Solitude(s)

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Je pencherais plutôt pour le fait qu'on souhaite toujours ce que l'on a pas.

Quand j'étais seul je voulais être avec des gens, maintenant que je suis accompagné je voudrais revenir aux sources.

C'est toujours plus difficile de faire avec autrui, mais je pense que c'est beaucoup plus constructif et plus sain.

Un avis parmi d'autres mh.
Citation :
Provient du message de Sharon den Adel
[i]Pas de contexte pornographique déplacé s'il vous plaît je vous prie!!
Ha qu'est ce que j'ai dit de mal ?
Qui décide de quoi doit être heureux et qui ne dois pas l'être?
Qui fixe les critères de vie en société et sa normalité?
Nous avons chacun notre vision de notre bonheur ou du moins de comment gérer notre vie mais si nous ne le faisons pas au mieux.
Oui on peut être heureux seul, du moins on apprends à l'être en trouvant des choses capables de nous convaincre que notre état n'est pas si mal que cela. Avec le temps, cela devient automatique, qui a dis pathétique?
Cela peut être pathétique mais certaines personnes ne sont pas préparé à des relations avec autrui, des relations dépassant le cadre simple de l'amitié ou le cadre professionnel donc il se contente d'arborer une façade avec certains et se retrouvent seuls chez eux.
On peut s'adapter à tout, le plus dur étant d'en sortir car une fois pris les habitudes d'un ours mal léchés (non pas toi Patum) il est difficile de sortir de son hibernation de sentiments et d'intérêts pour autrui.

Chacun sa vision et chacun sa vie, il ne peut y avoir changement que lorsqu'il y a collision entre les deux, choses rares au possible mais peut être que certains n'attendent inconsciemment que cela et il n'y a que cela qui les aident à tenir.
On a le droit d'être heureux, tout court. Seul, seuls, ou pas, aucune importance.

On a aussi le droit d'être malheureux, si on le souhaite, ou bien ni l'un, ni l'autre, ou un mélange changeant d'humeurs juxtaposées. Manquerait plus qu'il faille une autorisation... Humeurs et émotions réglementaire. Hurgh.
Ha, disons qu'en ces années sans espoir les médias font plutôt passer l"image du bonheur= amour, femme, famille, enfants, amis.
La vie sociale est depuis un moment, avec le pognon, un des signes notoires du mec qui assure. Regardez MiM .

Mais en soi, puisque tout est relatif maintenant, il n'y a plus trop de "normal" et d'"anormal" (les patientes m'entendraient elles me feraient bouffer mon slip), on ne peut plus juger un homme ou une femme seule comme systématiquement bizarre ou malheureuse.

Notez, j'ai remarqué qu'il y avait de plus en plus de pubs montrant des femmes seules. Une pub de pâtes notamment. Les menus-micro-ondes font rage sur les étalages au rayon frais.


Non, à mon sens, malgré le cliché tenace du bonheur-entouré-de-gens-qui-sourient-avec-tout-plein-de-dents, il est de plus en plus commun de rester seul plus longtemps, si pas toujours.
En Allemagne, il y a beaucoup plus de femmes seules. Elles revendiquent une certaine indépendance et cela poussée parfois à un extrême difficilement applicable. en effet, l'autonomie les éloignes parfois d'une certaine tendresse, qu'elles revendiquent également.... ce qui met les hommes mal à l'aise et les rends incertains quand à leurs devoir- réaction-amour-tendresse vis à vis des femmes.

Ex:

Mon beau frère est metteur en scène et sa compagne est créatrice de costumes pour l'opéra de Vienne et Cologne... elle est très indépendante et pourtant elle demande en même temps qu'on soit près d'elle, mais si on est près d'elle elle mord et hurle à l'indépendance! Pour lui, c'est très délicat de trouver une manière appropriée de se comporter face à elle.

De plus, ils sont la plupart du temps séparés par leur métier, ce qui entraine une indépendance encore plus accentuée et un désir de rapprochement plus fort, mais mal vécu.
Faisons du nombrilisme primaire

Je souffre de ma solitude, mais je ne me fais apprécier de pratiquement personne, donc, je reste seul. Et le pire, je crois, c'est que je comprends qu'on ne m'apprécie pas, puisque je ne m'apprécie pas moi même. Tout en arrivant pas à changer...

Quelqu'un a une solution ?

( Pour être un peu plus dans le sujet, je dirais que j'ai tendance à croire que le bonheur vient d'une interaction avec d'autres personnes. Seul, nous ne sommes rien .... d'ailleurs, j'aimerais savoir ce que deviendrait un bébé humain livré à lui même, sans aucun référentiel social ... le premier qui me parle de Tarzan, je me le ... )
J'en connais quelques-unes qui crient à l'indépendance. Il y a dans le cercle des soeurs des amis du FBB une petite sotte - le fait que ce soit une petite sotte n'a rien à voir avec ce qui suit, c'est un bilan général - qui prétend, du haut de son mètre 72 et de ses 80 kilos bien tassés qu'elle sera indépendante jusqu'au jour de sa mort.

Elle choisira un homme qui viendra quand elle l'appellera et partira quand elle le lui dira. Elle sera chez elle, et aura l'indépendance financière pour n'avoir besoin de personne. L'homme sera là à mi-temps, horaires flexibles, à sa disposition.

A mon sens ce sont des femmes qui ont peur d'avoir mal. Les avantages de l'amour sans les inconvénients. Le bonheur de garder sans la peur de perdre. Des trucs du genre .
Citation :
Provient du message de Dienekès
Faisons du nombrilisme primaire

Je souffre de ma solitude, mais je ne me fais apprécier de pratiquement personne, donc, je reste seul. Et le pire, je crois, c'est que je comprends qu'on ne m'apprécie pas, puisque je ne m'apprécie pas moi même. Tout en arrivant pas à changer...

Quelqu'un a une solution ?
[/size] )
Oui tu arrêtes de raconter n'importe quoi
Citation :
Provient du message de Dienekès

Je souffre de ma solitude, mais je ne me fais apprécier de pratiquement personne, donc, je reste seul. Et le pire, je crois, c'est que je comprends qu'on ne m'apprécie pas, puisque je ne m'apprécie pas moi même. Tout en arrivant pas à changer...

Quelqu'un a une solution ?
Oui bien sûr, deviens d'abord l'ami de toi même.

Accepte tes défauts, devient indulgent avec tes limites, et alors cette tolérence et cet amour pour toi déteindra sur les autres.

Tu sera apprécié pour ta tolérence et pour ton esprit ouvert.

Connaître ses défauts c'est une chose, les accepter s'en est une autre.

Pour s'aimer il faut aussi accepter les compliments d'autri quand ils sont sincères, et reconnaitre ses qualités personnelles.

On ne peut être aimé , si on ne se croit pas aimable
Citation :
Provient du message de Sithean
Si, on peut mais peut-être ne peut-on le croire.
Je me met à la place du sujet et donc savoir qu'on peut nous aimer est aussi important que de l'être vraiment.

Si on refuse de croire cela possible, que l'on soit véritablement aimé ou pas change rien à la perception du sujet.

C'est pourquoi aimé d'abord soi n'est pas un acte égoïste mais plutôt un acte d'amour salutaire car c'est en se donnant de l'amour qu'on peut ensuite accepter d'en recevoir puis en donner de nouveau mais cette fois à autrui
Citation :
Provient du message de Peline
C'est pourquoi aimé d'abord soi n'est pas un acte égoïste mais plutôt un acte d'amour salutaire car c'est en se donnant de l'amour qu'on peut ensuite en recevoir puis en donner de nouveau.


Tout à fait d'accord. Un gars qui n'a pas un minimum d'amour-propre non seulement ne va rien tenter puisque de toutes façons il est nul à chier, et en plus si par miracle il tombe sur une âme Samaritaine, il va la gonfler à longueur de journée sur sa déprime et son d'apitoiement, regarde-moi comme je suis nul à chier, je ne suis rien, je ne fais rien de bon, rha, arghl.


....





Où ai-je encore mis mon traducteur automatique en langage psy-professionnel-et-courtois?
Dienekès, je te donnerais seulement le conseil d'apprendre à te connaître et à être toi même avant de faire souffrir quelqu'un par ta présence et tes doutes.
Si tu aimes cette personne, attends pour lui faire moins de mal.
Maintenant si elle t'aime ainsi...
Citation :
Provient du message de Urian Kart Kaiser
Dienekès, je te donnerais seulement le conseil d'apprendre à te connaître et à être toi même avant de faire souffrir quelqu'un par ta présence et tes doutes.
Si tu aimes cette personne, attends pour lui faire moins de mal.
Maintenant si elle t'aime ainsi...
Etre moi-même, je viens d'apprendre ce que ça veut dire hier soir : je gonfle tout le monde

Sans m'étaler sur ma vie perso, je reprends une formation de Bts par alternance après avoir fait d'autres études ( de plus haut niveau ) et soit, au mieux, on me prend pour un pédant qui étale son savoir, soit, au pire, pour un connard qu'a toujours raison ...
Je suis le mec à abattre, que ce soit pour les autres de la promo ou les formateurs.

D'où cette remise en question ... quoique non, elle est permanente. Mais je pensais enfin être arrivé à quelque chose de correct. Et donc, hier soir, réunion avec les formateurs, et on m'a dit tout le contraire.

Donc voilà, c'est l'impasse. Parce que je me sens vraiment moi même. Mais ce moi même me fait horreur et déplaît aussi aux autres.

La seule évolution possible, c'est de faire le caliméro sur un forum et avec les quelques personnes assez folles pour s'intéresser à moi, de tomber exactement dans le schéma que décrit Sik.

Résultat, prévisible, je vous l'accorde, une personne particulière m'a envoyé un MP en débordant de gentillesse. Je savais qu'elle ou une autre le ferait. Et j'ai honte de provoquer, de forcer cette compassion, alors que finalement, je ne mériterai que de stagner le nez dans ma me*** ...

On tourne en rond, non ?

Je suis donc la réponse vivante à la question initiale : seul, on devient fou.

je suis désolé pour ce gros méga mylife.com, mais vous savez, après tout, je ne suis qu'un connard qu'a toujours raison
Citation :
Provient du message de Dienekès
Etre moi-même, je viens d'apprendre ce que ça veut dire hier soir : je gonfle tout le monde

Sans m'étaler sur ma vie perso, je reprends une formation de Bts par alternance après avoir fait d'autres études ( de plus haut niveau ) et soit, au mieux, on me prend pour .....

je suis désolé pour ce gros méga mylife.com, mais vous savez, après tout, je ne suis qu'un connard qu'a toujours raison
Tu porte trop d'importance aux jugements des autres sur toi même.

Quand on est au plus mal forcément l'image que l'on donne de soi n'est pas flatteuse.

Ce n'est pas le regard d'autrui sur toi que tu dois changer, mais ton regard sur toi même.

"je ne suis qu'un connard.." d'amour propre tu en manque sérieusement.

Ce n'est pas avec des jugements aussi durs et forcément injustes sur toi que tu progressera
Citation :
Provient du message de Peline
"je ne suis qu'un connard.." d'amour propre tu en manque sérieusement.

Ce n'est pas avec des jugements aussi durs et forcément injustes sur toi que tu progressera
et qui te dit que je n'en suis pas un ? ça existe tu sais ...

d'ailleurs, je viens de pourir le sujet de quelqu'un avec mon nombrilisme ...

bref ... j'arrête là ... d'ailleurs, j'ai cours ...

à plus tard ( s'ils ne me lychent pas )

Dien'
Lorsqu'on vit seul un minimum d'égoisme est très utile, à moins de passer son temps à aider les autres de façon utile (style association d'aide aux nombre important de personnes qui en ont besoin), il vaut mieux passer son temps à se préoccuper de soit et de ce qui nous chante plutôt que de son paraitre et de ce qui chante les autres.
Vivre c'est faire sa vie pas l'arranger pour les yeux des autres.
moi je dis que oui on a le droit d'etre heureux même seuls. Comme il est dit dans Donnie Darko:
_on meurt toujours seul.
Donc bon puisqu'on est seul face à la mort, on peux tout aussi bien être seul face au bonheur y'a pas de raison...
La question ne peut avoir de réponse : il est impossible d'être seul. Nous avons toujours des visages et des voix dans la tête qui nous accompagnent.
Grimaçant, souriant, ricanant, implorant... Ils sont toujours là, et ne nous laissent jamais seuls. C'est dommage, on pourrait être plus heureux, sans eux, des fois.
Citation :
Provient du message de Agilolfing
La question ne peut avoir de réponse : il est impossible d'être seul. Nous avons toujours des visages et des voix dans la tête qui nous accompagnent.
Grimaçant, souriant, ricanant, implorant... Ils sont toujours là, et ne nous laissent jamais seuls. C'est dommage, on pourrait être plus heureux, sans eux, des fois.

assez du même avis que toi!
c'est ce que l'on appelle avoir un passé........
et cela fait parfois très mal et nous empêche d'être heureux dans le présent.
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