades, nous attaquant pendant nos rares moments de repos, ne nous laissant aucun répis.

Mais telle était notre détermination qu'aucun ne put nous arréter, Reve soignait nos plaies, les boucliers de Kharan, Isgard et Issam étaient déformés par les frappes incessantes et les armes dégoulinaient de sang noir et poisseux. Et toujours pas traces des Hiberniens...


Enfin nous arrivâmes devant le portail, les colonnes taillées de cranes et de Démons sans noms environnaient le torrent d'énergies tourbillonantes, pourpres, noires ou rouges qui pulsaient en son coeur.

Personne... Pas un bruit.

Nous étions tous effondrés, Reve sanglottait de nouveau en murmurant, "C'était ici, là cette colonne... c'était ici...".

La voix de Kharan s'éleva, "Nous devons chercher des traces, Razielo est peut-etre parti... ou mort... Mais pas sans combattre ! Il doit y avoir du sang ou des signes de combat quelque part ! Pas d'abandon ! Il faut chercher !"

Les combattants se séparèrent, tous les yeux cherchant au sol ou sur les piliers noirs, gigantesques qui tenaient la voute.

Un cri, Isgard hurlait, "Ici ! Du sang !". Tous accoururent.

Les traces laissaient entrevoir un combat, 3 combattant. Des traces de pieds tous petit, plus fins que ceux des Kobolds, puis des mains longues aux doigts fins dans une mare de sang. Des empreintes de bottes ferrées qui finissaient dans une nouvelle flaque poisseuse...

Kharan repris la parole, "Il a bien été blessé, mais les autres aussi, peut-etre morts... En tout cas ..." En un instant, il s'interrompit. Plongeant sur Reve qui le regardait, terrifiée par la soudaineté de son acte.

Bruit de métal contre la pierre, lourde chute au sol, et Kharan qui se relève, sur ses gardes, dans un cliquetement d'armure, en exhibant son bouclier, ornée en son centre d'une fleche fine.

Debout sur un grand piedestal de pierre, un elfe, tout de noir vétu, encochait une autre fleche dans ce qui fut probablement un éclat de rire suraigüe... Quand sa tete se détacha d'un coup sec de son corps...

Abasourdi devant un tel spectacle, aucun de nous ne bougeait, quand apparu derrière la silhouette de l'elfe qui s'effrondait, la forme d'un petit Kobold.

"CaPasResterLà !! CaStupideElfePasSeul !!". La voix de Gogol ! Déjà le Kobold disparait en versant une petite fiole de liquide sur ses armes.


Formant un cercle autour de Reve, nous nous attendions à l'assaut. Déjà des voix retentissaient, toutes proches...

Surgissant du coin d'un mur, les Hiberniens approchèrent, gigantesques Firblogs, Elfes et Lurikeens armés de batons environnés d'énergies magiques courrurent vers nous.

La bataille s'engagea dans l'habituelle confusion de cris de douleur et d'insultes hurlées à gorges déployées, les sorts explosaient de tous cotés, les armes de guerriers s'entrechoquaint et des flots de sang jaillirrent...


Me forçant au calme, je choisis ma proie. Le Lurikeen, là... Un Firbolg énorme se tenait à son coté, le protégeant de son bouclier. Je me jètais sur eux.

Se voyant en danger le petit etre se mit à former de ses minuscules mains des formes complexes tout en hurlant une incantation, et lorsque mes armes le touchèrent enfin, une colossale vague d'énergie s'abattit sur moi, m'aveuglant un instant...

La rage me montait à la gorge, m'empechant presque de respirer. La colère de Modi pris possesion de mon corps, aveugle, ignorant de mes propres douleurs ou du sort de mes compagnons, je frappais encore et toujours le Lurikeen, il hurla, tenta de fuir mais rien n'y fit, mes deux haches tailladèrent toujours plus avant sa chair... Et bientot, il s'effondra dans une mare de sang.

Changer de cible. Celte, il jouait du tambourin en se cachant derrière une colonnade, le tuer. Douleur dans le dos, je ne me retournais pas.

Lorsque la rage de Modi me libèra enfin, le celte au tambourin gisait à mes pieds, Irsty se battait à mes cotés contre le Firbolg qui me tailladait toujours le dos. La douleur fut soudaine et terrible. Je me défendais faiblement alors que mes compagnons accourraient. Face aux cinq combattants, le Firbolg ne fit pas long feu et s'écroula à son tour.

Un rapide coup d'oeil alentour m'appris que la bataille était finie et avait été rude pour tous. Mais Reve faisait appel à son dieu pour nous remettre d'aplomb.

Les corps de nos ennemis gisaient à nos pied, chacun était exténué et tendu mais satisfait d'avoir vaincu.



Un appel, de Gogol retentit, "CaVenirIci, ViteVite !".

Nous le rejoignions rapidement pour le découvrir, tenant une Lurikeen par les cheveux. La Petite créature était entourée d'une corde fine et était visiblement envanouie. "CaPuissantGogolCaCapturerCaPetiteSotte ! CaVaRamenerALaMaisonEtFaireBonManger !!" ricana le Kobold.

Reve, retrouvant sa détermination, l'interrompit, "Non ! Razielo a disparu, pas loin d'ici, cette bestiole sait peut-etre où ses congénères l'ont emmenés, il faut le retrouver!".

Arborant un sourire maléfique, Gogol reprit, "CaMoiVaFaireParlerBestiole ! CaGogolConnaitreUnPeuCaDroleDeLangage ! CaLaisserFaireGogol"

Se saisissant d'une petite fiole et d'une de ses dagues fines et effilées, Gogol commença l'interrogatoire.

Alors que Reve s'éloignait discrètement, guère avide du spectacle, je l'accompagnais, pour ne pas la laisser seule.

Au bout de quelques minutes, le groupe revint. Isgard nous annonça que les Hiberniens avaient découvert le corps du nain, environné de deux des leurs, à terre, morts. Le temps d'invoquer la magie qui ramènerait les leurs, ils avaient subis l'attaque de "Ceux d'en bas", probablement les Démons les plus puissants, ceux qui vivent au plus profond des grottes. A leur retour, le corps du nain avait disparu.

Issam assura reconnaitre les Démons cités à la description de la Lurikeen et pouvoir les mener à leur tannière.

Le groupe se remit donc en route plus déterminé que jamais, ne sachant à quoi s'attendre.

Reve demanda d'une petite voix méfiante, "Et la Lurikeen, elle nous a quand meme bien aidé...". Surgissant à ses cotés, Gogol fouilla dans ses poches et lui dit, "Cavrai ! CaTrèsBonneLurikeen ! CaReveEnvouloir ?", en lui tendant un morceau d'oreille sanguinollante sous le nez.

Devant le refus, un peu dégouté, de Reve, Gogol haussa les épaules et goba goulûment le morceau de chair fraiche avant de disparaitre de nouveau dans les ombres.


Pas plus sure qu'avant ne fut la route au coeur des tunnels sombres, les Démons, comme s'ils connaissaient leur destination, multipliaient les attaques, mais rien ne pouvaient entraver notre marche.

Soudain, jaillit devant nous, après un carrefour, une flaque de lumière mauvaise qui , loin d'illuminer les lieux, semblait dévorer la clarté de nos torches. Des formes ridicules et improbables grouillaient dans ce qui semblait etre une grande salle quand un grondement terrible retentit,

"Qui ose entrer en mon domaine ?", un bruit, comme un paire d'aile immense, agita la salle. D'innombrables cris retentirent au coeur de la masse grouillante à leur pied.

"Ici etre Princesse des Abysses" dit Issam. "Et ça etre ses hordes..." ajouta-t-il en désignant la masse grouillante.

La luminosité augmenta d'un coup pour leur offrir un spectacle d'horreur.

La salle était immense, partout au sol courraient de petits Démons difformes, au dessus de tout celà, battant de ses colossales ailes noires translucides, la Princesse volait face à eux, les dévisageant, les jugeant de ses yeux immortels.

Tout le tour de la salle était décoré de dizaines de squelettes et son trone, de l'autre coté, était couvert de cranes de toutes races.

Reve poussa un cri, elle tendit le doigt droit devant elle. Le suivant du regard, je vis... Accroché parmi les squelettes sur le pilier central, le corps de Razielo pendait, maintenu visiblement par un crochet de boucher dans son dos. Bel et bien mort, mais la magie d'Eir pourrait surement le ramener, si nous pouvions le recupérer...

Je m'avançais, "Rend nous son corps et nous quittons ton domaine ! Rend-le nous tout de suite !".

Son regard enragé se fixa sur moi, et je reculais involontairement. Basculant se monstrueuse tete en arrière, elle partit dans une terrible éclat de rire.

"J'ai vécu des milliers de vos misérables vies, tué des peuples entiers de mes mains et j'obéirai à vos ordres ?". Son rire ne s'éteignit que pour etre remplacer par un terrible faciès de rage.

"Vous ne méritez pas mieux que de mourir dans la fange !" Se tournant vers le sol et la masse grouillante, elle hurla ce qui devait etre un ordre dans sa langue gutturale. Puis volant lourdement, elle alla se reposer sur son trone près duquel un gigantesque Démon de pierre se tenait et s'installa en regardant ses hordes qui venaient lentement vers nous.


"C'est l'heure où tout se décide" dit Kharan. Les aventuriers se remirent en position de combat, un cercle autour de Reve et attendirent patiemment alors que la masse grouillante montait les marches à leur rencontre.

Citation :
Texte de Razielo:

Une lumière pâle et douce. Un voile de lin semble venir caresser mon visage. Sensation de chaleur naissante. Des ombres et un visage aux traits familiers. Une comptine, des mots susurrés à mon oreille. Un parfum de perce-neige.
Des images naissent dans mon esprit: une salle obscure, du sang, des ombres sur les murs, deux yeux gris et brillants posés sur moi. Je saisis quelques bribes de phrases "en vie...", "magie d'Eir...", "prions ensemble...", "des pas non loin d'ici...", "ne pas rester la...".

Alors que mes esprits s'entremêlent, je sens deux bras froid comme la roche me soulèver délicatement.
"- Je t'en prie Issam protège le.
- Reve ne pas devoir s'inquiéter. Troll plus fort que cette montagne.
- Reve ..J'entends ce nom sortir de ma gorge.
- Il revient à lui!" s'exclame une voix douce et féminine.
- Redoublons nos soins à la prochaine halte" répond une autre femme.

Des pas rapides se font entendre. Un souffle fugace semble les accompagner.
"- Spidy les as-tu vu? par où sont-ils allés?
- Ils sont tout proches Calaad. Trois firbolgs, deux elfes et un lurikeen qui sont à la sortie du couloir.
- Reve et Issam restez ici à veiller sur notre nain. Kharan, irsty, Trynity, Isgard et moi allons nous occuper du groupe non loin. Spidy tu pars voir en amont une fois le combat engagé pour prévenir d'éventuels renforts."

J'entends les armes sortir de leurs fourreaux. Les hommes partent. Je me sens déposé sur une fourrure sur le sol, des mains chaudes et prévenantes viennent se posé sur mon ventre. Une sensation de chaleur me pénètre, des forces me reviennent. J'ouvre enfin les yeux...des larmes de bonheur semblent vouloir en couler. Je ne sais pas si c'est la joie d'être en vie ou bien l'extase de revoir à nouveau ces yeux gris-lune sur lesquels je peux lire l'amour et le soulagement, mais dans tous les cas je sens les forces regagner mon corps à la vitesse du cheval au galop:
"- Ne suis-je donc pas mort?
- Jamais tant que je serai de ce monde." Me répondit d'un sourire radieux ma tendre moitié.
"- Je te dois la vie mon ange. Et à vous autres aussi." Dis-je en regardant Issam.
"- Tu ne me devras qu'un mariage". Me rétorque Rêve d'un sourire malicieux qui s'efforçait de contenir ses larmes.
"- Tu nous devras une cave entière". Conclut Issam sur un clin d'oeil.

Des bruits d'armes s'entrechoquant nous font lever la tête, coupant court nos retrouvailles.
"- Va les aider Issam. Je vais de mieux en mieux à chaque seconde qui passe. Ton aide leur sera précieux.
- D'accord. N'en profitez pas pour faire des cochonneries!" Lance le troll en courant fou de joie à l'idée de broyer quelques os.

Malgré la bataille qui fait rage à quelques pas de là, je ne peux m'empêcher de tirer tout contre moi celle qui occupe mes jours et mes nuits, ma vie et ma mort. Dans un élan commun nos lèvres viennent s'unir à nouveau dans un baiser libérateur. Même le trépas n'avait pas eu raison de ce petit goût de miel qui jaillissait à nouveau dans ma bouche, de ces arômes de menthe sauvage qui accompagnait la douceur de ses cheveux fins et soyeux.
"- Je t'aime Rêve. Je veux bien mourir mille fois encore si c'est pour te retrouver à chaque réveil. Le paradis n'est nulle part ailleurs qu'ici bas.
- Ne dis pas de bêtises. Je t'aime mon beau nain. Je t'ai sauvé tout comme tu m'as sauvée à ce maudit portail."

Un bruit sourd et un hurlement de fauve nous fait tous deux sursauter. Spidy apparait au bout du couloir l'air paniqué et hurle:
"- Des renforts arrivent! Nous avons besoin de toi Rêve! Calaad est en pleine crise!
- Reste là mon amour. Je reviens dès que tout est fini."

Rêve se leve alors précipitamment et courre aider nos amis. Je ne me suis jamais inquiété réellement pour les miens au cours de nos nombreuses batailles. Ce sont des combattants aguerris qui connaissent parfaitement le maniement des armes et des incantations. Néanmoins je me suis toujours trouvé à leurs cotés, non pas pour les aider de mes qualités de guerrier mais parce que je sais que ma présence les a toujours guidé dans leur complémentarité. Je me devais d'aller les rejoindre pour leur montrer que leurs efforts n'avaient pas été vains. Ma fidèle trancheuse était posée contre le mur à côté de moi. Elle m'aida une fois encore à me hisser sur mes deux pieds. Je vis alors que mes blessures avaient presque cicatrisé. Je me sentais faible mais capable de marcher. M'appuyant sur ma hache je rejoignais le bout du couloir. Le spectacle que je vis fis naître en moi un fabuleux sentiment de fierté.

Issam criblé de flèches se dressait devant deux firbolgs en armures inhabituellement étincelantes. Dans une main il tenait par la tête un lurikeen mort à qui il manquait le bas du corps. Une jambe de la pauvre créature dépassait de la bouche du troll. Les deux firbolgs tentaient tant bien que mal d'éviter les coups de l'autre main libre d'Issam qu'il abattait frénétiquement sur eux.

Calaad était méconnaissable. Je connaissais parfaitement la raison pour laquelle sa masse musculaire avait décuplée et que ses yeux étaient injectés d'une couleur noire. Sa hache s'écroulait sur un elfe qui portait une robe de velours multicolore. Son baton flamboyant était brisé au sol.

Isgard protégeait Irsty des coups qu'essayaient de lui infliger deux lurikeens encapuchonnés de pèlerines et armés de poignards dont les lames scintillaient d'une aura enflammée.

Spidy hurlait son cri destructeur aux oreilles d'un firebolg qui essayait de jouer d'une flûte dont la mélodie semblait vouloir nous hypnotiser. Le marteau du kobold venait de fracasser littéralement un genou du géant de la forêt.

Trynity et Rêve cote à cote incantait de mille feux des sortilèges de soin. De leurs mains levées au ciel naissaient éclairs et boules d'énergie. L'une d'elle alla toucher directement un elfe qui au loin s'apprêtait à décocher une flèche. Il fut arrêter net dans son mouvement: il semblait comme tétaniser. Plus aucun muscle de son corps ne frémissait. Kharan était déjà sur lui pour l'assommer de son bouclier et le transpercer de son épée couleur azur. Il avait embroché l'elfe et le soulevait maintenant d'un seul bras bien au dessus de lui.

Sentant mes doigts empoigner ma trancheuse de toute leur force je me ruais sur l'ennemi le plus proche de moi. Un humain qui portait une armure d'écailles avec des bois de cerf représenté au centre de son plastron. Il ne m'avait pas vu surgir du couloir et j'allais lui asséner un coup de ma double lame en plein flanc, lorsque tout à coup les murs résonnèrent et le sol trembla. Une créature énorme avait fait son apparition à l'entrée de la galerie opposée. La bataille cessa net devant la stupeur et la surprise de voir un tel monstre. Issam le plus proche de lui, arrivait à peine à ses genoux. La bête portait de grandes ailes sombres qui brassaient l'air au point de balayer les rochers qui étaient au sol. Ses yeux n'étaient que feu et son corps sombre comme l'ébène.

Il asséna un coup au troll et aux deux firbolgs qui se trouvaient juste à ses pieds. Tous trois allèrent s'écraser contre le mur opposé. Le choc fut tel qu'une voûte se détacha du plafond pour venir s'écraser sur les lurikeens qu'étaient en train d'affronter Isgard et Irsty. Les derniers hiberniens encore en vie commençaient à détaler en tous sens.
Calaad toujours en état de furie donna le signal d'attaque en se ruant sur la créature. Un combat sans merci allait se disputer.

Kharan hurla: "La Princesse! La revoila!"


Citation :
Texte de Morgrim:


Je me réveillai en sursaut.
Combien de temps ai je donc dormi nom d'un luriken !! pensa le nain
- décidément boire en compagnie de Razielo est plus de mon age, ironisais je à voix basse ,voila que je m'endort au coin de la taverne <riçanement et haussement d'épaules>

après quelques mouvements (et grognements) d'assouplissement (ou je tombai a la renverse par 2 fois) , je me diriga vers notre demeure afin d'aller y piller la cuisine,comme a mon habitude, pour regagner quelques forces : j'etais fourbu et sentais encore le goût de la bière dans ma bouche.
(A vrai dire, quiconque aurai croisé le nain qu'il aurai également senti, avant de le voir, ce soudard de Morgrim, et aurai sans doute remarqué son teint pâlichon, signe d'une faiblesse lié a son état d'ivrogne a jeun )

La faim me tenaillait les entrailles, diable, que la maison était loin, ou est t'elle deja? .
J'avais du mal a aligner des pensées cohérentes et marchai à petit pas.
Dur a croire , mais après une heure d'errance dans les quartiers d'habitations, je me décidais a demandé le chemin a un garde, qui me l'indiqua d'un geste tout en faisant une moue sans équivoque sur l'odeur que je devait empester.
(je nai jamais su me diriger correctement ailleurs que dans les montagnes et cavernes et encore moins dans le piètre état que j'affichai )

heureusement, j'aperçus enfin notre blason et me hâta de finir le chemin qui restai a parcourir.
Morgrim ouvrit la porte et traversa les pièces du manoir les unes après les autres.
Personne.

l'esprit encore embrumé par la soirée précédente et mon brusque réveil , je n'essaya même pas de chercher mes compagnons et me rendit directement aux cuisines.
Personne.

je m'installai à la table et commença à découper une tranche du gros morceau de lard fumé qui y trainait dessus.
Morgrim se frotta les mains, un large sourire au lèvres , en prévision du festin matinal qui l'attendait.
(comme chaque matin, il faut bien le dire, dans le clan on a l'habitude de festoyer à chaque repas )
Apres quelques bouchée, de suite, le nain retrouva quelques couleurs.

Il allait attaqué une seconde tranche quand son regard porta sur 2 assiettes ,encore remplis, posées au coin de la table.
Les assiettes des Kobolds ca, reconnaissable entre toute grâce leur dimension plus petite que celle des nains,vickings ou même des trolls, qui eux, mangent directement a meme le plat
(ils sont incapables de manier la fourchette et le couteau et préfère y aller directement avec les mains )
Pourtant, les Kobolds, bien que de dimension réduite n'en sont pas moins vorace que les autres races Midgardienne.

Morgrim abandonna son intention de prendre une seconde portion.
L'appetit l'avais subitement quitté.
Sa lucidité reprenais le dessus aussi vite que que sa faim l'avais quitté.

<au loin, on entendit les clairons sonner ,signe qu'un fort ennemi venait de tomber entre nos mains Midgardiennes >

il remonta dans le salon et beugla a tout va
- Ohé, reste qui la dedans !! Kharan, feignasse, je sais que tu dort encore !!
je grimpai les escaliers à toute vitesse (de nain) et alla vérifier les chambres.
toutes vides.
Plusieurs, dont celle de Razielo ou meme Calaad, montraient sans équivoque que personne avais dormi ici cette nuit : les lits étaient encore fait,les draps bien agencés hors je savais par expérience que jamais les beserkers font leur lit

Incapable de me rappeler ce qui avais pu se dire hier soir lors de la beuverie, j'étais seul dans la demeure , et une sourde intuition ,non , inquiétude serai plus juste ,croissait dans mes entrailles.

je décida de me rendre directement à svasud,lieu d'échanges et ou circulent de nombreuses informations ,grâce à la magie dont nous avions doté notre maison

en l'espace de quelques seconde, je me retrouva au centre de Svasud Faste et, encore une fois, je ne pu qu'apprécier la puissance et la grandeur de ce lieu ou les plus braves guerriers de notre royaume se regroupaient avant de partir en guerre

du regard, je fouilla la place en quête de mes amis.
Rien, ils n'étaient pas là !! observa je agacé.
Mais ou donc peuvent ils bien être !!

j'apostrophais la première personne que je connaissais, , avec, il est vrai, un ton quelque peu énervé
- ola dame Sylfi, bien le bonjour !! aurais tu vu quelques uns de mes compagnons, je ne les ai point aperçu de la matinée !?
- Dun Scathaig viens d'être capturer il y a peu par tes amis me souffla elle, mais eux, je ne les ai pas vu Morgrim
- j'ai un sombre pressentiment Sylfi, je doit te laisser il faut que je les retrouve !! à bientôt j'espère ,fière élue de Bragi
< d' une légère inclinaison du buste , je la quitta en courant voyant les magiciens incanter leur sort de passage vers les terres hiberniennes ou je pourrai sûrement retrouver mes amis>

dans une lueur qui n'avais rien de naturel, Morgrim , et tous les autres combattants regroupés auprès des plus puissants mages de notre royaume,disparurent de la vue de Sylfi.

Citation :
Texte de Kharan:

Me retournant avec stupeur je criai alors: " La Princesse ! La revoilà !"

Elle était accompagnée d'une multitude de squelettes ...certainement ces anciennes victimes retenues en esclavage par delà la mort .

L'heure n'était plus a la réflexion mais a l'action , le combat promettait d'être dur et incertain d'autant plus que Razielo était encore faible , Calaad etait à bout de souffle . Seul Isgard qui avait avaler une des ses potions au goût âmer avait l'air prêt au combat .
Moi même j'avais une vilaine blessure au bras gauche .

Elle arrivait sur nous à une vitesse prodigueuse , elle se dirigait droit vers Reve je tentai de m'interposer mais je fus soufflé comme un fétu de paille ,et me retrouvai projetté contre le mur .
Isgard se débrouilla mieux que moi et réussit a stopper net la princesse dans sa course d'un coup de marteau bien placé . L'onde de choc du coup me secoua les entrailles .

Voyant que la princesse menaçait sa soeur Calaad retrouva toute ses forces en un instant et se jetta sur le demon ailé avec la rage de Modi lui meme , lui lacérant le cuir épais qui lui servait de peau avec ces hachoirs de guerre.

Razielo tituba jusqu'au monstre trainant sa hache a double tranchant derrière lui . Mais alors qu’il rassembla ses forces pour asséner un coup dévastateur à la démone , celle-ci saisi Rêve entre ses doigts griffus et se propulsa jusqu'au plafond de la salle éjectant Calaad dans les airs. Par chance il m'atterit dessus ce qui amorti sa chute, mais me cassa le bras .

La princesse poussa un hurlement strident et bestial venu des profondeur de son âme noircie, avant de s'envoler par un tunnel obscur et humide tenant toujours Rêve entre ses griffes .

"Mon maitre aura bien du plaisir à faire souffrir mille morts à cette petit chose pathétique , pensais tu pouvoir soustraire les âmes des morts sans en payer le prix petite Ecervellée..ahaHHahAH "

Et elle disparu dans les ténèbres.
Citation :
Texte de Razielo:

« On reconnaît le bonheur seulement lorsqu’il nous glisse entre les doigts » Pensais-je. Nous venions à peine de nous retrouver que je voyais ma future femme disparaître sous nos yeux ébahis. Je regardais mes amis désemparés qui me retournaient un regard empli de surprise et de désespoir.

« -Razi tu tiens déjà debout ! Me lancait Calaad.
-C’est grâce à vous tous mes copagnons. Je vous dois la vie. Merci de ton mon cœur.
-Qu’allons-nous faire pour Rêve ? demande Isgard.
-Rassemblez vos affaires, pansez vos plaies avec quelques cataplasmes. Kharan sers toi d’un manche d’une arme au sol et attèle ton bras. Voyageons léger. Ne prenez que votre équipement et le plus de potions que vous pourrez. Nous allons devoir nous débrouiller sans Eir et sans la protection de sa magie médicinale.»

Je me sentais à peu prêt d’attaque. Si mes amis me voyaient tel qu’ils m’ont toujours connu, un nain fort et robuste, cela les rassurerait. Mais je m’en voulais de les amener dans un endroit si périlleux.

« Je veux vous dire où nous allons mes amis. La Princesse nous a parlé d’un maître. Il s’agit du Prince Abdin…Libre à vous de me suivre car cette créature est prodigieusement redoutable. Je ne veux pas forcer aucun d’entre vous à laisser sa vie contre son gré. Nous sommes faibles, blessés, mal équipés et nous n’avons aucun guérisseur pour nous appuyer. Mais je ne vous cache pas que pour moi cela n’a que peu d’importance. Je ne laisserai pas Rêve périr sans y laisser ma propre vie. Vous en avez fait suffisement et je ne saurais jamais comment vous remercier. Si vous voulez partir je vous comprendrai parfaitement et ne vous en voudrais aucunement. »

Déjà je me mettais en route sans même regarder qui suivait où non. Je connaissais suffisement cette bande de bougres pour savoir qu’ils étaient plus fidèles qu’un tonneau de bière égaré au beau milieu d’une taverne. Pourtant une voix familière me stoppa net. Je l’aurais reconnu parmi mille et à ce son une vigueur nouvelle me motivait.

« Attends-nous vieux gredin! » Lancait derrière un nain à la barbe aussi longue que la mienne. Un marteau dans son dos raclait imperceptiblement le sol ; marteau dont il n’avait jamais voulu se séparer bien qu’il soit plus grand que lui ! Mon plus vieil ami Morgrim était la ! La splendeur des nains, l’icône de notre peuple, le plus pur et dur de notre race allait nous accompagner ! Quel ne fût pas mon soulagement !
Après une bref accolade je vis qu’il était accompagné de quelques Terres Brulées qui manquaient à l’appel :

-Sama et Sallaren : deux kobolds chamans qui savaient mieux que personne comment accroitre nos capacité grâce à une magie tribale. Ils excellaient pour rendre un homme aussi fort qu’un troll et aussi résistant qu’un nain ! Leur magie immense fleurtait aussi bien avec celle d’Eir qu’avec l’art sournois des venins et poisons que maniaient nos assassins.
-Ereckevai : Un de nos rares mages. Bien que peu résistant je l’avais vu à plusieurs reprises embraser des hordes entières de ses boules de feu. Un atout très précieux et un bien vieil ami. Son visage rond de bébé et souriant montrait qu’il ne supportait pas la bière mais je savais qu’il ne fallait pas se fier à cet air juvénile. Depuis tant d’années il était un des rares humains à sembler aussi jeune qu’un nain dans son âge pourtant avancé.
-Ahyra, Crystea et Bamako : Ahyra était le frère nain de Reve. Lui et Bamako étaient nouveaux venus dans notre clan. Crystea était l’épouse de Kharan. Tous les trois maîtrisaient la magie d’Eir semblable à celle de Rêve . Quelle aubaine ! Morgrim avait ramené avec lui nos meilleurs guérisseurs !
-Haggerfel : Un jeune nain que nous avions connu dès sa naissance. Il savait déjà tout ou presque de notre monde. Fougueux et téméraire il était un excellent guide dans tout le royaume. Sa large hache et ses chants savaient motiver un groupe d’hommes pour le transporter plus vite que le vent. Morgrim avait fait appel à lui pour les mener jusque là.
-Valadan et Chrysaor : Deux thanes vicking qui pratiquaient la même magie que Morgrim et Issam. De redoutables combatants alliant l’art du combat de mélée et la magie de Thor pour foudroyer leurs ennemis. Deux beaux viking qui le savaient bien : je suppose que Morgrim les avait une fois de plus trouver au lit avec trois ou quatres femmes enflammées de désirs et chaudes comme la braise…Sacrés humains c’est bien la seule chose que nous les nains leur avons toujours envié !

Nous étions alors une bonne vingtaine de combatants aguéris qui se connaissaient parfaitement. Notre nombre faisait notre force et notre expérience individuelle du combat allait faire de cette troupe une véritable horde aguérie à l’art des batailles.
Une fois nos chamans ayant décupler nos réflexes et notre force nous étions réellement gonflés à bloc ! Nous étions prêts à rivaliser contre toute une armée de démons !

Je guidais la horde au plus profond des Abysses. J’étais déjà venu qu’une seule fois si prêt du repère du Prince et je me souviens que j’avais dû mon salut qu’à un portail situé tout prêt. Nous dévalions les pentes des profondeurs sans presque nous arrêter : une vraie vague de haches et de marteaux nettoyait littéralement toutes les créatures que nous rencontrions. Rien n’aurait pû nous arrêter à ce moment précis. Le peuple de la forêt ne m’inquiétait plus : jamais ils ne nous auraient suivi ici. D’ailleurs leur seule présence se trouvait dans l’estomac de quelques démons éventrés de nos armes. Triste sort pour ces mangeurs de légumes.

Enfin nous arrivâmes à l’endroit que je cherchais. Une salle immense dans laquelle on distinguait à peine les murs au fond. Au milieu et à dix pas de nous un précipice vertigineux nous stopait. Un simple chemin faisait office de pont. C’était le seul et unique passage pour se rendre de l’autre coté du ravin. Quel effroi de voir que nous ne pourrions passer qu’en file indienne. Le pont de pierre était si étroit que notre troll avait tout juste la place d’y joindre ses deux pieds côte à côte. Pour arranger le tout, le « pont » n’était même pas direct d’une rive à l’autre et se noyait dans des méandres que nous serions obligés d’emprunter.

Je donnais alors les instructions :
« Que tous ceux qui ont des boucliers se mettent aux deux extrémités de la file. Les moins résistants d’entre vous se mettront au milieu. »

A peine tout le monde était engagé que nous apercûmes les premiers habitants de cette salle. Pas moins de huit démons ailés foncaient droit sur nous.
« Feu ! » lanca Ereckevai.
De ses mains jaillirent une boule de feu énorme qu’il lanca sur une des créatures qui vit ses ailes se consumer en un instant. Elle tomba à pic dans le ravin. Déjà j’entendais les incatations pamsolmnieuses de Morgrim, Chrysaor, Valadan, Issam et Isgard qui dans un tir aussi commun que précis foudroyèrent trois autres créatures sous un véritable orage d’éclairs qui éclairaient le temps d’un fugace instant toute la salle.
Il restaient quatres démons qui étaient presque à portée. Alors qu’Ereckevai allait décharger une nouvelle vague de feu de son baton, Spidy, Irsty et Haggefel qui tous trois alignés se tenaient par les épaules. Dans un vacarme énorme ils lancérent leurs cris stridents à gorges déployées sur une des quatres créatures. Celle-ci hurla à son tour et chuta. Je n’ose imaginer l’effet des cris foudroyants dans cette gueule démoniaque.
Alors que nous étions prêts à asséner nos premiers coups de haches au corps à corps, Calaad et moi fûmes surpris par la chaleur qui se dégageait sur notre droite : Ereckevai planta son baton dans le sol dans un mouvement sec et soudain. Une véritable vague de feu de trois mètres de haut et de dix de large jaillit du sol pour avancer droit sur les trois derniers démons. Deux d’entre eux n’en réchapèrent pas et virent leurs ailes fondre avant de dégringoler aux fond des abimes.
La survivante était furieuse, sa colère dans son regard montrait qu’elle était bien décidé à en emporter le plus d’entre nous dans le précipice. Ce fut Kharan qui de son bouclier asséna le premier coup au corps à corps. La bête fut sonnée. Tout les combatants à proximité en profitèrent pour lacher sur elle une pluie de coups. Calaad et moi frappions la poitrine. Issam lui profitait de sa taille pour directement frapper la tête. Malgré notre puissance de frappe le démon eut le temps d’abattre un de ses gigantesque bras sur Crystea. Il l’empoigna par le bras alors que nous allions l’achever.
La bête commenca à vaciller en l’air puis tomba dans le vide emmenant avec elle notre guérisseuse. Kharan attrapa la main de sa femme et dans un réflexe guidé par la passion il aggripa sa femme par le col de son armure. Mais lui-même n’allait pas tardé à être emporté tête en avant. Calaad et moi nous jetâmes alors pour le rattraper par les jambes. La situation devanait critique. Un démon et deux humains suspendus dans le vide représentaient un poids considérable même pour deux berserkers. Je sentis alors des mains m’empoigner par la taille et en voyant la même chose sur Calaad je comprenais que la troupe formait une chaîne pour tous nous retenir.

« Cavous pas lacher ! Cavous tenir ! CaKoboldhargneux s’occuper du démon ! » Nous vîmes alors Gogol qui de son faible poids escalada la chaine humaine. Entourant ses jambes autours de celles de Crystea il se laissa tomber tête en bas pour se retrouver nez à nez avec le démon qui déjà semblait comprendre ce qui allait lui arriver…Dans un geste rapide et précis le kobold alla planter ses dagues dans chaque tempe de la créature. Celle-ci hurla et lachâ prise, tombant enfin à son tour dans vers l’obscurité du précipice.

Grâce à la force prodigieuse de notre troll, tout le monde fût à nouveau en équilibre, bien que précaire, sur le pont. L’autre rive n’était plus qu’à une dizaine de mètres et quel ne fût pas notre soulagement lorsque tout le monde pu y débarquer. Mais c’est bien vite que nous fûmes retourner à l’objet de tout ceci lorsque nous entendîmes un cri strident mélé de pleurs et de larmes. Le spectacle qui s’offrait à nous était digne des pires cauchemars d’un troll…

Rêve était la et se débatait. Un être fabuleusement gigantesque la tenait dans l’une de ses mains. Ses pattes éataient soutenus à la base par des sabots énormes qui avait mutilé la totalité des dalles de granit qui décoraient le sol. La bête avait un poitrail de taureau. Des ailes déployées balayaient chaque rocher à proximité. Des cornes de la taille de mes bras jonchaient le haut de son crâne. Dans son autre main scintillait une épée aussi grande qu’Issam lui-même !

C’est lorsque ma tendre épouse devint soudainement silencieuse et inconsciente sous la pression des doigts de la bête qu’un hurlement primal sorti de ma gorge vint briser ce calme apparent. Je n’avais jamais senti autant en moi la puissance de Modhi : j’allais arracher s’il le fallait ce bras qui tenait Rêve. Je frappai le plus haut que ma taille le permit. Ma trancheuse animée par ma rage berserker et la puissance de la magie chaman, alla directement se loger dans l’entre-jambe du Prince… Je pense aujourd’hui au calme de notre demeure que cette créature n’avait jamais du ressentir telle douleur. Elle lacha Rêve immédiatement qui vint s’effondrer au sol.

Aussitôt Ahyra son frère la dégagea de là. Dans un élan commun je vis toute notre horde se ruer sur le Prince qui venait de prendre un sérieux coup mais qui était loin d’être mort. Dans une tempête d’éclairs et de feu nos thanes et Erekevai incantaient de toutes leurs forces. Les skalds assénaient leurs cris stridents aussitôt en contact avec la bête. Gogol sournoisement escaladait déjà le corps gigantesque en direction de sa tête. Calaad et moi en pleine rage lachions nos coups furieux dans une des rotule du Prince des démons pour le faire fléchir !

La colère empourpra d’un coup le regard noir de notre ennemi. Il cracha alors un jet de flammes immense qui balaya ceux qui étaient le plus loin de lui. Kharan eu juste le temps de protéger une nouvelle fois sa belle sous son bouclier. Le feu instistant chauffa complètement son vieux bouclier d’arcanium qui devint tout de suite rouge sous l’effet de la fusion. Hurlant, notre guerrier ne lâche pas pour autant sa seule défense tout le temps que le jet de flammes fut projeté sur lui. La créature reprit son souffle, nous laissant un répis et un Kharan au bras meurtri.

Une ombre immense passa au dessus de nos têtes : le bras armé de l’épée s’élevait dans les airs et retomba aussi lourdement que rapidement vers le sol. Les plus vifs d’entre nous se jetèrent sur le coté pour éviter le coup. Seul Issam bien trop lent eut tout juste le réflexe de se protéger avec son marteau en travers au dessus de sa tête. La parade fut formidable ! Le choc fut titanesque ! dans une gerbe d’étincelles le troll accusa le coup de son arme. Il tomba certes à genou mais la qualité naine de son marteau lui sauva la vie : le manche de métal torsadé tînt bon ! Seul un troll comme Issam aurait pu encaisser un tel coup ! Il mit un moment avant de se relever mais les yeux noirs du troll laissèrent présager une colère des plus libérée sur celui qui avait osé le frapper ainsi. Il brandit son marteau et le logea en plein ventre du Prince. Celui-ci prit la colère du troll de plein fouet et il se contorsionna une main sur son ventre, le haut du corps penché vers l’avant.

Ce sont dans ces moments les plus sournois qu’il vaut mieux être ami avec un kobold. Gogol apparu au sommet du crâne de la bête et vint loger ses redoutables dagues empoisonnées en plein visage du Prince. Ses yeux crevés, et le souffle coupé par le coup dans l’estomac l’espèce de minotaure gigantesque s’écroula dans un hurlement rauque, ses ailes brassant inutilement l’air. Une fois à terre nous achevâmes la créature en l’attaquant tous à la gorge. Une mare de sang noir et nauséabond calma notre ardeur. Le calme était subitement.

Chacun essayait de recouvrir ses pensées après l’agitation du combat. Je me dirigeais rapidement vers Ahyra qui procurait déjà des soins à sa sœur.


« Elle va s’en remettre ne ten fais pas Razi » Son sourire me rassura et je lui répondis par une acolade. Je soulevais alors ma douce épouse dans mes bras et nous nous engageâmes tous vers le portail situé pas très loin qui m’avait déjà sauvé une fois par le passé.

J’empruntais le portail le premier avec Rêve dans mes bras : pourquoi n’avions nous pas penser à cette méthode auparavant…Le reste de la troupe nous rejoindrait dans notre grande demeure une fois tous sortis.

Une fois chez nous j’allongeais Rêve sur la plus épaisse de nos fourures. Je m’empressais d’allumer un feu dans la cheminée centrale. Je filai dans la cuisine chercher un tonneau de bière et quelque carcasse à grignoter. Rêve se réveilla lorsque je m’allongeai prêt d’elle. Nul mot n’échappa de nos bouches. Seul le contact de l’un prêt de l’autre comptait désormais. Nous avions quelques heures qvant que le reste de la troupe n’arrive pour que nous fassions un festin glorieux pour fêter cette aventure : mais d’ici là ma petite Barrique de mousse,comme j’aime à l’appeler dans l’intimité, et moi comptions bien profiter de ce moment seul à seul…
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Vidéos:

"Berserker"
"Rage"
<soupire>

C'était le bon vieux temps...

Très joli final, bravo mon très cher petit mari... La vie nous a séparé, mais c'est autour du grand banquet d'Odin que nous nous retrouverons, j'y suis déjà attablée depuis de nombreux mois, et la place à mes côtés t'y est réservée.

Un amour comme le notre ne peut que survivre à la barrière du temps. Prend le temps qu'il te faudra, et lorsque nulles barriques n'étancheront plus ta soif, lorsque tes haches seront saturées de sang, lorsque les Valkyries viendront chanter à tes oreilles, tu sauras que des bras amoureux t'accueilleront au Valhalla... les miens...


Rêve Grizzly
( très bonne initiative Raz d'avoir clôturer cet aventure.
tu nous a fait une "fin a l'américaine" qd même , les "happy end" c'est pas forcement ce que je préfére )


Morgrim
 

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