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Du noir et du silence… Voilà mon univers… Depuis combien de temps, je ne sais… Ce noir si absolu, immense, berce mes rêves et mes pensées. Aucun repère… D’ailleurs, est-ce un songe ou suis-je éveillé ? Et puis la question qui prime tout… Depuis quand je pense, j’existe ? En fait, depuis quand suis-je une conscience ? Loin de m’effrayer, le silence me rassure, la chaleur ambiante également. La chaleur ? Ainsi donc çà aussi je le ressent… Peu à peu je me découvre… Parfois je ne pense pas, de cela j’en suis convaincu… Je dois dormir sans doute… Un feulement, un bruit léger me sort de ma torpeur, m’emplit d’appréhension insidieusement… Dans cette noirceur je n’entend que cela. Ca se rapproche… Puis deux, puis mille ! Le silence n’est plus ! Ma conscience tente en vain de comprendre tous ces sons qui m’envahissent sans que je puisse déterminer leurs origines. Des chocs sourds surviennent à intervalles réguliers et m’affectent. J’ai l’impression que mon esprit se prolonge dans de multiples directions, poussé par ces pulsations. Bientôt je réalise que je ne suis pas une simple idée, je suis aussi de la matière. Un esprit et un corps. Est-ce donc cela être vivant ? Je m’apprête à bouger pour la première fois quand soudain retentit une voix grave, ou du moins est-ce comme cela que ces bruits se sont définis dans mon esprit.

"N’ai pas peur, être nouveau. Dans ton vide je suis le Tout et je suis là pour toi… Calme toi, écoute mes paroles, elles te berceront et t’enseigneront même dans ton sommeil, petit être…"

Insensiblement les pulsations ralentissent, le réconfort à nouveau m’envahit, comme quand le silence régnait… Cette voix m’enveloppe tout autant que la chaleur bienfaisante. Je m’endors, je crois…

"Etre à venir, sans doute devrais-je te nommer, comme je le fais depuis des temps immémoriaux pour tous mes enfants. Tu es Maagthel, fils du puissant Maaglomn et de la dévouée Thelagna. Ce sont tes parents Maagthel, tu ne les connaîtra pas et ils ne sauront jamais que tu existes, car ainsi je l’ai voulu. Ne ressent jamais de peine quant à cela. Ta voie, je l’ai tracé, lumineuse, et flamboyante. S’ils t’ont conçu, ils ont aussi exaucé mes vœux, et tout comme je le fais maintenant pour toi, je l’avais fait pour eux il y a de cela bien longtemps. Ils savaient quel était leur destin. Ils ne l’ont pas renié et n’ont trahi ni leur race, ni leur dieu. Pour autant tu ne seras pas seul Maaggthel, d’autres que toi suivront le même chemin vers le même but. Certains seront de ta race, d'autres non. Toi, tu ne seras pas de ceux qui rejettent la différence, tu ne seras pas de l'intolérance car je projette pour toi, pour vous tous, un nouvel équilibre. Ceux qui ne me suivront pas périront, ceux qui renieront les alliances seront vaincus et mon regard d'eux se détournera."

Le ton apaisant avait changé, s'était enflé jusqu'à emplir totalement mon esprit. Des images de désolation, d'âmes torturées subissant mille tourments éternels surgissaient au milieu de suppliques et de lamentations. Je m'agitais fébrilement en proie à une terreur sans bornes.

"Maagthel ceci peut t'être évité. Ne marche pas sur le chemin de la discorde, combat mes ennemis tout autant que ceux d'Istaria car ils ne sont pas les mêmes. Apprends le feu pour sauver ton monde et enseigne la bonté et le pardon pour sauver le mien. Maggthel, bientôt mes paroles avec la lumière, partiront... Enfant, bientôt tes choix façonneront ton destin. Mon petit être je serai là, toujours, et tu me nommeras Drulkar..."

Dans la noirceur et la chaleur je m'éveillais, rassuré. Je commençais à réfléchir sur les paroles de Drulkar quand soudain de violentes douleurs m'assaillirent, rejetant au loin les questions qui me taraudaient. Ces élancements semblaient venir de mon intérieur. Je prenais conscience d'un fait intrigant. Mon corps avait des besoins vitaux. Voulant bouger pour apaiser ces maux je ne tardais pas à découvrir que cette immensité de noir était bien minuscule ! Pour tout dire, tout geste m'était impossible. Je m'agitais, je cognais et frappais, tant et si bien que dans un fracas étourdissant les murs cédèrent. La lumière éclatante mêlée à l'air brûlant me firent hurler de douleur. Plus je me débattais, plus la paroi volait en éclat, augmentant par là même mes souffrances.

Puis peu à peu elles s'estompèrent... Timidement je m'autorisais quelques mouvements plus coordonnés. Mes ailes battirent l'air doucement, éparpillant çà et là les restes de ma coquille... D'une voix hésitante je prononçais mon nom Maagthel... J'avais la désagréable sensation d'oublier quelque chose... Tandis que je regardais intrigué et émerveillé autour de moi, un autre nom, inconnu celui-là, résonnait dans ma tête... Drulkar...
Je fais deuil de mon Ange et présente ici l'histoire de Joan Cantallop (lire Joua'n KantaYop).

L'ambiance était bonne et festive dans le relais du "Vent d'Ouest", bien qu'étant le dernier point de ravitaillement avant la Grande Désolation, terre de tous les dangers, où régnait en maître des Forces Occultes.
Beaucoup d'aventuriers s'arrêtaient là, y refaisaient le plein de vivre, vérifiaient et réparaient leur matériel et changeaient de monture si besoin était, avant de s'engager dans la colonisation de ces terres incertaines.
C'est dans ce relais que travaillait Joan Cantallop, jeune Humain d'une vingtaine d'années. Il avait voulu travailler aussi proche de la frontière car son plus cher désir était de devenir un Aventurier. Il voulait être comme tous ces hommes et ces femmes qui passaient par chez lui : fort et célèbre! Et même si beaucoup d'entre eux ne revenaient jamais, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. "Tant qu'à mourir, autant le faire avec panache!" pensait notre jeune tête-brûlée, la tête emplie d'histoires de comptoirs embellies à l'extrême. Aussi, entre deux plonges, il rêvassait à des combats épiques contre des suppots du Mal, des légions de squelettes et de zombis putréfiés qui se jetteraient sur lui est ses compagnons! Il se voyait déjà déchainer toute sa fougue dans ces luttes mortelles et de son épée luisante!… "Réveille-toi p'tit! Tu crois p't'être qu'j't'paie à rien fai'? T'as l'table 2, là-bas qu'z'attendent leurs rôtis d'puis bientôt trois Lunes! Allez! Vas!"
Le danger! Le seul danger que risquait Joan était de se prendre une torgnole de Maître Pedre. Il voulait vivre les histoires qu'il avait entendu si souvent. Il était décidé. Ce soir était Le soir.
L'heure de la fermeture sonnait, et les dernières coteries d'aventuriers-pochtron s'affairaient à partir dans les ténèbres ou regagner leur chambre. Joan fit comme chaque soir: il nettoya les tables et les chaises qu'il rangea, rafraichit la sciure du sol, nettoya les chopes et enfin souffla toutes les bougies de la salle. Il regagna sa chambre et d'un gros coffre il en sorti ses trésors.
Il avait une épée courte qu'un client ivre, qui avait fini dans une gêole pour cause de bagarre, avait oublié. Joan, d'habitude si droit et honnête, avait gardé l'arme. Et même s'il ne pensait pas l'avoir volé, seulement gardé, il n'avait pas cherché à retrouver le propriétaire. L'autre partie de son trésor était une tunique souple avec ça et là des pièces de cuir et de métal à la protection douteuse; ainsi qu'une bourse avec quelques pièces de cuivre, des bottes de cuir, un gant dont le jumeaux avait fini on ne sait où et un bout de corde passablement effilochée. Vraiment, il avait tout pour partir à l'aventure et ammasser des tonnes de trésors!
Il s'équipa silencieusement. Dans la remise, il pris quelques bougies, trois torches et de quoi allumer tout ça, ainsi qu'un sac avec des provisions. Il quitta l'auberge sans bruit. Il se retourna et lança un au revoir silencieux au bon Maître Pedre qu'il ne reverrait peut être pas avant longtemps, et s'avança dans la nuit où une pleine Lune providentielle lui montrait le chemin.
Au loin, un loup chanta sa liberté avec une joie primale et sauvage. Joan pris ça comme un bon présage, car tel était la signification de son nom : chant de Loup.
Là-bas dans la nuit, qui sait quel rôdeur notre héros allait afronter.
Les histoires sont bien belles souvent, mais ne sont que des histoires.
Priez pour le salut de Joan Cantallop.

570 mots d'après le logiciel
Le destin de Niji est étroitement liée a celui de Rikku, mais comme on doit parler exclusivement de son personnage je ne la nommerai que peu dans le Bg…
Bien qu’il faut savoir qu’elle est presente tout au long de l’histoire…

Durant des années, Niji une saris au pelage chatain, avait ete une redoutable meurtriere.
Elle avait volée des centaines de vies, de personnes innocentes pour la plupart, car elle etait manipulée par son clan.
En effet Niji, avait été recueillit encore très jeune et elle ne se r’appelait plus de son passé. Les personnes qui l’avait élevée s’en servait pour faire les taches les plus ingrates et les plus mal vue, comme tuer les opposants au clan.
Bien sure elle était bien traité et avait vécue dans un cadre ou l’hypocrisie était dominante sur sa vie, et tout au long de son enfance et même son adolescence, elle n’avait jamais rien remarquée.

Au contraire, elle avait l’impression d’être importante et d’être capital a la survie de son clan.
Malheureusement, un jour elle apprit la supercherie et son monde s’écroula…

Niji ne serait plus jamais comme avant.

Elle quitta d’abord son clan, avec la seule personne en qui elle avait confiance, une féline du nom de Rikku, en prenant soin d’assouvir une certaine vengeance, puis partit en quête d’aventure dans le monde d’Istaria.

Mais le fait d’avoir tout perdue en l’espace de quelques heures, fit se remettre en question la féline.
Son caractère changea du tout au tout, elle qui n’avait été que courage voir même qu’inconsciente lors de ses missions, devint peureuse et très méfiante …

Elle refoula en elle, toutes les pulsions meurtrières qu’elle avait, mais ce n’était pas la meilleur solution, car son ame était rongée par tout ce chagrin et cette colère.
Elle décida de ne plus tuer, et ne pas utiliser ses armes, car elle savait que si jamais elle s’en servaient de nouveau, elle ne pourrait plus contrôler ses pulsions, ce qu’elle refusait catégoriquement. A présent elle voulait contrôler parfaitement sa vie.

Mais comment se défendre si elle n’avait plus d’armes ? Le parlement la tuerai trop facilement…

La solution fit bien vite trouvée…Lors de son voyage elle rencontra un vieil alchimiste qui lui donna le goût et la passion des plantes.
Grâce a elles, elle pouvait enfin se défendre et soulager son ame de ce lourd poids qu’elle portait constamment.
Elle avait enfin trouvé quelque chose qui lui plaisait et continua d’apprendre sans relâche.

Son ancienne passion pour les armes était néanmoins présente, mais elle avait reprit confiance en elle et cela la décida a aller plus loin , en plus de se cultiver elle allait recommencer a manier les armes.

Par contre elle voulait que ce soit des armes très petites, avec lesquelles il était presque impossible de tuer sans réelle volonté de le faire.
C’est ainsi qu’elle se forgea, des petites pointes en acier, six exactement, qu’elle pouvait glisser entre les doigts de ses mains.

Elle recommença a se battre et réussi tant bien que mal a contrôler ses pulsions, grâce a l’aide de Rikku qui la soutenait.
Mais cette nouvelle énergie, cette fierté et cette motivation qu’elle avait gagnée avec le temps s’évanouirent, lorsque au court d’une mission qui lui avait été confiée elle tua de ses propres mains, sa compagne.
Cette fois la ses pulsions avaient reprit le dessus car elle n’avait pas été assez forte pour les combattrent.
Le fait de tout reperdre une deuxième fois et par sa faute, détruisit les espoirs de Niji, mais lors de la mort de son amie, la saris avait fait une promesse, la promesse de continuer l’œuvre de Rikku, qui était de débarrasser le monde de toutes les personnes mauvaises.

Niji s’installa dans un monastère, ou elle étudia sans plaisir, sans joie, juste pour honorer sa promesse et la mémoire de celle qu’elle avait aimé.
La féline, mit cependant de la bonne volonté ce qui l’a fit progresser très vite, et elle su très vite se servir de ses nouveaux pouvoirs.

Elle avait particulièrement étudiée les magies de soins et d'amplification du physique et du mental, pour aider les guerriers a l’ame pur.
Elle voulait aider du mieux qu’elle pouvait toute les personnes bonnes, sans se battre elle même, car cette fois ci, plus question pour elle de retoucher ne serait-ce qu’une fois a des armes, qu’elle nommait maintenant : « les porteuses de morts »

Un jour, elle reçu un message dans une langue étrange et elle entreprit un voyage qui la conduirait jusqu'au mystérieux messagers.
Au court du voyage , elle fut attiré par quelqu’un dans les profondeurs de la terre. Cette personne était une féline du nom d’Ayame, qu’elle avait connue dans son clan, car elle était une prisonnière.

Niji ne se serait jamais douté qu’elle la reverrait un jour.
Elles créèrent des liens d’amitié, et Niji emprunta pour elle certain livres de la bibliothèque du monastère, car elle souffrait d’une déformation au niveau des yeux. Elle cherchait donc un remède pour se guérir.
Mais malheureusement, dans tous les livres qu’elle ramena elles ne trouvèrent aucun remèdes.

Un jour Niji , particulièrement fatiguée, retourna dans sa chambre au monastère et s’y allongea. Elle ferma ses yeux et se laissa bercer par la nuit et le chant des cigales au loin.
Au matin quand Niji ouvrit les yeux, elle était allongée dans l’herbe a coté d’un petit ruisseau, l’immense monastère avait disparu.

Elle se leva en sursaut et regarda autours d’elle, il n’y avait aucune ruines, aucune traces de combat.

Avait-elle rêvé ? Toute cette histoire n’était -elle qu’un rêve ? Rikku ? Ayame ? et si tout cela n’avait été qu’illusion, qui était-elle ? d’ou venait-elle ?

Mais lorsqu’elle baissa les yeux, elle vit les vêtements qu’elle avait prit au monastère pour remplacer les guenilles de son clan.
Elle portait toujours, ses longues manches noires, qui laissaient ses mains et ses épaules découvertes. Elle avait toujours son petit corset noir ainsi que son string noir auquel pendait les voiles mauves translucides.
Et ses bandages blancs étaient toujours accrochés a ses pattes, par contre elle n’avait plus de pouvoirs.

Niji était donc seule, sans défense et sans pouvoir, seule avec ses pensées…

Rêve ou réalité… Niji n’arrivait pas a savoir ce qu’il avait bien pu se passer, mais c’était pour elle la troisième fois qu’elle perdait toute sa vie…

Des larmes coulaient le long de ses joues, le chagrin qu’elle avait été incommensurable…
Elle s’éloigna lentement de l'ancien emplacement du monastère, et se dirigea a l’intérieur de la foret, avec pour seul bagage, ses souvenirs…



Bon voilà, mon texte fait 1000 mots(meme plus), j’espère qu’il vous plaira, l’histoire se fini a l’entrée du jeu…Elle n’a pas de pouvoirs ( normal au niv 1) et y’a pu de monastère ( et oui pas de monastère de mar saba dans HZ) …

Votez pour moi !
La porte en bois de la petite maison s’ouvrit avec un léger craquement. Une jeune femme apparut dans l’encadrement de la porte. On ne voyait rien d’elle, même pas son visage. Tout son corps était caché par une grande cape verte au bord doré. Elle s’avança lentement quand elle se retourna. En levant la tête pour voir la maison dans son ensemble, une partie de son visage se dévoila. Elle était jeune. Sa peau était d’une blancheur infinie avec une légère teinte rosée au niveau des pommettes. Ses lèvres étaient fines, bien dessinées et d’une couleur vermeille. Son nez était fin, ni trop court ni trop long. Ses yeux... ah ! Ses yeux... quel regard... Elle avait de grands yeux verts, de longs cils bien épais surlignés par de fins sourcils à peine visible. Son regard était triste, profond... Une larme coula le long de sa joue droite. Elle resta ainsi debout devant cette maison, un rayon de soleil osa transpercer la forêt pour éclairer cette beauté qui s’offrait à mes yeux. Elle baissa la tête et consentit enfin à quitter sa demeure. Elle s’enfonça dans la forêt quand je vis une dame à la fenêtre du premier étage. Une elfe. Elle n’avait rien de la jeune femme. Elle avait la blancheur de la peau mais pas les mêmes traits. Je sortis de ma cachette et rejoignis le chemin de la belle inconnue.
« Mais où est-elle ? » Je cherchais en vain la belle dans la forêt. Personne. Comme volatilisé... Je décidais de partir en ville afin de rencontrer un certain chef pour une quête apparemment bien payée. Lorsque je passais devant l’école des guérisseurs je vis une cape familière. Plus vite que mon ombre je me rapprochais de la porte entrouverte. « Mon Dieu ! » Elle était là devant moi. La capuche de sa cape était posé sur ses épaules laissant apparaître ses cheveux fins et blonds se finissant par de belles anglaises dans le creux de ses reins. Elle parlait à un instituteur. Elle allait devenir guérisseuse. Le maître me vit. Je me cachais derrière la porte. Le temps de réaliser ce qui m’arrivais la porte s’ouvrit en grand laissant passé le maître et sa nouvelle élève. J’étais gêné... Je devais rougir car la jeune elfe avait un petit sourire aux lèvres en me voyant.

« Voulez-vous un renseignement cher guerrier ? »
« Non... non, merci... »
« Pourquoi observer l’intérieur de l’école alors ? Vous recherchez quelqu’un ? »
« Euh... non... »
« Connaissez-vous cette demoiselle ? » Mon regard venait de me traillir. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder. Elle était tellement belle. Elle semblait innocente, sensible et si forte à la fois.
« Non.. malheureusement... » Oh ! Mais qu’est-ce que je dis !
« He bien, cher guerrier je vous présente Niewt. »
« Enchanté. Je m’appelle Kenshynn. » Je lui tendis ma main face contre terre. Elle déposa sa main sur la mienne. Je baissais doucement le buste pour baiser sa main mais je tenais mon regard dans le sien. Elle souriait, à la fois gênée et sûre d’elle.
« Maintenant que les présentations sont faites, je vous laisse. Au revoir Kenshynn. »
« Au revoir Maître. Et merci »

Me voilà face à elle. Seul. Je l’invitais à s’installer dans l’herbe, plus loin près du lac. Pendant le trajet, nous n’avions pas dit un mot, ni échangé un regard. Je regardais le sol. Une fois au lac, on s’installa sur l’herbe. Alors que je contemplais le reflet du soleil couchant sur le lac... Non en fait, je trouvais un moyen de commencer une conversation...

« Vous étiez chez moi lors de mon départ n’est-ce pas ? »
Je fus surpris de sa question mais heureux qu’elle fasse le premier pas.
« Oui. Je me baladais dans la forêt lorsque je vous ai vu sortir... »
« Je vous avais vu.»
« Ah bon ? » Je fus terriblement gêné. Elle, cela la faisait sourire.
« Je commence juste ma carrière de guérisseuse mais ma tante m’a beaucoup appris sur ce métier et, étant une elfe, j’ai des capacités innées. »
« Moi, c’est mon père qui était guerrier et j’ai suivi. »
J’entendis des pas dans les buissons derrière nous. Je me mis debout devant elle et empoignais mon épée, prêt à me battre. Elle se leva et me dit doucement « Je vous protégerai » Je scrutais les buissons. Allez ! Allez sors de là ! Soudain je vis un squelette. Je m’avançais d’un pas pour le détruire quand une dizaine d’autres squelettes apparurent. Certains étaient armé de dagues. Je me tournais vers Niewt. Elle me fit un signe de la tête voulant dire « Ok ». Elle recula de trois pas et prononça quelques paroles elfiques. Je vis apparaître un reflet vert sur mon armure. Elle continua et vis des flammes sur mon épée. Je pris confiance en moi et me ruais sur les mort-vivants. Pendant le combat, je me pris des coups. Alors que l’un d’entre eux avait réussi à m’entailler le bras, j’entendis les incantations de Niewt. Une pluie d’étoiles bleues tombaient sur ma blessure. Je n’avais plus rien ! Et le combat continua ainsi jusqu’au dernier squelette. Fatigué, je m’agenouillais par terre en m’appuyant sur mon épée. Niewt m’avait rejoins parmis les débris d’os. Elle s’accroupit à mes cotés, fatiguée elle aussi par cette bataille.

« Merci. »
« C’est mon devoir. »
Un silence s’installa. Puis...
« On forme une bonne équipe tu ne trouves pas ? »
« Oui... Ensemble nous combattrons les mort-vivants ! »
« Alors.. Cela veut dire que tu veux combattre avec moi ? »
« J’aimerai oui, que tu sois mon protecteur personnel... Si tu le veux aussi bien sûr. »
« Oh mais oui ! » Je me levais d’un bon et la pris par la taille pour la soulever au-dessus de moi. Elle souriait et semblait heureuse. En la reposant par terre, je lui jurais de la protéger toute ma vie. En guise de réponse, elle me caressa la joue.


Voilà mon texte. Je ne suis pas inscrite à la béta test mais mon petit ami oui. Ce texte est pour lui, pour qu'il gagne, c'est mon cadeau Il s'apelle Kahelius sur ce forum
Sinon mon texte fait 1017 mot j'en suis consciente mais je ne savais pas quoi enlever Je m'en excuses.
Voila voili
Un sombre errant suivit de son sang.
« Bonsoir, je pense que je dois avoir l'air d'un mendiant ou d'un miséreux, pour cette si noble assemblée. » Dis-je me relevant après une ample révérence, un geste cérémonieux qui eux l’air risible pour son entourage.
« Je me nomme Varzil Ridenow. Jadis, j'étais le roi d'une terre nommé Serrais, sur une frontière entre la montagne et le désert, la plus grande beauté qu m'offrent mes souvenirs. Si loin de là, que les sages d'Istaria ne connaissent pas ce lieu. Un monde contrôlé par une puissante sorcière du nom d'Asharra. Celle-ci même a qui nous avons déclaré la guerre. Guerre, que nous avons perdu. Et dans cet échec, une malédiction nous a entraînée vers l'exil au loin, au-delà de notre monde connu. »

« Les enfants d'Istaria ont connu les histoires de mon royaume tombant sous les flammes d'Asharra, profondément enroulé dans leurs couvertures, au fond de leur lit, conté par les Parents pour les effrayer. Des histoires pour les enfants dans ce monde inconnu de moi, ma triste histoire. »

« Les cheveux tombant le long de mon corps flottant dans le vent sale et emmêlé, l'épée claquant contre ma cuissarde et habillé de ma vieille robe de sorcier pour ne plus avoir a me voir en roi déchu. Je marche suivit de ma fille et de mon fils, le souvenir de ma défunte femme au-dessus de moi. Une ombre de désespoir à ma suite, mon peuple... »

« Femme, enfants et homme en armures se laissant à la route pour me suivre et découvrir une nouvelle terre à aimer. Mon royaume et mon honneur à reconstruire. »

« Mais un jour un bruit me tira de ma mélancolie, une ombre et le hurlement des loups. »
"Des cavaliers approchent !

- Maître je suis heureux. Notre voyage touche à sa fin. Nous avons trouvé une terre pour nous poser. La terre est belle et les hommes d'Istaria nous aiderons à la conquérir. S'écrit Zowie MacAnndra, essoufflé par son trajet à cheval.

- La conquérir ? Je ne me permettrais pas de me fâcher contre un de ces peuples, ni d'entrer dans leur politique, je veux une terre vierge, pauvre peut être, mais je ne veux pas me battre pour l'obtenir.

- C'est une guerre contre la non-vie et le chaos qui fait rage ici, et à laquelle on nous prie de nous associer. "Proche-de-clair les rivières" est une terre baptisée par notre cadet de la garde et nous est offerte pour peut que nous puissions la prendre. S'exclame t'il avec un sourire radieux.

- Quel est le potentiel militaire de ces créatures ?

- Inorganisé... Ils possèdent toutes les armes que nous pourrons opposer et n'ont pas de crainte.

- Combien sont t'ils ?

- Il est impossible de les détruire définitivement, c'est combat que nous devrons mener si nous voulons vivre sur ces terres ou nous devrons partir.

- La guerre est donc inévitable...

- Oui seigneur, ils ont besoin de nos hommes, car le village le plus proche du front est très important et nos terres sont riches et nous devrions les prendre pendant qu'elles ne sont pas souillées.

- Thrall réunit nos guerriers, l’errance est notre plus grande honte et la guerre est notre plus grande joie, car nous somme des Ridenow. Que les bardes chantent la gloire passée, que la cornemuse ensorcèle notre passion et les tambours fassent palpiter nos cœurs."

Je ne m'étais posé qu'une seule fois la question : "Ceci n'est-il pas précipité ?" Mais mes ordres s'enchaînaient, et je savais qu'au plus profond de moi le chant de la guerre m'ensorcelait déjà...

« Il s'ensuivit d'autres batailles et combats glorieux contre les forces sombres, ce monde nous offre désormais de nouveaux savoirs et de nouveaux amis, ensuite nous nous empressions d'aller de l'avant pour découvrir la terre inconnue... »

« Cette histoire est la seul qui soit des archives de Serrais en Istaria sur notre arrivé, quant au passé, je me garde de vous le dévoiler, je resterais mystérieux sur ce point.
La soirée se passe et je n'ai fait que de parler de moi. Peuple d'Istaria n'avez vous rien à me dire ou n'êtes vous là que pour m'entendre conter mes chagrins ? Je viens auprès de vous, en temps que roi, affin d'obtenir l'honneur de votre enseignement et peut-être d'une alliance, si le besoin vous en paraît nécessaire, car la non-vie même dirigé par le désordre avance de nouveau sur vos terres... Je vous offre une armée. »

Ils débattirent longuement, je me pris à regarder les fleurs de leur jardin et m'aventura dans un labyrinthe recouvert de la couleur de l'automne, il est encore nuit et les feuilles n'ont pas été enlevées du chemin, j'avance dans le passage offrant de grands coups de pieds, faisant voler les feuilles, Zowie notre barde aurait pu de tout cela raconter son histoire, du roi enfant qui fuyait la diplomatie.

Une chanson... Je pénètre plus profondément le labyrinthe pour arriver en son coeur... Quel est cet être ? Encore une nouveauté que me réserve ce monde. "Bonjours humain ? Tu ne ressemble pas aux autre, ta peau est plus pâle que celle des ceux de cette région. D'où viens tu ?

- Je viens de très loin, où vos explorateurs ne sont encore jamais allés. Un monde ravagé par les guerres, un monde mort désormais. Ne seriez vous pas un déchu, l'une de ces races que nous ne connaissions pas ?

- J'ai vu ton peuple... Et je pense que la guerre est ce qui vous fait vivre et rêver, je pense que nous nous ressemblons énormément"

La discutions entre les deux se poursuivit quelques temps et Varzil retourna à ses obligations, vers la réunion des autres races, mais rien n'était encore terminé.

962 mots... j'espere que cela suffira... sinon je reprendrait
Smile
"Renaissance..."
Des bruits de fureurs résonnent dans ma tête. Des éclairs déchirent le ciel. Des elfes, assaillis par des hordes de barbares vociférants. Bruit de haches et d'armures s'entrechoquant. Puis le froid mordant de la neige. Le goût du sang. Tout s'efface, se trouble. Le néant s'étend devant moi, je ne suis qu'une conscience naviguant dans l'océan éternel d'une nuit d'encre. Je flotte. Soudain je me sens aspiré, tiraillé, je suis broyé jusqu'à n'être plus qu'un point minuscule, je sombre dans le néant.
"KarkkKkkkksss...!!"J'ouvre les yeux, j'aperçois une lueur au travers d'une sorte de membrane, elle m'appelle, je dois sortir, il FAUT que je sorte !!
Je pousse, je griffe la paroi avec mes doigts, je la sens qui cède petit à petit, se craquèle...une patte dehors !! Je prends appui sur mes deux pattes arrières et je pousse comme un forcené. Rupture, la paroi cède. Eclat éblouissant du soleil qui aveugle mes yeux encore habitués à la douce lueur de ma coquille. "KrrrRRrroaaRrrrKkkkk !!!!" J'ai mal partout, j'ai faim et froid malgré l'épaisse armure d'écaille qui recouvre ma peau, mais je survivrais, il le faut...

Les années s'écoulèrent entre les jeux avec mes camarades, l'enseignement mystique des anciens Drakens, les chasses aux lupus avec le clan...
Ma mère n'avait de cesse de me dire de toujours rester à l'écart des naka-duskael, les sans-écailles, des créatures fragiles, à la peau mince et imberbe. Mais depuis quelques temps il parait qu'ils s'activent et que plusieurs draks des autres clans du nord ont été retrouvés morts la carcasse pourrie et recouverte de charognes. J'aimerais bien aller voir ce qu'il se passe là bas, au Nord.
Un jour que je m'amusais à chasser quelques djarbals dans la forêt, RoKkkKrrkLk vint me trouver. "BarrLll !! L'ancien te demande, il parait que c'est important."
L'ancien...Le drak le plus révéré par le clan, il disait être vieux de dix milles décennies et avoir connu le temps ou les dragons régnaient en maîtres sur Istaria, pourquoi pas après tout...
L'ancien me reçu dans sa grotte, assis sur son tas d'or et de pierreries, on le disait le plus riche du clan. A force de dormir dessus des gemmes s'étaient incrustées dans son ventre, le rendant quasiment invincible aux crocs et aux griffes des créatures qui hantent la forêt et les montagnes.
« Tu dois partir BarllSaggtt, pour le bien du clan ! Tu dois nous rapporter ce qu'il se passe chez les naka-duskael, tu es encore jeune et ils t'accepteront mieux que nous autres anciens. Vois si tu peux faire alliance avec les naka-duskael pour contrer ce mal qui ronge Gaya, notre mère la terre. Va voir en premier nos amis les nains à Aughundell et demande leur aide. Ils connaissent bien le péril noir qui empoisonne notre monde et fait pourrir nos pairs. Va, tu partiras quand l'astre luisant sera haut dans le ciel !! Tu iras voir ErRrrKkosë, il t'apprendra quelques sortilèges supplémentaires pour t'aider dans ton entreprise... Que la sagesse des Helians t'accompagne !! ». Il me regarde fixement et je sens qu'il est temps pour moi de prendre congé.
Le nord... les naka-duskael... enfin je vais "savoir". Et puis si cela se trouve, après tout, ils sont peut être même sympathiques qui sait ??
Cette nuit là je ne pus fermer l’œil de la nuit. Ma mère vint me lever et je parti vers le milieu du jour.

Je traversais les montagnes, rivières, forêt et rencontrais en chemin les autres clans qui m'offrirent l'hospitalité de leur grotte pour une ou deux nuits. Puis la présence des drak se fit plus de moins en moins sentir, et il passa une semaine sans que je vois ceux de mon espèce. Puis un matin...

Je m'étais assoupi dans un creux de rocher pour dormir quand j'entendis des bruits comme si l'on tapait sur quelques écailles d'un vieux dragon. Je levais la tête et aperçu quelques mètres plus bas dans la vallée une femelle naka-duskael au prise avec... Tiens étrange, un naka-duskael mais encore plus laid que les autres, il a la peau grise et il lui manque un bout de la tête. Mince on dirait que la femelle à du mal, elle a pourtant la peau qu'ils appellent "cuirasse" mais on dirait qu'elle va tomber par terre d'un moment à l'autre. J'y vais j'y vais pas ? ...remarque si je liquide le naka-duskael tout pourri avec la femelle je pourrais au moins manger pendant quelques temps. Bon aller...Soyons digne, je dois accomplir ma mission !! KKKkkRRrrkk !! Sus à l'ennemi !!

Je saute de mon perchoir, et j'atterris prés d'elle. Là, elle a vraiment les boules... Hé hé... Merde on dirait qu'ils y ont d'autres pourris, un, deux, trois... Aïe, va falloir jouer des griffes...
Je lacère le premier devant moi, la femelle naka semble reprendre courage, je la vois murmurer quelques mots incompréhensibles puis son épée s'entoure d'une lueur rouge sang. Un de moins. Je me recule et souffle le second, qui retombe par terre quasiment carbonisé. Arf, va falloir que j'attende un peu avant de pouvoir souffler le dernier, ah, revoilà la femelle, joli coup !!
J'écrabouille négligemment la tête du dernier pourrissant à demi-carbonisé par mon souffle, en voilà un qui ne nous embêtera plus...
Elle s'est assise par terre et me regarde curieusement. Quand même, qu'est ce qu'ils sont moches... Aïeee, il y en a un qui a fini par m'avoir à la cuisse, ça brûle, on dirait de l'acide. La femelle se lève et s'approche de moi avec une fiole à la main, qu'est ce qu'elle veut que j'en fasse de son machin moi ? Elle verse le contenu sur ma blessure et la douleur s'apaise.
"Merci femelle." Dis-je. Elle sursaute en m'entendant parler. Forcément on voit pas des dragons tous les jours non plus. Elle marmonne quelques paroles incompréhensibles, et montre les montagnes au nord du doigt. Je regarde vers la direction qu'elle indique... je plisse les yeux, mais oui on dirait... Une cité naka-duskael... Puis elle s'en va en me faisant signe de venir. Bon ben voilà, tu voulais voir les naka-duskael de prés mon vieux BarllSaggtt, tu vas être servi !!

1022 !! Dur dur ...
Drakia


"Tip tip tip...." C'était le bruit que faisait un petit oiseau intrigué au fond d'une grotte,
curieux de savoir d'où pouvait venir ce petit "Crrr Crrr...".
Il avançait prudemment et il tomba sur un énorme nid, encore plus intrigué, il vola
à l'intérieur...
Il découvrit un énorme oeuf au milieu de quelques pièces d'or, de rubis, de diamant
et de toutes sortes de petites choses brillantes.
"Crrr Crrr..." C'était encore ce bruit, mais là le petit oiseau découvrit d'où cela pouvait
venir, c'était l'oeuf. Il bougeait a peine, mais l'oiseau curieux par la taille de l'oeuf
et de ce qu'il allait sortir continua de regarder.
L'oeuf tomba sur le côté et les "Crrr Crrr" devenait de plus en plus fort!
Éffrayé, notre petit oiseau s'envola de la grotte le plus vite qu'il pu...
Et l'oiseau avait en quelque sorte bien raison, car ce ne serait pas un de
ses congénères qui sortirait de cette oeuf...
L'oeuf dix fois plus gros que celui d'une poule et légèrement doré à certain
endroit grâce au reflet de l'or se fissura sur les côtés, la chose qui était à l'intérieur
voulait sortir, et de toute ses forces elle brisa un coin de l'oeuf et en sortit pour prendre
sa première respiration et pousser son premier cri.
A ce moment la, une ombre gigantesque entra dans la grotte, jetant un coup d'oeil
sur quelque chose que l'oiseau n'avait pas vu, la montagne d'or, de rubis, de saphir,
de diamant qui était entassée dans un coin de la grotte.
Mais l'ombre fut surprise par le petit cri poussé du nid et s'avança vers le nid pour découvrir
son petit, son dragonnet.
L'ombre qui était en faite un dragon, ou plutôt unE dragonne, une très belle dragonne,
une ancienne, qui était d'une couleur rouge menaçant prit place avec une grand agilité
dans le nid et regarda son petit venir vers elle pour avoir de la chaleur.
Le petit dragonnet était d'une couleur rouge et brune à certains endroit, mais la femelle
savait que sa couleur "changerait" quand il deviendra plus grand.
Ils s'endormirent tous les deux, même si la dragonne gardait un oeil sur son petit et qu'elle
le protégeraient, le nourrirait jusqu'à ce qu'il puisse le faire seul et venir avec elle à la chasse,
elle pensa au fond d'elle même que le nom de son dragonnet serait Drakia...

Cinq ans plus tard...

Drakia était devenue une jeune dragonne, plus imposante qu'en sortant de l'oeuf, sa mère lui avait
apprit les bases de la chasse, même si Drakia ne volait pas encore ses griffes, sa mâchoire,
et son souffle lui suffisait pour attraper des animaux pour se nourrir.
Ses écailles était maintenant d'une très belle couleur rouge, des pointes sur la tête, de petites ailes...
Sa mère lui avait apprit la valeur de l'or et de son trésor personnel, car sa fille devrait elle aussi
avoir son propre trésor qui montre l'ancienneté et la puissance du dragon. Elle racontait
chaque soir a Drakia toutes les histoires où elle chassait, toutes ses aventures qui passionnait
sa fille...
Mais elle racontait aussi qu'un jour Drakia devrait faire son chemin seule lorsqu'elle sera adulte
et qu'elle ne sera plus là pour la protéger...
Drakia savait que ce jour arriverait bientôt mais elle savait qu'elle ferait honneur à sa mère...

Et ce jour arriva...

Drakia était maintenant une belle dragonne, imposante, puissante, mais elle savait que le jour
de la séparation était arrivé, elle était triste, et contente à la fois, car elle va enfin pouvoir vivre
ses aventures.
Elle regarda sa mère dormir, la grotte, le tas d'or, le nid... Poussa un dernier cri d'au revoir
et s'envola vers l'horizon avec un magnifique soleil couchant à la recherche d'aventure...



(621 mots d'après le logiciel, bonne lecture et j'espère que cela vous auras plus )
Filena Vendree appartient à un clan de réprouvés, les Uth-Mâkan,
C'est sur elle que reposent tous les espoirs de survie d'Istaria.

D'un cristal magique enfoui au coeur même de la montagne ernûma, Filena tire en effet des pouvoirs étranges. Elle entrevoit l'avenir. Mais ses visions se font de plus en plus inquiétantes : très loin de sa tribu ce trouvent des morts-vivants contrôlés par des êtres corrompus, qui sont assoiffés de sang et de conquête, qui possèdent un pouvoir capable de soumettre des races entières. Et le jour de l'invasion est proche, leurs puissances ne cessent de croître... Puis des images de notre village en feux, une horde de gobelins et quelques orcs pillant, tuant et brûlant tous sur leurs passages....

Ces abominables visions firent s'éveiller Filena. Tremblante, une lueur de folie dansant dans ses yeux. Elle posa son regard sur sa jeune amie Célia qui dormait, puis peu à peu le calme regagna son esprit; elle se rendormi.

Filena et Célia étaient eritz, c'est à dire que, pour elles, la vie n'était pas une partie de plaisirs. Réprouvées, marquées à jamais du sceau de la honte, les deux jeunes filles ressentaient durement la précarité de leur condition, quand bien même elles n'y étaient pour rien.

Les eritz rejetés à la périphérie du village, et donc plus exposés que les autres membres de la tribu aux attaques de bête sauvages, au raids occasionnels et parfois même aux tempêtes de sable, on pensai que leur présence dans le village pouvait irriter les dieux.

Filena ayant reçu le sceau de la honte en prenant la défense de sa petite soeur alors qu'un riche marchand la brutalisait, dans l'altercation Filena tuas le marchand, mais nul pardon n'était possible au sein de la tribu des Uth-Mâkan.

Tous ses biens furent confisqués, vêtements, armes, bijoux... Puis elle fut marquée au fer rouge du sceau.
Filena avais été chassée de la tribu et du se réfugier parmi les autres bannis.

L'accueil avait été difficile. Unis dans le désespoir et l'adversité, les eritz ne respectaient plus aucune loi tribale, mais celle du plus fort ou du plus malin.

Janika la "chef" des bannis pris sous sa protection Filena, Janika était une femme à la volonté indomptable. Elle inculqua à Filena ainsi que sa fille Celia les principes élémentaires de survie, l'art de voler, de discretion et de se battre.

Maintenant Filena qui avais 17ans et Célia 15ans, savaient ne devoir attendre de l'existence que ce qu'elles sauraient lui arracher, leur destin serait entre leurs mains.

Au matin, Filena repensais à son rêve puis après un instant, réveilla sa meilleure amie, qui ouvrit les yeux doucement.....

-Prépare toi nous allons pêcher.

Célia fit un sourire radieux et se leva pour s'habiller.
Une fois prètent elles s'en allèrent le sourire sur les lèvres avec une perspective d'une journée radieuse.

Une fois arrivées Filena grimpa et s'accroupit sur un rocher plat surplombant le torrent, elle pêchait au harpon, tandis que Célia préférait la canne à pêche. Après environ une heure, Célia rejoignit Filena, plusieurs grosses truites gisaient déjà dans l'herbe, et la jeune fille se lécha les lèvres de gourmandise, avant de s'accroupir près de son amie, elle inspecta le paysage alentour. Tout semblait calme, mais la prudence était constamment de mise. Des eritz s'étaient déjà entretués pour moins que quelques poissons !
Filena avais retiré ses vêtements pour pêchera l'aise, et son corps mince, bronzé, constellé d'écume, luisait au soleil.
Célia trouvait son amie très belle, et enviait ses longs cheveux noirs, ses longues jambes musclées, ses hanches nerveuses et beaux yeux bleus. De longues minutes s'écoulèrent, Filena ne bougeait pas, pas plus que son amie, quand soudain un éclat argenté fendit le courant. Filena avait repéré sa proie, son corps se tendit, elle se baissa légèrement. La pointe du harpon suivit le poisson...
Filena se détendit, l'arme siffla dans l'air, creva la surface de l'eau, il y eut un remous, avec un cri de victoire, Célia se jeta dans le torrent, éclaboussant tout autour d'elle, elle empoigna le manche du harpon.
Trempée des pieds à la tête, elle se retourna vers Filena.

- Elle est énorme ! Cria t'elle, tu es la meilleure !!!

Filena se releva le sourire au lèvres, fière de son exploit, mais beaucoup moins démonstrative.

- Sors de l'eau, j'en ai assez de pêcher, allons faire un tour dans la forêt.

Pendant que Célia réunissait le fruit de leur pêche et en remplissait un sac, Filena s'habillait, enfilant des jambières de cuir souple qu'elle attacha autour de sa taille à l'aide d'une ceinture, et endossa une tunique qui lui venait a mi-cuisses, une paire de mocassins complétait la tenue, puis elle accrocha son harpon derrière son dos.

-Allons-y.

Elles s'éloignèrent du torrent, s'enfonçant ensuite dans un sous-bois, pendant plusieurs minutes, avant de déboucher sur une clairière où s'élevait un groupe de huttes. Les deux amies observèrent un instant les fumées qui montaient des toits arrondis et la petite population d'hommes, de femmes et d'enfants qui jouaient.... Quand soudain de l'autre coté de la clairière sans prévenir une masse incalculable de gobelins et orcs chargeaient pour attaquer les quelques familles vivant la. Sous nos yeux ébahis les villageois étaient tués avec sauvagerie et leurs maisons "ravagées" en à peine un instant. Tout le long de la bataille il y eu des Hurlements de terreurs. Tournant la tête vers Célia je la vis paniquée et tremblante de peur, je la pris par les épaules et lui murmurai :

- Célia... Célia, il faut que tu partes avertir ta mère que ces créatures approchent du village pendant que je les surveille, Célia ??

Elle me regardait avec des yeux hagards, mais finit par acquiescer de la tête et murmurer un petit :

-Oui.

-Vas-y, cours.... Vite !!!!!

La je vis Célia partir en courant, à ce moment je repensais à l'horrible rêve que j'avais fait ce matin ou je voyais le village mis à feu et à sang.....

Arriverons-nous à empêcher le destin de faire son oeuvre...?

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Voila, 1000 mots d'après le programme j'espère que vous aimerez lire ma petite histoire excuser si y a encore des fautes d'ortho
"A la proue de L'Inçandescent, Nahar retenait son souffle devant les terres lointaines qui ,telles des vierges apeurées, laissées peu a peu leur formes se dévoiler. A ses coté se tenait un humanoïde entièrement nu qui ne trahissait son appartenance draconique qu'a l'immense paire d'ailes ébènes enroulée autour de son corps."

- Vénérable Pere est il vraiment nécessaire que vous arboriez cette pitoyable apparence de naka-duskael pendant mon voyage d'initiation...

-Cela est nécessaire nahar , cette galère ne supporterait pas ma masse si je venais a prendre ma noble forme et je ne tiens pas a gâcher ton rite d'entrée parmi les Lunus... Maintenant silence fils et concentre toi! Vois ,Nahar ,cette terre pleine de promesses qui s'étale devant tes yeux draconiques. Doutes tu toujours des richesses qu'elle renferme , offertes au lunus qui saura les gagner !!

"Nahar acquiesça"

"Trois soir plus tard,
lorsque nahar eut achevé sa méditation , Kalimsshar le conduisit dans un cimetière d'épaves connu seulement des anciens Lunus qui dirige le rite d'initiation.
La, a la clarté des deux lunes montantes , les deux dragons purent admirer le frémissement des espars disloqués dans la lagune morbide. D'un bond Nahar s'écrasa sur la çarçasse d'un ancien navire de guerre qui avaient du sillonner de nombreux océans avant de périr sous les assauts d'une créature des temps anciens ramené a la vie par les sombres liches du Withered Aegis ...
Depuis la proue de l'imposante galère ,Kalimsshar lança a son fils :
-Regarde et apprends mon fils! Vois comme les conquêtes passent aussi par l'effroi et l'échec... Sache que rien n'est immortel , même pas nous mon enfant... Un jour ou l'autre nous feront tous un faux pas et feront naufrage!

- Par Drulkar j' ai comme l'imprèssion que le fait d'avoir usurpé l'apparence d'un sans écailles vous abaisse a leur manière de penser , tant de fatalisme est d'un ridicule!!

-Tu dois apprendre mon fils... Ne sens tu pas qu'il se dégage de ces épaves un sentiment troublant!? Entre la nostalgie et la lassitude , ne ressens tu pas ce parfum de corruption qui alourdit l'air marin.

-Voila que vous philosophez père , dois je plonger pour mettre fin a ce calvaire ?

-Cela suffit , il est temps pour toi de rester ici quelques temps et d'appréhender les dangers auxquels tu seras confronté sur Istaria!!

Puis, d'un terrible rugissement, Kalimsshar ordonna aux galériens Humains, qui saluèrent la coutume qui voulait que jamais il ne croise le regard de leur maitre Lunus, de prendre le large...

Nahar regarda autour de lui puis souffla:

- Au moins il avait raison sur un point je la sens la lassitude dans ce trou perdu et humide en plus!!! Toute une décennie d'épreuves pour ca!! Les anciens ont perdu la tête a trouver des compromis avec les races inférieures!!

Cet endroit lui semblait être dépourvu de toute notion de temps , le ballottement des épaves l'hypnotisai au point qu'il perdit son regard dans les abymes , admirant sa puissante carrure dessinait par ses épaisses écailles anthracites..Il se félicitait de voir que ses cornes gagnaient en ampleur, lorsqu'il fut surpris par une forme lumineuse et pale se dessinant a quelques dizaines mètres devant lui....Immediatement Nahar se mit en posture de combat prêt a vomir sur son adversaire potentiel l'énergie incandescente qui gisait au fond de lui.. Mais la silhouette spectrale lui fit un geste d'apaisement .

-Salutations ....Un nouvel habitant en ces bois rongés qui stagnent en ces eaux , j'espérais depuis des lustres pouvoir converser... Tu es ici pour amasser fortune et pouvoir , je le sens et je puis faciliter ta tache mon puissant ami....

Sa voix était hypnotisante et Nahar eut toutes les peines du monde a rester concentré sur son environnement , il comprenait mieux maintenant pourquoi il avait passer tant d'heure a méditer , a apprendre a se concentrer dans un environnement hostile...Il sentait une menace grandir mais il ne pouvait s'agir du
naka-duskael tout bariolé......

-Pourquoi cherches tu a résister a mon appel mon puissant ami , laisse toi aller comme toutes ces épaves , de puissants conquérants les ont dirigé dans le passé et si tu le veux je puis te permettre de les rencontrer et te battre même a leur coté car tu aimes ca n'est ce pas , te battre, le sang , les os , les viscères.....

Nahar manqua de sombrer dans l'inconscience a écouter ce vieux fou mais il venait de comprendre , la silhouette n'était qu'illusion et le danger venait de derrière , une horde de non morts tenter de le prendre en embuscade alors que l'illusion lui parlait et ,coupant la parole aux spectres, Nahar hurla :

- ET LES CENDRES!!!!!!avant d'invoquer par sa gueule le pouvoir qui sommeillait en lui.........



809 mots je crois
Ywan marche lentement, l’esprit dans les nuages, cherchant dans la répétition automatique des geste de la marche la concentration nécessaire à l’éclaircissement de ses idées.

Voilà c’est ici ! s’écrit une petite voix au pieds d’ywan. La légère brume qui recouvrait les collines environnantes se lève enfin, laissant apparaître en contrebas de petites constructions. Des silhouettes s’activent dans ce qui semble être un village en construction. C’est la cité des vénérables d’istaria. Enfin s’ils arrivent à la construire. Le guide d’ywan se fend d’un petit rire moqueur, l’air satisfait de sa remarque.

Ywan n’avait jamais rencontré de gnomes avant lui. Pourtant sa petite taille lui rappelle son ancien corps. Lui ywan, ancien serviteur du maître nécromancien Haznard, le corps chétif et arqué, marqué de milles cicatrices, souvenirs des innombrables séances de tortures de son maître. Bien que ‘neuf’ et sans marques apparentes, le nouveau corps humain d’ywan garde encore le souvenir des coups de fouets, de couteau ou même des dents des morts vivants eux-mêmes.

Mais ce cauchemar avait enfin pris fin. De part delà les mondes son ami/fils deakka avait enfin réveillé la mémoire d’ywan. Il lui avait rappelé son passé. Cette vie de misère dans la peau d’un gobelin asservi et torturé, n’était en fait qu’une prison, une punition pour s’être opposé au ‘Plan’.

Hé ho !! t’es toujours là? Lui demande inquiet le gnome à ces cotés. Tu descends voir ou tu retournes à Tazoon ? je t’avais dit que c’était encore en construction. Ywan reprend ses esprits et se rend compte qu’il regardait bêtement le village en bas sans faire un geste.

Non non ! c’est très bien ! je vais y aller , je te remercie. Lui répond ywan.

Il commence à faire un pas en direction du village. Mais … hum hum !! le gnome semble attendre quelque chose. On avait parlé d’une récompense, non ?

Heu oui c’est vrai ! acquiesce ywan. Tiens c’est tout ce que j’ai. Dit-il en lui remettant les 2 petites pièces qu’il avait pu glaner.

C’est tout ? s’exclame le petit. Ça valait pas le déplacement.

Je n’ai rien d’autre. Mais attend ! ywan retire alors la veste que lui a gentiment donné un artisan de Tazoon ayant prit pitié de lui en le voyant déambuler torse nu dans les rues de la ville. Tiens revend là. Je n’est vraiment rien d’autre à t’offrir.

Que veux tu que je fasse avec ça ? dit le gnome en regardant ywan directement dans les yeux, la pente de la colline permettant aux 2 têtes d’être à la même hauteur. Donne moi plutôt cette plante.

Non ! c’est hors de question ! lui répond sèchement ywan, en baissant les yeux sur sa ceinture. La pousse de Junshi(*) était toujours là. Il devenait urgent de lui trouver un coin de terre. Cette plante qu’il avait durement sauvé de la destruction dans la forêt d’Inako. Pourquoi diable les planificateurs voulaient-ils détruire cette plante ? Et pourquoi Haznard, si rebelle à leur égard leur avait-il obéis. Deakka, lui, avait été très clair. Ils ne devaient pas réussir à la détruire. Ywan savait que s’il voulait s’affranchir de leur domination il avait besoin de cette plante. Je ne peut pas te la donner, j’en ai besoin.

Et puis c’est quoi comme plante ? J’en ai jamais vu encore. En prononçant ses paroles le gnome tourne la tête sur sa gauche, l’air intrigué, le regard attiré par un bruit au loin. Son regard se fige, puis il regarde ywan. Tiens reprend ça ! J’en ai pas besoin ! dit il en lui rendant la veste, et va les prévenir.

de quoi ?lui demande ywan.

Là derrière, le groupe de morts vivant qui s’approche ! lui montre le gnome en pointant le doigt vers un bois au loin. Ywan discerne effectivement quelques ombres bouger.

Mais comment tu peut dire ça ?lui demande-t-il.

Ecoute tu es druide tu m’as dit non ?

Oui enfin pas tout à fait, je suis encore que guérisseur. Comment ywan pourrait-il lui expliquer qu’il a perdu tout ses pouvoirs lorsque les troupes de se monde ont détruit le maelström qui le reliait encore au monde du fléau ? une nouvelle vie s’ouvrai à lui, mais comme toujours il fallait tout recommencer à zéro. mais pourtant ywan ne trahissait pas ses premières vertus : la compassion et la volonté d’épargner les souffrances des êtres.

Et bien moi je suis éclaireur et je te dit que ce sont des non-morts ! Sur ses mots il sort de son sac une arbalète et commence à marcher en direction du bois au loin.

Attend qu’est-ce que tu espère faire tout seul ?

Gagner du temps pendant que tu préviens le village ! Et puis qu’est-ce que tu fait là ? dépêches toi ! Dit il voyant un petit groupe de 8 morts sortir du bois.

Un bruit en provenance du village, interpelle les 2 compagnons. Dans un bruit de tonnerre une boule de feu traverse la plaine et s’abat en plein sur les zombis. Puis un cri de guerre retenti et une douzaine de guerriers foncent sur eux. En quelques minutes les morts vivants sont massacrés, emportés par le nombre.

Ben tu voit il ne sont pas si faibles que ça ! fait remarquer ywan en souriant. L’autre grommelle une réponse inintelligible pour lui-même. Et puis ils m’ont déjà sauvé à la forêt d’Inako !

Inako ? Qu’est-ce que tu faisait là-bas ?

Peut importe ! coupe ywan pour éviter toute explication sur son arrivé sur Aradoth. Il change immédiatement de sujet. Tu veut ma veste ou pas alors ?

Non ça va, garde là. J’irai boire un coup à ta santé avec ça. Répond le gnome en montrant les 2 misérables piécettes d’ywan.

Merci encore ! et rentre bien !

Ywan commence alors sa descente en direction du village. Il sait que ce monde possède les réponses à certaine de ses questions.

Il est temps que je tienne ma promesse, deakka. Dit-il pour lui-même. Découvrir, Protéger et construire ! scande-t-il lentement en marchant droit vers le groupe de soldat.


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voilà 1013 mots il me semble désolé.

ywan sylva

(*) Plante inventée par Niji Akujin, choisie parmis une liste d'autres de son cru aussi.
Je marche dans la pénombre des jungles du sud d'Aradoth Mineur, j’ai quitté ma tribu jusqu’au prochain solstice d’hiver, le bruit de mes pas s’allie au claquement de mes excroissances osseuses du crâne, ma mâchoire se crispe au son des battements de mon cœur. Le visages de mes proches défilent sans cesse dans mon esprit, le goût amer de cette racine recueillie avant de partir m’emplie de souvenirs laissés derrière moi ; la lumière des yeux de mon créateur me rappel ce que je suis à mon tour et la mystique qui m’a était transmise.
J’avance dans la nuit et les natures défilent, elles commencent à me parler, je ressent la moindre vibration du sol, le langage des racines et des feuilles traverse mes ouïes de toute part, les odeurs ne font plus qu’une, l’instinct bestial qui remplit chaque animal errant commence à réveiller l’être qui sommeille en moi. Ma planète me regarde, ça ligne illumine mon âmes, des frissons de larmes m’emplissent, le temps s’arrête, mes mains ne sont plus…

La nuit est plus lourde que jamais, je suis allongé sur le sol mes yeux arrivent à peine à s’ouvrir ; une de mes excroissances osseuses n’est plus qu’un souvenir, j’ai la cage thoracique enfoncé, mes puissantes pattes arrivent à peine à soulever le poids de mon corps qui est couvert de morsures de toutes tailles. Un dernier frisson me traverse, le goût de la chair arrive à mon système nerveux, ma mâchoire et mes griffes sont recouvertes de sang. Au sol se trouvent les traces de mes mouvements passés, je me rapproche difficilement, ma queue qui me servait naturellement de balancier traîne au sol et ralentit ma vitesse de marche.Une traîné au milieu de la terre battue m’amène au détour d’un rocher ou j’entrevois au sol le corps d’un homme qui semble lacérer de toutes part. Le corps est à la limite de mes yeux, c’est celui d’un enfant à qui l’on à ôter la vie, son corps est désarticulé, son visage ensanglanté n’exprime plus rien, c’est trop tard, l’imposition de mes mains ne servira à rien. Je m’effondre de fatigue à ces cotés en songeant à ce qu’il a pu se passer mais en vain je suis harassé par ma nuit, je n’ai souvenir de rien. La chaleur de la lune réchauffe mon corps et le bruit du silence me rappel à ma conscience. Le temps passe au milieu de nulle part, je ne sais même pas où je me trouve, des images irréelles et désordonnées traversent mon esprit.
Je relève soudain la tête, ce sang qui couvre mon visage et mes bras d’où sort t’il ? Le goût qui emplit ma gorge m’est inconnue; dans un élan de rage aurai je moi-même tué cette enfant… Il n’y a qu’un seul moyen de le vérifier ; je me positionne à quatre pattes à ces cotés et plante mes crocs dans la gorge de ce qu’il reste de ce petit être. Le goût de son sang refroidi pénètre ma gueule et arrive à mon palet ; la putréfaction de sa chair et de ses vaisseaux sanguins me repousse violemment en arrière ; je crache au sol ce qu’il me reste et lève les yeux vers elle.
Le vent de mort qui touche Istaria depuis ma naissance est en train de corrompre ce qui reste de ce corps fébrile à moitié dévorer ; après un moment de concentration je me décide à la faire disparaître avant que cette future machine du mal ne s’attaque une fois de plus aux êtres vivants qui peuplent nos terres. J’empoigne l’enfant par le col et la dépose contre le rocher qui lui a servis de sanctuaire jusqu'à présent, une prière au nom de sa libération résonne au fond de mon estomac, le silence emplis mon corps fracturé. Une dernière image marque mon esprit, les dents serrées, je lacère à mon tour le corps et la démembres jusqu'à ce qu’elle ne soit plus qu’un souvenir à mes yeux. Haletant, je lève mon torse aux étoiles et pousse mon son nasal en mémoire de mes anciens mort pour la survie de notre espèce ; le goût de la mort encore dans la bouche je jette un dernier regard sur le rocher ensanglanté, je fermes les yeux, la nuit ne me parle plus pendant quelques secondes.

La douleur de mes blessures reprend le dessus sur moi, j’ouvre mes sens à la recherche d’un point d’eau et marche en direction du sud la ou mes terres m’attendent. Une rivière se fait entendre à quelques dizaines de mètres, un élan de vie me pousse jusqu'à elle, je me je plonge et frotte mes plaies avec l’amas de sable et de pierre qui en borde le lit. L’imposition de mes mains cicatrise lentement mes morsures et mes fractures accumulées au cour de ce voyage.
Assis au milieu du cour d’eau, à moitié assoupis je songe à cette nuit passé, sans trouver de réelle réponses. Ou les esprits anciens m’avaient t’ils guidé cette fois-ci ? Combien de jours ai-je passé sur ces chemins depuis mon départ ? La cause de mon état ne se trouve que dans les sinuosités de ma ligne, je suis vivant, le son des musiques de ma tribu retentissent déjà dans ma tête et se mêlent à la douceur de la rosée du matin.

Un nouveau jour se lève, le mien, je me redresse et entame douloureusement ma marche vers le soleil, les miens m’attendent, mon rite de passage est terminé.
Berthold
Berthold est né dans une riche région agricole du nord ouest d'Istaria de parents tenanciers d'une modeste auberge
Il appris donc très tôt l'art du brassage et de la vinification afin d'aider ses parents dans leur travail
Il vécut ainsi une enfance paisible entrecoupée de leçons ennuyeuse et de passionnantes histoires narrées par les artistes de passage

Mais a partir de ses quatorze ans il commença a boire avec les habitués et les amis de ses parents, c'est ainsi qu'il fit sa première découverte : la bière c'est très bon. La seconde vint très peu de temps après, en effet il s'aperçut que pour lui la taverne n'était jamais vide il y avait toujours un inconnu qui arpentait la grande salle avec une chope ou un verre plein, parfois il s'asseyait a une place tantôt a une autre, mais il ne s'écoulait jamais une journée sans que Berthold ne le remarque. Quand Berthold en parla à ces parents ceux ci le crurent devenu fou suite a un abus de boisson et l'emmenèrent immédiatement au guérisseur du village et a ses purges "miraculeuses", après cette mésaventure il se garda bien pour lui de dévoiler à nouveau l'existence de ce personnage.

Et il en fut ainsi jusqu'a sa vingt-cinquième année, année fatidique ou après avoir pris beaucoup d'embonpoint et s'être fait rejeter par toutes les jeunes filles du village il arriva un incident
Cela faisait déjà quelques années que Berthold ne faisait plus attention a cet inconnu qui semblait il ne s'intéressait qu'a l'alcool contenu dans son verre. Aussi quand il descendit ce jour la dans la cave de l'auberge il ne fit pas attention a la silhouette penchée au robinet du fut de vin et la heurta de plein fouet, quand il regarda l'homme il s'aperçu de qui il s'agissait et ne sut que faire était il réel ou pas? L'inconnu quand a lui ne cesser de regarder Berthold avec des yeux écarquillés par ce qui semblait être de la surprise, mais il se ressaisit assez vite s'ébroua, se leva et commença a tourner’ en rond dans la cave.
Berthold, quand a lui, toujours subjugué par le choc se releva et commença a détailler l'inconnu de la tête au pied; il portait des vêtements de facture très simple et de toile grossière, par contre les couleurs étaient très voyantes (du moins pour Berthold) bleu ciel et jaune vif, il était de taille moyenne mais de corpulence importante.
-Vous cherchez quelque chose? demanda Berthold
Dire que l'inconnu fut surpris est un euphémisme après le bond qu'il fit qui lui coûtât sûrement une bosse sur le crane (suite a la rencontre de celui-ci avec le plafond)
Il se retourna en se massant la tête et regarda notre jeune aubergiste
-C'est a moi que tu parles petit?
Berthold put enfin examiner de prés le visage de son interlocuteur; il semblait vieux et chauve mais la première chose que l'on remarquait chez lui était son gros nez rouge et bulbeux
-Heu oui je ne vois que nous ici répondit notre ami qui avait enfin réussi a retrouver tout ses moyens
-Ca alors tu peux me voir et tu m'entends aussi? visiblement "gros nez rouge" était subjugué
-Tu es bien Berthold le fils de l'aubergiste?
-Oui et vous mêmes qui êtes vous?
-Je me nommes Ubhar...
Depuis ce jour ils discutèrent souvent ensemble, Berthold appris ainsi que son nouvel ami était un dieu mineur d'Istaria son rôle étant de veiller sur tout ce qui touche a l'alcool de près ou de loin.
Très peu de personnes connaissent son existence; les grands prêtres qui arrivent a communiquer avec leurs déités le savent bien qu'il existe mais quel culte pousserait ses fidèles vers la boisson? Les alcooliques l'aperçoivent brièvement parfois mais Berthold était le seul qui pouvais le voir et s'entretenir avec lui a jeun

Un jour Ubhar vint voir son protégé et lui proposa d'aller boire un coup en discutant dans les bois au sud du village, celui ci accepta et passèrent l'après midi ensemble, durant ce temps Ubhar sembla soucieux et s'absenta de nombreuses fois
A son dernier retour il pleurait, quand Berthold demanda pourquoi il lui demanda de lui pardonner et lui expliqua que son village n'était plus que ruines a cause d'une horde morte vivante, tout le monde avait été tué
Berthold voulu aller sur les lieux du drame mais Ubhar l'en empêcha
-J'ai fait ce que j'ai pu pour essayer de sauver des gens mais mes pouvoirs sont encore faibles et ils ne me voyaient pas eux. expliqua-t-il
Berthold s'écroula et pleura longuement lorsqu'il se redressa ce fut d'une voix rauque qu'il demanda:
-Si tes pouvoirs avaient étaient plus puissant tu aurais pu les sauver?
-Peut être pas tous mais une bonne partie oui je penses pourquoi? A quoi penses tu Berthold?
-Est ce vrai que les pouvoirs d'un Dieu sont fonctions du nombres de ces adorateurs? On m'a appris ça a l'école
-Oui c'est vrai c'est afin d'empêcher les dieux mauvais de massacrer leurs fidèles afin de prouver leur puissance
Une nouvelle détermination brillait a présent dans les yeux de Berthold
-Alors je vais créer un nouveau culte, le tiens et tu élimineras cette engeance mort vivante. Nous serons les Gardiens de tes traditions
-N'oublies jamais une chose Berthold c'est vous qui faites de nous ce que nous sommes aussi si un jour les zombis sont éradiqués ce sera grâce a nous tous.

Depuis ce jour Berthold parcours Istaria avec ses maigres pouvoir cléricaux a la recherche de disciples, Ubhar n'est jamais loin et il est sur de le retrouver dans n'importe quelle auberge qu'il traverse

933 mots


Demandez à n’importe qui de vous citer, selon lui, le meilleur Objet de Pouvoir. On vous citera sans ciller l’Epée de Foudre, l’Armure du Chevalier Aigle, le Casque du Dragon, l’Arc de Fïneär le Centaure, les Flèches de Gwanaïl ou encore l’Anneau Unique, l’Orbe de Zarak ou la Baguette de l’Archimage Bleu. D’autres vous citerons l’Epée Noire, la Hache de Sirba l’Orque, Acfëal le Bouclier anti-magie, Nerindal, la Couronne des Rois, le Diadème d’Argent de la Dame Blanche et bien d’autres encore... Tous Objet de Pouvoir, certes, mais prévu pour la Guerre ou la Domination des Autres.
De plus, à mon sens, aucun de ceux-là ne peut être le meilleur, car l’avantage qu’il donne ne sert bien souvent qu’à son porteur, et rares sont les autres qui peuvent en bénéficier en même temps. Non, à mon sens, le meilleur Objet de Pouvoir se doit de servir la Multitude plutôt que son Possesseur. Pour moi, le meilleur Objet de Pouvoir est sans conteste la Légendaire Harpe Céleste d’ Alcine.

Alcine fut en son temps connue pour être l’une des plus fameuse Barde des Elfes. Malgré son grand talent je ne dirais pas Ménestrel des Cours des Elfes car Alcine aimait sa liberté et voyageait sans cesse. Maints Seigneurs Elfes lui promirent or et bijoux, adulation ou même mariage pour qu’elle reste chez eux, mais toujours sa réponse fut un éclat de rire cristallin avant qu’elle ne disparaisse sur la route, pour ne revenir en ces lieux que bien des années plus tard.

Et l’autre chose qui fit la popularité d’ Alcine c’était sa Harpe. Non qu’elle eu besoin d’un instrument particulier pour exprimer ses talents musicaux. En effet, avant même qu’elle n’entre en possession de cette Harpe, ses talents était grand. On disait d’elle qu’elle pouvait charmer les Foules et qu’elle trouvait toujours le ton idéal par rapport au contexte de ses représentations. On dit aussi d’elle qu’elle enseigna les plus grands Bardes, Ménestrels et Troubadours tel qu’Orphé, Tyryon le Ménestrel ou encore le Barde Baugi aux Milles Rêves.

Mais si elle savait charmer les Foules ce n’était rien en comparaison de ce qu’elle pouvait accomplir avec sa Harpe Céleste.

Harpe Céleste ? Oui la légende veut qu’une nuit tombât des Cieux une étoile. Fait assez peu courant pour être remarqué mais pas pour autant surprenant me direz vous. Mais si on voit souvent des traînées lumineuses dans le ciel, c’est plus rarement que l’on peut trouver un morceau de Pierre de Foudre comme aiment à les nommer les enchanteurs.

Alcine était bloquée chez le Maître Luthier Celedïr pour réparer sa harpe dont la caisse de résonance avait été éventrée. Maître Celedïr se désolé de ne pas avoir les pièces requises pour permettre la réparation de suite quand tous deux perçurent un fracas immense qui suivit de peu un éclair de lumière dans le crépuscule tombant. N’ayant rien d’autre à faire dans l’immédiat et poussés par la curiosité ils décidèrent d’aller y voir de plus prés.

La chaleur et les cendres qui régnaient aux abords du point de chute de la Pierre de Foudre les tinrent en échec cette soirée là, mais ils se promirent d’y retourner le lendemain. Peine perdue encore une fois. Ce n’est que deux jours plus tard que les éléments furent suffisamment calmés pour leur permettre d’approcher et d’assouvir leur curiosité.

Ils découvrirent un morceau d’un métal inconnue, encore tiède… Ce métal était très léger et de plus, comme le fit remarquer Maître Celedïr, il avait quasiment la forme requise pour remplacer la caisse de résonance de la harpe d’ Alcine. Il testa les qualités acoustiques et tout deux furent enchantés par le son cristallin émis. Il l’emmenèrent donc à l’atelier de Maître Celedïr et ce dernier se mit au travail.

Heureusement que la Pierre de Foudre possédait quasiment la forme recherchée par Maître Celedïr, car ce métal était dur et très capricieux à travailler. Pendant toute une Lune il acheva de la dégrossir et, même avec l’aide d’ Alcine, il fallut une semaine de plus pour bien monter le cadre de la Harpe dessus. Et malgré la fatigue du long labeur qu’ils venaient d’accomplir, Maître Celedïr, en Luthier professionnel, pinça délicatement une corde pour vérifier si son travail était bon.

Un « la » cristallin résonna dans l’atelier, jusqu’au plus profond du cœur du Luthier et de la Musicienne. La note les engloba, les capturant dans sa résonance. Quand enfin elle mourut, ils retrouvèrent tous leurs sens. Et, plus important que la pureté et la force de la note, ils sentaient que toute fatigue les avaient quitté. Car tel était le don de la Harpe Céleste que les Dieux offrirent à Alcine pour la récompenser des superbes mélodies qui les ravissaient.

Le public qui entendait Alcine jouer sur sa Harpe Céleste se retrouvait reposé de toute fatigue. Fatigue physique mais aussi morale.



J'ouvris les yeux. Le ciel était sombre, de gros nuages noirs cachaient les étoiles lumineuses de cette nuit de pleine lune.
Je tremblai de froid, que fais-je ici? En fouillant dans ma mémoire, je me souvins que... Et c'est à ce moment que l'Elfe toucha son oreille, il ne l'avait pas rêvé, la pointe qui caractérise les Elfes avait été sectionné, il poussa un cri, mélange de douleur et de colère.
Un hurlement me rappela qu'Istaria n'était pas sûre en dehors des villes, et parfois même dans celles-ci.
C'est alors que j'approchai sans faire de bruit, ma nudité aidant, je vis une être humain vêtu d'un simple haillon et d'un pantalon en tissu, une chose me dit que cette personne n'était pas normale, et je n'avais pas remarqué de suite qu'il lui manquait sa tête, je m'emparai de ses vêtements tout en étant sur mes gardes si la créature reviendrai, ce ne fut pas le cas heureusement pour moi.
D'après les types des arbres environnant, je pensais que j'étais aux abords de Tazoon, la Grande Capitale des Races Libres.
Je cherchai un chemin en coupant dans les bois, j'eus un mauvais présentiment comme si quelquechose m'épiait, c'est alors que des doigts squelettiques m'agrippèrent la jambe au moment où je sautai par dessus un buisson et je m'étalai lamentablement sur le sol... ou plus précisément sur le chemin que je cherchai.
Je fis volte-face, cherchant du regard ce qui m'avait attrapé, lorsqu'un squelette surgît des buissons une arme a la main et loupa ma tête de peu !
Je ne savais que faire, je me mis à courir dans une des directions de la route ne sachant pas quel côté menait a Tazoon. Perdu dans ma réflexion je n'avais pas remarqué que la créature n'étais plus sur mes talons, je me retournai et je la vis couchée par terre, les os éclatés sur la route. Que lui était-il arrivé?
Je sentis, par je ne sais quel moyen, qu'une puissante aura était dans les environs lorsqu'une main se posa sur mon épaule et me chuchota : "Ne t'inquiète pas, je sais par où tu es passé, nous avons aussi subis cela.".
Étrangement, je n'avais pas sursauté, malgré que mon coeur battait la chamade après cette frayeur et comme si un lien invisible avait déjà scellé notre destin je lui dis en me retournant, "Je me nomme Tirius".
"Enchanté, Tirius" dit-il.
Il portait un heaume avec un panache rouge sous le bras, une lame dans son fourreau mélangeant rubis, saphir et émeraude, ainsi qu'une armure scintillante et deux lettres gravées couleur or ressortait du blason "TP".
"Suis-moi Tirius, Tazoon n'est pas loin, tu y rencontreras les autres", c'est alors que quelquechose m'interpela sur son visage...
Bien sûr c'était évident ! Il avait aussi l'oreille droite de tranchée, étrange coïncidence...
Personne ne parla durant l'heure qui nous mena à la Grande Ville, pendant tout ce trajet je formulais des hypothèses, pourquoi était-il là? Pourquoi m'a-t-il sauvé la vie?
Que sait-il sur moi? Qu'allons-nous faire a Tazoon? Qui était-il?
"Ne me perd pas de vue, Tirius", ces mots m'avaient tiré de ma réflexion, et je lui montrais mon oreille gauche tout en lui disant "Je suis un Elfe ! Nous avons la vue la plus perçante de toutes les races !" et il répondit "Je le sais, et c'est bien cela qui m'inquiète." ces mots me mirent mal à l'aise.
Un sentiment de crainte et de curiosité se mêlaient, mais le respect que m'inspirait cet Homme fit pencher la balance pour mon côté curieux...
Je faillis le perdre à plusieurs reprises, déambulant dans les ruelles quand soudain nous débouchâmes sur une petite place, et il me chuchota "Nous y sommes, laisse moi
prendre contact avec les autres"
.
Je l'attendis à côté du passage par où nous étions arrivés, j'examinai les personnes présentent, ils étaient une dizaine, ils avaient tous l'oreille droite coupée et ils semblaient tous être de puissants guerriers... Humains.
Voilà pourquoi il m'avait dit cela, j'étais un Elfe et non un Homme ! Et vu ma musculature comparée a la leur, je n'étais pas non plus un combattant.
Il revint accompagné de deux autres hommes, tous portaient le même blason, et il m'annonça auprès des autres "Voici Tirius, notre Mage !" un léger murmure parcoura les autres Paladins.
A moitié étonné par ce qu'il venait de dire, tous me regardait et cela me gêna quelque peu, je repris mes esprits et lui demanda "Comment ça, "Votre" mage?", "Hé bien tout simplement car nous sommes tous des Paladins, et ceci (en pointant les deux lettres du blason) signifie TeamPalouf, et cet ordre Saint sera le premier a pourfendre un des chefs du Parlement selon la Prophétie bien que nous en ignorions les conséquences."
"Et moi dans tout cela?" demandai-je, "Toi, Tirius, tu seras le Mage qui le bannira de notre chère Terre Istaria."
"Mais, je ne me souviens de rien ! Je ne connais aucun sort ! Et puis, tu as dis toi même quand nous étions arrivé a Tazoon que "je" t'inquiètais, pourquoi?" il respira un bon coup "Tu te rappeleras de tes sorts, et tu en découvriras tout au long de notre périple, et si j'étais inquiet c'était à cause de la Prophétie, nous sommes au complet, et tout commence aujourd'hui, tiens prend ma main, ferme les yeux et cherche dans ta mémoire."
Je pris sa main, et au moment où je fermais les yeux pour fouiller ma mémoire, des formules apparurent devant mes yeux. Je les rouvris tout en demandant au Paladin comment il le savait.
Il me répondit simplement ces quelques mots, "La Prophétie d'Istaria".



Voilou mon texte, bonne chance à tous
La nuit tombe sur la forêt d'Arthridgel, une légère brise fait voler les feuilles mortes, créant des tourbillons de danses insensées, de rouge et d'ocre, de part la couleur des reliquats des arbres environnants.
Un léger parfum de pourriture naissante du composte se superpose à une odeur de cuisine, venant sans doutes de cette petite cahute, perdue au milieu de ce paradis vert. Quelqu’un chantonne à l’intérieur, faisant fuir les oiseaux, habitués aux sons mélodieux. «Andouilles d’oiseaux, vous connaissez rien…», le volet claque.
Un gnome remue d'une cuillère de bois la soupe de sa marmite, faite de potirons et de champignons, ses deux gourmandises favorites. Il regarde avidement son repas, de bonne joues et un léger embonpoint laissent paraître une nature joyeuse et profitant des bons cotés de la vie. Sa main continuant de remuer sa soupe, l'autre a un petit geste vif, et le feu semble s'accroître, consumant le bois tout en léchant le fond de la marmite.
Il tourne, tourne sa cuillère, la soupe a l'odeur douce d'une journée d'automne ensoleillée, comme dans sa jeunesse...

... il tourne, tourne sur lui même, jouant avec les autres jeunes gnomes du village. Il a les yeux bandés, il cherche, aveugle, à attraper ses amis. Toufferose était le nom qu'on lui avait donné à la naissance, il le portait bien, jeune gnome à la coiffure hirsute, déjà avec un brin d'embonpoint et riant à tout va.

Les plaines de l'Est d'Istaria abritent ce village de gnomes érudits. Élevé dans la tradition et le travail, notre ami a appris dés son jeune age à maîtriser les énergies qui l'entoure. Son père le fait peut être trop travailler, comme pour rendre son fils plus autonome, palliant le manque d'une mère. Non, n'imaginez pas un problème à sa naissance ou tout autre chose ( un enlèvement par des orcs en vue d'un repas par exemple ), mais sa mère était malgré tout la chef de famille. Elle était la guérisseuse du village et passait la plupart de son temps dans la forêt, cueillant les ingrédients pour certaines potions, parfois partie plusieurs semaines à la recherche d'ingrédients rares.
Pendant ce temps, son mari s'occupait de la maison, de l'éducation de leur fils, et des interrogations du village.

Et il tourne, tourne, et attrape son meilleur ami, Bonnepatte, le fils de ses voisins. Il enlève son bandeau, rit avec ses amis et vois derrière Bonnepatte, son père qui s'avance... toujours son tablier à fleur accroché autour de la taille…
« Viens mon fils, nous devons parler» Toufferose le suis vers leurs cabane, il s'assoit dans un fauteuil tandis que son père lui parle en pétrissant le pain.
« Mon fils, depuis ta jeune enfance, je t'instruit sur ce que je connaît le mieux, la magie et la connaissance des énergies, ainsi que la cuisine… Ta mére et moi même avons décidé de t'envoyer chez Uridhiel Malidhim, un elfe sage et puissant. Il continuera ta formation de mage et cherche un disciple.»
Cette phrase coupait court à la discussion, il ne fallait rien ajouter, Toufferose connaissait son père, peu d'expressions mais un énorme amour pour son unique fils. Il savait que sa récente bêtise lui vaudrait des ennuis, cette décision ne l'étonnait pas. Le chat du maire lui en voulait toujours, pourtant ces poils noircis lui allaient bien…

Le lendemain, un dragon se pose sur la place du village, majestueux. Un elfe bedonnant tente de descendre de son dos, glisse et tombe au sol. Toufferose regarde ses parents, quelque peu gênés. «Va accueillir ton maître mon fils». Il s’approche de l’être imposant qui enlève la poussière de sa robe, le dragon rigolant derrière lui.
«Ce n’est pas drôle Agruk de quoi ais je l’air?
- Bah ce n’est rien, il te connaissent les gnomes de ce village, la dernière fois en voulant leur montrer un tour de magie, tu as fais pleuvoir pendant deux jours…
- C’est ce pays, il pleut tout le temps ici…
- … à l’intérieur de leur taverne. Tu as fais pleuvoir dedans et l’aubergiste n’était pas content. Chut, ton nouveau disciple arrive.»
L’elfe aida Toufferose à monter sur le dos du grand dragon, ils décollèrent sans regard en arrière, la suite de son enfance et de son apprentissage aurait ensuite put se résumer en une succession de cours dispensés par Uridhiel, mais il en fut tout autrement.
En effet, Uridhiel était un mage, mais puissance et splendeur c’était ternis au fil des décennies, ne laissant à cet elfe que quelques sorts aptes à amuser ses amis, et à avoir une boisson gratuite dans les auberges du coin. Toufferose apprit peu sur la magie grâce à lui, par contre Agruk était un bien meilleur professeur, à la fois en théorie et en pratique, quand il l’emmenait dans un lieu désert, essayer des sorts puissants, évitant les ennuis avec le voisinage. Et oui, Toufferose avait fait brûler tellement de chats du voisinage ( voir même de vaches et cochon, puisqu’ils habitaient en campagne ), que le grand dragon l’avait renommé Lutinfarceur.
Uridhiel avait pourtant appris de bonne chose à notre ami, le goût de la bonne chaire par exemple! Comme quoi, on apprend de tout, de tous…

Un jour, suite à une anecdote avec des gobelins, Lutinfarceur aperçut Ubhar, le dieu des boissons, qui le sauva. Il raconta cela à son ’’ maître ’’, Uridhiel, qu’un être l’avait porté dans les airs, le transportant suite à une désinfection à l’alcool de pomme. L’elfe parut heureux de la découverte du jeune gnome:
« Toi aussi tu l’as vu! Agruk ne me croit jamais quand je lui parle de mes révélations, tu as donc terminé ta formation et est prêt à aborder la vie.»

Lutinfarceur, tourne sa soupe et semble penser à ces joyeux moments, il se sert dans un bol et boit une rasade de bière, pensant à Uridhiel et Agruk, ses deux professeurs.

« Hummm, la bière est bonne, voyons ce qu’il en est de cette soupe.»



voilou mon texte, bonne chance
[HRP]
Bon, je m'en sortais pas à résumer, sans dévoiler la suite, du BG de Khiara, je sors donc le Back-ground d'Akina, plus simple, mon autre personnage fétiche...

Environ 400 mots... donc ça va...
[/HRP]

Je m’appelle Akina.
Ceci est mon testament.

Ce soir, quand le soleil se couchera, je revêtirai mes vêtements de voleuse.

Ma vie avait si bien commencée.
Mon père, tailleur de son état, riait de mes pitreries d’enfant, pendant que maman confectionnait la dentelle de soie d’araignée qui faisait la fierté de notre maison.

Notre voisin, le père Tafouar, disait qu’avec une telle dentelle, créer un charme de séduction était inutile.

J’ai eu une éducation parmi les meilleures, pourtant, je m’ennuyais, je n’étais ni bonne, ni mauvaise, moyenne en tout, je n’avais pas trouvé ma voix, comme disaient les professeurs.

Vers 15 ans, pourtant, je l’ai trouvé cette voix.

En faisant le mur pour aller avec les amis passer la soirée dans un bar.

Le soir de mes 20 ans, ma mère me fit le plus beaux des cadeaux, un haut de soie noire, de cuir d’araignée, renforcé de plaque de chitine d’araignée, idéale pour mes virées nocturnes sur les toits de Tazoon…
J’ignorais comment elle avait pu comprendre ce que je faisais, puisque j’avais soigneusement caché ma vie nocturne derrière une vie d’étudiante en architecture moyenne, sortant et vivant avec une bande d’amis…

Peu de temps après, les rires de mon père disparurent…

Avant mes 21 ans, je revins un soir, le magasin avait été pillé et brulé, mon père…
Mon père avait été dépecé comme un vulgaire animal d’abbatoir…

Aujourd’hui j’ai 25 ans.
J’ai été accueuillie par le père Tafouar.
Il a enchanté mon haut, je lui ai raconté ma vie, ma double vie.
Il ne m’a pas jugé.
Il m’a offert le reste de mon habit, de même facture que le haut de ma mère, 100 fois rapiécé, mais qui est mon héritage.

Il y a sept jours, j’ai découvert l’homme qui a détruit ma vie, condamnée ma mère au sanatorium, l’esprit vidé par une puissante magie.

C’est un mage.

Il voulait l’emplacement de notre magasin, ni plus ni moins.

Ce soir je serais ‘SilkSpider’ une fois encore.

Demain, j’accompagnerais le père Tafouar au monastère, et j’apprendrai la magie.

Demain, le mage sera mort.

Ou je serait avec mon père.
Ce sujet, à l'origine créé pour un concours, me semble mériter de passer sur ce forum.
N'hésitez pas à y ajouter des descriptions de vos personnages dans un format similaire à celui utilisé plus haut. Pour des textes plus longs, il me semble préférable de faire un sujet séparé, mais c'est vous qui voyez
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