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Provient du message de Machicooli
Hop ! encore un que je n'utiliserai jamais, bon pour mes oubliettes perso comme le fameux l' devant Internet...
Ah. Donc j'en déduis que, pour rester logique, tu rentres chez toi en prenant Voiture, puis tu t'assois sur Canapé avec Bière dans Main et Chips dans Bocal avant de regarder Télévision. C'est ton choix, hein.
Sinon, incroyable comme certains magasines, qui, pour meubler certaines rubriques, amalgamaient joyeusement la Mission pour la langue française, l'Académie Française et les termes québécois ont su faire naître une aversion des internautes envers l'Académie Française, et rendre certains si prompts à insulter sans raisons, voir à critiquer sans s'être même intéressés à la logique d'une telle décision (comme Cocyte qui s'offusque de cédérom, mais qui, je suis sur, utilise le terme laser sans sourciller) ou bien même au
rôle de l'Académie Française. Contrairement à ce que certains prétendent, les académiciens sont résolument tournés vers l'adaptation du français, car il se doit d'être adapté à la société qui l'emploi, société qui évolue plus que jamais. Mais le français ne se doit pas d'évoluer n'importe comment, sans logique, sans autre fondement que l'erreur populaire (qui ne devient pas, sous prétexte d'une batardisation de la démocratie, vérité: même si la majorité des personnes affirment qu'Elvis est vivant, il ne ressuscitera pas pour autant.) ou que la vassalité, la capitulation, à ce que les marchands tentent de faire passer pour la culture mondiale dans un but uniquement pécunier. Car si le français, en tant que langue, reconnait l'intérêt du métissage culturel, et a su se former en acceptant les géniales idées, d'où qu'elles viennent, il conserve sa logique interne, afin d'être ensuite transmis aux générations futures, leg de notre culture, de notre savoir, afin de les aider à ne avoir à réinventer perpétuellement le zéro, le chèque ou le courriel, et de profiter de nos avancées et de celles de nos pères: comme il a été dit, il est plus facile d'expliquer au néophyte un courriel qu'un e-mail. Et c'est en vertu de cette logique que les mots sont francisés, tout en conservant une racine, un clin d'œil, un renvoi vers leur étymologie, car le français évolue, intègre, mais ne spolie pas, et ne nie pas la paternité du métisse. Et si cette évolution est centralisée, représentées par l'académie du cardinal, c'est bien pour une raison: que le français reste le même pour tout le monde. Reconnaître les spécificités régionales, nationales, c'est reconnaître le droit à la différence, mais ce n'est pas non plus accepter la perte de notre communication entre gens ayant, un jour, décidés, plus ou moins volontairement, de vivre, et donc de communiquer, ensemble. Et parce que, n'importe où dans le grand empire de la francophonie, l'on se doit de pouvoir s'envoyer les photos de la petite via l'internet, il est maintenant possible de demande, même s'il est anglophone. Merci, messieurs les académiciens, que vos glands restent d'or.