Trou noir supermassif

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A noter que ce ne sera pas une supernova, mais un autre phénomène. L'étoile va se dilater (deux fois il me semble) et tout manger sur son passage. M'enfin j'peux me gourer
Découvert, c'est souvent le terme qu'emploie les revues scientifiques pour parler des Trous noirs, bien évidemment "ces découvertes n'ont pas été vus ou touché ou sentis ou goûtés, mais déduite de l’influence gravitationnelle et des dégagements d’ondes émis par les corps célestes qui sont sous influences, cela avait été dit plus haut.


Citation :
Provient du message de Mickk
Quand on parle de trous noirs "découverts" ou "observés", on parle de l'astre en lui même ou de ses effets ? Comme déviation des trajets lumineux, etc ... Je croyais qu'on en avait jamais observés directement ... D'ailleurs j'en ai jamais vu sur des cartes du ciel.
Le devenir de la Terre, en lien avec le Soleil a été expliqué dans des revues scientifiques.
Des soleils comme le notre à différents stades de leurs existences sont légions dans la Galaxie et donc déterminer les différentes phases de la fin de notre Soleil avec ses conséquences sur la planète Terre et la vie qu’elle abrite ont été dépeins.
Dans quelques millions d’années, sous l’influence grandissante du Soleil, les mammifères auront laissé la place aux insectes, qui à leurs tour disparaîtront.
D’un point de vue à l’échelle humaine, on peut estimer avoir du Temps et même beaucoup de Temps, on peut souhaiter que la future humanité aura quitté son berceau entre temps.
Citation :
Provient du message de Haldir de Lorien
Il me semble que l'on appelle ça une nova, non?
Non, les étoiles qui se transformeraient en Nova ou SuperNova seraient uniquement les étoiles géantes selon les scientifiques.
Jamais entendu parler de nova ni d'hypernova. A la limite, peut-être qu'il s'agit de supernovae d'intensités différentes ...

[edit : sauf dans les romans, genre "il explosa en une nova lumineuse ... bla bla bla ..."]
Je vient de me rappeler. Une hypernova est une supernova dont le résidu va passer rapidement de résidu à étoile à neutrons, et d'étoile à neutrons à trou noir. La supernova, c'est quand ça fait un beau boom. Mais la nova, sais plus.
Alors en vrac

On peut parler d'un trou noir "actif" ou "inactif". C'est bien sûr un abus de langage, mais il désigne un trou noir absorbant ou non beaucoup de matière et donc en émettant (ou non) une grande quantité d'énergie. Si vous voulez savoir d'où vient cette énergie alors que le trou noir en lui même n'émet presque rien, sachez que la chute gravitationnelle d'un truc dans un trou noir émet en énergie la moitié de sa masse (toujours par E=mc²) principalement par rayonnement X.

Oui, les collisions entre galaxies de tailles équivalentes perturbent beaucoup leur physionomie. Par contre, au niveau de chaque système stellaire, cela ne change rien ou presque. La différence de taille entre les étoiles et l'espace qui les sépare (échelle du million de kilomètres au dizaine de milliard de kilomètres) est trop importante pour avoir des probabilités de collisions d'étoiles suffisantes

Pour les novae, supernovae et hypernovae, c'est principalement une distinction en échelle d'énergie. Les novae sont généralement des systèmes doubles d'étoiles avec un des membres qui est une naine blanche (sorte de cadavre froid, petit mais dense d'une étoile de faible masse). La naine blanche étant plus dense, attire la matière de sa compagne et il peut arriver que le gaz arrivant ç la surface de la naine blanche rentre en fusion comme s'il était au coeur d'une étoile. La luminosité de l'étoile est alors multiplié par un facteur important durant quelques semaines à quelques mois. Le phénomène est généralement périodique.
Une supernovae est grosso modo de deux types : la I et la II. L'une (je sais jamais si c'est le I ou le II ) est plus faible que l'autre et la plus faible vient de la collision entre 2 naines blanches, l'autre de l'explosion d'une étoile massive en fin de vie. L'énergie est telle que la luminosité d'une supernova peut dépasser celle de sa galaxie hôte pendant quelques jours.
Une hypernovae est grosso modo une supernova qui pour une raison ou une autre (masse plus importante, champ magnétique s'effondrant, etc ...) est beaucoup plus importante en énergie qu'une supernovae classique (facteur 1000 environ).
Le terme nova et ses dérivés viennent du latin "nouveau" car une nova crée une étoile nouvelle dans le ciel alors qu'il n'y en avait pas auparavant (de visible bien sûr)
Je ne résiste pas à la tentation de mettre ce texte en Français sur le Grand attracteur, il a quelques coquilles comme quand il disent qu'il est a 300 années lumière de la Voie Lactée (il faut comprendre 300 millions d'années lumière).

(Article du Quotidien LIBERATION 1995) de - SYLVESTRE HUET -

Le Grand Attracteur enfin démasqué
La Voie Lactée dissimulait une énorme concentration de galaxie

Hallali, fin de traque. Après sept années de résistance, le Grand Attracteur vient de jeter le masque. Renée Kraan-Korteweg, dans son calme bureau de l'observatoire de Meudon, pointe une carte du ciel. C'est là. Derrière la Voie lactée, à environ 300 années-lumière de nous. Un amas très dense d'un millier de galaxies massives. Le coeur du Grand Attracteur, c 'est lui. L'énigme date de 1987. Sept astronomes - baptisés les Sept Samourais - lancent un défi: découvrir la nature du Grand Attracteur. Ce dernier est une gigantesque concentration de masse, nécessaire pour. expliquer un formidable fleuve de galaxies, visible dans une sphère de 600 millions d'années-lumière autourdu Soleil

L'expansion de l'Univers se traduit par une fuite générale et uniforme des galaxies autour de nous. Comme si nous étions au centre de l'Univers. Mais ce mouvement général, d'autant plus rapide que les galaxies sont lointaines, est contrarié par l'attraction des galaxies les unes sur les autres. Lorsqu'un grand nombre de galaxies se regroupent dans un petit volume, leur pouvoir d' attraction se fait sentir à très grande échelle. Les astronomes, en étudiant les mouvements des galaxies, ont découvert de véritables fleuves qui convergent vers l'attracteur. Directions et vitesses des galaxies entraînées trahissent la masse et la localisation de l'attracteur, même si ce dernier reste invisible.

C'est le cas avec le mystérieux Grand Attracteur des Sept Samourais. il attire les amas de la Vierge, de l'Hydre, du Centaure, et notre groupe local à quelques centaines de kilomètres par seconde. Il doit peser 50 millions de milliards de soleils et se trouver à environ 300 millions d'années-lumière... mais juste derrière la Voie lactée. Le détail qui tue. Car cette magnifique traînée de lumière traversant tout le ciel, constituée par les milliards d'étoiles du coeur et des bras spiraux de la galaxie, est pleine de poussières et de gaz, qui masquent les gataxies situées derrière elle. Toute la portion d'espace-temps située derrière la Voie lactée est la plus difficile d'accès et forme une terra incognita sur la carte de l'Univers.

Comment identifier le Grand Attracteur ? Courage fuyons, estiment la plupart des astronornes, devant la difficulté de l'opération. Tandis que d'autres expliquent doctement qu'il ne peut pas s'agir de matière normale, et élaborent des hypothèses exotiques... qu'ils peuvent aujourd'hui mettre au panier. "Personne d 'autre ne l 'a fait... parceque c'était trop de boulot, explique avec une pointe d'ironie victorieuse Renée Kraan-Korteweg. Et qu'il fallait s'éngager dans un travail de Iongue haleine, sans certitude de réussite et de publication, renchérit Chantal Balkowski. Dès 1987, à I'universitédeBâ- le, Renée Kraan-Kortweg entame un travail de bénédictine. Point de départ: des plaques de Schmidt. Des plaques-photo traditionnelles - mais très sensibles couvrant tout le sud de la Voie lactée à raison d'un carré de 6° de côté chacune. Réalisées dans le cadre de programmes à long terme de couverture systématique du ciel, elles proviennent de l'ESO (1) ou d'Australie. But du jeu: les examiner au microscope (agrandissement de 50 fois) millimètre carré par millimètre carré.

Afin d'identifier perdues au milieu de dizaines de milliers d'étoiles de la Voie lactée,les petites taches formées par les galaxies. Les étoiles sont bien rondes et aux bords nets. Les galaxies peuvent être rondes ou allongées et. surtout, leurs bords sont fious. Il faut passer des dizaines d'heures par plaque pour noter les galaxies. Puis, les localiser précisément. Enfin, estimer leur masse réelle compte tenu de l'absoption de leur lumière par les poussières. Résultat: sur toute la frange sud de la Voie lactée, là où l'on comptait 260 galaxies, Renée Kraan-Korteweg et ses étudiants successifs en découvrent 10.276 nouvelles ! Au fil des années, I'astrophysicienne se concentre sur la région du Grand Attracteur. Dans la vaste région que les Sept Samourais lui attribuent se troùve l'amas de galaxies Abell 3627, juste à 7° au sud de l'équateurgalactique. On le dotait d'une cinquantaine de galaxies... trop petit poids pour jouer l'attracteur. Mais Rénée Kraan-Korteweg en dénombre plus de 600 dans cette région - et l'on ne voit que les galaxies les plus lumineuses ! Dénombrer ne suffit pas. Il faut observer ces galaxies en spectroscopie pour préciser leurs vitesses, leurs distances et en deduire la masse de l'ensemble. De 1991 à 1995, àl'université de Groningen puis à l'observatoire de Meudon, elle va diriger la manoeuvre. D' abord avec un télescope d' 1,9 mètre en Afrique du Sud, puis avec le 3,6 mètre de l'ESO au Chili: Si, en Afrique du Sud, on n'obtient qu'un spectre par observation, au Chili, grâce à Mefos (2), on peut étudier 30 galaxies à la fois. Patiemment, I'équipe de Renée Kraan-Korteweg accumule plus de 1.100 spectres de galaxies sur la frange sud de la Voie lactée, dont une centaine au coeur de l'amas Abell 3627. Verdict (3) avec 10% de sa masse totale, c'est le centre du Grand Attracteur. La bonne astronomie peut aussi se faire sans télescope spatial et gros programme, lance Chantal Balkowski -
SYLVESTRE HUET
(I) ESO, (European Southern Observatory) dont les télescopes sont au Chili.
(2) Mefos (Meudon-ESO fiber optical system), un positionneur automatique de 30 fibres optiques, fabriqué par le Daec (Observatoire de Paris, CNRS Paris-VII), qui permet de recueillir sélectivemerlt la lumière de plusieurs sources lors d'une seule observation.
(3) R.C. Kraan-Korteweg. P.A. Woudt, V. Cayatte, A.P. Fairall, C. Balkowski .A. Henning, Nature du 8 février 1996.


http://formper1.obspm.fr/mefos/ga.htm


http://formper1.obspm.fr/mefos/ga.htm



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